Sea, sun and You - Blanche & Thomas K

Sea, sun and You
Ft. Blanche & Thomas

Il ne l'avait pas vu depuis des semaines peut-être même un mois, elle lui manquait terriblement. Ne pas avoir de ses nouvelles l'inquiétait. Ils n'étaient plus un couple depuis plusieurs années, ils n'étaient même pas resté ensemble plus de deux ans - un record cependant pour Thomas - mais de leur union était née une relation sans pareille, une amitié telle que la jeune femme était à ses yeux comme la soeur qu'il n'avait jamais eut. Blanche était importe à ses yeux et dans son coeur et il ne pouvait pas accepter une si longue absence. Alors, la veille il avait pris l'initiative d'appeler la jeune femme et lui demanda de lui réserver son samedi.

Ce samedi matin, il se réveilla tout guilleret. Il prit une douche, enfila un jean bleu délavé et troué un peu partout tellement il avait vécut, une chemise blanche manche courte et une paire de claquette. Fin prêt, il sortit tout ce qu'il avait préparé la veille. Il y avait un peu tout ce que Blanche aimait, car il ne pouvait oublier les goûts de la jeune femme surtout en matière de nourriture. Il mit tout dans un panier et fila de son bateau. Il embarqua dans sa chevrolet pick up et alla chercher la demoiselle chez elle. Arrivée à destination, il sortit, se dirigea tout en sifflotant jusqu'à la porte et se mit à sonner en rythme. Interprétant avec la sonnette une chanson que la jeune femme devrait reconnaître. Enfin, il le croyait. "B'jour M'dame !" Il s'avança et déposa un baiser sur sa joue, enveloppant sa taille de son bras droit et la menant à lui pour un petit câlin tout tendre. Il relâcha son étreinte, lui sourit et ajouta "Alors ? Quelle était la musique jouée à la sonnette avec tant de talent ?" Il la scruta, un sourire naissait sur son visage. "Ooh tu ne sais pas ? oki, un indice ... hmmm ... Il s'agit d'une petite fillette et de son ami tout bleu" Il se mit soudain à danser une danse hawaïenne, tout en fredonnant " nanana ... nanana ..... na ... na ... nanana" Il bougeait tout son corps, ses pieds, ses hanches, ses mains. Tout en dansant autour d'elle sur le pied de la porte. Lui qui était nul en danse et qui détestait ça, car il n'aimait pas être ridicule n'hésitait pas un instant avec elle.  

© Belzébuth

Spoiler:

Vent de fraicheur sur coeur esseulé. Voilà ce qu'était Thomas. Ce qu'il avait même toujours été, depuis leur rencontre. Il avait cette facilité à faire oublier à la blonde que le mode extérieur, souvent, pouvait être dur, laid, cruel. Si dans les dernières semaines ils ne s'étaient pas vus, c'était clairement de la faute de la tatoueuse qui s'était isolée, coupé de tout. Cette rupture, ce nouvel échec, pesait lourd dans sa tête, dans son coeur, mais aussi dans tout ce qui lui restait d'orgueil. Elle avait encore échoué. Elle s'était encore laissé berner par une histoire de princesse qui, visiblement, ne l'était pas tellement. Son prince charmant en avait choisi une autre, à nouveau, et elle avait été destinée à être chassée de son château. Le problème, c'est qu'elle n'avait pas de demeure secondaire, Blanche. Elle avait sous-loué son appartement, se laissant convaincre par la beauté de sa folie. Et après quelques nuits au studio de tatouage, telle une voleuse, elle avait fini par accepter l'invitation de Romy à rester chez elle, aussi longtemps qu'elle le voulait. Et c'était là que Thomas était passé la récupérer.

Il était de bonne humeur, comme toutes les fois où ils se voyaient, d'ailleurs. Son sourire en faisait naître un timide sur le visage de la blonde. Il était beau et, qui plus est, il sentait bon. Une odeur qui lui rappelait la maison. Blanche se laissa bercer par leur étreinte et une bise affectueuse avant de l'épier alors qu'il se mettait à danser et chantonner. « Eumh... » Elle n'était pas sûre de comprendre. « Des gens bleus... Avatar? », gloussait-elle, sachant très bien que ça ne pouvait être ça. « Oh, euh.. Lilo et Stitch ? », ça faisait plus de sens, cette fois. « Tu aimes danser maintenant? Alors, qu'est-ce que tu attends pour m'emmener dans une soirée bachata ? », plaisantait-elle.