they say the road to hell is paved with good intentions, why did they never mention, what's real and in between ? (thomas)

Il n’y avait pas de meilleurs moments que de se lever avec la lumière du soleil qui pointait le bout de son nez. C’est ça qui te réveillait ce matin, mais tu n’étais pas dans ton lit et encore moins chez toi. Avec ton ami Thomas, vous aviez décidé de vous faire un petit week-end entre copain. Et vous n’aviez pas choisi une destination très conventionnelle puisque vous aviez décidé de faire un petit camping improvisé dans les alentours de Bowen. Après quelques temps de voiture, vous vous étiez posé au lac Proserpine pour une petite randonnée. Et vous aviez trouvé un petit endroit pour planter la tente ensemble. Et rapidement, vous étiez tombé de fatigue après cette balade de deux heures dans les fin fonds de cet endroit magnifique. Tu étais debout avant ton ami, alors tu commençais à préparer du café. Après avoir fait bouillir de l’eau avec un feu improvisé que tu avais rapidement réussi à allumer, tu interpellais ton ami. « Hey, Kelly, tu dors encore ? » demandas-tu alors que tu te servais ta tasse de café. Tu t’étais posé face au lac, pour en prendre plein les yeux. Ca te faisait du bien de voir autre chose que Bowen, ça te changeait les idées aussi. Tu étais un peu troublé ces derniers temps, et lorsque ton ami t’avait proposé de t’évader quelque jours, t’avais pas pu refuser, bien évidemment. « Le café est prêt ! » dis-tu alors que tu servais à ton ami une tasse qu’il prendrait une fois levé. Tu savais qu’il était réveillé, tu entendais des bruits dans sa tente et puis le soleil commençait à grimper dans le ciel. Il était aux alentours de 8h, il faisait un peu frais mais c’était supportable. Cette saison, c’est celle que tu préfères.

@Thomas Kelly

Cette brise matinale te faisait un bien fou. Loin de la ville, loin de toute chose même, tu te sentais relaxé. Et c’était pas plus mal, tu avais besoin de ça de temps en temps. Et c’est pour ça que ce petit séjour avec ton pote te faisait le plus grand des biens. Premier réveillé par le chant des oiseaux et le soleil qui venait transpercer la tente, tu avais pris les devants pour préparer le café du matin. Tu t’empressas de demander à Thomas s’il était réveiller lui aussi, pour préparer un peu plus de breuvage. Il te répondait rapidement par la positive et même que ça te faisait échapper un rire. Il sortait de sa tente torse nu, toi tu avais quand même une petite veste sur toi, le vent étant légèrement frais. « Au top ! Et toi ? » demandas-tu à ton ami en lui tendant sa tasse de café. Il s’assit près de toi pour admirer la vue du lac que vous aviez en face de vous. « Oh oui, ça fait énormément de bien même » dis-tu en hochant la tête, levant le mug jusqu’à tes lèvres. Tu pris une gorgée de ton café brulant avant de reprendre. « A 1 an je sais pas si elle va apprécier dormir dehors » commenças-tu avec un léger rire. « Mais ce qui est sûr, c’est que je l’emmènerai quand elle sera plus grande. On fera des week-ends à trois, j’suis sûr qu’elle aimera ça ! » avouas-tu à ton ami. Il aimait beaucoup ta fille, et tu aimais ton ami encore plus pour ça. Même que des fois, il t’aidait à la garder et il la considérait comme sa propre famille. En même temps, Thomas c’était comme un frère pour toi, depuis ces nombreuses années. Alors que vous continuiez d’admirer le paysage, il te demanda comment tu faisais du si bon café. Ca te faisait rire. « Je sais pas, pourtant j’suis anglais j’ai pas ça dans les veines. On boit plus du thé par chez moi » dis-tu à ton ami toujours en riant. « On va faire un stage de café à tes employés, en haute montagne alors » dis-tu en lui faisant un clin d’oeil avant de reprendre à rire.

Après lui avoir donné la tasse de café, il te remercia et se posa près de toi. Assis en tailleur devant la nature, tu profitais de ce spectacle époustouflant, et du soleil qui se levait au fur et à mesure. « Si tu as ronflé, j’t’ai pas entendu. Moi aussi j’ai du ronflé, t’inquiète ! » répondis-tu en riant. Tu étais fatigué en ce moment. Enchaîner le boulot, les appels avec l’Angleterre qui se faisaient à pas d’heure et surtout la jolie petite fille que tu avais qui faisait tout juste ses nuits mais qui te demandait toute ton attention. Et tu lui donnais bien sur. Tu n’avais pas emmené Snow, dans votre périple, tu l’avais laissé à la maison et tu savais que Charlie et Jackson prendraient bien soin de lui. Lorsque Thomas parlait d’un week-end en nature ici avec ta fille, tu souris, attendrit à cette idée. « On va attendre qu’elle dorme autre part que dans un lit à barreaux alors » dis-tu avec un léger rire. « Elle t’adore aussi, tu sais » dis-tu en portant un regard vers ton ami. Puis, il parlait de Tahlia et de son envie de passer du temps avec elle. Tu grimaçais mais tu ne disais rien de plus, le silence voulait tout dire. Depuis que la policière était revenu à Bowen, tu étais tout chamboulé et ça, ton ami avait du le remarquer d’ailleurs. Vous changiez de sujet vis à vis de ton café excellent, selon les dire de l’australien. Ca te faisait rire. « Oh ça c’est sûr » dis-tu pour appuyer les paroles du blond. Mais rapidement, le sujet Tahlia revint sur le tapis, et tu grimaçais encore une fois. « Oui j’l’ai vu » soufflas-tu avant de prendre une gorgée de ton café. « Je l’ai vu emménagé à vrai dire, je savais même pas qu’elle revenais à Bowen » ajoutas-tu en posant la tasse devant toi, prenant tes genoux entre tes bras.

C’est vrai que tu avais déjà pensé à emmener Thaïs dans vos escapades en forêt mais elle était encore trop jeune pour ça. Un bébé ça se balade pas dans une tente enfin ! Et puis qui sait, peut-être que Tahlia n’était pas d’accord non plus. Elle avait son mot à dire vu que c’était sa maman, et tu écoutais toujours ce qu’elle te disait sur l’éducation de votre fille. Tu ris à la phrase de ton ami. « Mais elle t’adore, c’est vrai ! » dis-tu en riant légèrement. « T’as un super-pouvoir, c’est ça ? » demandas-tu toujours en riant. Tu voulais savoir son secret pour que toutes les femmes l’adorent. Mais en même temps, Thomas c’était un amour, une crème. Tout le monde l’adorait, personne ne pouvait le détester. Enfin c’était ton opinion, mais c’est parce que c’est un de tes plus proches amis que tu dis ça. Il emmenait sur le tapis un sujet un peu glissant, celui de ton ex-petite amie et la mère de ta fille. « T’excuses pas, vieux » dis-tu en posant une main amicale sur son épaule. Thomas te servait une deuxième tasse de café et il changeait de sujet pour te faire plaisir. Mais tu parlerai surement plus tard de Tahlia, t’en avais besoin, c’était plus fort que toi. Et t’avais surtout besoin de te confier. Et le blond était l’ami parfait pour ça, parce qu’il connaissait bien la policière. « Besoin de moi ? Pourquoi faire ? » demandas-tu à ton ami qui se resservait une tasse à son tour. Il expliquait vaguement qu’il avait un projet mais il n’en disait pas plus sur le sujet. Et puis il se renversa du café dessus. Tu ris légèrement en le voyant faire sa bêtise. « J’t’impressionne tant que ça ou quoi ? » demandas-tu alors qu’il était parti chercher quelque chose pour s’essuyer. Il revenait et il avait une belle tache rouge sur le torse. « Promis, on dir que c’est un coup de soleil » dis-tu en levant la tasse à tes lèvres avant de reprendre. « Qu’est-ce que tu veux me proposer alors ? » demandas-tu à l’australien, un peu curieux.

Thomas c’était l’homme que tout le monde aimait finalement, la personne que personne ne pouvait détester. Enfin c’est ce que tu pensais, et puis c’était aussi parce qu’il était un de tes meilleurs amis que tu pensais ça. Alors on arriverait pas à te faire sortir cette idée du crâne. « C’est surement ça » dis-tu en riant légèrement, à l’idée que ce soit son physique qui fasse cet effet là. Et puis tu continuais de rire lorsqu’il avoua que ça ne lui permettait pas de les garder. « Oh ça, mon pote, c’est universel. Moi aussi j’ai du mal à les garder, tu sais » dis-tu avec un rire amer. Tu pensais à Tahlia, la façon dont vous vous êtes quitté tous les deux et surtout pourquoi. Ca te rongeait encore plus depuis que tu l’avais croisé en ville, qu’elle s’installait de nouveau à Bowen. Après tout, c’était sa ville, elle avait bien droit d’y aller et venir comme elle le voulait. Et puis Thaïs était très ravie d’avoir sa maman près d’elle. Elle ne parlait pas encore mais avec les gazouillis qu’elle faisait à l’approche de sa maman, ça se sentait. Tu voyais que ton ami se sentait mal à l’idée d’avoir évoqué la brune, mais tu ne lui en voulait pas. Il enchainait les bourdes, jusqu’à se bruler le torse avec le café brûlant et ça te faisait sourire. « T’inquiète pas pour ça » dis-tu avec un clin d’oeil. T’étais un vrai pote, oui, mais lui aussi était un vrai pote. La preuve, il avait changé de sujet quand il avait vu que tu étais mal à l’aise à propos de ton ex petite amie. « T’as dis que j’étais un vrai pote, un vrai pote ne se moque pas ! » dis-tu avec un sourire. Et puis surtout, t’étai vraiment pas du genre à te moquer. C’est alors qu’il s’exprimait, pour dire ce qu’il voulait te dire, sans peur de jugement. Un sourire aux lèvres, tu écoutais ton ami qui te demandait un programme sportif pour faire un triathlon dans les prochains mois. « Mais j’suis carrément partant pour ça, buddy ! » dis-tu avec un grand sourire. « Tu sais quoi ? J’pourrais même le faire avec toi ce triathlon ! J’ai pas fais de compétition depuis longtemps et ça pourrait être cool qu’on s’affronte » dis-tu avec un sourire. C’est vrai que ça faisait longtemps que tu n’avais pas fais de compétition, que tu n’avais pas fais du sport à t’en épuiser et c’était l’occasion de le faire, en plus avec un ami.