i promised to always come home to you (aelya) -hot.

« J’aime bien quand tu me le reconfirmes… » Murmura-t-il avec un regard joueur, Niels qui avait développé ce besoin d’être rassuré depuis qu’il était avec Aelya, ayant constamment peur qu’elle ne trouve mieux ailleurs, parce-qu’il n’avait jamais eu confiance en lui-même, convaincu qu’il n’était pas à sa hauteur. « J’ai envie de toi pour l’éternité… » Ajouta-t-il, son souffle se percutant au sien alors qu’il ressentait l’incendie du plaisir le ravager, son membre se raidissant entre ses doigts qui l’encerclaient, jusqu’à ce qu’elle ne vienne le guider en elle, là où il se sentait enfin complet. Il ne voyait qu’elle, le lui faisant savoir en gémissant tout contre son oreille, lui rappelant combien il l’aimait, combien elle représentait la femme de tous ses désirs, son corps finissant par basculer sur le sien pour l’amener à subir le même plaisir qu’elle lui procurait avec ses ondulations. « Nos câlins sont sacrés bébé… Personne n’a le droit de nous empêcher de nous aimer, sinon je mords. » S’amusa-t-il, reprenant peu à peu sa respiration qui avait été bousculée par leur échange, Niels parsemant le visage de sa femme de baisers toujours plus tendres, cherchant à l’apaiser alors qu’il voyait qu’elle peinait à garder les paupières ouvertes. « C’est promis mon bébé… » Souffla-t-il une dernière fois, déposant un baiser sur son épaule avant de passer son bras autour de son corps pour la maintenir contre lui, Niels qui désirait la sentir toute la nuit, incapable de résister à la douce chaleur de sa peau. Il avait passé une nuit sans encombre, heureux et apaisé à l’idée d’être avec son amour, à tel point qu’il ne s’était même pas rendu compte qu’elle avait été agitée, et qu’elle s’était extirpée des draps pour se préparer. Il aurait aimé entendre d’autres explications, lui qui avait immédiatement senti son sang ne faire qu’un tour aux mots d’Aelya qui lui expliqua qu’elle comptait faire cette séance de dédicaces dont lui avait parlé son agent la veille. Il avait l’impression qu’un ouragan s’était abattu sur eux, que quelqu’un s’était amusé à retourner l’esprit d’Aelya pour lui faire oublier tout ce qu’ils s’étaient dits la veille, pendant leur moment d’intimité. « J’comprends surtout qu’il a réussi à te retourner le cerveau ! » Lâcha-t-il, ressentant une haine inconsidérable envers Nick, ayant l’impression qu’il avait touché Aelya dans sa manière d’être et d’agir, elle qui n’aurait jamais cédé à ce chantage avant. Il se redressa rapidement pour venir capter son regard, cherchant désespérément à la faire réagir, à lui montrer combien elle était manipulée par Nick. Il resta silencieux à ses paroles qui l’accusaient d’agir pratiquement de la même manière, Niels en restant bouche-bée tant il était touché par ce que lui reprochait sa femme. « Te prendre pour un trophée ?! C’est comme ça que tu me vois, sérieusement Aelya ? » Lâcha-t-il, vexé et blessé par ses accusations. « Tu crois que j’fais ça pour la gloire, pour pouvoir bomber le torse devant ce type ? C’est pas un concours là. J’suis ton mari, j’veux que ton bien. T’es en train de tout confondre. » Dit-il, s’éloignant pour ne pas élever davantage le ton, lui qui bouillonnait de l’intérieur, les mots d’Aelya continuant de le toucher au plus profond de lui. « Tu sais quoi ?! Vas-y, vas à ta putain de séance. J’abandonne vu que tu veux rien comprendre. J’me bats plus, c’est fini, à chaque fois que j’le fais, tu me reproches de te faire culpabiliser. » Ajouta-t-il, ramassant ses affaires sur le sol pour se rhabiller, n’imaginant certainement pas que cette journée aurait débuté de cette manière. « J’aurais pas dû venir. » Termina-t-il, fuyant Aelya pour se réfugier sur le balcon, allumant une cigarette pour tenter de calmer ses nerfs, sentant qu’il était à fleur de peau.

Elle aimait se perdre, s'oublier dans ses bras où l'éternité se dessinait, tous deux se rencontrant dans une étreinte qui s'embrasa à mesure que les braises brûlaient leurs peaux, agitant leurs âmes pour qu'elles ne viennent davantage se confronter, s'alliant dans cette danse qu'Aelya menait de son bassin qui le recevait. Elle soupira profondément à ses mots d'amour, son souffle devenant de plus en plus anarchique sous l'effet de son parfum qui s'imprimait dans son épiderme, la marquant au fer rouge de sa passion. Elle l'invita contre elle peu après, son regard se teintant de cette urgence qui n'en finissait pas de la ramener contre lui, là où leurs coeurs se répondaient dans la chamade de leur amour immuable. Elle l'aimait, elle aurait pu le crier au monde entier, l'épouser encore une fois, pour toujours et à jamais, parce qu'il n'y avait rien de plus beau pour elle que son être dont elle se nourrissait constamment, ses lèvres avides de lui, avides de plonger dans leur délicieux précipice.

- Non, tu mords personne. Que moi, sinon c'est moi qui te mords, le corrigea-t-elle, amusée, ses lèvres venant mordiller son cou et la ligne de sa mâchoire, le souffle encore agité par leur étreinte fiévreuse, sa peau encore rougie par la chaleur.

Elle sourit en sentant la douceur de ses lèvres s'étaler sur son visage, apaisée par son contact qui n'avait aucun égal, elle qui se sentait maintenant plus sereine, fermant les yeux pour éteindre doucement ses songes dans le sommeil. Blottie dans ses bras, elle réussit à dormir quelques heures avant de se réveiller agitée, les doutes l'attrapant à la gorge pour lui signifier qu'elle ferait mieux d'aller à cette séance de dédicace au risque de voir sa carrière s'éteindre. Animée par la frustration de devoir accepter la requête de Nick, elle se prépara le coeur lourd, s'éloignant de son amour pour habiller son corps, peinant à soutenir son regard lorsqu'il se réveilla dans l'incompréhension.

- Personne m'a retourné le cerveau ! J'ai juste pas envie que ma carrière me passe sous le nez juste parce que j'ai pas voulu signer trois bouts de papiers à des gens ! Lâcha-t-elle, faisant comprendre à Niels que dans tous les cas ce n'était finalement pas grand chose pour qu'elle se pousse elle-même dans les ronces.

Altérée par ses démons, le coeur battant de nervosité là où il faisait courir de la suie dans ses veines empoisonnées, elle craqua d’énervement, d'épuisement, sombrant sous le poids de ses responsabilités qui semblaient infinies.

- J'en ai juste marre qu'on me dise quoi faire ! Que vous tentiez constamment de me faire douter de ce que j'veux vraiment à chaque fois que j'vais dans l'un ou l'autre sens ! Laissez-moi juste tranquille avec vos ordres, j'suis épuisée de toujours devoir me justifier pour un oui ou pour un non, répondit-elle en le voyant s'éloigner. T'es même pas capable de te mettre juste deux secondes à ma place ! Et là tu continues, tu fais la gueule donc forcément, c'est à moi de me remettre en question quoi, ajouta-t-elle en roulant des yeux, son regard se redressant vers lui à ses derniers mots, son coeur se brisant en milles morceaux. Bah pars alors ? Lâcha-t-elle froidement, la colère parlant à sa place, elle qui décida de quitter la pièce sans même ajouter une autre parole, trop affectée pour le faire, ses yeux baignant de larmes sous l'effet de ses émotions à vif.