if you thought i'd leave, then you were wrong (Love)

@Kara Robbins - J'étais heureuse de voir qu'on avait réussi à s'en sortir Kara et moi-même, cette attaque avait été tellement soudaine et totalement incroyable, que j'avais parfois la sensation d'avoir rêvé. « J’suis contente que toi t’ailles rien. Tu dois être méga occupée avec le boulot et tout? » Je souris une nouvelle fois, cette femme était vraiment adorable et j'étais heureuse d'être tombé sur elle. "On peut dire qu'en ce moment c'est une période calme au travail...Mais comme je viens d'arriver en ville, j'essaie de faire mes preuves. Je veux montrer à ma patronne que je suis capable de beaucoup et qu'elle peut me faire confiance." C'était à mon sens normal d'être à fond dans mon boulot pendant plusieurs mois, il fallait toujours faire ses preuves quand on arrivait quelque part. "Et toi ? tu travail dans quoi ? Cela ne doit pas être évident avec une petite puce." Il était évident que ça devait être une sacré organisation et j'avais l'impression que Kara ne pouvait pas tellement compter sur son conjoint pour lui venir en aide. D'ailleurs, les policiers n'avaient pas trouvés de numéro d'un potentiel mari dans son téléphone. Je proposais alors naturellement à Kara qu'on puisse se faire un restaurant, une fois qu'elle serait plus en forme. « Oui, absolument. Tu choisis l’endroit! » Je réfléchis un instant, "Il faudra que tu me conseille alors ! Comme je te disais, je viens d'arriver et je ne connais pas encore totalement la ville. Et aussi, il faudra me dire ce que tu aimes manger." Il ne serait pas très judicieux de ma part de choisir un restaurant sans la consulter avant sur ses goûts alimentaire. « Elle n’a pas été monstrueuse, d’ailleurs? » Je jettes un rapide coup d'oeil à Cali avant de sourire, "Oh non ! Pas du tout, elle est vraiment adorable ! Tu as une fille incroyable." J'espérais intérieurement, avoir une fille aussi adorable que la sienne.

Love poursuivait la discussion avec toi et tu l’écoutais attentivement. Une période calme et qu’elle tentait de faire ses preuves, tu hochais la tête positivement. « C’est normal. Si jamais tu as des ennuis avec elle, appelle-moi. Je te dois bien ça. » Que tu lui dis gentiment. La femme te retournait la question et tu haussais les épaules. « Je suis musicienne. Je performe dans des resto, des bars, des mariages… » que tu énumères. Tu esquisses un sourire à ce qu’elle pense ne pas être évident. « En effet, mais je suis chanceuse, je suis vraiment bien entourée. Sa marraine est une perle, son parrain aussi est merveilleux. Mon père m’a bien aidée au départ aussi. » Que tu déclares avec un sourire. C’était en partie pour ça que Cali était aussi bien, qu’elle était capable d’autant de résilience. La demoiselle te suggérait de la conseiller. « Oh, ça fait combien de temps que tu es dans le coin? » Que tu lui demandes intéressée, te rappelant toi-même ton arrivée il y a près de deux décennies. « Je ne suis pas bien difficile. Le bateau-resto est quelque chose de fascinant, mais très chic. Sinon y’a le restaurant l’autre-monde qui est vraiment simple mais y’a une de ces ambiances chaleureuses que tu trouveras nulle part ailleurs! Y’a même des plats véganes! » que tu t’exclames avec le sourire. T'es pas végane pour cinq sous, mais tu anticipes la demande. Ne sait-on jamais. Concernant ton inquiétude envers ta fille, elle te disait qu’elle était adorable et que tu avais une fille incroyable. Tu avais un sourire aux lèvres en l’entendant dire ça. « Ma plus grande fierté. » Que tu dis en gardant ce précieux sourire et le regard attendri envers la petite. « Elle est gentille, mais elle sait être une petite peste quand elle s’y met. » Tu ris doucement en pensant à Asher. « Tu as des enfants, toi? » que tu lui demandes gentiment.

 

@Kara Robbins - La brune m'avait demandé ce que je faisais dans la vie et je lui expliquais que j'étais fleuriste, j'étais arrivée il y a peu dans cette nouvelle ville et entreprise et j'avais besoin de faire mes preuves. J'avais envie de prouver ce que je valait pour pouvoir avoir plus d'opportunités plus tard dans mon entreprise. « C’est normal. Si jamais tu as des ennuis avec elle, appelle-moi. Je te dois bien ça. » Je souriais à Kara, "tu rigole ! Tu ne me dois rien ! Je t'assure." Je ne voulais pas que Kara pense qu'elle m'étais redevable pour ce que j'avais fais, c'était à mon sens totalement naturel. Je retournais la question à la jeune femme, j'étais curieuse de savoir dans quoi elle pouvait travailler. « Je suis musicienne. Je performe dans des resto, des bars, des mariages… » Elle me faisait immédiatement pensé à Claire, une amie de Brisbane qui faisait le même métier et qui avait quitté la ville suite à une opportunité sur Sydney.

J'apprenais également que Kara était une maman célibataire, mais qu'elle était très bien entourée. Heureusement d'ailleurs, car ça ne devait sûrement pas être simple de gérer un enfant et sa carrière professionnelle. Je sentais que ce n'était pas un sujet sur lequel la jeune femme voulait s'étaler et c'était compréhensible, elle changea bien vite de conversation pour reporter l'attention sur moi. "Je suis ici depuis seulement quelques semaines...je connais personne et pas vraiment le coin." Je riais un peu, "Il me faudrait un guide ! Cependant depuis que je suis arrivé ma vie est quelque peu mouvementé...entre la prise d'otage d'aujourd'hui et une séance photo totalement imprévu...je n'aurais sûrement jamais vécu ça à Brisbane." Il était certains que ce changement de ville était bénéfique pour moi, j'avais laissé mes vieux démons derrière. Je demandais bien vite à Kara si elle connaissance des adresses de restaurants sympa. « Je ne suis pas bien difficile. Le bateau-resto est quelque chose de fascinant, mais très chic. Sinon y’a le restaurant l’autre-monde qui est vraiment simple mais y’a une de ces ambiances chaleureuses que tu trouveras nulle part ailleurs! Y’a même des plats véganes! » je prenais bonne note des remarques de Kara et je ne manquerais pas de réserver dans ce bateau-resto.

Kara semblait inquiète vis à vis de sa fille et je la rassurait immédiatement. Sa fille était très mignonne et adorable. Je comprenais parfaitement quand elle me disait que c'était sa plus belle fierté. Et puis la question fatidique tomba et je baissais la tête essayant de ne pas être trop déstabiliser. "J'ai failli..." Je relevais la tête pour poser mon regard sur Kara. "En faites, je suis tombé enceinte il y a quelques années... c'était avec un ami d'enfance...J'avais prévu de lui indiquer que j'allais le garder et puis...je me suis faites agressé un soir en sortant du boulot. On m'a violé et laissé pour morte dans une ruelle...j'ai perdu le bébé ce soir là." C'était ma plus grande perte, ne pas avoir d'enfant représenté pour moi un certain manque. Je haussais les épaules, "peut être plus tard..." Je souriais légèrement essayant d'être positive.

Elle était fleuriste et cela t’arrachait un sourire, tu ne pourrais pas lui offrir un bouquet de fleurs, mais tu trouverais bien autre chose. La jeune femme te disait que tu ne lui devais rien et tu secouais la tête négativement. « Non, c’est moi qui te l’assure. » que tu lui disais avec un sourire bienveillant. Tu apprenais que Love était ici depuis quelques semaines et qu’elle ne connaissait pas beaucoup le coin. « Ça me ferait plaisir d’être ton guide privé! » Que tu lui disais en riant doucement. Tu apprenais que sa vie était mouvementée et tu comprenais qu’aujourd’hui n’avait sans doute pas su apaiser le tout. Tu grimaçais. « Sans doute pas. Tu fais de la photo ou t’es modèle? » Que tu lui demandais avec le sourire. Tu aimais apprendre à la connaitre. La demoiselle avouait qu’elle avait failli être maman et tu découvrais son histoire, les yeux ronds. Un ami d’enfance… comme toi avec Asher. Puis une agression, tu mettais ta main devant tes lèvres devant un tel effroi mais ça ne s’arrêtait pas là. On l’avait violée et laissée pour morte dans une ruelle. « Mais c’est horrible! Tu as porté plainte? » Que tu lui demandais en voulant lui faire un câlin. Pauvre Love! Tu retirais ta couverture, tu étirais quelques fils d’hôpital et tu allais lui faire une étreinte. « Je suis sincèrement désolée. » Que tu lui disais. « Sans aucun doute plus tard. Tu sais, j’suis persuadée que les bébés sont comme des anges, ils partent quand c’est pas le bon moment, mais ils savent aussi revenir quand c’est le bon. » Que tu lui disais avec douceur en lui frottant le dos.
 

@Kara Robbins - Kara semblait réellement vouloir me rendre l'appareil alors que je lui avais assuré que ça n'était pas la peine. J'avais fais ce qui m'avait parut être normal et je ne voulais pas qu'elle pense être redevable de mon comportement totalement altruiste. Je lui expliquais par la même occasion que, j'étais arrivé il y a peu et que j'aurais bien besoin d'un guide privé pour me repérer dans cette ville. « Ça me ferait plaisir d’être ton guide privé! » Je riais légèrement à sa remarque avant d'hocher la tête, ça me faisait plaisir de pouvoir partager un moment comme celui-ci avec la jeune femme. « Sans doute pas. Tu fais de la photo ou t’es modèle? » Il était clair que Bowen m'avait réservé des surprises depuis mon arrivé, "Je suis modèle...Enfin, je n'ai pas vraiment cette prétention...Pour l'instant j'ai qu'une seule photographie qui est sortie pour une marque de parfum." Je ne savais pas vraiment ce que ça allait donner dans le futur, mais je ne doutais pas que j'allais très rapidement le découvrir.

La conversation s'orienta alors vers un sujet plus délicat, que je n'avais pas l'habitude de confier à des inconnus, mais dans le fond, est-ce que ça n'était pas la meilleure solution pour avancer ? « Mais c’est horrible! Tu as porté plainte? » Je hochais la tête, "Oui...Mais c'est compliqué pour la police de trouver le suspect...Je ne perds pas espoir qu'il mettes la main sur lui...Le soucis, c'est que je ne suis pas d'une grande aide pour l'enquête." Je n'avais pas vu mon agresseur et je ne pouvais donc rien indiquer de concret à la police. « Je suis sincèrement désolée. » Je souriais légèrement, "Merci..." C'était pas simple de parler de ça, mais je devais arrêter de me conforter dans l'idée que j'étais la coupable et surtout, je devais arrêter d'avoir honte. « Sans aucun doute plus tard. Tu sais, j’suis persuadée que les bébés sont comme des anges, ils partent quand c’est pas le bon moment, mais ils savent aussi revenir quand c’est le bon. »

Je réfléchissais un instant aux paroles de la brune, "C'est très beau ce que tu dis ! J'aime bien ta façon de voir les choses et j'espère que tu as raison ! Je ne perds pas espoir non plus d'un jour devenir mère." Et surtout d'avancer dans ma vie et de mettre définitivement un terme à certains relation passée. "Est-ce que tu as faim ?" Demandais-je soudainement, "Il y a un distributeur au bout du couloir si, tu veux je vais chercher un petit quelque chose ?"

Elle était modèle et tes yeux brillaient. Ça semblait être un monde merveilleux le mannequinat et tout ça. Le fait qu’elle ne se mettait pas en plein projecteur te charmait également et tu hochais la tête, compréhensive. « Waouh, quand même, c’est chouette. » Que tu lui disais concernant le parfum. La conversation prenait une tangente beaucoup plus personnelle. T’étais reconnaissante qu’elle t’en parle et qu’elle s’ouvre à toi. Par contre, tu trouves son histoire un peu plus triste. « Oh… c’est vraiment dommage. J’espère que l’issue de cette histoire sera celle que tu souhaites vraiment. » Que ce soit de passer à autre chose ou au contraire de mettre un terme à tout ça avec la prison ou Dieu seul sait quoi. Il n’y avait pas de honte à changer d’idées. Alors que tu lui présentais tes excuses, elle les acceptait. Peu de temps après, tu lui partageais ton point de vue sur ces bébés qu’on appelait les anges.

« Je l’espère aussi, mais merci. Et j’y crois sincèrement. » que tu avouais avec un fin sourire et tu hochais la tête. « Tu seras la parfaite maman au bon moment. C’est promis. » Que tu lui disais. Puis au moment où elle parlait de ton appétit, un lourd grognement se faisait entendre. Tu mettais ta main sur ton ventre, un peu gênée. « J’avoue que je commence à avoir faim. Attends, prends mes sous… » Que tu lui dis en t’étirant pour attraper ton sac à main pas trop loin de toi. Tu sortais un billet et un peu de monnaie. « Et prends toi aussi quelque chose, tu dois mourir de faim toi aussi. » Que tu lui dis, un peu déçue de ne pas y avoir pensé plus tôt.
 

@Kara Robbins - La vie m'avait fais tout de même un drôle de cadeau, rencontrer Kara dans une situation plutôt délicate. Et pourtant, sans cet événement peut-être qu'on serait passé l'une à côté de l'autre sans se soucier de la vie de l'une et de l'autre. Depuis qu'elle avait repris connaissance entre les murs de l'hôpital, on faisait un peu plus connaissance et on se confier sans réellement réfléchir, en tout cas pour ma part, je ne réfléchissais pas. C'était comme-ci tout ceci coulé de source. Je me libérais enfin sur les événements que j'avais connu, comme-ci je tournais une page et que j'acceptais enfin de ne plus me faire passer pour la coupable dans cette histoire. J'étais la victime et j'avais connu une horreur avec cet homme qui m'avait brisé, maintenant, je voulais montrer que j'étais suffisamment forte pour le crier haut et fort. « Oh… c’est vraiment dommage. J’espère que l’issue de cette histoire sera celle que tu souhaites vraiment. »

Il n'y avait à mon sens qu'une seule issu possible, la prison ! Je voulais que cette ordure souffre autant qu'il m'avait fais souffrir. Je ne souhaitais pas sa mort, car ça n'était pas ma nature d'être ainsi et on ne pouvait souhaiter autant de malheurs à quelqu'un même après ce qu'il avait fais. Il serait juger par la loi des Hommes et se serait déjà suffisant à mes yeux. J'écoutais alors Kara me parler des bébés anges et je trouvais sa vision des choses très belle, j'avais bon espoir un jour de connaître la maternité et de pouvoir offrir une belle vie et beaucoup d'amour à cet enfant. « Tu seras la parfaite maman au bon moment. C’est promis. » Je souriais légèrement avant de lui demander si, elle n'avait pas faim.

La réponse ne mit pas longtemps à arriver et je riais en entendant son ventre gargouiller pour me répondre. « J’avoue que je commence à avoir faim. Attends, prends mes sous… » Je secouais la tête, "Oh non ! Ce n'était pas la peine !" Je souriais en acceptant tout de même la monnaie qu'elle venait de me tendre. « Et prends toi aussi quelque chose, tu dois mourir de faim toi aussi. » Je hochais la tête, "Je ne serais pas longue !" Je filais dans le couloir pour rejoindre le distributeur afin de nous prendre de quoi grignoter. Je remarquais alors du mouvement sur ma droite et je tournais machinalement ma tête. Je réalisais alors qu'un policier était poster devant la porte d'une chambre, un médecin entra à l'intérieurs et remarquais le reflet de l'homme qui avait tiré sur Kara.

Qu'est-ce qu'il faisait dans le même hôpital ? Pourquoi ne l'avait-il pas transféré dans un autre en sachant que l'une des victimes étaient présente ? J'attrapais la nourriture et je prenais aussi de quoi boire avant de retourner dans la chambre rapidement. Je refermais la porte avant de jeter un rapide coup d'oeil à travers la vitre, "Il est ici !" Lançais-je en posant mon regard sur Kara, "L'homme qui nous a pris en otage est dans l'hôpital...Pourquoi ils ne l'ont pas transféré ailleurs ?" Je m'avançais vers le lit pour déposer ce que j'avais pris à manger pour la jeune femme. "C'est quand même aberrant alors qu'ils savaient que tu étais prise en charge ici !" J'étais plutôt révolté qu'ils n'aient pas pensés à ça lorsqu'il l'avait emmener.

Tu étais heureuse d’avoir rencontrée Love. Malgré son prénom peu commun, elle était comme un ange gardien dans un temps important. Elle était douce et gentille. Il ne faisait aucun doute pour toi qu’elle deviendrait une amie et une alliée précieuse dans un futur pas si lointain. Dès que t’allais avoir plus de force pour quitter cet hôpital. Tout semblait couler de source et tu te sentais réellement bien en sa compagnie. Tu apprenais des choses pas toutes roses concernant Love et pourtant, tu lui souhaitais le meilleur. Love ne parlait pas de ce qu’elle souhaitait réellement, mais tu pouvais te douter de ce que toi, t’aurais désiré dans ce genre de contexte. Les bébés anges étaient néanmoins plus poétiques et tu réalisais que t’avais faim, réellement. Ta nouvelle amie acceptait l’argent que tu lui donnais à contre cœur et elle promettait de ne pas être longue, ce à quoi tu répondais par un sourire et un hochement de tête. Tu caressais les cheveux de ta fille pendant ce temps.

Tu la regardais refermer la porte et tu fronçais les sourcils. « Ça va pas? » Que tu lui demandes. Il était ici… Et ton regard se transformait d’un seul coup, laissant passer la panique. « Hein quoi!? Ça ne fait aucun sens, pourquoi ils ont fait ça!? » Que tu demandes à Love alors que tu gagnais en anxiété. La nourriture t’apaisait néanmoins et t’essayais de te calmer à ce moment. « Waouh, t’as tout dévalisé! » que tu t’exclames en riant. « Je comprends pas pourquoi ils l’ont pas transféré ailleurs. Ça et puis, ça voudrait dire qu’il est blessé? Je suis pas une personne vraiment méchante, mais tant mieux pour lui s’il s’est fait mal. » Tu te raidissais et ta blessure te faisait de nouveau mal. « Si j’étais pas si mal en point, j’amènerais Cali et toi ailleurs. » Avoir une nouvelle chambre sur un autre étage aurait été une possibilité. Si au moins ils avaient mis un flic à ta porte pour votre protection, ça t’aurait déjà bien rassurée.