it took you five whole minutes to pack us up and leave me with it, holdin' all this love out here in the hall. -hot- (niels)

Il lui manquait énormément. C'était comme si les fibres abîmées de son coeur s'étiraient sans fin, craquant lentement mais surement sous le poids de son absence. Elle s'en voulait, surement plus que ce qu'elle montrait puisqu'elle ne lui avait toujours pas envoyé de sms, elle qui préféra s'oublier dans son travail, signant machinalement des autographes alors que sa tête était ailleurs, perdus dans les limbes de son image. C'était avec l'âme écorchée qu'elle s'était rendue quelques heures plus tard à l'hôtel pour le retrouver, Aelya qui n'avait même pas adressé la parole à son agent de la journée tant elle lui en voulait de semer la discorde entre eux. Son coeur loupa un battement lorsqu'elle trouva la chambre vidée de ses affaires, comprenant bien rapidement qu'il avait fuit, ce que Niels confirma lorsqu'elle lui envoya le premier texto, ses plaies émotionnelles à vif. L'orgueil parlant toujours plus fort, elle n'était absolument pas décidée à s'adoucir, surtout lorsque c'était de la lave en fusion qui coulait dans ses veines. Altérée par leur dispute, elle choisit d'arrêter là, se mordillant la lèvre quand elle vit qu'elle avait failli envoyer des mots doux à son mari, se rendant compte à quel point la colère ne serait jamais aussi naturelle que tout cet amour qui palpitait en elle bien qu'elle s'efforçait de lutter contre ses sentiments pour le confronter.

Les heures avaient passés, son regard ne pouvant s'empêcher de fixer l'écran noir de son portable, attendant désespérément un de ses messages même si elle peinait elle-même à se l'avouer par fierté. Lorsque ce fût le cas, ses sourcils se froncèrent, apportant sur son visage de l'inquiétude qu'elle peina cette fois-ci à masquer. Parce qu'elle comprenait qu'il avait sombré dans l'excès pour faire taire la douleur, et Aelya, usant régulièrement de cette pratique pour les mêmes raisons, savaient à quel point elle pouvait vite se rendre impuissante s'il lui arrivait quelque chose dans l'état second qu'il semblait avoir. Dévastée par leur distance, elle avait rapidement fait le choix de rentrer à Bowen, incapable de profiter de son voyage sous l'effet de la tornade qui était venue la ravager, laissant les débris, sa mélancolie ternir ses envies. Et surtout, elle avait juste envie de le retrouver. Lui qui savait la faire exister. S'invitant dans l'avion après leur dernier sms échangé, elle en sortit quelques heures plus tard, prenant le premier taxi qui la guida jusqu'à leur maison.

Ouvrant doucement la porte, elle fût accueillit par Hank qui lui sauta dessus, inscrivant directement un doux sourire sur ses lèvres qui s'amusèrent à déposer pleins de baisers sur sa tête. Posant sa valise dans un coin, elle avança doucement vers leur chambre en espérant y trouver son âme-soeur. Elle l'aperçut par le cadre de la porte, endormi dans le lit, encore habillé de la veille. Elle le détailla amoureusement quelques secondes avant de s'immiscer sur le lit, sa main caressant doucement son visage pour glisser sur son bras.

- Mon amour... Murmura-t-elle.

Il avait regretté sa décision au moment où il avait senti l’avion décoller, peinant à croire qu’il était parti comme un voleur, sans même en toucher un mot à sa femme. Les mots qu’ils s’étaient échangés avant son envol l’avaient sans doute conforté dans son idée de la laisser et de ne plus intervenir dans ses activités professionnelles, Niels qui s’était senti de trop après leur discussion houleuse. Le silence qui avait résonné après son départ lui avait été insupportable, l’incitant à réunir ses affaires pour quitter la chambre et prendre le premier vol qui le ramènerait à Bowen. Dans l’avion, il n’avait songé qu’à elle, qu’au manque qui percutait déjà son coeur, Niels qui savait qu’il peinerait à reprendre le cours de son quotidien sans l’amour de sa vie, surtout après cette dispute qui avait glacé son coeur. Le retour à la réalité n’avait rien arrangé, comme s’il avait l’impression d’avoir laissé une partie de lui à Los Angeles, là où se trouvait encore l’amour de sa vie et là où il aurait dû lui même se trouver. Traînant sa carcasse vide, Niels avait franchi la porte de leur maison, l’accueil de Hank parvenant à lui décrocher quelques faibles sourires sans joie, lui qui était incapable d’être heureux alors qu’il savait pertinemment qu’il avait fait du mal à la seule personne qu’il voulait protéger. Et c’est en pensant et repensant à toute cette histoire qu’il termina par craquer, incapable de faire taire ses songes qui ne faisaient qu’enfoncer le couteau dans ses plaies, Niels décidant de sortir en pleine nuit, roulant jusqu’à trouver un endroit où il savait qu’il pourrait se vider la tête. Il s’était retrouvé au milieu de cette soirée clandestine, où l’alcool coulait à flot, lui qui perdit vite toute notion de raison, s’alcoolisant l’esprit au point de céder à une main qui lui avait tendu une pilule euphorisante. Sans même percevoir les risques qu’il encourait, il avala le cachet, cherchant à annihiler les douleurs causées par l’hémorragie qui ne cessait de le faire souffrir depuis qu’il avait laissé Aelya derrière lui. Elle n’était pas là et pourtant, Niels ressentait sa présence partout, jusque dans son épiderme qui la demandait constamment, décidant de lui ouvrir son coeur à travers un message qui finit par lui envoyer. Il savait pourtant que ça n’était pas une bonne idée, qu’il n’avait pas assez de lucidité pour avoir une conversation avec elle, mais ses émotions à fleur de peau l’avaient poussé à contacter la seule qui était capable d’apaiser ses maux. Finalement, après quelques échanges avec Aelya, il prit la décision de rentrer, conscient qu’il n’avait rien à faire au milieu de ces âmes qui ne lui ressemblaient pas, la seule qu’il voulait lui tenant compagnie derrière l’écran de son téléphone. Titubant à son arrivée, il trouva non sans mal la chambre, s’étalant sur le lit pour échanger quelques mots avec l’amour de sa vie, Aelya ayant réussi à le calmer et à le rassurer, l’incitant à plonger dans un sommeil profond, son téléphone affichant encore le numéro de son amour posé à côté de lui. L’alcool et la drogue qui avaient coulé dans ses veines avaient eu raison de lui, Niels qui était profondément endormi, lui qui ne s’était pas rendu compte que les heures s’étaient écoulées et qu’il n’avait toujours pas ouvert les yeux. C’est en sentant une présence non loin de lui et une caresse sur son visage qu’il se força à ouvrir péniblement les yeux, sa vision trouble s’arrêtant sur le visage de sa femme, son coeur loupant un battement. « Bébé… C’est toi ? Dis-moi que t'es là et que j'suis pas en train d'halluciner... » Lâcha-t-il, voulant s’assurer que son cerveau ne lui jouait pas des tours, Niels se redressant doucement, sa main venant trouver celle d’Aelya. « Mon amour… T’es revenue… » Souffla-t-il, ému de voir qu’elle était de nouveau à Bowen, qu’elle avait traversé le monde pour le retrouver.

Elle portait un trou dans le coeur depuis son départ, elle qui regardait son être morcelé dans le miroir comme si elle se tenait devant une étrangère, incapable de reconnaître la lumière de son visage tant il était terni par la peine. Elle aurait voulu s'expliquer, s'excuser même d'avoir tenu des propos trop agressifs qui ne traduisaient en rien ce qu'elle ressentait réellement pour lui, pour cette situation. Elle avait tout simplement craqué sous l'effet du stress, elle qui était incapable de contenir l'éruption de sa colère quand elle se présentait à elle. Et comme toujours, il y avait des dommages collatéraux, des pots cassés éparpillés tout autour de son âme et qui continuaient d'ouvrir ses plaies à la minute où elle comprit que Niels était parti, et qu'il ne reviendrait pas. C'était comme si son monde s'écroulait, et même si elle savait que ce n'était pas une fin en soit, son absence lui laissait des blessures que lui seul était capable de panser. Elle avait passé de longues minutes à parler avec lui par le biais de son portable, comprenant au bout d'un moment qu'il avait franchi certaines limites pour se couper de la douleur, comme elle aussi aurait pu finalement le faire si elle n'était pas engagée à son travail. Elle s'était énormément inquiétée, sentant les à-coups de son coeur qui palpitait jusqu'à se consumer dans son propre vide, là où l'image de Niels aspirait tout ce qu'elle pouvait avoir à l'esprit. Parce qu'il n'y avait rien de plus important que son mari, celui pour qui elle donnerait sa vie sans réfléchir. Elle le laissa s'endormir après leur discussion téléphonique, retrouvant ses collègues dans le bar qu'ils avaient choisis, tentant de chasser sa déprime qui la rendait impatiente de revoir Niels. Elle avait compté les secondes, les minutes et les heures pour se rapprocher davantage de lui, elle qui se sentit soulagée de revenir dans leur maison, leur cocon qui lui avait manqué. Arrivant dans les draps, elle sourit doucement en le voyant endormi, ses doigts s'amusant tendrement à le faire émerger de la manière la plus douce possible.

- C'est moi mon bébé... T'hallucines pas, j'suis bien là. Je t'avais dit que je rentrerai vite, souffla-t-elle amoureusement en nouant ses doigts dans les siens pour le raccrocher à leur réalité. Évidemment mon amour... Tu m'as tellement manqué... J'en pouvais plus d'être loin de toi, ajouta-t-elle, le regard brillant d'émotions, elle qui se rapprocha de lui pour l'enlacer, son visage se nichant dans son, captant les notes délicieuses de son parfum. C'est trop bon de t'avoir contre moi... Avoua-t-elle doucement à son oreille, caressant doucement son dos tandis que sa jambe s'était frayée un chemin entre les siennes. J'veux plus te lâcher... J'ai eu trop peur bébé...

Ils étaient et seraient toujours impulsifs, leurs nerfs prenant le dessus quand la colère s’invitait à leurs débats. Et c’était exactement ce qu’il s’était passé une nouvelle fois, Niels ayant du mal à supporter son absence dans la chambre d’hôtel, comprenant maladroitement qu’elle n’avait pas cherché à le retenir lorsqu’il avait évoqué ses regrets concernant son arrivée à Los Angeles. Dans l’avion, il se revoyait encore ramasser ses affaires pour les rassembler, boucler sa valise pour s’enfuir sans même penser au mal qu’il ferait à Aelya lorsqu’elle se rendrait compte de son départ subit. Son retour à Bowen n’avait fait qu’alourdir les regrets qu’il portait déjà, lui qui était dévasté par le manque de son amour, par les derniers mots qu’ils s’étaient échangés verbalement et à l’écrit, incapables de trouver un terrain d’entente. Pourtant, il avait simplement l’impression de se décomposer sans elle, perdant le goût même de vivre tant la douleur était atroce. Et comme à son habitude, il avait tenté le diable pour arriver à ses fins, usant de l’aide chimique pour anesthésier ses maux qui n’en finissaient plus, jusqu’à comprendre qu’il venait une nouvelle fois de faire une erreur. La seule qui était capable d’alléger sa peine, c’était Aelya. Et c’était ce qu’il avait cherché à lui faire comprendre en la contactant, lui ouvrant son cœur dans des messages qui ne portaient plus une once de colère, simplement du désarroi et des regrets. Avec son aide, il avait fini par retrouver le chemin de leur maison, s’endormant avec l’idée qu’elle serait bientôt contre lui pour l’aimer comme ils l’avaient toujours voulu. Encore profondément endormi, il avait mis un petit moment à se rendre compte qu’il n’était plus seul, qu’une douce présence s’était invitée à ses côtés pour le sortir de sa noirceur, l’obligeant à ouvrir les yeux pour découvrir le visage qui l’avait toujours fait frémir. « Mon amour… T’es vraiment là… » Répéta-t-il dans un souffle, son regard rivé sur elle, sa main s’accrochant à la sienne comme s’il s’accrochait à la vie. Elle était là, elle était revenue pour lui, comme elle le lui avait promis et Niels, il avait l’impression de respirer à nouveau. « Bébé j’suis désolé, j’aurais pas dû partir comme ça… J’ai été trop con, pardon mon ange… » Soupira-t-il, renfermant ses bras autour de son corps lorsqu’elle se réfugia dans son étreinte, embrassant sa tempe alors qu’il resserrait son emprise autour d’elle pour ne jamais la laisser s’échapper. « J’en ai tellement rêvé… Bouge plus bébé, reste comme ça toute ta vie… » Murmura-t-il, frémissant à ses caresses dans son dos, Niels l’attirant encore plus contre lui pour s’allonger avec elle, se redressant sur un coude pour la contempler, son visage à quelques centimètres du sien. « Mon bébé… Je vais mieux là, on va rester ensemble maintenant. Je vais m’occuper de toi mon amour, faut que tu te détendes… » Ajouta-t-il, son naturel inquiet et attentionné revenant au galop alors qu’il était toujours fébrile après la nuit qu’il venait de passer.

En partant, il avait laissé un vide immense derrière lui. Le genre de trou noir dans lequel elle avait sombré sans résistance, laissant les regrets s'imprimer sur sa peau pâlit par son aigreur. Elle avait cherché une issue de secours, tentant vainement de s'occuper l'esprit avec son travail, acceptant même plusieurs missions à la suite juste pour ne pas avoir à cogiter, à se rendre compte qu'elle ne tenait debout que parce qu'elle ne s'autorisait pas à songer au mal qui tapissait son âme. Si elle avait laissé l'orgueil de côté, elle serait déjà à Bowen, à s'excuser, à s'expliquer pour ses mots qui avaient dépassés sa pensée et qu'elle avait lancé comme des couteaux contre son coeur qui n'avait pas supporté ce malentendu. Elle s'était adoucit avec les jours, avec le manque qui intoxiquait son être, lui rappelant que sa place n'était pas ici, loin de lui, Aelya qui vint se gonfler d'inquiétude lorsqu'elle comprit qu'il s'était évadé dans l'alcool et les pilules, peinant à résister à ce besoin de le savoir en sécurité. Si lui parler par sms et appels lui avaient fait du bien, cela ne remplacerait jamais son contact qu'elle voulait voir se fondre dans son épiderme, sa chaleur qu'elle avait souvent peur de perdre pour toujours. Elle rentra tôt de sa soirée pour se consacrer à sa valise qu'elle remplit rapidement, peinant à trouver le sommeil tant elle était pressée de retrouver son amour. Accueillit par Hank quelques heures plus tard, elle s'invita dans le lit, contre son mari qui dormait encore paisiblement dans un sommeil lourd teinté d'artifices. Elle caressa doucement sa joue, murmurant tendrement des mots doux pour le ramener à elle, là où son coeur l'appelait.

- Oui mon bébé... Que pour toi... Souffla-t-elle en serrant doucement sa main dans la sienne. C'est pas grave mon amour... J'aurais pas du te parler comme ça non plus... Moi aussi je suis désolée, avoua-t-elle en soupirant doucement contre son cou lorsqu'ils s'enlacèrent, Aeya reprenant soudainement goût à la vie maintenant qu'elle était blottie contre lui. J'vais rester le plus longtemps possible contre toi bébé... J'en ai trop besoin là... J'ai trop besoin de toi, ajouta-t-elle, le coeur au bord des lèvres, ses doigts s'évertuant à caresser son dos, les rapprochant au plus près pour n'émettre aucune distance entre eux, son regard captant le sien lorsqu'il se redressa sur son coude. Non c'est moi qui vais m'occuper de toi amour... Faut que tu manges et que tu boives là, j'vais te faire ça, ajouta-t-elle en lui volant un baiser, se redressant juste après. Tu veux que j'te fasse quoi à manger ? T'as envie de pancakes ? Ou j'peux te faire des oeufs brouillés ? Profites-en bébé, c'est pas tous les jours que je cuisine, s'amusa-t-elle doucement.

Il avait l’impression d’avoir une nouvelle fois failli à son rôle de mari, lui qui aurait dû être derrière elle pour la soutenir, pour être l’épaule sur laquelle elle aurait dû se reposer. À la place, il l’avait lâchement abandonné à cause de ses émotions, de sa colère qui avait brouillé sa vision, l’obligeant à rassembler ses affaires pour quitter cette chambre dans laquelle il avait eu l’impression de suffoquer après leur dispute. Pourtant, en arrivant à Bowen, Niels avait été incapable de retrouver son souffle, conscient qu’une longue apnée l’attendrait jusqu’à ce qu’il ne reprenne contact avec l’amour de sa vie. Il n’était plus que l’ombre de lui-même, ne reconnaissant pas son reflet dans le miroir qui ne lui renvoyait que l’image d’un homme malheureux, en manque de celle qui le faisait vivre. Il avait souhaité faire taire ce manque insupportable, lui qui ressassait leur dernier échange dans sa tête, le souvenir de ses mots lui piétinant le cœur. Il aurait dû se douter qu’il serait inconsolable, même l’alcool et la drogue ne parvenant pas à faire naître ne serait-ce que l’ombre d’un sourire sur ses lèvres. Il avait besoin d’elle, que d’elle en réalité, le lui rappelant à travers l’appel qu’il lui passa, comme un appel à l’aide, ne se rendant même pas compte à quel point sa voix respirait toute sa détresse. Il était parvenu à s’endormir grâce à sa douceur, elle qui avait admis de douces images dans son esprit meurtri, le laissant rêver de son retour rapide dans les heures à venir. Quand il avait ouvert les yeux, Aelya était assise à côté de lui, cherchant à la tirer de cet état végétatif dans lequel il avait sombré à cause des substances qu’il avait ingurgité. Et pendant quelques secondes, il avait cru halluciner, jusqu’à ce qu’il ne puisse percevoir les douces notes de son parfum qui se déposèrent sur sa peau. « Bébé… Serre-moi contre toi. J’veux pas que tu disparaisses. » Souffla-t-il, peinant encore à faire confiance à son esprit qu’il avait drogué, Niels fermant les yeux quand Aelya se réfugia dans son étreinte, faisant palpiter son cœur par le biais de ses mots. « T’avais raison bébé, depuis le début. T’as pas à t’excuser, c’est moi qui ai merdé. » Lâcha-t-il, lui faisant comprendre qu’il avait pris du recul sur ce qu’ils s’étaient dit, regrettant de ne pas avoir su le faire plus tôt. « Mon amour… Tu sens tellement bon, tu peux pas savoir comme j’suis heureux que tu sois là… J’fais n’importe quoi sans toi bébé… » Ajouta-t-il, profitant de sa chaleur, de la caresse de son souffle dans son cou, Niels la faisant basculer contre lui, désirant la réchauffer comme elle le faisait avec lui. Il cilla à ses mots, à sa dévotion qui faisait fondre son cœur, sa main se réfugiant sous son haut pour caresser ses flancs. « Non bébé, t’es folle, t’as volé pendant plusieurs heures. » Dit-il, refusant de la voir se plier en quatre alors qu’elle venait de parcourir le monde pour lui. Il n’eut pas même le temps de la rattraper qu’elle se redressa après l’avoir embrassé, Niels souriant à ses mots, se mordant la lèvre alors qu’elle insistait pour le nourrir. « Bébé… Viens là. » L’interrompit-il, ses deux mains encadrant son visage pour que leurs lèvres ne se retrouvent, bien plus longuement cette fois-ci. « J’veux toi… Tes lèvres, ton corps… » Souffla-t-il en captant son regard, son pouce venant effleurer ses lèvres lentement.

Elle aurait désiré faire durer leur retrouvaille jusqu'à la fin, elle qui s'était vue rentrer avec lui à Bowen, bien loin de la réalité qui les avait encore une fois séparés. Dévastée par son départ, elle sombrait jour après jour dans une amertume qu'elle connaissait bien, qui lui revenait en pleine figure dès lors que son amour disparaissait, la laissant en proie à elle-même et à cette obscurité qui s'était faite sa meilleure amie avant leur rencontre. Elle avait le mal du pays, le mal de lui, peinant à se reconnaître et à faire face à son image dans le miroir depuis qu'il était parti, emportant son sourire au passage. Elle regrettait de ne pas l'avoir écouté, de ne pas l'avoir suivi, Aelya qui se rendait compte que son comportement avait été excessif envers Niels alors qu'il avait seulement cherché à la préserver. Sentant sa patience s'écrouler, elle avait fait le choix de prendre le premier avion qui lui permettrait de rejoindre son âme sœur, peinant à épancher sa culpabilité qui se nourrissait de leur dispute, lui qui avait tenté d'oublier leur distance dans les substances. Elle se confronta à son silence lorsqu'elle le perçut endormi, se rendant finalement compte de l'ampleur de ce qu'il avait pris et qui nécessitait plus de repos que nécessaire. Avec douceur, elle se permit de le réveiller, retrouvant son beau regard qui lui avait énormément manqué jusqu'ici.

- Je disparais plus mon bébé... Souffla-t-elle pour le rassurer, plongeant dans son étreinte pour le garder au plus près d'elle. T'as pas merdé mon cœur. J'ai de la chance d'avoir un mari aussi protecteur et attentionné que toi. C'est moi qui ai abusé. Comme d'hab, soupira-t-elle, profitant de cette accalmie pour faire redescendre la tension qui avait pu exploser entre eux, tentant de récupérer les pots qu'elle avait elle-même cassés. Alors ça c'est vrai que tu fais n'importe quoi toi. Mais je comprends mon amour. J'aurais pas fait mieux si j'avais pas travaillé. Et encore j'ai pas été toujours présente mentalement, j'étais pas au top. Parce que j'avais beaucoup trop besoin de toi, avoua-t-elle amoureusement, respirant à plein poumons son parfum, le visage niché dans son cou avant qu'elle ne le regarde se dresser pour l'attirer contre lui, frissonnant au contact de sa main sur son flanc. Et alors ? J'ai encore de l'énergie pour m'occuper de toi. Toujours, répondit-elle en souriant, attrapant vivement ses lèvres avant de se redresser pour s'apprêter à cuisiner pour lui, son regard s'illuminant devant la beauté de son visage, de sa lèvre qu'il vint mordiller. Mais bébé... Lâcha-t-elle, n'ayant pas l'opportunité de continuer parce qu'il vint accaparer ses lèvres en emprisonnant son visage dans ses mains, ses yeux se fermant durant ce contact amoureux qui fit battre son cœur plus vite. Mon amour... C'est pas raisonnable... Murmura-t-elle, à court de souffle, frémissant sous l'effet de son pouce qui était venu dessiner ses lèvres. Faut que tu manges quelque chose de concret bébé... Même si mon corps raffole de tes lèvres et qu'il est beaucoup trop en manque là... Ajouta-t-elle, son regard traînant avec attention sur ses lèvres. Embrasse-moi encore mon bébé, j'en veux encore... Lâcha-t-elle, jouant de la proximité de leurs lèvres, sa main glissant sur son torse.

Il revoyait ses yeux larmoyants de colère, ses mots aussi coupants que des lames de rasoir qui avaient suffi à le faire prendre une décision hâtive, sans qu’il ne réfléchisse à ses actes. Et maintenant qu’il était seul dans cette maison qu’il trouverait toujours trop grande pour lui, il se rendait compte à quel point il avait été idiot, qu’il aurait simplement dû attendre son retour pour s’expliquer avec elle. Et il s’en voulait, ressassant les paroles trop brutes qu’ils s’étaient échangés, sans imaginer à quel point elles leur avaient fait du mal mutuellement. Broyant du noir à cause de ses pensées qui ne lui laissaient aucune seconde de répit, Niels avait fini par vaincre le mal de la pire manière qui soit, replongeant dans ses travers alors qu’il savait qu’Aelya aurait détesté le voir avaler cette pilule. Il était désarmé, agissant machinalement, l’esprit déjà embrumé par les effluves de l’alcool qui coulaient dans son sang, l’amenant peu à peu dans un état second où il n’avait pas pu résister à l’appel de son cœur. Il avait déballé ce qu’il ressentait, mettant des paroles sur les maux qui faisaient de son quotidien un enfer depuis qu’il ne se réveillait plus aux côtés de la femme qu’il aimait et qui lui manquait atrocement. Même à des milliers de kilomètres, Aelya avait réussi à l’apaiser, l’aidant à retrouver le chemin de leur cocon qu’elle lui avait promis de retrouver très vite. Et comme à son habitude, sa promesse avait été tenue, Niels ouvrant les yeux en découvrant qu’Aelya était revenue, qu’elle avait quitté Los Angeles pour lui, pour lui permettre de respirer à nouveau. « Plus jamais… J’y arrive pas sans toi, c’est l’enfer… » Souffla-t-il, s’imprégnant de son contact, de sa chaleur, de son doux parfum qu’il redécouvrait bien qu’il en connaissait les moindres notes par cœur. Il s’excusa une nouvelle fois, sa voix chargée d’émotions, de ses regrets, Niels peinant à ne pas se blâmer pour cette dispute dont il se sentait coupable. « Bébé t’as été parfaite, t’as voulu faire ce qu’on t’a demandé et t’avais raison. J’suis arrivé après, et j’ai chamboulé tes plans mon amour, j’aurais dû le prendre en compte. » Ajouta-t-il, refusant qu’elle puisse ressentir la moindre once de culpabilité alors qu’elle avait tenté de joindre les deux bouts, d’allier sa vie professionnelle et sa vie personnelle. « C’est fini maintenant amour… T’es là, et moi aussi… J’te promets que je recommencerai plus bébé. » Murmura-t-il en captant son regard, calant sa tête contre la sienne alors qu’ils s’étreignaient amoureusement, retrouvant chacun leur raison d’exister maintenant qu’ils étaient réunis. « J’préfère que tu gardes cette énergie pour autre chose moi… » Ajouta-t-il avec un sourire malicieux, lui qui chercha à la rattraper lorsqu’elle tenta de s’extirper du lit pour rejoindre la cuisine. « Y’a pas de "mais bébé" qui tienne… » Niels plaqua fougueusement ses lèvres contre les siennes, lui offrant un baiser digne de leurs retrouvailles, ses mains encadrant son visage pour l’inciter à se rapprocher de lui. « Depuis quand j’le suis…? » Là chercha-t-il avec malice, son souffle saccadé percutant le sien, son doigt s’amusant à redessiner le contour de ses lèvres rougies par leur échange. « J’trouve ça toujours très concret quand j’te dévore moi pourtant… » Souffla-t-il avec un air joueur. « Ok alors si je mange un bout, t’arrêteras de t’inquiéter bébé ? On pourra faire l’amour après ? » Demanda-t-il avec un air presque innocent, son regard balayant ses magnifiques traits, captant ses yeux qui s’étaient arrêtés sur sa bouche. Sans un mot, il s’approcha de nouveau d’elle pour l’embrasser, sa langue venant caresser la sienne pour emballer leur échange, Niels laissant sa main rejoindre la nuque puis la base de sa chevelure pour finir par s’y enfouir. « Arrête-moi bébé… Parce-que j’ai pas du tout envie de te lâcher… » Murmura-t-il, le souffle court.

Elle plongeait dans les abîmes de son manque, comptant les minutes et les secondes qui l'éloignaient massivement de lui alors qu'elle avait comprit qu'il était dans les airs, en direction de Bowen. C'était comme si elle pouvait peu à peu sentir la disparition de ses effluves dans les draps, de ses marques dans la chambre, de ses traces sur son corps comme s'il n'était jamais venu, cette simple pensée suffisant à continuer de briser son coeur en milles morceaux. Ne s'attendant pas à ce qu'ils se parlent jusqu'à la fin, elle avait décidé de sortir pour se changer les idées, consciente que la même idée avait traversé l'esprit de son mari qui avait finalement sombré dans les excès. Complètement dépendante de lui, elle s'était tirée dans le premier avion en partance pour Bowen, incapable de résister à l'appel de son coeur qui la guidait tout droit vers le sien, jusqu'à son dernier souffle. Elle s'était sentie revivre à la seconde où elle l'avait vu, allongé dans leur cocon qu'elle vint effleurer de son corps désireux de le toucher, sa main caressant doucement sa peau pour le réveiller.

- J'en voyais plus la fin bébé... J'avais trop mal sans toi, avoua-t-elle tristement, l'étreignant contre elle pour ressentir sa chaleur afin de se sentir revivre, ses doigts caressant doucement son dos pour le rassurer, admettre dans son esprit qu'elle était bien rentrée et qu'elle ne comptait plus le lâcher. Je comprends que ça ait pu t'atteindre mon ange. Ta réaction est normale. T'as toujours tout fait pour me protéger et j'aurais pas pu rêver mieux que toi pour le faire, le rassura-t-elle, n'ayant pas envie qu'il continue de culpabiliser vis-à-vis de ses attentions qui avaient toujours pour but de la préserver des autres et de leur hostilité, eux qui avaient trop souvent compris qu'ils ne pouvaient faire confiance à personne. Je veux juste que tu me promettes de m'aimer toute ta vie. C'est tout ce dont j'ai besoin d'entendre là... Ajouta-t-elle amoureusement, blottie contre lui, sa tête caressant doucement la sienne, Aelya profitant de ce moment qui n'appartenait qu'à eux, tous deux se confinant dans leur refuge que formaient leurs bras. Ah ouais, pour quoi par exemple ? Le chercha-t-elle dans un sourire en coin, animée par son sous-entendu qui égayait ses pensées de chaleur. T'es le pire bébé ! Lâcha-t-elle, amusée, faisant mine de râler alors qu'il l'avait empêché de se soustraire à son étreinte, elle qui devint silencieuse lorsqu'elle se perdit dans l'affection de son baiser qui la fit décoller dans les airs, dans les nuages où elle aimait se retrouver avec son âme-sœur. Tu l'es jamais... Mais putain ce que j'aime ça, souffla-t-elle contre ses lèvres, savourant le contact de son doigt qui caressa sa bouche envieuse de la sienne. Pas assez pour la Aelya qui veut prendre soin de son mari, répondit-elle sur le même ton. On fera l'amour très sauvagement même... J'en creve d'envie... Le tenta-t-elle d'une voix fiévreuse, amusée par cette tension qui dansait entre eux, Aelya qui, hypnotisée par sa beauté devenait incapable de se lever, préférant perdre son regard sur ses traits sublimes, ses lèvres venant doucement se plaquer contre les siennes avant que sa langue ne retrouve celle de son mari, soupirant doucement devant ce contact qui la comblait de bonheur. Persuade-moi de rester avec toi bébé... Montre-moi que je ferais mieux de te laisser mon corps en petit déjeuner... Souffla-t-elle à son oreille avant de se placer devant lui, ses mains faisant sensuellement tomber les bretelles de son débardeur, puis de son soutien gorge. J'ai une certaine faim moi aussi... T'es le seul à pouvoir l'assouvir... Murmura-t-elle, son regard assombrit par le désir le détaillant, Aelya mordillant sa lèvre en le regardant intensément.

Son regard avait balayé les recoins de leur maison dés lors qu’il avait passé le seuil de la porte, cherchant désespérément à se raccrocher à tout ce qui appartenait à Aelya, comme si inconsciemment, il savait qu’il n’aurait que ça pour se consoler de son absence. Il avait le mal d’elle, sa main passant sans cesse sur sa place vide dans le lit dés lorsqu’il s’endormait la nuit et se réveillait le matin. Le cœur en miettes, il avait tenté de faire passer le mal en abusant de substances illicites, s’imaginant que leur usage en abondance anesthésierait son esprit le temps de quelques heures pour lui permettre de souffler. Et Niels, il avait regretté à la seconde où il avait entendu la voix de son amour, regrettant de ne pas savoir se gérer, d’être la raison de ses inquiétudes alors qu’elle était à des milliers de kilomètres de lui. Aelya avait bien compris que son comportement n’avait rien d’anodin, que ça ressemblait à un appel à l’aide, reflétant la détresse qui se lisait dans ses yeux depuis qu’ils s’étaient quittés. Son retour, il en avait rêvé la nuit depuis son départ, Niels peinant même à croire qu’elle était réellement là, que son toucher était réel. « T’as plus à avoir mal mon amour… J’suis là, et je vais pas te lâcher… » Murmura-t-il amoureusement, respirant son parfum à plein poumons, lui qui était rassuré de savoir qu’elle était là, que ce n’était pas son esprit qui lui jouait un mauvais tour. « J’avais juste peur pour toi mon amour… J’aime pas qu’on te manipule comme si t’étais un objet. J’veux te protéger toute ma vie bébé. » Souffla-t-il, conscient qu’il avait sûrement été maladroit dans ses mots pendant leur explication houleuse. Il s’excusa une énième fois, serrant Aelya contre son torse, frémissant en sentant son souffle chaud caresser son cou. « Je t’aime pour toujours mon amour. On se l’est promis, non ? T’es la femme de ma vie, j’ferai tout pour toi… » Lâcha-t-il à son oreille, déposant un baiser sur sa tempe, retrouvant la complicité qu’il partageait avec sa femme, souriant à ses mots joueurs. « Je sais pas, peut-être que tu seras amenée à faire quelques exercices physiques d’ici quelques minutes… » S’amusa-t-il, jouant avec les sous-entendus pour imprégner son esprit d’images brûlantes, Niels l’empêchant de se détacher trop brusquement de lui, plaquant fougueusement ses lèvres contre les siennes pour la garder contre lui, là où son cœur battait la chamade. « J’vais continuer à être un vilain garçon bébé… » Murmura-t-il en la cherchant du regard, le souffle encore perturbé par leur échange fiévreux. « Mon amour… Tu crois vraiment que ça va me calmer que tu me dises ça…? » Dit-il, brûlant de désir pour elle, lui qui ne pouvait décidément pas s’éloigner d’elle lorsqu’il sentait que son corps désirait le sien de la même manière. Il se laissa guider par ses envies et la demande de son amour, s’accaparant une nouvelle fois ses lèvres, l’embrassant langoureusement pour lui faire sentir combien il brûlait d’envie de lui faire l’amour. « J’vais te montrer… » Lâcha-t-il, bien décidé à lui faire changer d’avis, sa main enfouie dans ses cheveux tirant légèrement sa tête pour avoir un accès privilégié à son cou qu’il embrassa avec passion, lui laissant des nouvelles marques pour combler celles qui s’étaient estompées. Il ne la quitta pas des yeux lorsqu’elle se plaça face à lui pour jouer avec les bretelles de son haut, contemplant ses courbes qu’elle commençait à dévoiler sous ses yeux. « On peut se rassasier tous les deux… T’en dis quoi ? » Joua-t-il, faisant basculer son amour sur le dos pour la dominer sauvagement, venant s’intercaler entre ses cuisses alors que ses mains finissaient de tirer sur son haut pour dévoiler sa poitrine qu’il embrassa lentement, guettant ses réactions, sa langue dessinant le contour de son sein. Il esquissa un sourire malicieux, sa bouche dévorant son ventre de baisers, dérapant vers son nombril et sa ceinture qu’il défit d’une main. « J’ai très très faim bébé… Enlève ton jean. » Souffla-t-il contre sa peau, se redressant sur ses genoux pour dévoiler son torse, faisant valser son t-shirt, Niels passant sa main dans ses cheveux pour les remettre en place, sans quitter Aelya du regard. Il se replaça entre ses cuisses quand elle fit tomber son jean, son visage jouant de la proximité avec son intimité encore recouverte, Niels l’embrassant au-dessus du tissu. « Dis-moi de quoi t’as envie maintenant bébé… »

Elle ne voyait que les rideaux de cette pluie noire se dresser devant ses yeux avides de retrouver son image, Aelya qui se détestait sans lui, son être se laissant morceler par cette distance qui la déconnectait de son espoir. Elle s'était plusieurs fois prise à sombrer en pleurs dans le creux de son t-shirt dans lequel était encore imprimé son parfum, celui qui disparaissait des draps. Elle regardait avec tristesse les marques de son cou s'effacer, consciente que s'il était là, il n'aurait jamais laissé ça arriver. C'était comme si elle vaquait sans cœur, marchant dans les rues avec ce trou dans la poitrine qui suintait son départ. Tout d'elle l'appelait, tout de son être criait sa détresse.

- J'veux plus bébé... Tout ce que je veux c'est m'accrocher à toi toute ma vie, avoua-t-elle tendrement, ses bras s'enroulant amoureusement autour de son corps qu'elle collait contre le sien, incapable de se détacher de lui. Je sais bébé. Et c'est normal. Surtout que t'avais raison. Dans tous les cas, j'ai pas à accepter ce qui n'est pas prévu, admit-elle, resserrant son étreinte afin de lui faire savoir qu'elle ne comptait absolument pas le blâmer pour ça, bien au contraire. Je te le promets encore mon amour. T'es toute ma vie, mon univers, j'arrêterai jamais de te le dire, ajouta-t-elle amoureusement, ressentant le besoin de le couvrir d'amour surtout après la tempête qui s'était abattue sur leurs cœurs, habillée par sa chaleur qui l'enivrait d'apaisement. Des exercices physiques dans lesquels il faut enlever nos vêtements je présume ? Sourit-elle, amusée, son regard s'embrasant de désir rien qu'à l'idée de l'imaginer nu contre son corps frissonnant d'envie, ses lèvres plongeant contre les siennes avec amour, laissant son souffle s'entrechoquer au sien dans une fougue qui grandissait, nourrie par la distance qu'ils avaient émis entre eux. Fais-le mon bébé... J'aime beaucoup trop punir mon vilain garçon, s'amusa-t-elle, envieuse, son regard valsant entre ses lèvres et ses yeux. J'crois que j'ai pas envie de te voir calme... Avoua-t-elle en se mordant la lèvre, sa peau se gorgeant de cette fièvre qui se faisait sienne dès lors qu'elle avait son image en tête, la vision de son être suffisant à déchaîner sa folie de lui.

Elle tendit légèrement ses lèvres pour accaparer les siennes, laissant sa langue tourner autour de celle de son mari, son souffle se réchauffant à mesure que leur baiser gagnait en allure et en passion. Elle acquiesça doucement à sa remarque, le regard joueur et excité à la seule pensée de le voir se blottir contre elle, toucher son corps qui demandait le sien avec une envie urgente. Soupirant lorsqu'il passa la main dans ses cheveux, sa tête bascula pour lui laisser tout le loisir de grignoter son cou, savourant le contact de sa bouche qui la faisait frémir, lui arrachant de légers gémissements. Elle joua avec son désir en le tentant, déshabillant ses épaules sous ses yeux qu'elle ne quittait pas du regard.

- Ça me va, je crois que c'est un bon compromis, avoua-t-elle en souriant en coin.

Elle se laissa plaquer sur le dos, ses cuisses s'ouvrant pour permettre à son amour de mieux se faufiler contre elle. Elle expia un gémissement lorsqu'il abaissa son haut pour grignoter passionnément sa poitrine qui se tendait sous ses délicieuses pressions, Aelya passant une main dans ses cheveux pour l'inciter à continuer, son bassin s'agitant doucement sous l'effet du désir alors qu'il descendit sur son ventre, détachant en même temps sa ceinture.

- Tout de suite bébé... J'veux tes lèvres... Gemit-elle dans l'urgence, déboutonnant avec rapidité son jean qu'elle retira, son regard captant la beauté de son torse qui se dénuda devant ses yeux, entendant son cœur palpiter à mesure qu'elle détaillait sa beauté irréelle. J'ai envie de sentir ta bouche entre mes cuisses, répondit-elle dans un souffle, dévastée par son envie avec laquelle il jouait en passant ses lèvres sur son sous-vêtement. Mon amour... Mange-moi... Expia-t-elle sensuellement, retirant son haut et son soutien gorge, ses mains pressant sa poitrine en le détaillant fiévreusement.

Il détestait sa vie sans elle, ne lui trouvant aucun intérêt parce-qu’il n’était pas heureux sans Aelya, lui qui ne l’avait jamais été, s’enfermant dans un bonheur artificiel qui n’avait jamais ressemblé à ce qu’il avait trouvé avec la femme de ses rêves. Plus rien ne battait à l’intérieur de sa poitrine, comme si la vie s’était arrêtée depuis qu’il l’avait laissé à Los Angeles. Il se levait tous les matins tant bien que mal, se forçant à trouver la motivation de bouger, surtout parce-que Hank avait besoin qu’on s’occupe de lui. Et la plupart de ses journées s’étaient d’ailleurs résumées à ses sorties journalières, jusqu’à cette soirée où il avait dérapé pour s’anesthésier l’esprit. « On va rester ensemble, y’a que comme ça que j’suis heureux bébé… » Souffla-t-il, s’enfouissant dans son étreinte qui réparait tout ce qui s’était brisé à l’intérieur de lui. « Faut juste pas que ça devienne une habitude bébé… Tu les connais mieux que moi, ils chercheront jamais à s’inquiéter de ta fatigue. » Répondit-il, persuadé qu’elle n’avait aucun ange gardien dans ce milieu, que personne n’était apte à prendre soin d’elle comme lui le faisait. Il esquissa un sourire amoureux à ses mots, ayant l’impression de les entendre renouveler leurs vœux le soir où ils s’étaient mariés, elle qui parvenait à chaque fois à emballer le rythme de son cœur. « C’est mieux pour que t’aies pas trop chaud bébé… » Ajouta-t-il, continuant de jouer avec elle, la tentant dans des sous-entendus de moins en moins dissimulés. Il s’était amusé à l’attirer contre lui, l’embrassant pour capter son attention, souhaitant la voir abandonner son idée de rejoindre la cuisine pour s’occuper de lui. « Ton très, très, très vilain garçon… » Souffla-t-il contre ses lèvres, son regard valsant entre son regard et sa bouche qu’il avait envie de dévorer encore et encore. Il sentait sa volonté plier peu à peu, déjà conscient qu’il parviendrait à ses fins, Niels souriant avec un air satisfait lorsqu’elle lui demanda de l’embrasser, profitant de cet instant pour laisser exploser sa fougue, lui offrant des baisers bien moins sages, sa langue guidant la sienne dans un échange survolté. Elle avait réveillé un incendie en lui, le lui faisant comprendre en grignotant la peau de son cou, s’aidant de sa main enfouie dans ses cheveux pour l’obliger à pencher la tête, Niels soupirant d’envie dans le creux de son cou, son regard assombri de désir quand elle s’occupa de dévoiler une partie de son corps. « Bébé, t’es pas prête… » Lâcha-t-il, plaquant son corps contre le matelas pour la maintenir sous son emprise, ses lèvres redécouvrant son corps, embrassant sa poitrine langoureusement, connaissant les points faibles de son amour. Il progressa vers le bas de son corps, butant contre son jean, libérant son bassin de sa ceinture. Il profita du moment pour se débarrasser de son t-shirt pendant qu’Aelya enlevait son jean, son regard s’embrasant lorsqu’il la découvrit presque nue, cédant à son envie de la faire vibrer davantage. « C’est ça que tu veux…? » Souffla-t-il fiévreusement, décalant légèrement son sous-vêtement pour laisser sa bouche rencontrer son intimité, y déposant un premier baiser avant que sa langue ne vienne la caresser plus chaudement. Il releva les yeux vers elle en la voyant s’agiter, observant ses mains presser sa poitrine, reconnaissant le signe de son désir. Il se mordit la lèvre sans quitter son regard, tirant soudainement sur son bas pour le lui enlever, ses mains venant entourer ses cuisses pour gérer ses mouvements alors que sa langue reprit ses lentes caresses, explorant les pans de son intimité, s’attardant sur son point le plus sensible. « Bébé… T’es délicieuse… » Lâcha-t-il dans un soupir, tendant sa main vers la sienne pour qu’elle ne vienne la guider sur sa poitrine. « T’es sexy à en crever putain… » Soupira-t-il, accélérant les mouvements de sa bouche pour continuer de lui donner du plaisir, son autre main s’ajoutant à sa danse langoureuse.

Elle perdait tout intérêt à vivre quand il n'était pas là pour la faire exister, son regard dans lequel elle aimait projeter tous ses désirs et les ambitions qu'ils avaient l'habitude de nouer à deux. Comme si elle portait un poids lourd sur ses épaules, c'était devenu compliqué de se lever pour aller travailler, son visage s'embrumant dans une déprime qui ne lui laisserait du répit que lorsqu'elle aurait décidé de le rejoindre à Bowen, chose qu'elle vint faire rapidement, comprenant que sa raison d'être serait toujours là où il était. Elle sourit doucement à sa remarque, plongeant dans son étreinte dans laquelle elle se ressourçait.

- C'est pour ça que j'aurais dû t'écouter mon bébé. Tu vois souvent ce que j'suis pas capable de voir, avoua-t-elle en plissant les lèvres, culpabilisant encore de lui être tombée dessus alors que ses mots n'avaient eu que pour seul but de la ramener vers lui, Aelya qui le regardait amoureusement, la lueur dans son regard ne brillant que pour qu'il ne vienne l'attraper en plein vol afin de réchauffer son coeur qu'elle détestait meurtrir. Évidemment, t'es tellement prévoyant bébé, qu'est-ce que je ferais sans toi...? Pouffa-t-elle de rire en rentrant dans son jeu, adorant lorsqu'ils se tournaient autour pour mieux se trouver, eux qui savaient comment oublier le monde entier dans leurs bras. Mon très très très vilain garçon qui m'amadoue trop bien... Sourit-elle en coin.

Elle approcha ses lèvres des siennes, faisant rouler sa langue entre chaque baiser pour animer l'incendie qui se révélait entre eux. Elle n'avait plus envie de réprimer sa fougue qui se muait en urgence, son esprit l'incitant à se complaire dans l'image de leurs corps qui s'abandonnaient sans difficulté dans une alliance qui lui coupait toujours le souffle. Tendant sa nuque après avoir été sensuellement guidé par Niels, elle sentait sa cage thoracique gonfler sous l'effet de sa respiration qui s'effectuait de manière plus anarchique, Aelya qui soupirait d'envie rien qu'à la vision des marques qui lui laissaient dans le cou.

- J'adore m'attendre au pire avec toi... Souffla-t-elle malicieusement en descendant ses bretelles sur ses épaules, une lueur joueuse dansant dans son regard.

Elle lâcha un soupir lorsqu'elle se fit plaquer contre le matelas, sa respiration agitée s'ébruitant entre les murs à mesure que Niels s'imposait sur son corps qu'il dévoila de ses mains pour permettre à ses lèvres de grignoter sa poitrine, aimant sentir sa peau s'humidifier de chaleur sous son effet. Elle le regarda chuter le long de son corps pour se retrouver au niveau de son bassin qui se fit déposséder de sa ceinture, Aelya embrayant suite à ses gestes pour retirer son jean, son regard s'éclairant à la vue de dessin de son torse.

- Han... Oui... Gémit-elle, contractant directement ses muscles à la sensation de sa bouche contre son anatomie. Continue bébé... Ajouta-t-elle entre deux soupirs, son bassin ondulant sensuellement en rythme avec ses lèvres qui dansaient sur son anatomie, Aelya caressant ses cheveux pour l'inciter à continuer, ravagée par son désir qu'elle vint traduire en pressant sa poitrine, laissant son amour la délester de son bas pour se retrouver nue. Dis bébé... T'es vraiment affamé là... J'aime trop ça... Se mordit-elle la lèvre, emprisonnée entre ses paumes qui géraient son agitation, elle qui gémissait davantage à mesure qu'il s'amusait avec ses sensibilités, prenant ses doigts pour les poser sur son sein. Bébé... Bébé... C'est trop bon... Continua-t-elle de gémir à ses avances fiévreuses, sentant son bassin s'inonder de désir. Reviens-moi mon amour... J'te veux tout de suite... Ajouta-t-elle en tirant sur sa main pour le faire remonter à ses lèvres qu'elle embrassa, ses mains s'occupant de déboutonner son jean pour empoigner son bas ventre qu'elle caressa fiévreusement après l'avoir libéré. J'en peux plus de t'attendre... Murmura-t-elle dans l'urgence, tendant sa nuque pour faire glisser ses lèvres dans son cou qu'elle marquait passionnément, ses mains venant presser sa chute de reins pour faire buter son bassin contre le sien, ses vêtements toujours sur lui, témoignant de son envie irrépressible.

Il n’avait aucune raison d’être heureux si elle ne l’était pas, eux qui étaient constamment liés par leurs âmes qui ne désiraient qu’être réunies. Loin d’elle, à Bowen, il souffrait d’une hémorragie sans fin, condamné à avoir mal jour et nuit alors qu’il subissait son absence. Il n’avait suffi que d’une soirée pour qu’il ne lui ouvre son cœur, lui expliquant combien son manque l’empêchait de respirer, combien il avait l’impression de suffoquer depuis qu’il avait mis un pied dans cet avion qui l’avait emmené loin d’elle. « Mon amour… C’est pas grave. J’veux juste que tu saches que j’suis là pour toi, j’veux t’épauler mon bébé… » Expliqua-t-il tendrement, refusant de la voir porter le fardeau d’une culpabilité qui n’avait pas lieu d’être et qui ne comptait plus puisqu’ils s’étaient retrouvés. Il l’aimait, souriant à leur échange, ravi de voir que leur complicité était restée intacte, qu’ils se tournaient autour comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. « Je m’occupe de notre bien-être bébé, c’est important de s’attarder sur ce genre de détail. » Joua-t-il, justifiant ses mots avec un air malicieux, son regard faisant des aller-retours entre ses yeux et ses lèvres qu’il aurait eu envie de dévorer encore et encore. « C’est tout ce qu’il a envie de faire… » Murmura-t-il, à court de souffle dans la frénésie de leur baiser où leurs langues se tournaient autour, se caressant fiévreusement. Il lâchait complètement prise, se laissant guider par son envie de retrouver l’amour de sa vie, ses mains la déshabillant un peu plus alors qu’elle lui avait malicieusement laissé entrevoir une partie de son corps. Il se mordit la lèvre, incapable de ne pas aller plus loin alors qu’il sentait que sa femme désirait la même chose, ses mains venant renverser son corps sur le lit pour lui montrer ses intentions de la rendre folle. Il s’occupa de sa poitrine qu’il embrassa généreusement, touchant son corps comme s’il s’agissait d’une première fois, avec sensualité, douceur et passion. Finalement, sa bouche se mit à tenter la partie la plus sensible de son anatomie après qu’Aelya ait retiré son bas, lui faisant bien comprendre ce qu’elle attendait de lui. « Mon amour… » Soupira-t-il, goûtant à la chaleur de sa chair mise à nue, sa langue tournant autour de la zone de son désir, caressant ses sensibilités pour la voir exploser de plaisir. Il grogna de plaisir en l’entendant gémir, renforçant son étreinte autour de ses cuisses pour garder son emprise sur elle, maintenant ses cuisses ouvertes alors qu’il la dévorait sans ménagement, ses lèvres bougeant de plus en plus rapidement. « Hmm bébé… Évidemment que j’suis affamé, ça fait trop longtemps que j’me suis pas occupé de toi… » Gémit-il avec envie, son regard noirci par ce désir sans fin qu’il ressentait à son égard, soupirant davantage quand Aelya guida sa paume sur sa poitrine qu’il pressa sensuellement, sa main se baladant d’un sein à l’autre pour la faire vibrer. « Aelya… Bébé… Laisse-toi aller… » Souffla-t-il en continuant de mouvoir sa bouche entre les pans de son anatomie qu’il sentait plus humide sous l’effet de ses caresses. « Tu le veux autrement ton orgasme…? » S’amusa-t-il en se sentant remonter à hauteur de son visage, Niels recevant son baiser, le prolongeant amoureusement tandis qu’Aelya s’était affairée à déboutonner son jean pour caresser son envie qui était déjà voyante. « Ça m’avait manqué ça aussi… » La chercha-t-il en soupirant d’envie sous ses caresses fiévreuses, son membre grandissant entre sa paume qui allait et venait sur sa peau. « Moi non plus j’en peux plus… J’te veux bébé, j’ai besoin de toi… » Murmura-t-il, vibrant à la sensation de ses lèvres qui marquaient son cou, Niels rattrapant son corps qui se voyait en attirer contre celui de son amour, leurs bassins se superposant dans une envie palpable. « Toi aussi t’es affamée… J’vais te donner ce que tu veux bébé… » Soupira-t-il, son jean entrouvert, Niels guidant son membre entre les cuisses de son amour, sentant son entrejambe encore humidifiée par ses caresses langoureuses, lui qui joua à l’entrée de son corps avec de lentes frictions jusqu’à s’enfouir en elle dans un souffle de soulagement. « Bébé… Putain, j’pourrais jamais me passer de toi… » Lui souffla-t-il à l’oreille, débutant ses va-et-viens, Niels tirant sur l’ouverture de son jean pour ne pas gêner ses ondulations. « Tu me sens bien comme ça mon amour…? » Murmura-t-il contre ses lèvres qu’il embrassa doucement, y déposant de brefs baisers amoureux.

Elle n'avait pas pu s'empêcher de se demander où il était, ce qu'il faisait alors que toutes ses cellules lui criaient de le rejoindre. Abattue par le manque, c'était la peine et les regrets qui l'achevaient, rongeant le peu de patience dont elle disposait. Elle avait besoin de le sentir, de l'enlacer contre son cœur qui palpitait son désespoir apparent, incapable de le cacher aux autres tant il prenait de la place, emplissant le moindre recoin de son espace vital.

- J'ai tellement besoin de toi en plus... J'ai besoin que tu sois là pour que je me sente en confiance mon bébé. T'es mon repère, avoua-t-elle, blottie contre lui comme si sa vie en dépendait, et c'était d'ailleurs le cas, elle qui n'avait jamais conçu d'errer sans lui au risque d'y laisser sa vie. Je vais pas te contredire là-dessus, on déteste tellement les vêtements quand on se retrouve tous les deux en plus, s'amusa-t-elle malicieusement, consciente qu'ils ne sauraient jamais de contenir tant l'impatience était forte, venant même à lui faire oublier son initiative vis-à-vis de Niels qui portait sur le fait d'établir un repas pour l'aider à se remettre en forme.

Elle se laissa aller à son coeur qui lui dictait de le couvrir d'attention charnelle, sa bouche valsant contre la sienne avec une fougue qu'elle ne pouvait plus retenir, à la merci de tous ses sentiments qui s'ancraient dans sa chair. Elle lui montra doucement mais surement un pans de sa sensualité en faisant tomber son haut sur ses épaules, son regard ne le lâchant pas alors qu'elle captait la moindre expression qui pouvait s'illuminer sur son visage. Elle s'allongea sur le dos sous son emprise, son corps s'entrechoquant au sien dans une fougue palpable, là où leurs souffles s'ébruitaient dans cette passion qui s'enflammait. Ses courbes se dévoilèrent sous l'effet de ses mains qui tirèrent sur son haut pour libérer sa poitrine, Aelya gémissant en sentant la chaleur humide de sa langue danser sur sa peau, agitant sa cage thoracique qui gonflait sous ses pressions délicieuses. Elle le regarda sombrer lentement mais surement entre ses cuisses, sa peau frissonnant au doux contact de ses lèvres qui jouaient avec sa patience, la rendant folle, jusqu'à ce qu'il ne vienne la délivrer dans des baisers langoureux qui s'agitèrent entre les contours de son anatomie sensibilisée par le désir et le plaisir qui augmentaient.

- Beaucoup trop longtemps... Comme tu m'as manqué toi... Souffla-t-elle en se mordant fiévreusement la lèvre, ses cuisses se contractant sous les attaques sensuelles de sa bouche entre ses cuisses, elle qui explosait de plaisir en l'entendant gémir, guidant sa main sur sa poitrine qui recevait ses caresses, incapable de réprimer l'ouragan d'extase qu'il admettait dans ses veines. Bébé... Cria-t-elle de plaisir sous l'attention de ses lèvres, sa peau s'électrisant à son contact brûlant qui la poussait à bout. J'veux avoir un orgasme de toi quand t'es en moi... Répondit-elle chaudement lorsqu'elle l'invita à remonter, attrapant ses lèvres en plein vol alors que ses mains s'empressèrent de libérer son anatomie qu'elle caressa avec sensualité dans des caresses fougueuses. J'suis là mon amour... On va tout oublier mon bébé, j'veux qu'on profite... Ajouta-t-elle amoureusement, ses doigts enroulés autour de son anatomie dans le but de le faire grandir, elle qui savourait la tension qui concrétisait son envie dans sa paume, ses lèvres se nourrissant de son cou qu'elles faisaient rougir, son souffle agité s'échouant sur sa peau. Donne-moi tout bébé... J'prends tout de toi... Soupira-t-elle en sentant leurs bassins se chercher, Aelya fermant doucement les yeux en savourant la danse de son membre entre ses cuisses, son bas ventre glissant sur la chaleur humide du sien avant de s'abandonner à l'intérieur de son corps. Le fais jamais bébé... Je te l'interdis... Gémit-elle dans un soupir de soulagement, son murmure dans le creux de son oreille suffisant à la faire frémir davantage. J'te sens parfaitement bien amour... T'es trop sexy quand t'es comme ça putain... Tu m'excites... Avoua-t-elle, ses ongles glissant sur son torse, laissant une lignée rougie sur sa peau. Bébé j'ai tellement envie de toi là que j'vais jouir dans deux minutes... Souffla-t-elle, sentant déjà son anatomie s'irriguer d'extase, ses sens se perdre dans un profond et délicieux tumulte dont il était l'auteur. Mon amour, continue... Gémit-elle de plus en plus, ses cuisses s'enroulant autour de son dos pour l'amener à buter de manière plus fiévreuse contre son anatomie, effleurant son point sensible de ses frottements, la conduisant quelques secondes plus tard à expier son premier orgasme dans un cri de plaisir. Bébé, tu me donnes chaud... Souffla-t-elle bruyamment, dévastée par les spasmes de son corps qui transpirait de plaisir.