(hot) Try his hoodie on, and don't return ı Jakob

Malgré sa fatigue présente, le norvégien était incapable de trouver le sommeil même s’il avait encore eu une grosse séance d’entrainement dans la journée. Non, son sommeil avait décidé de prendre le large quand une jolie blonde avait décidé de se glisser dans ses messages, pas pour déplaire au jeune homme. Cette fille, c’était quelque chose. Mais il était incapable de l’assumer devant tout le monde, après tout, Jakob c’était le dernier qu’on pourrait croire épris d’une personne. Elle avait certainement réussi à dompter la personne qu’il était sans qu’elle ne le sache, de toute manière elle se tapait très bien Enzo, son ami de toujours, alors il pouvait très bien mettre de côté son envie de l’avoir que pour lui, parce que bordel il ne pouvait pas cacher le fait qu’il avait envie que cette jeune femme lui appartienne.

Se lever, mettre un t-shirt pour éviter de lui ouvrir torse nu, il était en train d’attendre devant sa télévision, son Bengal juste à côté de lui comme à son habitude. Elle n’avait pas mis longtemps, comme elle disait elle n’était pas si loin de chez lui. Il n’avait clairement pas prévu qu’elle vienne chez lui, surtout qu’il savait très bien que son sweatshirt allait revenir et qu’un autre allait s’envoler par magie, il avait l’habitude maintenant, il aimait certainement la taquiner sur ce genre de chose, ou au fond de lui il était surtout fier de savoir que c’était ses fringues à lui qu’elle avait sur elle et pas d’autres personnes. On sonna à sa porte, le faisant alors se lever de son canapé, son chat suivant le pas pour aller se caler autre part. « Hey… », elle avait le fameux sourire qu’il lui avait demandé, et son sweat sur le dos.

« Bonsoir blondie, fait comme chez toi. »

Enfin, elle le faisait déjà quand elle venait s’occuper de son chat Ragnar quand il n’était pas en ville. Il se décala alors pour la laisser passer, ne manquant pas non plus une goutte de ce que la jeune femme pouvait lui donner.

C’était bien connu que Jakob n’était pas le genre de personne qu’on devait présenter à ses parents quand on voulait quelque chose de sérieux, parce qu’il ne connaissait pas lui-même le sérieux d’être dans une relation tout court. De sa vie, il fallait aussi enlever certains points, parce qu’il vivait dans la violence en connaissant le boulot qu’il faisait, enfin c’était son travail, la passion qui était en lui, alors ce n’était pas non plus quelque chose qu’on pouvait lui enlever. Mais qui, qui aurait assez de courage d’avoir quelqu’un qui pourrait revenir chaque soir en se demandant si Jakob allait revenir en un seul morceau ou qu’il serait surtout à l’hôpital après tous les cours qu’il aurait pu prendre. « Merci ! », il savait certainement que sa mine n’était pas la meilleure, son coach était un peu sur lui en ce moment, il était bientôt l’heure d’être devant le champion alors Jakob devait bosser plus pour être celui qui aurait ce titre et cette ceinture pendant longtemps, c’était ce qu’il espérait le jeune homme. Enfin, tout le monde ne le voyait pas encore champion, peut-être parce qu’il était trop jeune pour certain, mais en attendant le norvégien avait la rage de vaincre… comme la faim de la personne qui était en face de lui.

Il ne voulait pas l’avouer, mais elle était magnifique avec son sweat sur elle, et même si c’était une question de taquinerie, il était bien content qu’elle soit venue ce soir-là, il avait besoin d’une autre présence dans son appartement en plus de son chat, une présence humaine et non animal, peut-être la pression qu’il avait sur les épaules à cause du gros match qui était en train d’arriver, c’était bien la première fois qu’il ressentait ce genre de chose. « Je peux aller fouiller alors ? Promis, je te rends celui-ci aujourd’hui. », il aurait dû parier sur le coup qu’elle allait lui dire ça, il en lâcha un soupir sur le coup avant de se mettre à rire.

« Ecoute, même si je te dis non tu vas aller le faire, tu connais déjà où se trouve le panier à linge pour celui que tu portes sur toi, va te servir, je suis sur mon canapé en attendant. »

Il lui fit un petit sourire avant d’aller dans son salon, en attendant qu’elle fasse ce qu’elle avait à faire dans son appartement.

Il connaissait déjà son état du moment, le sport était en train de prendre une place importante dans son emploi du temps depuis qu'il était le challenger du titre de champion du monde. Jakob n'allait pas se plaindre sur ça, c'était des années de travail qui étaient enfin en train de lui ouvrir les bras. Mais il avait aussi cette blonde juste pour lui, dans son appartement, venue faire ce trafic de sweat-shirt qu'elle aimait faire depuis que les deux se connaissaient. Il n'y avait jamais fait attention sur le coup, et puis de base il avait fait ça pour la dépanner quand elle avait froid. Mais maintenant, quand il savait que son esprit lui jouait des tours quand elle y faisait son apparition, c'était autre chose sur le coup pour lui, une autre signification, une autre envie. « C'est pas totalement faux. », elle était à présent partie ce qu'elle voulait faire déjà en arrivant ici, prendre un autre après avoir déposé celui qu'elle lui avait déjà pris. Lui, il avait cette fatigue présente, enfin, se connaissant, il serait encore capable d'aller faire un footing en pleine nuit pour essayer de se dépenser un peu plus. Le sommeil était difficile à trouver finalement. 

« Est-ce que tout va bien, Jakob...? », il releva la tête quand la jeune femme fut en face de lui, lui demandant alors cette question. Visiblement, le norvégien n'avait pas réussi à cacher sa fatigue du moment. Un soupir passa la barrière de ses lèvres, il aurait très bien pu lui dire ce qu'il avait en ce moment, mais il n'avait pas trop envie de discuter sur le coup. Elle était là, peut-être qu'il pourrait réussir à se détendre avec elle ? Dans une certaine délicatesse, il lui prit soudainement le poignet pour l'attirer vers lui, faisant en sorte qu'elle soit assise sur ses cuisses, le torse du norvégien contre la poitrine de la jeune femme. Il n'avait jamais été comme ça avec quiconque. Une main sous le pull qu'elle venait de lui piquer, il se mit à passer le bout de ses doigts sur la peau de la jeune femme, dans une grande délicatesse. Posant sa tête sur l'épaule de la jeune femme, il ferma juste les yeux, il avait besoin de tranquillité, et inconsciemment il avait besoin de Soraya. 

« Restons comme ça, un instant. »

D'une voix légèrement cassée mais surtout grave, c'était les quelques mots qu'il venait de prononcer alors que sa respiration était en train de se mettre au même rythme de celle de Soraya. 

Il ne pouvait pas rêver mieux sur le coup pour pouvoir passer une soirée tranquille, même s'il espérait que ce soit surtout une nuit tranquille. Rien n'était facile depuis qu'il avait pris ce chemin dans sa carrière, parce qu'il savait très bien que tout allait être de plus en plus dure à chaque fois qu'il allait monter en grade. Alors, même si son coach lui mettait la pression sans trop en faire non plus, il était lui-même stressé ou juste en train de se mettre en tête qu'il devait être le meilleur quoi qu'il arrive. Sauf que parfois, même s'il avait l'habitude de ce genre de chose, on ne pouvait pas non plus forcer un être humain à être au-dessus de ses limites durant trop longtemps. Il bossait pour ça, pour être le meilleur, pour réussir à décrocher cette ceinture qu'il rêve d'avoir. Mais il avait aussi besoin de souffler, voilà pourquoi la jeune femme s'était retrouvée contre lui sur ses cuisses. Juste à écouter un battement du cœur, ou un simple souffle de la jeune femme, c'était assez pour qu'il se calme. « Je suis là pour toi, quoi qu'il arrive. », il espérait surtout qu'elle soit là pour lui pendant longtemps. Cette fille, elle avait trop d'importance pour qu'il la laisse partir. C'était comme ça, et même s'il n'était pas du genre à accepter les relations amoureuses, elle était celle qui était en train de foutre un bordel monstre dans sa vie. 

Bien qu'il avait les yeux fermés, en sentant la main de la jeune femme sur sa joue, il les ouvrit, juste pour voir qu'elle allait venir déposer un baiser sur sa joue. Inconsciemment, avec sa main dans le bas du dos de la jeune femme, il la rapprocha un peu plus, décalant son visage pour le mettre en face du sien. Même s'il était fatigué, même si ça se voyait sur son visage, il ne pouvait pas non plus enlever l'intérêt qu'il avait envers elle. Les yeux dans les yeux, il déposa un baiser contre ses lèvres, se décalant légèrement ensuite de celles-ci. 

« Je préfère que tu les déposes ici, pas simplement sur ma joue. »

Il n’avait pas prévu d’être ainsi pendant cette soirée, ni même être ainsi tout court avec quelqu’un. Jakob était loin d’être ce genre de mec qu’on pouvait croire doux ou même du genre tranquille, il était plus vu pour quelqu’un rentre dedans et toujours une pile électrique, mais c’était plus souvent le contraire. Jakob, c’était quelqu’un de sociable mais aussi quelqu’un de distant. Il aimait avoir une tranquillité mais surtout des moments à partager comme il était en train de le faire avec Soraya. Sauf que là, ce n’était plus qu’une question de tranquillité, c’était surtout son cœur qui avait réagi plus vite que son cerveau quand les lèvres de la blonde étaient en face de ses yeux. Il aurait pu jurer pendant un temps dans sa langue natale et finir par dire à Soraya de partir parce qu’il voulait dormir mais surtout qu’il n’avait pas envie d’assumer ce qu’il pouvait ressentir pour elle, mais nan, il avait eu la bonne idée de l’embrasser après avoir senti ses lèvres sur sa joue. Cet endroit était meilleur à ses yeux, point barre. La communication non verbale était peut-être meilleure dans cette situation alors que la main de Jakob était toujours en dessous de ce qui était son sweat, il savait très bien qu’il allait vite tourner cette situation en quelque chose d’autre.

« Je préfère ça aussi… », c’était ce qui allait tout déclencher, il le savait. Puis, est-ce que ça allait changer quelque chose. Pour Soraya, il devait certainement faire parti de ses cons qui ne pensaient qu’avec l’engin entre les cuisses, mais là, inconsciemment, c’était sa frustration de la voir avec d’autres personnes qui étaient en train de parler. Ses lèvres, putain, Jakob pourrait continuer sans s’arrêter s’il le pouvait. Est-ce qu’il le pouvait de toute manière ? Elle était tellement près de lui qu’il avait l’impression de sentir les battements de son cœur, rapide, juste pour lui. De son autre main libre, sa main se glissa dans la chevelure de la jeune femme, rapprochant à nouveau son visage, mais là, pas pour un petit baiser rapide, l’échange était beaucoup plus long, parce qu’il voulait que ça dure longtemps, qu’elle reste avec lui, dans ses bras, et pas dans d’autres, elle devait être à lui coûte que coûte.

Jakob n’était pas ce genre d’homme à être le gendre parfait, ou le petit ami tout doux que certaines femmes aimeraient avoir dans leur vie. Son métier était déjà un signe de violence dans sa vie de tous les jours, alors il n’était pas du genre à vivre sa vie dans le calme et la plénitude. Il pouvait quand même lui arriver par moment de vouloir être tranquille dans son coin, d’un moment calme, seul ou avec quelqu’un d’autre, le plus souvent il était avec son chat sur le coup. Et là, avec la fatigue qu’il pouvait avoir à cause du grand jour qui était en train d’arriver, il n’avait certainement pas envie de jouer la carte qu’il faisait toujours avec toutes les filles et tous les garçons dont il partageait le lit par moment. Ou c’était juste parce que c’était Soraya, sa Soraya, qu’il réagissait ainsi, pas comme un gros connard qui avait simplement envie de se vider. Enfin, cette partie, il n’allait jamais tellement l’avouer, parce qu’il était incapable de lui-même se dire que la jeune femme était beaucoup plus importante dans sa vie qu’elle ne devrait l’être.

Elle avait vu qu’il n’était pas le jeune homme qu’il était comme d’habitude, mais peut-être parce qu’il n’avait pas envie d’être le même quand elle était là et quand il était avec les autres. D’un sens, il était fatigué et c’était quelque chose qu’il ne pouvait pas cacher… Mais il avait envie de l’avoir pour lui aussi, à cet instant, peut-être pour ça qu’il lui avait dit qu’il n’avait pas envie qu’elle parte en coup de vent, c’était sa seule occasion d’être avec la jeune femme. « Dis moi que t’en as envie, si c’est le cas… », c’était un murmure qu’il entendait alors que le dernier baiser n’était pas juste un simple baiser chaste. Comme s’il allait la laisser filer maintenant qu’il y avait gouté. Il s’éloigna légèrement d’elle pour enlever son t-shirt qu’il mit sur le côté avant de reposer une main dans le bas du dos de la jeune femme pour la rapprocher de son torse maintenant nu. Il ne perdit à nouveau pas de temps avant de reposer ses lèvres contre les siennes, il n’avait pas envie de parler. Les gestes étaient meilleurs que des paroles.

On conseillait certainement souvent les femmes comme Soraya de se trouver quelqu’un de bien qui pourrait leur apporter sérénité et sécurité, avec Jakob les choses n’étaient pas si facile, loin des comtes de fée et des choses toute romantique. Jakob n’était jamais tombée amoureux et il était du genre à être le dernier à vouloir se caser avec quelqu’un, sa carrière était si importante pour le moment que de chercher une femme qui pourrait accepter ce côté-là de sa vie était le dernier de ses soucis. Sauf que son cœur, lui, ne prenait certainement pas en compte ce que le jeune norvégien pouvait penser de la situation. Un brin jaloux, il n’aimait pas quand quelqu’un était beaucoup trop proche de Soraya sous ses yeux, certainement parce qu’il ne voulait pas accepter que cette femme devait être la sienne. Trop con, trop dans cette optique de penser à sa carrière. La belle Soraya était certainement un bout qui pouvait lui manquer.

Ce soir, loin d’être cet abruti qui pensait surtout à se vider quand il en avait l’occasion, il n’avait pas prévu de toute manière de coucher avec quelqu’un, ou même là, Soraya aurait dû juste rester un instant pour encore une fois lui prendre un autre pull et puis basta. Il avait juste eu cette envie, ce désir d’une douceur dans un monde de brute dont il était lui-même le personnage principal. Soraya, elle était son opposée, mais voilà qu’elle était dans ses bras et qu’il était bien heureux que ce soit pas dans les bras d’un autre qu’il aurait envie de frapper. T-shirt en moins, lèvres contre celle de cette tentation dès qu’il la croisait ou qu’il était dans la même pièce qu’elle, sa fatigue était plus une excuse pour continuer ce qu’il avait en tête, il aurait clairement le temps de se reposer demain puisqu’il n’avait pas d’entrainement. Dans un but d’être plus confortable, les mains de Jakob se mirent au niveau des cuisses de la jeune femme avant qu’il ne se lève en la soulevant dans le mouvement. Pas de précipitation, il avait tout son temps avec elle. Visage plongé dans son cou, lèvre contre son épiderme, il connaissait le chemin jusqu’à sa chambre alors il pouvait très bien marquer la peau de la jeune femme et y trouver des points faibles durant sa marche.