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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 frictions nocturnes ( Tayron & Alister)

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Anonymous
Invité
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MessageSujet: frictions nocturnes ( Tayron & Alister)   frictions nocturnes ( Tayron & Alister) EmptyMar 29 Juin - 12:46

depuis qu'un courant d'air frais était venu balayer ses aigreurs, Alistair semblait avoir retrouver suffisamment d'optimisme pour tromper l'ennuyeuse attente par quelques loisirs futiles, mais aux parfums parfaitement en accord avec cette sorte de cure de jouvence que la jeune espiègle lui avait procurée.
Et quand on est jeune riche et désœuvré, comment tue-t-on le temps, si ce n'est en flambant dans les endroits branchés... Ces lieux ou la musique est trop forte, les lumières trop vivres, les boissons trop chères, et les filles trop peu habillées...
Trop jeunes aussi, souvent... Quoi que, vraiment?

Alistair avait décidé de jouer la carte du strass et des paillettes, revêtant un kitschissime veston satiné, une chemise à jabot à faire pâlir d'envie une choriste d'Abba.
Les lunettes aux verres fumés un peu rétro que lui avait choisies Soraya complétaient sa panoplie à merveille.
Pour parachever la sa parure, il avait été chiner sur la plage une chevalière énorme, au plaquage si douteux qu'elle brillerait de mille feux sous les stroboscopes.
Afin de tempérer la surenchère de fautes de gouts, il n'avait pas poussé le vice jusqu'à chausser les mocassins en crocodile bicolores dignes d'un demi sel d'opérette perdu dans un Las Vegas en technicolor.
Les boots fines et souples en chevreau retourné seraient de surcroit tellement plus confortables pour danser.
Car oui, il s'apprêtait à se déhancher après avoir achevé sa désinhibition à coup d'alcool frelaté camouflé dans des jus sucrés.

Et quelques heures plus tard, il était enfin dans cet état de semi conscience, grisé de fatigue à force de s'être agité parmi les corps parfumées à la sueur et au déodorisant, ivre de battements cadencés à 120Bpm, et même un poil chahuté par les confiseries liquides alcoolisées ingurgitées en quantité proche du déraisonnable!
Et il était content, avec sa chemise en bataille et ses tempes perlées de transpiration.
Il se sentait adolescent assumé, sans projets, juste dans la torpeur et les vertiges aussi faciles que factices, aussi jouissifs que vains.

Sa main vagabonde errait sur la peau bronzée d'un dos nu échappé de l'échancrure profonde d'une robe moulante, provoquant les lascives ondulations du tatouage tribal prévisible qui se montrait à demi à la naissance des reins.
Pudeurs en toc pour susciter des fièvres un peu communes, mais somme toute parfaitement conformes aux espoirs raisonnablement possible en ces lieux.
Tout était trompe l'œil, et, sans véritable émoi, il contemplait sa main qui lui paressait étrangère effectué le ballet convenu, donc convenable.

Un peu d'agitation sur sa gauche...Une agitation entourée de tensions palpable qui fit s'écarter la foule et dégagea parfaitement la vue sur le spectacle navrant qui s'offrait à présent à ses yeux un peu glauques.

Un groupe d'homme, à la mise outrageusement tapageuse, qui riait fort et criait souvent pour commander des bouteilles de champagnes aux étiquettes dorées semblait à présent animés d'une sorte de rage un peu malsaine.
Parvenus éméchés, ayant l'alcool mauvais?
Probablement, mais était-ce une raison pour claquer voilement le visage d'une des jeunes femmes qui les accompagnaient. Qu'elle soit trop fardée pour ne pas vivre de ses charmes n'enlevait rien à l'aspect choquant pour Alister.
Il était des limites à la goujaterie qu'aucun homme ne devait franchir, quel qu'en soit le prétexte, selon lui. Et si l'argent pouvait acheter un peu de compagnie, les coupes qu'il avait généreusement offertes à celle dont le dos se donnait à sa main pouvaient en attester, il n'autorisait pas pareil manque de respect pour autant.

rassemblant son courage, et ses pensées d'homme un brin éméché, il se dirigea, avec autant de superbe que son état le permettait, vers les rustauds colériques et saisi le bras du persécuteur pour interrompre son ignoble action.
Comme de bien entendu, il s'en suivit une altercation, faites de bousculades, de menaces, et même d'échanges de coups.
Bien que seul contre trois, et bien que le temps des matches universitaire de boxe fut lointain, Alister faisait noblement face, essayant de rendre des uppercuts et des crochets aux coups de latte, parfois vicieusement lancés sous la ceinture par ses adversaires...
Mais force était de constater qu'il n'était pas de taille à résister bien longtemps, nonobstant la pugnacité à laquelle son orgueil le poussait.

le contact de la surface vitrée de la table fut douloureux...Et , dans les brumes de l'alourdissement consécutif au choc, Alister songea un instant à se laisser aller à l'évanouissement sonnant le gong de la défaite.
Un sursaut d'amour propre, de devoir de fidélité à un code de l'honneur qui faisait la légitime fierté de sa noble famille lui donna la force de se relever...pour faire face au museau froid et noir d'un pistolet ...
Inquiétante vision, on ne pouvait plus stressante, qui eu pour effet de le dégriser quasi instantanément.

L'honneur lui dictait de ne pas céder, mais la raison l'invitait néanmoins à la plus vive prudence? Il tentait d'évaluer les échappatoires, regrettant que son fidèle larron, Dermott Mac Farrell ne fut qu'une voix lui conseillant de "foutre un bon coup d'tronche dans sa sale gueule" Et non une présence véritable et rassurante. Car, contrairement à Alistair qui n'avait étudié que les subtils enchainements des directs et des crochets en 7 rounds, le géant roux, maitrisait l'art du coup de tronche dans la sale gueule à la sauvage, qui semblait être le mode de communication idoine avec ses interlocuteurs présents.

Pas vraiment à son aise, mais ne le montrant pas, Alistair cherchait son souffle, tout en tentant d'échapper à la menaçante fascination du canon noir.









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