And now we lie awake, making beautiful mistakes (Asher)

Kara allait me tuer avec ses aventures. Elle m'avait laissé la prendre alors que l'on était en voiture, c'était une première pour moi qui était d'habitude plutôt classique. Peut être un peu dominant quand l'envie y était, mais c'était tout. J'étais trempé de sueur, heureux et tremblant. « Je suis tout à toi maintenant, tu n'auras plus besoin de te passer de quoi que se soit. »
Je ne redémarrais pas la voiture, mon cœur battait encore trop vite, trop fort. Elle avait redescendu sa jupe, mais j'étais encore avec le boxer en bas des jambes. Je n'avais pas envie de me rhabiller, il faisait bien trop chaud dans l’habitacle et elle m'avait déjà vu nu plus d'une fois. Sa main sur ma cuisse, sa façon possessive de me regarder me rendait tout chose... Et alors que je remettais mes cheveux en place, je vis son regard brulant descendre le long de mon corps... « Oui, chez moi. » J'avais du mal à croire que je venais juste de m'envoyer en l'air avec elle dans ma voiture, encore plus de mal à réaliser qu'elle allait passer la nuit avec moi, mais que demain matin elle allait rester dans mon lit.

« Juste une petite question... Demain, tu seras encore là quand je vais me réveiller ? Non, parce qu'on dit jamais deux sans trois, que je me suis réveillé deux fois seul et que j'ai vraiment envie que tu restes. J'ai envie d'ouvrir les yeux et te voir, te dire je t'aime, t'apporter le petit déjeuner et te faire l'amour jusqu'à pas d'heure. J'ai vraiment envie de partager ça avec toi. »

Asher était plutôt conservateur, toi, t’aimais t’amuser et jouer de la vie. À première vue, tu n’étais pas comme ça. C’était peut-être même plutôt le contraire, mais lorsqu’on apprenait à vous connaître, il en était tout autre. L’homme te promettait d’être là pour toi, qu’il était tout à toi et cette fois, tu ne te fis pas prier pour l’embrasser passionnément. L’homme ne se rhabillait pas tout de suite, tu l’avais épuisé d’une certaine façon et tous les deux, vous étiez bien. Tu soupirais doucement de bonheur. Il t’adressait une petite question qui t’arrachait un sourire. « Ça dépend si t’as envie que j’sois là ou non. » que tu dis dans un premier temps. Il poursuit en disant le fameux deux sans trois et tu pouffais de rire doucement. Tu hoches la tête et tu prends sa main que tu serres doucement. « Si t’as envie que j’sois là, je vais être là. À moins qu’il arrive un truc à Cali, mais ça, on ne souhaite pas de malheur. » Tu l’embrassais une autre fois en guise de remerciement. « J’crois qu’on peut vivre ça à deux. Qu’est-ce que t’en dis? »

C'était nouveau, compliqué à appréhender pour un homme comme moi qui avait autant été blessé par le rejet. Kara avait changé, elle m'embrassait et semblait partante à 300%, mais je restais sur mes gardes. « Bien sur que je le veux ! » Elle rigolait et m'embrassait, elle était heureuse elle aussi. « Je pense que se serait vraiment bien. Je ferais le café, toi les toasts. » J'étais déjà en train d'imaginer le lendemain alors qu'il nous restait encore du temps avant d'en arriver à là.

Je remis mon boxer en place avant de rallumer le moteur. Il vrombit et je repris le chemin vers chez moi, une main dans la sienne. Heureusement que l'on n'était plus très loin, car j'avais envie de la prendre dans mes bras et de la couvrir d'attention.

« Je dois juste rentrer Peanut et Peach. » Dis-je en m'éloignant d'elle vers la baie vitrée. J'avais laissé mon drôle de duo, ma chienne et ma chatte, dans le jardin pour qu'elles puissent se dépenser dehors avant de rentrer pour la nuit. C'était un petit fail, parce qu'en ouvrant la porte, elles dormaient juste devant collé l'une à l'autre. C'était mignon. Fin avant que je découvre les traces humides entre elles et la piscine. Elles avaient du bien s'amuser... Je les fis rentrer, avant de rejoindre Kara qui s'était servi à boire dans la cuisine. « Une envie pour le reste de la soirée ? Tu n'es pas trop crevée ? » Après tout, elle avait bossé ce soir, je l'avais regardé faire pendant plusieurs heures.

T’étais partante pour tout, t’étais prête à t’investir. T’avais plus d’angoisses, t’étais calme. T’étais encore sous l’effet des calmants, mais rien ne disait que tu allais disparaitre au lendemain matin. T’allais peut-être angoisser parce que t’es tout de même Kara Robbins, on ne se cachera rien. Il voulait que tu restes chez lui, à ses côtés, à profiter du réveil du lendemain. L’homme t’assignait déjà une tâche à la cuisine et tu calais ta tête contre lui, parce que ça te plaisait comme plan. L’homme disait qu’il devait laisser entrer ses animaux et t’esquissais un petit sourire à la vue de tout ça. Tu le laissais retrouver les animaux. En attendant, tu te prenais un verre d’eau. Ça allait sans doute prendre quelques instants de les sécher. Tu te retournais et tu l’observais avec un petit sourire. « Oui, toi. » que tu lui disais avec un moment de sérieux et un fin sourire aux coins des lèvres. « Sans blague, j’ai vraiment faim, on se fait un truc? » Que tu lui demandes gentiment en ouvrant le frigo cherchant quelque chose à te mettre sous la dent.

J'étais venu observer le shift de Kara au Nudie Pattootie, parce que j'étais son ami, parce que j'avais voulu m'assurer qu'elle était en sécurité. Jamais je n'aurais cru finir dans un salon privé avec elle, à s'avouer enfin ce que l'on voulait vraiment l'un avec l'autre. Et encore moins à lui faire l'amour sur le bas côté de la route. Elle était maintenant en train de regarder dans mon frigo et je la laissais faire. Peanut et Peach réclamait alors je les servais avant d'aller me laver les mains et de la rejoindre dans sa contemplation. Mon frigo était rempli de choses très simples à cuisiner, des légumes, des morceaux de viandes, quelques yaourts et des bières. « Tu trouves ton bonheur ? » Moi je l'avais trouvé, je l'avais devant moi, une jolie brunette au corps halé.
Elle avait fini par sortir ce qu'elle voulait du frigo et je m'étais attelé à lui préparer pendant qu'elle me regardait, assise sur le comptoir de la cuisine. C'était moi qui l'avait mise au arrêt, car elle avait bossé ce soir et que je voulais essayer d'être un gentlemen. Ça l'avait fait rire, mais elle avait accepté et était à présent les yeux rivés sur moi et mon manque de talent avec un couteau. Mes coupes étaient de travers pour les légumes, seule la viande sur le grill allait être digne de ce nom. Elle en rigolait parce qu'elle connaissait mes talents culinaires, nous étions pareils sur ce point là. Le repas prenait rapidement fort, des légumes crus et de la viande grillée, c'était rapide à faire, et en attendant que cette dernière finisse de cuire, je me mis entre les cuisses de la brunette pour profiter un peu de ce temps que l'on avait ensemble. « Qu'est ce qui t'as fait changé d'avis ? » Lui demandais-je. J'avais mis longtemps à comprendre que ma jalousie maladive envers les hommes qu'elle fréquentait n'était pas du au fait que je voulais la protéger, mais parce que je l'aimais. Je ne lui avais pas tout de suite avoué, mais rapidement après son divorce je m'étais lancé, sans succès. Elle s'était toujours refusée à moi, sauf les quelques fois ou nous nous étions retrouvés à faire l'amour, jusqu'à aujourd'hui... Qu'est ce que j'avais fait pour mériter ce revirement de situation ?

Alors que tu observais chaque ingrédient dans le frigo, tu ne savais pas trop ce que t’allais en faire pour les assembler. Tu passais ta main dans tes cheveux alors qu’il te demandait si tu trouvais ton bonheur. « Je crois… » que tu lui dis, songeuse en attrapant quelques items pour les sortir et les préparer. Lui cuisinait mieux que toi. Toi, t’étais meilleure pour faire la vaisselle… Tu savais faire une recette, mais l’improvisation n’était pas ton fort. Tu t’installais sur une autre partie du comptoir et lui venait s’installer entre tes cuisses. Tu mettais tes bras autour de lui. Tu fronçais les sourcils, sans trop comprendre... Puis, tu comprenais. Tu réfléchissais. Tu haussais les épaules. « Je t’aime, Asher. Vraiment. Depuis toujours. » que tu commençais. « Mais je ne voulais pas te perdre en essayant un truc… T’sais… Une relation qui se termine mal. » Tu déglutis et tu caresses sa nuque doucement. « Et j’ai réalisé que là, je te perdais sans même avoir eu la chance de t’aimer fort, pour de vrai. Que je baissais les armes sans même avoir livré un combat. » Que tu tentes d’expliquer. « C’est fort ce qu’il y a entre nous. J’préfère tout risquer et risquer de tout perdre plutôt que de rien risquer du tout et de tout perdre tout de même. » Tu le tirais un peu vers toi et tu l’embrassais. « Ça et puis, accessoirement, mon corps réclame le tiens sans cesse… C’est péniiiible! » Que tu dis en rajoutant une touche d’humour.

Kara et moi avions refusé l'évidence pendant longtemps pour les mêmes raisons, la peur de perdre l'autre si ça ne fonctionnait pas. Il nous avait fallu longtemps pour réaliser que ça ne serait pas le cas parce que notre amour était avant tout basé sur une belle amitié. « C'est beau ce que tu dis. » Elle avait réussi à me faire rougir, elle me faisait me sentir spécial. Je la regardais avec émotion jusqu'à exploser de rire en entendant ses derniers mots. « Faut lui donner ce qu'il veut alors. » Même si on devenait plus, elle resterait la personne qui me faisait le plus rire. « Le satisfaire, encore et encore. » Et je n'aurais pas été contre le faire maintenant si je n'avais rien eu sur le feu. Je n'étais déjà pas bien doué en cuisine, il fallait que je reste focus sur ce que je faisais. Je gardais un œil distrait sur le repas pour aller l'embrasser et la serrer dans mes bras. Mes mains passèrent dans le bas de son dos avant de la soulever pour qu'elle se retrouver porter dans mes bras. Elle était toute légère, et comme ça elle était toute à moi. M**de pour le repas, ça pourrait attendre un peu. Je coupais la cuisson avant de l'amener sur le canapé ou je m'assis avec elle toujours dans mes bras. J'avais juste envie de la câliner, de l'embrasser et de la faire se sentir spéciale, car elle l'était pour moi. « Ton corps réclame le mien là ? » La provoquais je gentiment.

C’était lorsque t’étais sur le point de tout perdre que t’avais décidé de sauter le pas. Ça t’avait tout pris. Tout, tout, tout. Tout ton courage, toute ta détermination. T’avais besoin d’Asher dans ta vie et t’étais prête à tout mettre en œuvre pour que ce soit une réussite, parce que tu ne pouvais simplement pas t’imaginer de le perdre. Il explosait de rire alors que je lui rappelais que mon corps quémandait le sien. L’homme gardait un œil sur le repas, toi t’étais bien mauvaise pour ça, tu n’étais que tentation. Tu te retrouvais dans ses bras, légère comme une plume en riant alors qu’il allait couper la cuisson pour te ramener sur le canapé quelques instants plus tard. Tu te blottisais rapidement contre lui. « Toujours, Ash. Toujours. » Que tu lui rappelles en l’embrassant. T’avais encore tous ces petits papillons, t’avais l’impression d’être retournée à l’époque de l’adolescence, où tu devenais toute chose pour pas grand-chose.

Kara s'était blottie contre moi et je l'avais entouré de mes bras. Avec elle, j'avais déjà beaucoup vécu, mais cette nouvelle facette de nos vies était probablement celle qui allait le plus me plaire. Les câlins, la tendresse, tout ce côté romantique que nous n'avions jamais pu exprimer l'un pour l'autre.
« Et de quoi à envie ton corps maintenant ? » Lui demandais-je en remontant ma main sur sa cuisse. J'adorais la tenter, jouer avec elle... Il y avait un mélange de tendresse et d'envie, je m'en amusais un petit peu. C'était grisant de la voir rougir, sentir sa peau frissonner sous mes caresses, elle semblait apprécier ce moment de partage. Moi aussi.
Ce n'était pourtant pas comme ça que j'avais imaginé la soirée. J'étais venu la voir ce soir pour la protéger, pour empêcher qu'un homme puisse lui faire du mal. J'avais même eu en tête de lui annoncer que j'étais prêt à renoncer à elle si c'était ce qu'elle voulait. J'aurais été prêt à m'éloigner pour la laisser vivre sa vie et à la place elle était chez moi, sur mes genoux à m'embrasser.
Son ventre grogna et malgré le fait que nos lèvres soient l'une contre l'autre, je me mis à rire. « J'ai comme l'impression que notre make out session va devoir attendre. » Son estomac était le réel boss - comme pour beaucoup de femmes -. Je l'entendais faire du grabuge, et j'aurais surement du aller finir le repas qui n'attendait que ça, mais je n'arrivais pas à me décoller du canapé. J'y était trop bien. Et j'avais un peu peur que si je lui rendais sa liberté, elle s'en aille. « Je te nourris et on reprend de là ou on s'est arrêté. Promis. » Lui dis-je en me levant, la laissant seule sur le canapé. Elle crevait de faim et je me dépêchais de lui préparais une assiette parce que je voulais vite la retrouver. Mes yeux n'arrêtaient pas d'aller sur elle, je lui faisais des sourire tout en étant d'une efficacité qui ne me ressemblait pas du tout en cuisine. « Ça faisait tellement longtemps que je voulais ça... »

Tout était facile, tout était simple. Tout était intuitif. Te retrouver dans ses bras était naturel, comme si tu avais fait ça toute ta vie. L’homme remontait sa main sur ta cuisse et tu esquissais un petit sourire. « Je sais pas trop… » Oui, tu le savais trop bien, mais t’étais pas prête à manger tout de suite. « J’trouve qu’on est bien là, à se câliner, tu trouves pas? » que tu lui demandais naïvement alors que lui s’amusait à te faire frissonner. T’étais affamée et ton corps ne tardait pas à se manifester. L’homme se mettait à rire alors que ton estomac se lamentait. « J’suis désoléeeee! » Que tu lui dis en riant doucement, gênée par la situation. Il offrait de te nourrir et de reprendre la séance de tendresse. Volontiers, tu hochais la tête avec un grand sourire. « Évidemment! » Tu te relevais de sur le canapé et t’allais l’enlacer par derrière après qu’il ait cessé de te regarder quelques secondes. « Je sais, moi aussi. » Que tu lui soufflais avec un sourire en le serrant un peu plus contre toi. Tu fermais les yeux un court moment et tu apportais les couverts près de lui. « Ça va être troooop bon! » Que tu lui dis avec un sourire, t’étais prête à dévorer un monstre s’il le fallait. Il terminait finalement de cuisiner et tu t'installais à la table avec ton assiette et tes ustensiles.

Son corps avait faim du mien, mais son estomac avait d'autres plans pour nous. Du coup j'avais du retourner derrière les fourneaux pour finir le repas. Ce n'était pas bien grave, nous avions aussi besoin de manger, puis Kara était venu chercher les câlins en se collant à mon dos pendant que je finissais de préparer. Elle était câline, ce qui me rassurait un peu, elle semblait sincère sur son envie de relation. Il n'y aurais plus jamais de soirée à coucher ensemble, alcoolisés, pour laisser échapper nos désirs interdits, maintenant nous étions libres de faire ce que nous voulions.
Les assiettes étaient prêtes, Kara avait mis la table et je vins m'installer face à elle en déposant les plats devant nous. Notre premier tête à tête et surement pas le dernier. Je n'arrivais pas à m'arrêter de sourire, j'étais tellement heureux... Je la regardais manger, sans toucher à ma propre assiette, je me demandais pourquoi j'avais attendu aussi longtemps avant de craquer, j'aurais pu être heureux depuis tellement longtemps. « Tu es belle. » Du bout des doigts, je replaçais une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle était tellement parfaite, j'étais chanceux. « Mange. J'ai envie de te reprendre dans mes bras. » Lui avouais-je en posant une main sur sa cuisse. Possessif. J'avais envie de retrouver ma place sur mon canapé, de m'allonger avec elle et de passer des heures à la câliner, à l'embrasser et à imaginer notre avenir. Et à lui faire l'amour aussi, parce que l'épisode dans la voiture ne m'avait pas été suffisant. Kara était ma meilleure amie depuis presque 20 ans, je voulais la découvrir autrement maintenant, autant sur le plan physique qu'émotionnel. C'était mon moment.

T’avais besoin de lui pas trop loin, tu te rapprochais de lui autant que tu le pouvais. T’avais plus envie de faire comme si c’était les souvenirs qui te stimulaient autant, t’avais envie de l’embrasser à pleine bouche sans t’inquiéter des conséquences du lendemain, sans avoir envie de te sauver parce que t’as envie de plus. T’as envie d’être plus pour lui, pour toi, pour vous deux. Il te regardait avec ce sourire qui ne disparaissait pas. T’avais l’impression d’être la huitième merveille du monde alors qu’il te disait que tu étais belle. « Mais nooon, arrête tout ça. » Que tu lui dis avec un fou rire. T’étais pas belle, tu finissais un quart de travail au Nudie Patootie. Tu étais d’ailleurs surprise que le sujet ne revienne pas sur la table… Mais agréablement surprise. Ta mèche te chatouillait légèrement et il t’ordonnait de manger pour te câliner de nouveau. Pourtant, il devait le savoir tu ne mangeais pas très rapidement. T’allais faire un effort, mais tu ne promettais rien. T’avalais une bouchée, puis une autre. « T’as pas un système spécial pour qu’on puisse s’enlacer et manger à la fois? » Que tu demandes avec une petite moue d’enfant qui s’amusait à embêter son copain. Sa main sur ta cuisse mettait une empreinte sur celle-ci, c’était brulant. T’avais pas envie de manger, même si ton corps t’en implorait. Tu tentais de dévorer ton assiette et puis après avoir terminé une bonne partie de l’assiette, tu les réclamais. « C’est l’heure des câlins, maintenant. » que tu lui disais en lui prenant la main pour te diriger sur le canapé à ses côtés.

C'était évident finalement, nous étions vraiment fait l'un pour l'autre. Je profitais de ce repas pour la mettre à l'aise, j'étais à l'écoute et lorsqu'elle finit son assiette, nous nous levèrent pour retourner sur le canapé. Celui ci était assez grand pour que nous puissions nous y allonger tous les deux en étant confortablement installés. « A partir de maintenant, peut être qu'on peut s'entendre sur le fait que se sera toujours l'heure pour se faire des câlins, non ? » Lui proposais-je en collant mon bassin contre le sien. Nous nous étions entendu sur des câlins, elle n'avait pas précisé que je ne pouvais pas la tenter un peu. Alors je mis une jambe entre les siennes, la pressant gentiment là où je la savais sensible. La pauvre brunette était coincée entre mon corps et l'arrière du canapé, ma main dans son dos la guidait toujours plus proche de moi alors que mes lèvres venaient lui voler des baiser plus demandant les uns que les autres. « A moins que tu préfères que je ne t'en fasse pas tout le temps. » Demandais-je en me reculant de quelques centimètres juste pour la provoquer un peu. Je pouvais voir que ma douce torture lui faisait de l'effet, son souffle était plus court qu'avant, ses yeux brillaient, son cœur battait fort. Elle entrouvrit sa bouche, mais aucun son n'en sortit. « Envie de dire quelques choses miss Robbins ? » Je profitais d'avoir encore un peu de contrôle, car je savais qu'elle pouvait vite me faire ravaler mon égo, elle n'avait qu'à donner un coup de rein et me monter pour m'avoir à sa merci.

Nos parents respectifs devaient être fous de joie chacun de leur côté. Mon père avait toujours cru que je terminerais ma vie dans les bras d’Asher. Pour lui, ce n’était même pas un doute, juste une question de temps. Et il avait eu raison. L’homme disait que ce serait toujours l’heure des câlins, tu te mettais à rire doucement. « Mais nooon, y’a l’heure de manger parce que sinon mon estomac risque de t’en vouloir, l’heure de lire l’histoire à Cali, l’heure de donner le bain à Cali, l’heure de faire l’amour, l’heure du dodo… » Que tu énumérais sur tes doigts avec un rire cristallin. Tu approuvais que les câlins pouvaient être faits à toute heure de la journée. Tu te retrouvais avec sa jambe entre les tiennes, jouant avec ton entrejambe pour t’exciter. T’étais coincée dans cette situation, mais tes lèvres rejoignaient les siennes bien assez rapidement. Il espaçait ses baisers et c’était une douce torture. T’avais le souffle court, les yeux dans les siens qui en quémandaient toujours un peu plus. Tu ouvrais la bouche, mais tu la refermais immédiatement, qu’est-ce que tu pouvais bien dire? Tu attrapais ce que tu pouvais, son jeans en l’occurrence, pour te monter toi-même par-dessus lui. Ton bassin juste à la hauteur du sien, tu faisais quelques mouvements assez suggestifs en soi. « J’ai rien à dire et toi Mellow? » Tu lui adressais un clin d’œil en poursuivant la cadence du bassin avec un fin sourire aux lèvres. Tu penchais ton corps sur le sien pour l’embrasser goulûment.

J'aimais beaucoup l'ambiance qu'il y avait entre nous et j'en profitais pour la titiller. Kara avait les joues rouges et alors que je pensais avoir le contrôle sur la situation, elle s'aida de mon jeans pour me monter dessus. Elle se déhanchait sur moi, sachant pertinemment l'effet que ça me faisait, elle devait déjà le sentir d'ailleurs. « Je pense que tu as raison. Il y a des moments où ce n'est pas l'heure de faire des câlins. » Elle continuait ses mouvements réguliers sur moi, puis elle se pencha pour attraper mes lèvres avec les siennes. La brunette savait exactement ce qu'elle devait faire pour me rendre fou. Ses cheveux étaient tombés en cascade autour de nous, nous isolant du reste du monde pour ce baiser passionné, elle gémissait doucement et mes mains trouvèrent leurs places sur ses fesses pour l'encourager à continuer de bouger. Elle savait y faire, elle me l'avait prouvé plus d'une fois, Kara était coquine et même bien plus quand elle en avait envie. « Babe, vient avec moi. » Je ne lui laissais pas le choix en la soulevant du sol pour l'amener dans ma chambre. Ce n'étais question de vouloir être classique et de le faire au lit, mais j'avais envie d'être tranquille, de lui faire l'amour et de m'endormir confortablement avec elle sans me soucier de quoi que se soit. Je lui rendis sa place dominante en m'allongeant sur le dos, la laissant reprendre ses mouvements. « Fais moi rêver Babe. »