it took you five whole minutes to pack us up and leave me with it, holdin' all this love out here in the hall. -hot- (niels)

Instinctivement, ses yeux l’avaient cherché dans les pièces de leur maison, une à une, lui qui aurait aimé la voir endormie dans leur lit avant de la rejoindre pour la nuit, regrettant aussi de ne pas la voir l’étreindre le matin lorsqu’ils se réveillaient, eux qui avaient toujours pour premier réflexe de se donner de l’amour. « J’suis là mon amour, je l’ai toujours été… Tu sais bien que je t’abandonnerai jamais… » Murmura-t-il, lui qui était incapable de lui en vouloir, surtout qu’il ne la considérait aucunement fautive de leur dispute, la pression ayant joué un rôle sur leurs comportements. « C’est encombrant ces trucs-là en même temps… » Lâcha-t-il en roulant des yeux pour rentrer dans son jeu, amusé par leur manière de se montrer qu’ils se désiraient toujours autant, et encore plus depuis qu’ils n’avaient pas pu s’aimer de manière charnelle depuis le retour de Niels à Bowen. Son baiser lui avait traduit tout ce qu’il avait à l’intérieur de sa poitrine, souhaitant qu’elle puisse percevoir les vibrations de son coeur qui lui étaient destinées, son regard s’illuminant de désir lorsqu’elle découvrit légèrement son corps pour attirer ses yeux sur elle. Il tomberait éternellement sous son charme, lui qui savait qu’Aelya représentait à elle seule son idéale, la femme de ses rêves et la partenaire qu’il voulait avoir jusqu’à son dernier souffle. Ses lèvres étaient venues grignoter sa peau, de son cou jusqu’à sa poitrine avant de déraper bien plus bas, là où il savait que sa patience était à deux doigts de lâcher. Il voulait la faire languir, faire perdurer le moment pour qu’ils puissent profiter de leurs retrouvailles dignement, sa langue traçant des sillons contrôlés qui redessinaient le contour de son anatomie, son souffle chaud venant s’y percuter. « Toi aussi tu m’as manqué bébé… On va rattraper le temps perdu… » Promit-il, ses paumes agrippant ses cuisses pour qu’elle puisse ressentir au mieux la brûlure de sa bouche qui valsait sur son entrejambe, jouant habilement avec sa sensibilité alors qu’Aelya avait guidé l’une de ses mains contre sa poitrine. Il aurait pu passer sa vie à la faire frémir de la sorte, aimant la voir s’agiter de plaisir sous ses caresses langoureuses, Niels gémissant lui aussi, incapable de ne pas éprouver du plaisir alors que la femme de sa vie semblait passer un bon moment. « T’aurais pu en avoir plusieurs mon bébé… » Joua-t-il, remontant jusqu’à ses lèvres qu’il embrassa amoureusement, ne se passant pas de la texture addictive de sa bouche, de son parfum enivrant qui se déposait sur sa peau. Le souffle précipité, il s’était laissé déshabiller par Aelya qui s’était jetée sur l’ouverture de son jean pour libérer son envie perceptible, elle qui lui avait fait comprendre qu’elle comptait le pousser à bout, ses doigts enroulés autour de son anatomie le faisant expier des soupirs d’envie. « Reste avec moi bébé… Toute ta vie, j’ai pas fini de te montrer à quel point je t’aime… » Souffla-t-il, fermant les yeux pour retrouver ses lèvres, laissant Aelya grignoter son cou pour le marquer de son empreinte, Niels calant son bassin contre le sien pour faire glisser son anatomie contre la sienne. Il soupirait, incapable de réprimer son désir alors qu’ils étaient sur le point de s’abandonner l’un à l’autre, Niels gémissant longuement lorsqu’il céda finalement à son envie, son regard amoureux retrouvant le sien quand il débuta ses ondulations en elle. « Moi aussi j’te sens bien bébé… C’est trop bon, j’ai pas envie qu’on arrête… » Murmura-t-il, voyant que son jean était toujours en place sur ses cuisses tant l’urgence les avait frappé, Niels se mordant la lèvre quand il vit les ongles de son amour s’ancrer dans sa peau. « Jouis mon bébé… Crie pour moi… » Souffla-t-il fiévreusement, grignotant sa mâchoire et sa joue, sa main venant chercher l’oreiller sous Aelya pour le décaler, l’allongeant entièrement pour la compléter avec plus de profondeur, ses courbes masculines s’agitant au-dessus d’elle. « Oui bébé… Ferme les yeux… » Lâcha-t-il dans un élan de fougue, son bassin percutant de plus en plus fort le sien, le lit grinçant sous la fièvre de leurs ébats, tapant contre le mur de la chambre, Niels maintenant le rythme soutenu de ses va-et-viens en entendant son amour atteindre l’orgasme, désirant la dévaster de plaisir. « Toi aussi… J’en ai pas fini avec toi… » Murmura-t-il, saccadant ses ondulations pour se retirer et la pénétrer à nouveau, observant ses traits se marquer d’envie. « Moi aussi j’vais venir bébé… » Gémit-il, l’irrégularité de son souffle lui faisant comprendre combien son corps lui procurait du plaisir.

À partir du moment où elle avait compris qu'il était parti, qu'il ne reviendrait pas, c'était comme si elle venait de vivre une forme de rupture, comme un renvoi à des souvenirs bien plus douloureux dans lesquels les cicatrices s'étaient ré-ouvertes. Elle avait toujours peur de leur fin, d'un déclin qu'elle ne saurait prévoir, eux qui étaient bien trop fusionnels pour savoir vivre dans leur absence. Aelya sourit doucement à sa remarque, attendrit par sa volonté de toujours la rassurer  elle qui en avait énormément besoin maintenant qu'ils s'étaient retrouvés. Elle lui faisait confiance, à lui et à lui seul, Niels qui était et resterait l'unique personne à disposer de la clef qui donnait l'accès à son âme. Elle pouffa légèrement de rire lorsqu'il continua de l'amener dans son jeu, la brune sombrant contre sa bouche dans l'objectif de lui faire oublier le froid lugubre qui avait intoxiqué son être. Déterminée à réveiller la brûlure de son impatience, elle capta son regard avec attention tout en laissant glisser son haut le long de ses épaules, accrochant ses yeux pour le regarder s'embraser sous son effet qui visait à le séduire continuellement. Sa respiration devint haletante lorsqu'il fit passer ses lèvres dans son cou, sur sa poitrine rougie par les pressions de sa langue, ses cuisses venant instinctivement se contracter quand il décida de plonger directement dans le creux de son désir pour l'animer, ses baisers langoureux épousant parfaitement les contours de son envie qui s'humidifiait d'extase. Bloquée par ses mains, elle se mit à gémir de plaisir, délicieusement épuisée par cette tornade d'envie qui ne pouvait s'exprimer que par ses lèvres, résonnant dans la pièce. Sa main vint guider la sienne sur sa poitrine, l'invitant à presser ses courbes féminines qui frémissaient à son contact, son cœur palpitant en sentant la brûlure de son souffle chaud qui s'échouait sur sa peau, ses gémissements répondant aux siens dans une fougue qu'ils se renvoyaient pour se tenter à aller plus loin.

- La journée n'est pas finie mon amour... Tu pourras m'en donner autant que tu veux si y'a que ça qui peut te faire plaisir, répondit-elle malicieusement en accrochant ses lèvres lorsqu'il remonta à sa hauteur, plongeant sa main dans son jean qu'elle ouvrit avec urgence, laissant son envie s'enrouler autour de son membre qu'elle caressa fiévreusement, dans des gestes qui traduisaient sa passion pour son être. Je veux jamais que tu retiennes de le montrer... J'ai trop besoin de ton amour, avoua-t-elle dans des souflles saccadés, ses lèvres venant doucement aspirer son cou, Aelya gémissant en percevant la rigidité de son anatomie glisser entre ses cuisses, son être tout entier grisé par ce feu ardent qui dansait dans ses pupilles, explosant en elle lorsqu'il décida d'entrer dans son corps, détendant un à un tous ses muscles. Arrête pas... Arrête jamais... Soupira-t-elle, se laissant percuter par son urgence qui n'avait pas pu attendre de le déshabiller entièrement, elle qui n'avait pas eu envie de perdre du temps dans l'attente de cette proximité qui la rendait folle, folle de lui. Je veux t'entendre crier aussi bébé, dis-moi comme tu me veux... Lâcha-t-elle alors qu'il mordillait sa mâchoire et sa joue, Aelya se retrouvant davantage collée à lui lorsqu'il retira le coussin derrière sa tête, ses bras l'enfermant de chaque côté de son corps qui respirait son prénom qu'elle expiait dans de longs soupirs fiévreux alors qu'il avait augmenté la cadence de ses coups de reins, lui tirant un gémissement à chaque vibration qui allait et venait dans son corps, jusqu'à l'atteinte du sommet de son plaisir qu'elle vint crier entre  les murs. Donne-moi en un autre mon amour... J'en veux encore... Avoua-t-elle, bouleversée par son désir qui s'amplifiait et qui résonnait encore dans son corps en feu. Niels... Mon cœur... T'es trop bon... Gémit-elle lorsqu'il saccada ses ondulations pour venir plus profondément en elle, ses traits se crispant de plaisir. Viens mon amour... Je désire que toi... L'incita-t-elle en laissant ses ongles s'accrocher à son dos, une main venant après glisser entre ses cuisses pour satisfaire sa vision, Aelya caressant elle-même son anatomie sans lâcher son amour du regard, incapable de résister à son charme qui augmenta davantage son excitation, son bassin se cambrant alors que sa cage thoracique gonflait, mordant sa lèvre avant d'accueillir son deuxième orgasme dans un autre cri de plaisir. Bébé... Lâcha-t-elle sensuellement, rongée par son bien-être, sa main glissant sur sa joue avant qu'elle ne vienne lui voler un baiser langoureux.

Il n’avait jamais eu envie d’être à l’origine de ses maux, d’être l’auteur de sa peine alors qu’elle méritait de recevoir tout l’amour qu’il possédait pour elle. Mais Niels avait parfaitement compris que sa présence ne l’aidait pas, elle qui avait toujours l’impression de se retrouver dans des dilemmes qui la forçaient à choisir son métier ou son intimité. Pourtant, à la minute où il s’était retrouvé à Bowen, Niels avait ressenti un vide immense l’envahir, comme s’il n’avait pas l’impression d’avoir retrouvé son cocon, comprenant qu’il ne se sentait chez lui que là où était l’amour de sa vie. Il avait le coeur qui menaçait d’exploser tant elle lui avait manqué, lui qui le lui faisait comprendre en s’occupant de son corps, de son désir qu’il parvenait aisément à palper à travers son regard et la chaleur qui émanait de sa peau. Il s’était affairé à déposer des baisers sur son corps, atteignant lentement mais sûrement son entrejambe qu’il connaissait par coeur, décidant de jouer avec ses sensibilités et ses points faibles pour l’entendre prendre du plaisir. Il se sentait enfin complet, retrouvant ce rôle qui lui collait à la peau, celui de mari aimant qui était prêt à donner sa vie pour celle de son amour. Il s’adonnait à des caresses plus sensuelles les unes que les autres, ses lèvres valsant contre l’intimité d’Aelya, sa langue réchauffant davantage son entrejambe déjà brûlant. « J’veux te faire plaisir tout court bébé… Que ce soit comme ça ou autrement… » Souffla-t-il en remontant vers son visage, s’accaparant ses lèvres amoureusement, son souffle court percutant le sien quand il sentit son amour ouvrir son jean pour caresser son membre. « Tu l’as à vie mon amour… Y’a que toi que je vois, que toi que j’aime bébé… C’est toi pour l’éternité… » Murmura-t-il dans des gémissements d’envie, fermant les yeux en percevant les lèvres de sa femme grignoter son cou, jusqu’à ce qu’ils ne décident de mettre fin à cette attente beaucoup trop longue pour leurs deux corps en feu. Il s’abandonna à elle, soupirant en sentant la chaleur de son envie renfermer la sienne, Niels entreprenant ses ondulations pour leur plaisir mutuel, amusé de l’urgence qui les avait poussé à se lier l’un à l’autre, le jean de Niels toujours en place sur ses cuisses. « Mon amour… Ma femme… Tu m’excites comme un dingue, j’te veux à en crever bébé… » Susurra-t-il à son oreille après avoir taquiné sa mâchoire de ses douces morsures, Niels allongeant son amour pour s’étendre sur elle, décimant les derniers centimètres qui les séparaient pour qu’elle puisse au mieux le sentir en elle, accélérant la cadence de ses coups de rein qui gagnaient en force. Il expiait son plaisir, concentré sur les sensations que ressentait Aelya pour l’emmener dans les étoiles, la maintenant fermement contre son corps quand elle soupira d’extase une première fois. « T’es trop sublime bébé quand t’es comme ça… J’vais te faire encore du bien mon amour, j’veux encore t’entendre… » Lâcha-t-il, sa peau vibrant au contact de la sienne, Niels s’amusant de ses sensations en saccadant ses mouvements, revenant à chaque fois plus profondément en elle. « Hmm bébé… Tu me tues de plaisir… » Soupira-t-il, sa main venant accrocher la cuisse de son amour pour la coller à son bassin pendant qu’il ondulait plus rapidement, proche de toucher au paradis lui aussi, son coeur explosant à la vision de son amour qui était venue réfugier sa main entre ses cuisse pour se caresser. Il accrocha du regard sa main, revenant à ses yeux et à cette lèvre qu’elle mordilla, Niels finissant par s’abandonner entièrement à elle, explosant d’amour contre son corps qui reçut l’étendue de son plaisir. « Mon ange… » Murmura-t-il, peinant à retrouver son souffle tant le plaisir était intense, ses muscles détendus et sa peau frissonnante d’extase le confirmant, Niels répondant au baiser de son amour, sa langue venant caresser la sienne dans un échange bien plus patient. « Tu vois que c’était bien mieux que n’importe quel petit-déjeuner bébé… » Sourit-il malicieusement, lui volant un nouveau baiser insaisissable, avant de plonger son visage dans son cou, son corps s’étendant contre le sien. « J’suis au paradis avec toi… J’ai été trop con de partir, j’serais jamais heureux si t’es pas là, j’suis désolé mon amour. » Se confia-t-il, le coeur encore lourd de cette culpabilité qu’il portait en lui. « J’crois que la bête s’impatiente bébé… » Dit-il en relevant le visage vers elle, entendant les coups de griffe de Hank contre la porte de leur chambre.

Elle aimait se retrouver entre les pans de son âme, là où elle confinait toute sa vulnérabilité pour se renforcer, cicatriser ses plaies qui s'étaient ouvertes lorsqu'ils s'étaient quittés. Ca avait été abrupte, et dans la violence de son absence, elle avait pu entendre ses démons gratter aux portes de toutes ses failles qui s'étaient révélées, n'attendant qu'un coup de plus pour exploser. Heureusement qu'elle s'était occupée l'esprit avec son travail, oubliant le temps de quelques secondes qu'elle avait la vague à l'âme, le mal de lui. Tout était revenu à la normale quand elle avait effleuré ses lèvres, respirant à plein poumons son espoir qui dansait entre chaque baiser qu'ils se donnaient. Déshabillant sa patience pour qu'elle puisse se nourrir de ce moment, elle le laissa plonger entre ses cuisses, savourant la moindre chaleur qu'il administrait sur sa peau gorgée d'envie, frémissant à chaque fois qu'il passait sa langue sur son point sensible, ses lèvres expiant des soupirs fiévreux.

- Tu me fais toujours plaisir bébé... T'es tellement parfait... Expia-t-elle entre chaque gémissement, attrapant ses lèvres lorsqu'il remonta à son visage, ses mains en profitant pour faire glisser son jean avec une fougue qu'elle ne réprimait pas, enroulant ses doigts autour de son membre qu'elle tendait sous ses gestes. Je t'aime pour toujours mon amour... Renchérit-elle, le coeur au bord des lèvres, la passion qu'elle imprima sur sa chair qui rougissait sous les attaques délicieuses de sa bouche.

Elle l'attira au plus près d'elle en refermant ses cuisses autour de lui, constant la rigidité de son membre alors qu'il glissait au milieu de son envie palpable. Les lèvres entre-ouvertes pour laisser s'échapper son désir, elle détaillait son corps magnifique, s'imprégnant de sa beauté qui se donnait à elle depuis qu'ils s'étaient séparés, lui laissant avec un soulagement non retenu tout le loisir de posséder son être qui le voulait éternellement.

- Montre-le moi mon bébé... Donne-moi tout... Gémit-elle, le regard assombrit par le désir, elle qui sentait que le manque agissait comme une bombe à retardement sur l'éclat de son envie, celle qui menaçait d'imploser à tout moment dans son bassin, Niels ondulant contre elle, titillant de part ses coups de reins l'onde de plaisir qui allait se propager sous peu alors qu'il l'allongea pour admettre plus de fièvre entre eux, leurs peaux s'entrechoquant avec urgence. T'auras jamais fini de m'entendre toi... Y'a que toi qui peut me faire crier, le complimenta-t-elle, se mordant la lèvre en percevant son bassin se retirer pour revenir en elle, sa peau claquant contre la sienne, amenant le lit à taper contre le mur. J'aime trop le savoir bébé... J'veux tout te faire oublier... Ajouta-t-elle entre deux gémissements, se délectant de son visage qui s'étirait dans le plaisir, son regard captant la contraction de ses abdominaux qui suivait ses ondulations.

Le regard empreint d'un désir ardent, elle fit glisser sa main le long de son corps pour venir la positionner dans le creux de son anatomie, caressant sa fièvre pour embraser la sienne, incapable de détourner les yeux de sa beauté qui s'étendait devant elle, Aelya qui voulait le voir s'abandonner en même temps qu'elle, lâchant un soupir bruyant lorsqu'elle percuta l'orgasme avec lui, sa cage thoracique s'élevant sous l'effet du bien-être intense.

- C'est vrai... J'ai beaucoup trop aimé... Je comprends pourquoi j'suis accro à toi... Souffla-t-elle après lui avoir volé un baiser langoureux, souriant contre ses lèvres lorsqu'il vint à son tour lui en voler un, respirant son parfum lorsqu'il s'étendit contre elle, le visage plongé dans son cou. C'est pas grave mon bébé... Le plus important c'est qu'on s'est retrouvés, murmura-t-elle à son oreille, déposant un doux baiser sur sa tempe. Tu vas lui ouvrir bébé ? S'amusa-t-elle, entendant Hank gratter à la porte. De toute façon faut que je me lève aussi, j'dois quand même préparer un petit déj' pour mon mari d'amour, lança-t-elle dans un tendre sourire. Maintenant que je me suis bien nourrie de toi, j'me sens plus enclin à faire autre chose, pouffa-t-elle. Tu sais j'y pensais... Peut-être qu'on pourrait déménager... Dans quelques temps ? Demanda-t-elle l'air de rien.

Il voulait lui montrer combien c’était elle qui le rendait vivant, lui qui n’était rien sans elle, se perdant dans ce monde qui ne lui inspirait rien s’il ne le foulait pas avec l’amour de sa vie. Niels la touchait comme dans une première fois, profitant de chaque seconde qu’ils avaient pour eux, comme s’il désirait rattraper les jours interminables qui s’étaient écoulés sans qu’ils ne puissent s’aimer. Sa bouche logée entre ses cuisses, il s’adonnait à son jeu préféré, celui de faire faiblir son amour de plaisir. « Et toi bébé… Tu sais pas comme je t’admire… » Murmura-t-il, l’embrassant amoureusement lorsqu’il remonta jusqu’à ses lèvres qu’il emprisonna, soupirant d’extase en sentant la paume d’Aelya s’enrouler autour de son anatomie pour le caresser. « Dis-le moi encore… J’me lasse jamais de l’entendre… » Souffla-t-il, refusant de lâcher ses lèvres qu’il continuait de caresser, son souffle percutant fiévreusement le sien alors qu’il pénétra en elle, dans un désir qui ne trompait pas, reflétant toute son envie qui explosait maintenant qu’il avait retrouvé celle qui le faisait rêver jour et nuit. Il grognait de plaisir, incapable de faire taire l’urgence qui les liait, celle qui l’incitait à s’agiter de plus en plus vite sous la demande d’Aelya, Niels cherchant à lui soutirer le plus de plaisir possible, son coeur s’emballant à chaque coup de rein qu’il lui offrait. Il cherchait constamment son regard, captant la lueur qui brillait un peu plus fort à chaque fois qu’ils faisaient l’amour, celle qui lui confirmait à chaque fois qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. « J’aime tellement ça bébé… Savoir que j’te fais du bien… » Lâcha-t-il, dans un élan fougueux, continuant d’aller et venir en elle alors qu’elle venait d’expier son premier orgasme, Niels souhaitant la combler d’amour, faire gonfler son plaisir jusqu’à son paroxysme. Il se mordit la lèvre en voyant son corps lui répondre, amenant le sommier à grincer sous le poids de leurs corps enflammés. « Bébé… Tu vas me faire jouir… » Souffla-t-il, regardant Aelya se caresser en même temps qu’il ondulait contre elle, les frottements de leurs anatomies l’amenant finalement au point de non retour, Niels vibrant de plaisir en expiant son dernier gémissement. « Et j’comprends aussi pourquoi j’trouve toujours de l’énergie pour nos câlins… » S’amusa-t-il, ses yeux se fermant sous la douceur de leur baiser, Niels qui était incapable de se passer de ses marques d’affection, décidant de s’approcher encore un peu plus d’elle pour ne pas éteindre trop abruptement leur moment de complicité. « Oui, c’est tout ce qui compte bébé, t’as raison… » Murmura-t-il, appréciant son doux baiser contre sa tempe, avant de comprendre qu’Hank cherchait à les rejoindre en attirant leur attention. « Tu lui as manqué bébé, il est en train de m’en vouloir de t’accaparer rien que pour moi. » Pouffa-t-il, déposant un baiser dans son cou avant de se redresser, Niels remettant en place son jean, ses yeux captant les courbes encore nues de sa femme avec un air rêveur. « T’as pas abandonné ton idée de me nourrir hein…? » S’amusa-t-il tendrement, ramassant les vêtements d’Aelya qu’il avait fait valser dans toute la pièce, jusqu’à ce que la proposition de sa femme ne vienne l’interpeler, Niels fronçant les sourcils. « Déménager ? » Répéta-t-il, lui qui ne s’était pas attendu à ce scénario. « Mais pourquoi bébé, tu te plais plus ici ? » Demanda-t-il, piochant un t-shirt dans sa pile pour le lui tendre, lui qui savait qu’elle aimait les porter.

Elle savourait les douces ondulations de sa langue au milieu de l'agitation de son plaisir qui l'innondait, la propulsant dans leur univers où ils pouvaient enfin s'aimer comme ils l'entendaient, être qui ils étaient vraiment, eux qui n'avaient jamais laissé le monde entrevoir leur vrai visage. Elle adorait savoir qu'elle lui plaisait, parce qu'il était le seul à pouvoir admirer son abandon qui était entier avec lui, elle qui donnait en cet instant sa peau, mais également son cœur, son âme, son souffle qui s'epuisait dans ce plaisir qui révulsait sa patience. En manque de ses lèvres, elle l'attira à hauteur de son visage, laissant sa main taquiner fiévreusement son bas ventre alors que ses yeux captaient la moindre étincelle de désir qu'elle s'affairait à illuminer dans ses pupilles.

- Je t'aime, je t'aime, je t'aime pour toute la vie mon amour à moi... Répéta-t-elle entre ses souffles qui se perdaient dans l'excitation, réchauffant ses lèvres qui étaient suspendues aux siennes.

Elle lâcha un soupir de soulagement lorsque leurs deux corps ne firent plus qu'un, dansant l'un contre l'autre dans une volonté de réchauffer toutes les plaies froides que la distance leur avait laissés. Elle fremissait à chaque coup de rein qui allait et venait en elle, ses tympans se gorgant de son plaisir qui se traduisait dans ses râles qu'elle désirait continuer à amplifier, incapable de s'imaginer de ne plus les entendre, elle qui était pour toujours accro à sa peau, à cette fièvre qui les liait dans leur intimité, leurs regards brûlants parlant à la place de tous ces mots qui perdaient leur utilité lorsque leurs cœurs battaient à ce rythme effréné, les vivifiant.

- Tu le fais si bien... Je suis tellement mieux contre toi... Avoua-t-elle, comprenant pourquoi elle n'était pas faite pour vivre loin de lui elle qui ne savait comment faire pour s'egayer de vie lorsqu'il disparaissait.

Elle atteignit rapidement le point culminant de son plaisir, animée par son désir au point où elle pourrait s'imaginer exploser à chaque minute qui les rapprochait tant le manque de lui l'avait rongé. Sensibilisée par son plaisir, elle avait l'impression que sa peau s'enflammait, sensibilisée par toutes ces flammes qu'il admettait dans le creux de son bassin qui gonflait d'envie autour de son membre qui sortait pour revenir avec plus de profondeur, le lit qui grincait témoignant de leur fougue.

- Jouis en moi amour... J'te veux en moi... L'incita-t-elle fiévreusement, son regard sensuel ne le lâchant pas alors que sa main bascula contre son anatomie, caressant les pans de son intimité avant de laisser ses doigts danser sur son point le plus sensible, savourant l'éclat de son regard qui ne loupait rien, elle-même gémissant sous la chaleur de leurs frottements qui les conduisit jusqu'à l'orgasme. C'est bizarre qu'on ait plus d'énergie pour nos câlins que pour aller au travail, s'amusa-t-elle avant de l'embrasser, savourant la douceur qui faisait toujours suite à leur passion, eux qui aimaient rester complices même à la fin de leur ébat. Je t'en veux pas mon ange, t'as pas mal agis, c'est moi... Lança-t-elle pour le rassurer, déposant un doux baiser sur son visage, sa main caressant doucement ses cheveux avant qu'ils n'entendent Hank les interpeller à travers la porte. J'aurais tout le temps de profiter de mon deuxième amour aujourd'hui t'façon, sourit-elle tendrement en pensant à leur chien qui lui avait manqué également, regardant son mari se redresser, incapable de détourner son regard de ses courbes masculines. Je veux prendre soin de toi, m'en veux pas, répondit-elle sur le même ton, suivant du regard le ramassage de ses vêtements qui avaient valsé partout sous l'effet de leur passion. Si bébé. Je me plais ici. Mais je me dis... Je gagne mieux ma vie, on pourrait encore plus se faire plaisir. Je pense qu'on le mérite, lâcha-t-elle en se levant pour attraper son t shirt qu'il lui tendit, adorant traîner toute la journée dans ses vêtements quand elle le pouvait, juste parce qu'ils appartenaient à Niels, l'homme de sa vie dont elle aimait imprimer son parfum sur sa peau. Tu vois je me dis qu'on pourrait avoir une piscine creusée, même un jacuzzi ? Proposa-t-elle en s'habillant de son haut qu'elle fit glisser sur ses courbes nues. Et encore plus de chambres pour nos futurs bébés et un plus grand jardin pour Hank, ajouta-t-elle, rêveuse, sa main venant ouvrir la porte à Hank qu'elle caressa. J'crois que bébé Hank aime l'idée, pouffa-t-elle en s'abaissant à son niveau pour lui faire un câlin.

Il n’y avait rien de plus plaisant que de l’aimer comme il le souhaitait, sans que personne ne vienne s’immiscer entre eux. Ses sentiments étaient puissants, à l’image des coups de rein qu’il lui offrit lorsqu’il s’immisça en elle, son corps entier vibrant de cet amour infaillible qu’il lui vouait sans limite. « Putain ce que je t’aime bébé… » Souffla-t-il, ses mots résonnant dans son esprit comme la plus belle des mélodies, lui qui le ferait jouer inlassablement pour continuer de sentir sa peau se parsemer de frissons. Il dansait amoureusement entre ses cuisses, leurs bassins se répondant à chaque vague de plaisir qui les rapprochait un peu plus du point culminant de leur extase, son souffle saccadé, entrecoupé par ses gémissements qui reflétaient son plaisir. « Mon amour… Toi aussi tu me fais du bien… C’est insupportable tellement que c’est bon… » Lâcha-t-il, sentant son coeur louper un battement lorsqu’il sentit Aelya atteindre son premier orgasme, ses lèvres dévorant son cou pour la marquer alors qu’il ne relâcha pas son emprise, continuant de jouer avec son bassin en allant et venant entre les pans de son envie. Il sentait son corps s’embraser à son contact, comme à chaque fois qu’ils décidaient de s’abandonner l’un à l’autre, laissant l’incendie de leur plaisir les dévorer jusqu’à la dernière miette, Niels qui soupira à l’oreille d’Aelya qu’il n’était pas loin de laisser résonner son dernier cri d’envie. « Oui mon amour… J’en ai trop envie… » Murmura-t-il, eux qui s’étaient toujours laissés aller à ce plaisir indescriptible depuis le début de leur relation, incapables de couper cet élan fougueux qui les amenait toujours au-delà des nuages, loin de la terre ferme. Et dans un dernier gémissement, il se laissa foudroyer par l’orgasme, en même temps que l’amour de sa vie qui expia son dernier soupir de plaisir, eux qui s’abandonnèrent l’un à l’autre ensemble, dans une symbiose parfaite. « Ouais, tellement bizarre… » Joua-t-il sur le même ton qu’elle, plongeant sur ses lèvres qu’il réclamait encore et encore, ayant besoin de sa douceur avant d’être contraint à s’écarter de son corps. « C’est pas toi non plus bébé… Je t’en voudrais jamais tu sais… » Murmura-t-il, désirant lui faire comprendre que c’était surtout la frustration qui avait parlé, lui qui s’était imaginé passer la journée avec elle avant qu’on ne leur vole ce moment. Ils redressèrent tous les deux le regard vers la porte en entendant Hank leur demander de l’attention, Niels souriant aux mots doux de sa femme. « Profite de tes deux amours à égalité bébé… Sinon ça va faire des jaloux. » S’amusa-t-il avec un air taquin, Niels finissant par se redresser pour ramasser les affaires d’Aelya qu’il avait envoyé valser dans la pièce. « J’craque encore plus pour toi surtout… » Souffla-t-il en captant son regard, éternellement amoureux de sa manière de fonctionner avec lui, elle qui lui donnait toute l’attention dont il avait toujours rêvé avoir. Et alors qu’ils s’étaient apprêtés à rejoindre la cuisine, Niels s’arrêta net à la proposition de son amour qui l’interloqua, surpris par sa demande. « On le mérite ouais mais… t’en as envie ? J’veux dire… C’est notre chez-nous ici, on a tout bâti de nos mains. Tu serais prête à la revendre bébé ? » Dit-il, cherchant son regard alors qu’il lui tendit un de ses t-shirts pour qu’elle puisse vêtir ses courbes encore nues. « C’est vrai que ça donne envie bébé… Mais faut pas qu’on prenne cette décision à la légère amour. J’veux pas qu’on ait de regrets. » Dit-il, son coeur battant plus vite quand elle évoqua plus d’espace pour leurs futures progénitures. « Faut voir ce qui s’offre à nous mon amour, t’avais déjà fait du repérage ? » Demanda-t-il curieux, esquissant un sourire quand il vit Aelya s’abaisser pour caresser Hank, pouffant de rire à sa remarque. « Ah bah lui, quand il s’agit de se défouler, il est toujours partant. » S’amusa-t-il, prenant les devants pour rejoindre la cuisine, préparant du café pour pouvoir tenir la journée, Niels s’occupant d’avaler un cachet d’aspirine pour faire passer son mal de tête. « Qu’est-ce que veut manger la femme de mes rêves beaucoup trop sexy dans mon t-shirt ? » Souffla-t-il en la voyant arriver vers lui, la trouvant sublime, comme au premier jour.

Son coeur battait la chamade, de plus en plus, Aelya qui se sentait partir dans les méandres de son plaisir embrasé par ses lèvres, par sa peau qui frictionnait avec la sienne sous l'effet de leurs bassins qui ondulaient l'un contre l'autre, s'effleurant pour se pousser à bout. Elle l'aimait et tous ses soupirs respiraient le plaisir qu'elle possédait de le retrouver à l'intérieur de son corps qui se renfermait autour de lui, comme dans une volonté de ne jamais l'en voir s'échapper. Parce qu'elle n'était rien sans lui, sans ce brasier qu'il était capable d'admettre, son coeur se consumant comme une bougie dont la cire brûlait les douloureux souvenirs de son manque. Expiant son premier orgasme par le biais de ses lèvres, c'était son corps entier qui frissonnait sous la fièvre de son envie, Niels qui ne laissait pas son bassin se dégorger de plaisir, continuant de la pousser à bout alors que le lit tapait contre le mur, irritant le silence qui était délaissé par leurs gémissements. Le cou parsemé des délicieux coups de ses dents, elle vint animer sa vision en utilisant ses doigts pour tenter son désir, ceux qui s'attardèrent sur son anatomie, frôlant son bas ventre qui allait et venait en elle jusqu'à la fin, jusqu'à ce qu'ils ne se retrouvent tous les deux sur leur nuage, là où personne ne pouvait les atteindre.

- Je veux juste que tu saches que même si on se prend la tête, je t'aime toujours à la folie, lâcha-t-elle doucement contre ses lèvres qu'elle était doucement venue grignoter, son corps s'appropriant encore le sien dans cette alliance qu'elle n'aimait jamais voir se défaire. Vous me rendez pas la vie facile tous les deux mes bébés d'amour. J'ai envie d'être avec vous tout le temps. Ca m'a trop manqué d'être ici bébé, avoua-t-elle en entendant Hank gratter à la porte, souriant de manière amusée en voyant Niels récupérer ses vêtements qui s'étaient dispersés dans la pièce sous l'effet de leur passion urgente. Craque encore plus fort mon bébé, le chercha-t-elle de manière joueuse, adorant prendre soin de lui, elle qui s'était éprise de son âme qu'elle chercherait toute sa vie à caresser, à couver sous ses mains protectrices. Si c'est pour avoir mieux bébé... Pourquoi pas ? Je dis pas que notre maison va pas me manquer, mais c'est une opportunité de plus pour nous permettre d'avancer, admit-elle, réfléchissant à ses mots, à son envie d'avoir toujours plus maintenant que son compte en banque ne criait plus famine. C'est pour ça que je t'en ai parlé mon bébé. Je voulais pas forcément t'obliger ni déménager demain. C'est pas pressé. C'était juste une pensée comme ça. Mais si t'es pas prêt, on le fait pas amour, ajouta-t-elle en récupérant le t-shirt qu'il lui tendit, le faisant glisser sur son corps nu qui adorait se complaire sous ses tissus qui sentaient son parfum addictif. Non, pas encore. Je me disais justement qu'on pourrait le faire ensemble ? Proposa-t-elle en souriant doucement, son esprit se remplissant des douces images de ce futur qu'elle rêvait avec lui tandis que ses mains caressaient Hank, ses lèvres venant déposer pleins de baisers sur sa tête. Il va pas dire non à plus d'espace pour faire des bêtises hein bébé Hank ? Lança-t-elle, amusée, continuant de lui donner de l'affection avant de suivre Niels jusqu'à la cuisine, son corps glissant à ses côtés à sa remarque qui fit battre son coeur beaucoup plus vite. Mmh... Laisse-moi réfléchir... Souffla-t-elle, prenant son bras pour qu'il se retourne face à elle. Tes lèvres magnifiques ? Ajouta-t-elle en venant emprisonner ses lèvres avec passion. Et ton visage parfait aussi... S'amusa-t-elle, déplaçant ses lèvres sur son visage qu'elle inonda de baisers vifs et insaisissables. Ou encore ton corps sexy que j'aime dévorer... Continua-t-elle, faisant glisser ses lèvres sur son torse. Pardon bébé mais tu m'as trop manqué pour que j'te lâche, sourit-elle en riant légèrement. Je veux nous faire des pancakes bébé. Je sais comme t'adores ça, proposa-t-elle en lui volant un dernier baiser, s'éloignant de Niels juste pour récupérer de quoi préparer leur petit déjeuner, commençant à préparer la pâte. Pose-toi mon bébé si t'es fatigué, je m'occupe de tout.

Aelya était la seule à le transporter de la sorte, à l’engouffrer dans un plaisir qu’il avait encore du mal à décrire aujourd’hui tant il était puissant, au-dessus de toutes les sensations qu’il avait pu expérimenter jusque-là. Lorsqu’ils faisaient l’amour, il lui laissait un accès privilégié à son corps, mais aussi à son âme, désirant voir la sienne s’y lier pour l’éternité. Il haletait, incapable de réprimer le plaisir que lui offrait le corps de la femme qu’il aimait, en oubliant le manque qui l’avait rongé lors de ces derniers jours qu’ils avaient passé loin l’un de l’autre. Se poussant mutuellement à bout, Niels finit par expier un long soupir d’extase qu’il éteignit sur les lèvres de son amour, son corps vibrant contre le sien en sentant cette décharge de pur plaisir qui traversa chaque cellule de son organisme. « Mon amour… T’as pas à te justifier. Ça arrive à tous les couples de se prendre la tête, ça remettra jamais en doute les sentiments que j’te porte bébé… » Murmura-t-il tendrement, aimant sentir son souffle chaud contre sa bouche, eux qui avaient encore la respiration saccadée par leur fougue. « Pars plus jamais bébé… Ça a pas d’âme ici sans toi. J’te jure, je tournais en rond amour… » Expliqua-t-il, se revoyant errer sans elle, à la recherche d’un bonheur qu’il ne trouverait jamais sans la présence de l’amour de sa vie. Il lui vola un dernier baiser avant de se redresser pour ramasser les affaires de sa femme, lui adressant un clin d’oeil à sa remarque, conscient qu’il ne cesserait jamais de craquer pour elle. Il fut interloqué par sa proposition, cherchant à en savoir plus sur les intentions qui la poussaient à vouloir changer de maison. « Oui bébé, t’as tous les droits d’y penser. On peut se permettre des choses qu’on aurait jamais pu s’offrir avant. » Répéta-t-il, conscient que les motivations d’Aelya faisaient sens, Niels secouant la tête à ses mots. « Non bébé, c’est pas ça. J’suis prêt à te suivre, toujours. Ton salaire nous le permet, mais ça serait bien que j’trouve quelque chose moi aussi avant qu’on se lance dedans, non ? » Répondit-il, regardant sa femme se vêtir de son t-shirt, adorant voir ses courbes dans ses vêtements. « Evidemment qu’on peut le faire ensemble. On fera ça mon amour. » Souffla-t-il avec un sourire tendre, se dirigeant vers la cuisine, son regard s’arrêtant sur l’image de ses deux amours qui se retrouvaient tendrement, Hank levant sa truffe vers Aelya pour mieux recevoir ses marques d’attention. « C’est le meilleur pour les bêtises notre bébé. » Rit-il, amusé par les mots d’Aelya et la bouille faussement innocente de leur chien, Niels arrivant dans la cuisine pour préparer du café, admirant la silhouette de son amour qui parvint à son tour dans la pièce. Arquant un sourcil à ses paroles, il se retourna finalement vers elle en sentant sa main saisir son bras, se mordillant la lèvre, charmé par sa façon de lui tourner autour. « Dévore-les alors… » Eut-il le temps de souffler avant de sentir ses lèvres s’accaparer les siennes, ses mains venant instinctivement se poser sur son corps, encerclant ses hanches. « Bébé… » Murmura-t-il, le souffle court, frémissant aux baisers de son amour sur son visage, tendant légèrement la nuque pour la regarder dévier vers son torse. « Amour… Tu me rends dingue déjà… » Lâcha-t-il, pressant un peu plus ses hanches, ses paumes déviant vers sa chute de reins qu’il caressait par dessus son t-shirt. « Qui a dit que je voulais que tu me lâches ? » Joua-t-il, lui volant un baiser à son tour avant de la laisser se retourner vers le plan de travail pour leur préparer des pancakes. « T’es la femme parfaite bébé… » Dit-il, le regard brillant d’admiration pour elle, Niels suivant sa silhouette du regard, collant son torse à son dos, ses bras encerclant sa taille. « J’suis posé là… J’te dérange pas j’espère… » Souffla-t-il, l’une de ses mains venant dégager sa nuque pour pouvoir l’embrasser doucement, Niels en profitant pour s’enivrer de son parfum. « Bébé… J’ai envie de tes bras… Tu m’as trop manqué… » Murmura-t-il, les souvenirs de son manque revenant sans cesse à la surface.

C'était l'endroit où elle préférait être, dans le creux de ses bras où elle réchauffait toutes ses pensées, animée par cet amour qu'elle s'était empêchée de traduire jusqu'ici puisque la fierté avait décidé d'occulter tout ce que son coeur aurait pu lui dire. Et pourtant, ça avait été plus fort qu'elle, plus fort que cet orgueil qui ne luttait jamais longtemps avant que l'affection et la tendresse ne l'emportent sur le reste. Elle l'aimait à en perdre la tête, son corps rougissant sous l'effet de sa chaleur qui l'englobait, perçant ses failles jusqu'à son âme qui s'ouvrait à lui sans réticence. Depuis le début elle s'était abandonnée à lui, sans même faire attention à toutes ses fragilités qui se révélaient et qu'il avait été capable de panser de ses lèvres. Atteignant son deuxième orgasme contre son corps, elle se laissa aller à son dernier gémissement, sa respiration haletante se confrontant à la sienne.

- Moi non plus. J'peux vraiment pas me passer de toi en plus... Avoua-t-elle amoureusement, incapable de s'imaginer qu'un jour ce serait peut-être la dispute de trop, celle qui les conduirait tous deux à errer dans la solitude qu'ils avaient malheureusement déjà connu. Je pensais qu'à toi bébé... C'était trop dur de dormir sans toi... Toutes les nuits je te voulais contre moi... Souffla-t-elle, son regard voilé de tristesse croisant le sien alors qu'elle se remémorait ces longues nuits dépourvues de son contact, là où son coeur demandait le sien, Aelya qui avait passé ce temps à compter les étoiles et faire défiler leur amour sur son portable. J'ai envie qu'on en profite justement. J'veux qu'on puisse se faire plaisir sans craindre de tomber d'encore plus haut, répondit-elle en le voyant ramasser ses affaires, ayant dans l'idée d'utiliser son argent durement gagné pour qu'ils puissent vivre dans une forteresse là où personne ne pourrait les atteindre. Comme tu veux bébé. Si t'as envie qu'on n'attende que t'aies un travail ça me va aussi, ajouta-t-elle, consciente que Niels n'avait pas envie de vivre indifféremment sur les ressources d'Aelya, chose qu'elle comprenait même si cela ne la dérangeait pas. J'ai hâte ! Lança-t-elle dans un sourire qui traduisait son excitation pour cette nouvelle étape de leur vie, Aelya continuant de donner de l'affection à Hank, amusée par leurs remarques alors que leur chien les regardait tour à tour sans se douter de ce qui se tramait.

Elle emboîta le pas à Niels pour arriver dans la cuisine, sa silhouette dessiner par son haut se frayant une place à ses côtés, sa main se posant sur le plan de travail alors qu'elle sentit la chaleur de son regard courir sur elle, animant son regard amoureux. Elle l'attira contre ses lèvres à sa question, laissant une seconde s'écouler pour percer son regard avant de plonger contre sa bouche qu'elle dévora avec passion, ses baisers glissant sur son visage et pour finir sur son torse qu'elle accueillit contre ses lèvres.

- J'peux pas m'en empêcher... T'es trop irrésistible... Lâcha-t-elle, savourant la pression de ses mains sur ses courbes, Aelya adorant se complaire dans son emprise. Personne. C'est pas possible t'façon j'crois, répondit-elle, amusée, lui volant autre baiser avant de s'affairer à récupérer les ingrédients pour les disposer sur le plan de travail devant elle. J'essaye d'arriver à ta hauteur, souffla-t-elle avant de sentir sa présence dans son dos, animant un sourire en coin sur ses lèvres. J'vais essayer de me concentrer pour pas faire n'importe quoi, s'amusa-t-elle, consciente que son aura la charmait tellement qu'elle se voyait déjà dépossédée de sa concentration, Aelya fermant les yeux en sentant ses lèvres grignoter sa nuque, son souffle chaud la faisant frissonner. Tu les veux vraiment pas tes pancakes amour, sourit-elle avant de lui faire face, coincée entre le meuble et son corps qu'elle admirait. Tu m'as trop manqué aussi mon ange... Ajouta-t-elle en se hissant sur la pointe de ses pieds pour atteindre ses lèvres, ses bras s'enroulant autour de sa nuque. J'suis trop faible avec toi... J'arrive même pas à cuisiner pour mon mari qui a besoin de manger... Souffla-t-elle entre deux baisers. Faut croire que tu me fais trop d'effets... Murmura-t-elle contre ses lèvres qu'elle vint mordiller.

Il détestait voir les heures passer sans elle, voyant ces longues et interminables minutes comme du temps perdu, gâché, celui pendant lequel il aurait normalement dû profiter avec elle. Il l’aimait, du plus profond de son âme, avec chaque cellule de son myocarde qui se contractait pour elle, regrettant de ne pas avoir pu le lui dire avant de la quitter, lui qui s’était détesté au moment même où il avait mis un pied dans l’avion pour rejoindre Bowen. Maintenant qu’elle était là, qu’ils étaient de nouveau réunis, Niels ne comptait pas la lâcher une seule seconde, bien trop altéré par la distance qui les avait séparé durant ces quelques jours qui lui avaient semblé durer une éternité. Son souffle percutait le sien alors qu’il retrouvait un semblant de respiration, encore bouleversé par le plaisir qui s’était déversé en lui. « T’as plus à le faire bébé… On est ensemble maintenant, on le reste. » Murmura-t-il, préférant ne pas songer pour le moment aux futurs déplacements de son amour alors qu’ils se remettaient seulement de cette séparation abrupte. « Moi aussi bébé… J’ai toujours froid quand t’es pas là, même avec Hank. J’te veux tout le temps mon amour. » Ajouta-t-il, lui qui avait prouvé la veille qu’il n’était capable de dormir qu’avec l’aide de substances chimiques pour anesthésier le manque et la douleur qu’il ressentait sans Aelya. Il avait enfin l’impression de respirer normalement, trouvant son oxygène dans les baisers qu’elle lui donnait, dans ses bras qui avaient le goût du paradis pour lui. « Je me doute bébé. On a plus grand chose à craindre maintenant. C’est solide ce qu’on a. » Ajouta-t-il pour la rassurer, se retenant de dire que c’était grâce à elle s’ils étaient dans uns situation aussi confortable aujourd’hui, lui qui y pensait tous les jours, culpabilisant parfois de n’être qu’un pion au milieu de cette partie d’échecs où Aelya était la reine. « C’est surtout que… j’veux avoir l’impression de servir à quelque chose bébé. » Avoua-t-il en détournant légèrement les yeux, finissant par faire comprendre à son amour qu’il était prêt à la suivre, que ses envies rejoindraient toujours les siennes. Ils rejoignirent la cuisine peu après, Niels s’amusant de cette tension qui planait toujours lorsqu’ils étaient réunis dans une même pièce, son regard la détaillant sans la moindre gêne. Il ne put s’empêcher de l’attirer contre lui lorsqu’elle s’amusa à parsemer sa peau de baisers, fermant les yeux pour profiter de leur douceur dont il était complètement accro, son regard brillant d’envie quand la bouche de son amour dérapa sur son torse. « Et toi… Tu crois que t’es pas irrésistible peut-être ? » Souffla-t-il, pressant ses hanches alors qu’il joua avec les mots, souhaitant la voir éternellement accrochée à lui. « Non et t’amuse pas à essayer bébé… » Dit-il, la menaçant faussement avec un regard joueur, la laissant se concentrer sur la recette pendant quelques minutes. « Tu l’es déjà bébé… Tu m’as dépassé depuis bien longtemps… » Dit-il en arrivant dans son dos, lui faisant savoir qu’il ne comptait pas la lâcher, même pendant la préparation de ses pancakes, Niels faisant glisser ses lèvres sur sa nuque. « Ouais concentre-toi bébé… » S’amusa-t-il en laissant ses lèvres parcourir son cou, ses mains jouant avec la limite de son t-shirt, s’amusant à faire passer ses mains sur ses hanches. « Bien-sûr que si j’les veux… J’vois pas pourquoi tu dis ça bébé. » Répondit-il, l’air de rien, arborant un sourire charmeur quand Aelya se retourna face à lui, Niels la piégeant dans son étreinte. « J’ai besoin de rien d’autre bébé… Que de toi, toi et tes câlins… » Souffla-t-il chaudement dans son cou, ses bras s’enroulant autour de sa taille alors qu’il répondit à son baiser. « Tu m’as déjà bien nourri tout à l’heure bébé… » Lui rappela-t-il dans un murmure brûlant contre ses lèvres, en profitant pour déposer des baisers vifs sur sa bouche. « J’suis ravi de le savoir… » Continua-t-il, s’amusant à mordiller à son tour ses lèvres, avant d’embrasser sa mâchoire et sa joue, jusqu’à ce que le portable d’Aelya ne se mette à sonner, affichant le prénom de son agent. « Toujours au bon moment lui. » Roula-t-il des yeux en s’écartant de son amour pour qu’elle puisse répondre. « Vas-y bébé, je continue les pancakes. »

Elle n'avait plus envie de penser à quelque chose, surtout pas à son travail qu'elle avait complètement laissé de côté depuis qu'elle s'était retrouvée dans ses bras. Ce n'était pas sa priorité aujourd'hui, que de laisser son agent guider l'emploi du temps de sa journée, elle qui avait décidé de rentrer à Bowen sans réellement lui demander la permission, l'appelant simplement pour lui dire qu'elle rentrait puisqu'elle avait fini ce qu'on lui avait demandé de faire, elle qui avait même été au-delà de ses engagements sans même le vouloir.

- J'suis là mon bébé... J'vous lâche plus mes amours, souffla-t-elle, désirant oublié le fait qu'elle ne faisait pas ce qu'elle voulait, que demain si on l'appelait pour partir à l'autre bout du monde, elle devrait s'y plier, de gré ou de force, sentant déjà son coeur fondre dans le manque incisif de sa peau contre la sienne alors que sa respiration reprenait peu à peu un rythme normal. Ca a toujours été solide ce qu'on a bébé. Parce que tant qu'on a nous, on a tout, répondit-elle, sachant pertinemment que si l'argent était un plus, le principal était ce qu'ils avaient toujours contenus dans le creux de leurs mains, cet amour qui valait tout l'or du monde. Tu sers à quelque chose mon bébé, t'es mon amour de ma vie qui me rends la plus heureuse du monde. Tu sais que je ferais jamais rien pour te mettre mal à l'aise alors si t'as besoin d'un boulot pour qu'on puisse se projeter, j'accepterais, ajouta-t-elle pour le rassurer, préférant avancer à son rythme, Aelya qui comprenait qu'il commençait à perdre patience puisque c'était elle qui s'occupait de les maintenir à flot, chose qui ne la dérangeait pas, Niels s'étant également sacrifié pour elle, pour eux.

Elle le rejoignit dans la cuisine juste après avoir donné de l'affection à Hank, appréciant la brûlure de son regard sur ses courbes à peine vêtues, elle qui sentait son coeur s'emballer rien qu'à la vision magnifique de son sourire qui l'illuminait. Elle s'amusa de leur proximité en faisant courir ses lèvres sur les siennes, sur son visage puis sur son torse, savourant le bruit profond de sa respiration qui mourut dans un soupir de bien-être.

- Beaucoup moins que toi, sourit-elle, amusée, sa chute de reins se cambrant sous la pression de ses paumes. Sinon quoi... ? Le chercha-t-elle malicieusement du regard avant de se positionner devant le plan de travail, réunissant les ingrédients et ustensiles devant elle. T'es l'homme de mes rêves... Murmura-t-elle, peinant à se concentrer sur ses gestes alors qu'il s'était aventuré dans son dos, grignotant amoureusement sa nuque. T'es sadique, t'aimes beaucoup trop me voir galérer ! Lança-t-elle en pouffant de rire, se mordillant doucement la lèvre en sentant ses doigts caresser ses hanches, à la limite de son haut, expiant un soupir sous les pressions dans son cou. J'sais pas pourquoi non plus j'dis ça ouais, roula-t-elle des yeux avant de sourire, se retournant face à lui pour l'éteindre, pour plonger dans ses bras qu'elle ne pourrait jamais refuser autour d'elle. Fais-moi des câlins toute la journée bébé. Séquestre-moi ici avec toi même... Ajouta-t-elle, joueuse, s'accrochant à sa nuque pour atteindre ses lèvres qu'elle embrassa doucement. J'peux encore le faire d'ailleurs si t'en as pas eu assez, sourit-elle en coin, jouant de son sous-entendu pendant qu'il déposait des baisers vifs sur ses lèvres, Aelya venant mordiller sa lèvre, rapprochant son corps du sien alors qu'ils se tournaient autour, sa peau frémissant aux baisers qui venaient s'échouer sur son visage, jusqu'à ce qu'ils ne soient interrompus par la sonnerie de son portable posé sur la table de la cuisine. Comme d'hab', soupira-t-elle, agacée, voyant Niels s'éloigner. Nan c'est bon, j'avais pas prévu de lui répondre aujourd'hui. Il est déjà au courant que j'suis rentrée, j'avais plus rien à faire là-bas, répondit-elle, venant récupérer son portable pour l'éteindre. Ca attendra demain, ajouta-t-elle avant de revenir vers Niels. On les prépare ensemble du coup ? Tu t'occupes de la pâte et moi de la cuisson, comme ça pas de jaloux, proposa-t-elle, sortant une poêle. Et comme ça personne se distrait aussi, s'amusa-t-elle. Quoique... J'peux le faire en fait là... Avança-t-elle malicieusement, se glissant dans son dos pour embrasser sa peau.

Il avait besoin de la retrouver en bonne et due forme, sans la moindre ombre au tableau, sans que son travail ne vienne se mettre entre eux. Il avait l’impression d’avoir été trop patient, ne supportant plus l’idée qu’on ne vienne lui arracher la seule femme qu’il aimait, celle pour qui il sacrifierait sa propre vie. Il profitait de sa présence, ses mains parcourant son corps, caressant sa peau pour rassurer son esprit qu’elle était bien là, qu’elle était de nouveau chez eux, dans ses bras qui n’avaient attendu qu’elle. « Tu pars plus aussi longtemps bébé, hein…? Pas tout de suite en tout cas mon amour… » Murmura-t-il, pourtant bien conscient qu’Aelya ne pouvait rien lui promettre au niveau professionnel, elle qui se pliait simplement aux exigences qui lui étaient imposées. « Je sais mon amour. On est toujours la meilleure équipe du monde, tu te rappelles ? On n’a pas toujours été aidés mais on s’en est toujours sortis… » Murmura-t-il, lui qui serait éternellement fier de leur parcours, conscient qu’ils étaient revenus de très loin, eux qui s’étaient battus contre l’adversité pour continuer d’exister ensemble. Il lui confia son ressenti vis-à-vis de son idée d’emménager dans une maison plus grande, soulagé de voir qu’encore une fois, elle le comprenait, ne jugeant pas ses craintes. « Bébé… Toi aussi tu me rends heureux, tellement heureux… Merci de comprendre bébé, merci d’être toi et merci de toujours m’écouter… » Répondit-il tendrement, tendant la nuque vers elle pour l’embrasser amoureusement, appréciant de se savoir aussi épaulé, aussi entendu, conscient que ça ne faisait que confirmer qu’Aelya était l’amour de sa vie. Ils parvinrent tous les deux jusque dans la cuisine, eux qui ne cessaient jamais de se tourner autour, même après avoir profité d’un moment fougueux. Ses yeux profitaient de sa silhouette à moitié vêtue, cachée derrière un de ses t-shirts, Niels laissant son amour s’approcher de lui pour lui délivrer quelques baisers qui le firent frissonner. « Sinon j’serais obligé de te punir et crois-moi, j’ai déjà plein d’idées en tête… » La chercha-t-il, avec un regard joueur, laissant sa femme s’occuper de la préparation des pancakes, profitant de sa position pour venir se réfugier dans son dos, son torse épousant ses courbes tandis que ses lèvres vinrent embrasser son cou. « Mon amour à moi… » Murmura-t-il à son oreille, ses mains continuant leurs lentes caresses sur ses hanches, s’amusant à remonter sous son vêtement de temps à autre. « Moi sadique…? Bébé t’es pas sérieuse là… » Joua-t-il, calant sa tête contre la sienne, venant embrasser sa joue avant de plonger dans son cou pour le mordiller, pouffant aux mots joueurs de son amour. Il la laissa se retourner face à lui, son regard luisant d’amour alors qu’elle lui donnait l’amour qu’il demandait sans cesse, retrouvant ses lèvres auxquelles il s’empressa de répondre. « On est tellement bien tous les deux mon amour… C’est vraiment ça qu’on devrait faire, rester tous les deux ici pour toujours. » Dit-il pour rebondir sur ses mots, s’attardant sur ses lèvres qui attiraient les siennes encore et encore, souriant quand Aelya le tenta avec ses paroles fiévreuses. « Si tu continues comme ça, ouais… j’vais peut-être en redemander plus vite que prévu. » Répondit-il avec un air charmeur, comme à son habitude, ses bras l’enserrant un peu plus fort pour la garder au plus près de lui, sa nuque tendue vers elle pour faciliter leur échange amoureux jusqu’à ce que le portable d’Aelya ne vienne à sonner, rompant leur baiser. « J’peux lui répondre si tu veux bébé. J’lui dirai que t’es complètement épuisée par le décalage et qu’il va te falloir un bon mois pour t’en remettre. » Dit-il malicieusement, satisfait de voir sa femme éteindre son portable, esquissant un sourire à ses mots. « Ça me va. Faut que je m’occupe les mains je crois. » Pouffa-t-il, conscient qu’elles avaient tendance à être baladeuses lorsqu’Aelya était dans les parages. « Hey… t’en profiterais pas un peu toi là ? » Dit-il en faisant mine de s’offusquer, frémissant en percevant sa présence chaleureuse dans son dos, ramenant ses mains sur son torse avant de les apporter jusqu’à ses lèvres. « Bébé… Tu sais que si on continue à ce rythme, on risque de les manger demain matin ces pancakes…? » Rit-il, s’affairant à mélanger les ingrédients pour obtenir une pâte homogène, plongeant discrètement son index dans le bol pour venir en déposer sur le nez d’Aelya lorsqu’il se retourna vers elle. « T’es belle comme ça bébé. » Rit-il, la taquinant tendrement.

Même si elle avait accepté les inconvénients de son nouveau métier, elle ne pourrait jamais s'empêcher de faire son maximum pour s'éviter de nouveaux départs quand elle le pouvait, parce qu'à chaque fois qu'elle s'en allait, c'était son coeur qu'elle laissait de côté, errant avec le vide qui siégeait constamment dans sa poitrine lorsqu'elle n'était pas avec Niels. Elle s'empressait de boire ses paroles, de se nourrir de ses lèvres, ayant toujours peur  que la vie ne les prive trop vite de l'un et de l'autre.

- J'vais faire mon possible pour rester le plus longtemps possible ici mon bébé. J'ai que envie d'être ici avec toi moi, répondit-elle, ne sachant dans combien de temps elle repartirait bien qu'elle devait déjà digérer le décalage horaire énorme qu'elle venait de subir. C'est pour ça que j'aurais toujours confiance en nous mon amour. On est vraiment la meilleure équipe qui est. Personne peut nous séparer aussi facilement, admit-elle, fière de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils faisaient pour ne jamais laisser les vapeurs toxiques de la distance les détruire, eux qui avaient dû se battre depuis le départ pour s'affirmer entant que couple. C'est normal mon bébé. Tu m'écoutes tellement toi... T'es un amour. J'veux juste que tu sois bien, j'ai pas envie que tu ressentes de la pression, ajouta-t-elle doucement, essayant de faire de son mieux pour ne pas bousculer Niels, lui qui avait déjà vécu pas mal de choses ces derniers temps, Aelya tentant de prendre soin de lui avec ses moyens, dont l'un résidait dans le fait de simplement être là pour lui à l'écouter et à le soutenir.

Son regard capta le sien lorsqu'elle arriva après lui dans la cuisine, animée par cette lueur qu'elle discernait toujours dans ses yeux lorsqu'ils étaient ensemble, cette lumière qu'elle aimait absorber pour se sentir renaître, elle qui n'avait de yeux que pour lui, son corps qu'elle dévorait silencieusement même quelques minutes après leur moment de fougue.

- Arrête de me tenter comme ça toi... Lâcha-t-elle en souriant en coin, consciente que ses mots ne faisaient que de rompre un peu plus vite la faible patience qu'elle disposait lorsqu'ils pouvaient s'abandonner à l'un et l'autre sans limite, son regard qui tomba sur ses lèvres ne faisant que traduire l'étendue de son désir impérissable. Bébé... J'aime trop... Je t'aime trop... Souffla-t-elle, déconcentrée par sa présence dans son dos alors qu'elle tentait de commencer à préparer la pâte à pancakes, sa peau frémissant au contact de ses lèvres qui dansaient dans sa nuque, là où son souffle chaud animait le moindre de ses soupirs, Aelya qui savourait la caresse de ses doigts sous son vêtement. T'es le pire, un vrai petit démon déguisé sous un air d'ange, lança-t-elle, amusée, se retournant pour se retrouver face à son visage qu'elle admirait, laissant ses lèvres trouver les siennes dans un baiser amoureux, son corps venant se coller au sien dans une étreinte. Ce serait mon rêve... Souffla-t-elle, le regard brillant d'amour. C'est pas comme si ça me dérangeait en plus, sourit-elle malicieusement, lui tournant autour pour le happer dans ses filets qui se détendaient toujours pour l'attraper, lui et lui seul, Aelya s'enfermant entre ses bras avant de tendre ses lèvres vers les siennes, interrompant leur échange lorsqu'elle tendit son portable sonner. Un bon mois ? Te connaissant j'aurais cru que t'allais dire "une bonne année", pouffa-t-elle, allant éteindre son portable pour respecter leur tranquillité. Commence pas où j'vais être jalouse de la pâte là, s'amusa-t-elle, revenant dans son dos pour profiter de sa présence, s'enivrant de son parfum, de sa chaleur. Pas du tout, j'ai que ça à faire pour le moment, lança-t-elle, l'air de rien, bien trop satisfaite de l'accaparer, laissant Niels guider ses mains sur son torse, savourant ses baisers sur sa peau. Mes bisous attendent pas ! Se justifia-t-elle en riant, continuant d'embrasser son dos avant de voir Niels se retourner pour déposer de la pâte sur son nez, ce qui la fit pouffer de rire. Han tu veux vraiment jouer à ça ? Lâcha-t-elle en essuyant son visage d'un revers de main, plongeant sa main dans la pâte pour tartiner celui de Niels. Toi aussi t'es trop sexy comme ça, rit-elle, s'éloignant de son mari pour faire face à ses risques de vengeance. N'y penses même pas, reste loin, c'est toi qui as commencé ! Joua-t-elle.

Il avait accepté son nouveau train de vie et ce qu’il impliquait pour leur quotidien, Niels qui avait dés le début compris qu’Aelya se ferait un nom dans ce milieu, lui qui n’avait jamais douté de ses talents et de ses capacités à devenir une figure emblématique dans son domaine. Evidemment, il avait aussi su qu’errer sans elle serait sans doute la partie la plus difficile à gérer, lui qui pleurerait éternellement ses absences. « J’ai envie que tu sois dans mes bras mon amour, qu’on rattrape le temps qu’on a perdu… » Murmura-t-il tendrement, préférant imaginer que son agent ne l’appellerait pas trop rapidement pour un nouveau voyage. Il esquissa un sourire aux mots qu’elle ajouta concernant leur couple, eux qui avaient traversé des routes plus que sinueuses avant de trouver leur stabilité. « Personne peut nous séparer tout court. J’aime que toi, j’te veux à vie. » Ajouta-t-il avec un sourire amoureux, confirmant les paroles qu’il ne cessait de lui répéter, parce-que Niels était prêt à tout pour eux, pour continuer de les voir grandir, de voir leur famille s’étendre. « T’es vraiment la seule personne qui le fait mon bébé… Tu sais pas comment je t’aime pour ça… » Ajouta-t-il, son regard tendre ne quittant pas le sien alors que son coeur battait devant cet amour qu’il recevait sans cesse, Aelya lui prouvant toujours qu’il était au centre de ses attentions, et que son avis compterait toujours dans la prise de leurs décisions. C’est avec le coeur léger qu’ils rejoignirent la cuisine, leurs âmes se tournant autour, à l’image de leurs corps qui continuaient de s’attirer n’importe où et dans n’importe quelle situation. « Pourquoi…? T’as envie de craquer bébé…? » La chercha-t-il, son souffle continuant de réchauffer sa nuque qu’il embrassait entre deux répliques joueuses, ses mains s’occupant d’établir un contact avec sa peau qu’il caressait lentement, aimant savoir que ses courbes étaient nues sous le t-shirt qu’elle portait. « Je t’aime moi aussi mon amour… Laisse-moi t’aimer comme ça toute ma vie… » Murmura-t-il, collant un peu plus son torse à son dos pour avaler les centimètres qui séparaient leurs corps, lui qui s’enflammait rien qu’à la sensation de sa chute de reins contre son bassin, ses mains remontant sous son haut de part et d’autre de ses hanches. « Un petit démon que t’aimes bien provoquer aussi… » Joua-t-il, amusé par ses mots qui le représentaient plus que bien, à l’image de son tempérament de feu dont il aimait jouer avec elle, attendant qu’elle se retourne pour emprisonner fiévreusement ses lèvres, demandant ses bras pour recevoir sa chaleur. Il esquissa un sourire à ses mots, sa main glissant sur sa joue pour admirer les traits de son visage avant qu’il ne replonge à nouveau contre sa bouche, prolongeant cet échange qui faisait battre son coeur, avant que l’appel de Nick ne vienne les interrompre. « C’est parce-que dans un mois je l’aurais rappelé pour rallonger d’un autre mois bébé, et ainsi de suite… » Répondit-il malicieusement, lui adressant un regard complice avant de s’intéresser à leur préparation qui n’avait toujours pas avancé, pouffant de rire aux mots de son amour. « J’vais prendre soin d’elle… » La taquina-t-il pour la chercher davantage dans sa jalousie, se mettant à l’oeuvre lorsqu’il sentit la présence de sa femme dans son dos, frissonnant à son contact inégalable. « Toujours des bonnes excuses toi… Ça va que ça me déplaît pas. » Lança-t-il avec un air taquin, amenant lui même les mains de son amour sur son torse pour renforcer leur étreinte, aimant les voir toujours aussi accros l’un à l’autre même après tout ce temps. « C’est une bonne excuse ça bébé, j’aurais pu sortir la même. » S’amusa-t-il, finissant de mélanger la pâte avant de se retourner sans prévenir, tâchant le nez d’Aelya avant de rire face à sa réaction. « Non tu te venges p… » Rit-il, tentant d’arrêter son amour dans sa lancée, coupé dans son élan par sa vivacité, son visage déjà recouvert de pâte à pancake. « Bébé ! T’abuses là ! » Râla-t-il, faisant mine de se plaindre, ses pupilles se dilatant alors qu’il pensait à se venger, riant en voyant Aelya s’éloigner alors qu’il avait entrepris d’avancer vers elle. « Quoi n’y penses même pas ? T’as fait pire que moi, j’ai le droit à une vengeance quand même ! Viens là toi ! » S’amusa-t-il, se ruant vers son amour pour la coincer dans ses bras, Niels l’embrassant avec fougue pour partager avec elle la pâte qu’il avait sur le visage, tâchant un peu plus le sien. « Comme ça on est quittes. » Rit-il en la relâchant, apercevant leurs reflets dans la vitre de la porte. « Bébé, on a vraiment huit ans d’âge mental… »