Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Ven 27 Aoû 2021 - 19:39
"Fais gaffe, tu deviens accro..." sourit-elle derrière son écran, se prenant dans les pans de ce jeu aussi séduisant que divertissant, Aelya qui comprenait que les meilleurs moments de sa journée ou de sa semaine, était lorsqu'elle voyait son prénom s'afficher sur son portable. S'il ne le saurait peut-être jamais, elle passait souvent son temps à trainer sur son profil Instagram afin de faire défiler la moindre photo où elle pouvait s'abreuver un peu plus de son image qui lui manquait constamment. C'était comme une drogue, sa drogue. Ses lèvres étaient un délicieux poison dont elle s'était rendue captive en décidant de laisser sa raison de côté. Et si elle savait qu'elle allait surement se perdre un jour dans son attirance, elle ne pouvait s'empêcher de sombrer un peu plus à chaque fois qu'elle voyait. - Pas si je sais que tu t'es battu pour moi. Et surement qu'en te soignant j'me laisserais même tenter par une petite récompense... Le chercha-t-elle malicieusement, consciente qu'elle aimait beaucoup trop son tempérament de feu qui faisait écho au sien, eux qui rien ne pouvait arrêter, pas même leurs principes qui s'évertuaient vainement à les éloigner l'un de l'autre. J'te veux que pour moi ouais... Lâcha-t-elle doucement, comme un secret qu'il était le seul à pouvoir entendre, son regard croisant l'intensité du sien dans la pénombre alors que leurs corps s'effleuraient. Mais que pour les moments où on est ensemble, se rattrapa-t-elle, laissant son cerveau faire taire ce coeur qui battait trop vite en sa présence, incapable d'avouer ce qu'elle n'était pas capable d'assumer, cette envie de le cacher au monde entier en tout temps, elle qui sentait les morceaux de son être se recoller lorsqu'il prenait sa main, lorsqu'il l'attirait contre lui dans une possessivité qui la faisait chavirer. J'ai pas de coeur Niels. Cherche pas à me faire craquer, ça peut pas marcher. T'es différent c'est vrai, mais j'peux pas créer ce qui existe pas chez moi, s'amusa-t-elle en buvant sa liqueur, aimant mentir sur sa sensibilité qui restait trop souvent cacher derrière son énorme carapace indestructible qu'il était pourtant capable de fissurer par le biais de son regard qui sondait tous les mots qu'elle ne dirait jamais à voix haute.
Elle sourit en coin à sa proposition qui sonnait comme un ordre, son regard se teintant de malice alors qu'elle voyait bien que comme elle, il était épris de cette même fougue qu'ils se tuait à réprimer lorsqu'ils étaient à l'extérieur. Elle aimait sentir la brûlure de son regard sur son corps, celui-là même qui lui donnait tout quand ils se fondaient dans l'un et l'autre dans cet épuisement qui leur volaient leur souffle. Accueilli entre ses bras, elle bougea sensuellement sa chute de reins qui caressait son bassin, à la merci de son désir qui lui faisait oublier qu'ils n'étaient pas seuls.
- Je rêve de toi même en journée... J'te veux partout... Ajouta-t-elle, son coeur faisant des bonds dans sa poitrine à ses mots, au contact chaleureux de sa bouche dans son cou, elle qui soupirait à son oreille toute l'envie qui dansait entre ses cuisses, ses yeux se fermant pour apprécier toutes les douces morsures de ses lèvres sur sa peau qu'il faisait rougir. J'reviens, juste le temps de tellement te manquer que tu vas me sauter dessus quand j'reviendrais, sourit-elle en coin, s'extirpant de son emprise pour ramener des verres, Aelya regardant derrière son épaule pour lui lancer des regards séducteurs, commandant deux verres de gin tonic avant de se retourner pour finalement s'arrêter devant la scène qui se déroulait devant ses yeux noirs de rage.
Serrant la mâchoire, elle but d'une traite son verre avant de se diriger vers Niels qui était beaucoup trop proche de sa collègue en cet instant, comprenant sans l'ombre d'un doute qu'elle tentait de le charmer, et que lui, jusqu'à preuve du contraire, se laissait faire.
- Mais t'es sérieux là ?! Lança-t-elle, énervée, se plaçant devant eux pour les forcer à la regarder. Toi dégage, lâcha-t-elle à sa collègue qui reçut sur sa robe la liqueur qu'elle lui balança sans hésiter. Oh putain mais t'es une vraie connasse toi ! S'énerva sa collègue en voyant l'état de sa robe. On est deux comme ça ! Qu'est-ce que t'as pas compris dans le fait que je l'ai invité ? Lança-t-elle à sa collègue avant de regarder Niels. Et toi, qu'est-ce que t'as pas compris au respect ? Vous me dégoutez, vraiment ! Ajouta-t-elle dans un regard de mépris. Barre-toi Niels. J'veux pas te revoir. Si t'étais qu'un pote, tu l'es même plus. Et toi la blondasse, t'as jamais rien été pour moi, ça tombe bien, admit Aelya dans un élan de rage, baignée dans la jalousie.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Ven 27 Aoû 2021 - 22:11
« Tu le seras avant moi. » Répondit-il, dans une certitude presque arrogante, eux qui aimaient se taquiner sur ce terrain-là depuis qu’ils se connaissaient, parce-qu’ils avaient tous les deux conscience du risque qu’ils prenaient en continuant de se fréquenter. Ce jeu, qui n’en était plus vraiment un, devenait dangereux, Niels qui ne se rendait pas compte qu’il se laissait plus facilement aller aux confidences avec elle après leurs ébats, comme si pour la première fois, il avait trouvé une personne avec qui échanger sans craindre les représailles. Aelya lui inspirait confiance, ressentant une sorte d’aura protectrice quand elle était avec lui, nichée dans ses bras qui ne demandaient qu’à la serrer contre lui. Nombreuses étaient les fois où il se prenait à contempler les marques qu’elle lui laissait dans le cou, elle qui continuait à le faire brûler même à distance avec ces souvenirs de leurs nuits qu’il portait sur lui. « C’est mal me connaître de penser que j’te laisserais tranquille pendant que tu me soignes… » Dit-il pour la laisser s’évader dans son imagination, lui qui en profita pour faire glisser ses mains sur elle, concrétisant ce rapprochement qu’il avait désiré depuis qu’ils s’étaient quittés. « C’est bien ce que je pensais… » Souffla-t-il, elle qui faisait vibrer son coeur avec ces quelques mots qui n’avaient l’air de rien comme ça, mais qui signifiaient beaucoup à ses yeux sans qu’il ne l’admette réellement. « Ça arrive de plus en plus souvent, non ? » Dit-il, la taquinant alors qu’il voyait parfaitement qu’elle avait tenté de rebondir sur ses propres mots pour ne pas lui donner l’occasion de jouer avec ses faiblesses, lui qui aurait réagi pareil à sa place. Il aimait la sensation que lui laissait la chaleur de sa main dans la sienne, ayant l’impression qu’elles avaient été conçues pour se lier l’une à l’autre. « T’as pas de coeur…? » Souffla-t-il en arquant un sourcil, se rapprochant davantage d’elle, sa paume chaude venant se faufiler jusqu’à son décolleté, là où battait son coeur qu’il désirait sentir contre sa peau. « J’le sens battre moi pourtant… » Joua-t-il avec elle, la poussant de nouveau dans ses retranchements, se nourrissant de ce ces pulsations qu’il ressentait, lui qui aurait aimé savoir s’il était la raison de tout ça. Il accrocha son regard pendant de longues secondes, buvant sa boisson en même temps qu’elle avant de la suivre au milieu des autres corps qui se déchaînaient sur le rythme de la musique, se faufilant contre ses courbes féminines pour danser contre elle. « Putain Aelya… Tu me rends dingue… » Lâcha-t-il à son oreille, son bassin accompagnant les ondulations du sien alors qu’il s’était accroché à son cou pour l’embrasser fiévreusement, lui laissant des traces de son passage pour continuer à la réchauffer. « A tes risques et périls… » S’amusa-t-il à dire avant qu’elle ne se détache de lui, se mordant la lèvre alors qu’il contempla ses courbes encore une fois, se prenant à s’imaginer nu et en sueur entre ses cuisses. Il l’avait attendu pendant quelques instants, ne se doutant pas qu’il se ferait de nouveau aborder par sa collègue qui était revenue à la charge pour capter son attention. A peine eut-il le temps de réagir qu’Aelya débarqua entre eux, mettant fin à tout contact physique alors que Niels percevait la rage émaner des mots et du regard de la brune. « Mais tu m’prends pour qui ? J’ai rien demandé moi, j’savais pas qu’on allait me sauter dessus ! » S’emporta-t-il, détestant voir Aelya lui jeter la pierre alors qu’il n’aurait de toute manière pas pu prédire l’arrivée de sa collègue. « T’es sérieuse là ? C’est ça que tu veux ?! » Lâcha-t-il, son coeur loupant un battement à ses mots qui paraissaient définitifs quant à l’avenir de leur relation, elle qui y mettait un terme en un éclat de voix. Il en avait oublié la troisième personne qui était venue semer le trouble entre eux, lui qui était bien trop abasourdi par ce que venait de lui cracher Aelya. « Ok. Très bien. Un pote, ça devrait vite s’oublier de toute façon, j’suis persuadé que tu t’en feras plein d’autres. » Lâcha-t-il dans une volonté de lui faire mal comme elle venait de le faire. « J’ai plus rien à foutre ici. Ciao. » Dit-il avant de faire volte face, refusant d’accorder un dernier regard à Aelya, conscient qu’il serait condamné à l’oublier, condamné à réparer les pans de son coeur qu’elle venait d’abîmer.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Ven 3 Sep 2021 - 14:41
Elle attendait sa délivrance à chaque minute de la journée, celle qu'elle trouvait dans son contact, qu'il soit charnel ou téléphonique, elle qui pouvait connecter son cœur n'importe comment, n'importe quand au sien, attendant la moindre occasion pour se donner en pâture à ses envies qu'elle aimait défier de son charme qui s'illuminait rien que pour lui. "Tu seras déçu, j'espère que t'es prêt pour ça", lâcha-t-elle, persuadée qu'elle ne sombrerait jamais pour lui à ce point, bien que son cœur contenait en lui les prémices d'une délicieuse maladie qu'elle s'évertuait à rejeter dans le déni. Retrouvant son regard dans cette bulle qu'elle aimait se créer avec lui, elle sourit à sa remarque, animée par les douces images qu'il inséminait dans ses pensées.
- J'ai absolument jamais envie que tu me laisses tranquille... J'préfère quand tes mains sont sur moi... Avoua-t-elle, le regard charmeur, son corps qui le caressait montrant qu'elle avait envie de se donner à lui, incapable de se barricader contre son désir qui portait son prénom. Ça t'amuses de me rappeler que j'ai manqué plus d'une occasion d'arrêter avec toi ? Nan parce que c'est toujours possible hein, joua-t-elle, dissimulant sa soudaine vulnérabilité derrière son sourire, ce masque qu'elle portait pour briser sa sensibilité trop souvent à vif, surtout quand c'était Niels l'auteur de ses plaies, sa main qui comblait parfaitement le vide à l'intérieur de la sienne. Ça c'est parce que tu m'as énervé tout à l'heure, te méprends pas, répondit-elle au tac au tac lorsqu'il déclencha une arythmie au moment où sa paume s'était fondue sur sa poitrine, tourmentant sa respiration qui se perdait dans son désir, dans cette attirance qui la poussait toujours plus vers lui alors que leur intimité retrouvée prenait de la place, créant leur espace.
Elle l'amena contre elle sur la piste, laissant son corps chevaucher le sien dans une tension enivrante, blessant peu à peu les défenses qui tombaient en ruines, qui la laissait à sa merci, contre son bassin que sa chute de reins caressait dans cette fièvre qui la faisait renaître.
- Imagine moi sans vêtement, ta peau contre la mienne... Continua-t-elle à le chercher alors qu'il avait plongé dans son cou, elle-même brûlée au troisième degré sous son effet qui l'incita à s'éclipser pour ramener des boissons, lui donnant le temps de refroidir ses esprits.
Lui accordant un dernier regard par dessus son épaule, elle désirait silencieusement lui faire comprendre qu'elle ne le lâcherait pas jusqu'à ce qu'il ne lui cède, lui, l'homme de tous ses désirs, le seul qui la touchait de cette manière, de toutes les manières possibles. Elle revint en furie lorsque son regard capta les avances que sa collègue envoyait à Niels, n'hésitant même pas à lui balancer son verre sur sa tenue. Elle ne pensait plus, elle agissait, se laissant guider par son impulsivité qui prenait son essence dans sa jalousie qu'elle niait.
- Ça avait pas l'air de te gêner, tu l'aurais eu ton coup tu vois ! Répondit-elle, énervée. Ouais. C'est ça que j'veux. C'est trop là, ajouta-t-elle, la mâchoire serrée, son regard méprisant toisant sa collègue qui partit se nettoyer, se rendant à peine compte de la signification des rasoirs qui venaient de sortir de ses lèvres, le regard embué par la colère. Comme toi d'ailleurs ! Surtout que je t'ai mâché le travail là, tu devrais me remercier, pouffa-t-elle sarcastiquement. C'est ça, adieu même, en rajouta-t-elle lorsqu'il lui tourna le dos, incapable de réprimer sa folie colérique qui visait à lui rendre les coups.
Quelques heures avait passé. Peut être moins, peut être plus, elle avait perdu le compteur du temps au cours des verres qui s'étaient enchaînés, réchauffant l'hiver de son coeur qui commençait à l'empoisonner. Doucement mais sûrement, elle tanguait au bord du vide qu'elle remplissait avec l'alcool, laissant son esprit se flouter dans les souvenirs de son sourire qui la tuaient déjà de regrets. Préférant retourner à son logement, elle s'en alla du bar, la démarche bancale, le cœur en bandoulière, refusant toutes les avances des hommes qui lui proposaient leur aide, dans le simple but de se faire récompenser à la fin d'une certaine manière. Arrivant dans un quartier malfamé sans s'en rendre compte, elle sentit l'angoisse faire surface, comprenant qu'elle ne retrouverait pas son chemin seule. Elle se laissa tomber contre un mur, les joues déjà imbibées de larmes, cherchant dans son portable la seule personne qu'elle pouvait appeler. Et c'était ça qui la faisait encore plus pleurer. Parce que Niels avait été depuis le départ inscrit dans son âme meurtrie qui s'animait encore des sentiments qu'elle avait pensé étrangler dans la liqueur, et qui implosait dans son cœur.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Ven 3 Sep 2021 - 23:11
Il se prenait souvent à fixer l’écran noir de son portable, se faisant la réflexion qu’il aimerait voir son doux prénom s’y afficher, elle qui emplissait son esprit comme personne ne l’avait jamais fait avant elle. Il voyait parfaitement qu’elle le changeait, sans qu’il ne puisse changer la donne, comme si elle avait laissé une marque indélébile sur sa peau, et sur son cœur. « Tu me déçois jamais Aelya. » Répondit-il pour continuer de la provoquer, aimant lui montrer qu’il aimait arriver à ses fins, bien qu’en réalité, il ne la considérerait jamais comme les autres femmes avec qui il avait partagé du bon temps. Et ce petit jeu continua alors qu’il tentait tant bien que mal de la rattraper, ne supportant pas l’idée de la voir fuir alors qu’il n’avait attendu qu’elle, altéré par ce manque qui prenait de plus en plus de place depuis qu’ils se fréquentaient. Il avait peur de s’habituer à elle, lui qui refusait encore de croire que le mal était déjà fait depuis bien longtemps. Il la regarda avec un air malicieux, se mordant discrètement la lèvre alors que son regard valsait quant à lui sans la moindre discrétion sur ses courbes. « Dommage qu’elles y soient pas encore… » Souffla-t-il, lui faisant savoir qu’il ne rêvait que de ça, d’un moment volé de plus avec elle, dans l’intimité des draps. « Arrêter quoi ? De me faire l’amour comme une déesse ? » Lâcha-t-il, l’air de rien, choisissant ses mots pour tenter de lui faire revivre leurs moments de chaleur, rien que pour réchauffer ses pensées, parce-qu’ils savaient tous les deux combien ils prenaient du plaisir ensemble. Il avait insisté un peu plus pour la voir sombrer dans ses bras, s’autorisant un nouveau rapprochement alors que sa main s’était lentement réfugiée contre sa poitrine pour percevoir les vibrations de ce cœur qu’il ne voudrait jamais abîmer. « Oui c’est vrai, c’est ça, je t’ai énervé… » S’amusa-t-il, répétant après elle pour lui montrer qu’il ne la croyait pas, juste pour la voir s’agacer un peu plus de son comportement. Il peinait à ne pas fixer ses lèvres, à ne pas la désirer alors qu’elle le guida sur la piste de danse, parvenant à embraser sa peau au premier contact. Il laissa son bassin frôler sa chute de reins, l’accompagnant dans des mouvements sensuels, semblables à ceux qu’ils avaient l’habitude de pratiquer ensemble. « Me dis pas ça, j’vais vraiment avoir envie de te déshabiller tout de suite… » Souffla-t-il à son oreille, ses mains glissant sur ses hanches, agrippant les pans de sa robe alors que sa bouche dévorait son cou. Il regretta de la voir s’éloigner, son regard encore baigné de désir suivant sa silhouette disparaître vers le bar, continuant de la contempler à distance, son sourire répondant à ses regards enjôleurs. En se retournant, il tomba nez à nez avec la femme qui l’avait déjà complimenté quelques instants plus tôt, cette collègue de la jolie brune qui lui avait déjà fait des avances plutôt claires. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu te fais juste des films là ! » Répliqua-t-il, détestant se faire accuser de la sorte alors qu’elle n’aurait jamais pu deviner ce qu’il avait ressenti. Il serra la mâchoire à ses mots qui lui confirmaient qu’elle désirait le voir disparaître pour de bon, peinant même à répondre tant la douleur était intense, lui qui refusait pourtant d’admettre qu’il était blessé. « Ouais c’est ça, merci. » Lâcha-t-il, ne faisant même plus attention à la collègue d’Aelya qui représentait le cadet de ses soucis, Niels finissant par s’échapper de la boîte, heurté par les derniers mots de la brune, décidant de ne lui accorder aucun autre regard qui pourrait l’abattre encore un peu plus. Il s’était réfugié derrière le volant de sa voiture, ressassant ces minutes qui lui avaient échappé beaucoup trop rapidement, dérapant jusqu’à un point de rupture qu’il n’avait pas pu éviter. Il avait le cœur qui battait la chamade, valsant entre la colère, la déception et la tristesse, lui qui ne se serait jamais douté du fait que certaines paroles lui auraient causé autant de maux. Il était rentré chez lui, filant directement dans sa chambre devant les yeux de sa colocataire qui s’était étonnée de son entrée précipitée. « Pose pas de questions. » Avait-il lâché avant de fermer la porte, peu à même d’avouer qu’il était blessé, dépassé par les mots d’Aelya qui l’avaient atteint en plein cœur. Il était resté seul, incapable de trouver le sommeil, suppliant son esprit de l’oublier, de supprimer cette douleur atroce qui le prenait aux tripes, lui qui n’avait jamais ressenti ce flot de maux le traverser avant elle. Et alors qu’il cherchait désespérément à l’enfouir au fin fond de ses souvenirs, son nom apparut sur l’écran de son portable, ravivant cette douleur et cette rancoeur qui continuaient de l’animer, lui qui laissa quelques secondes s’écouler, se détestant de ne pas savoir raccrocher tout de suite après les mots qu’elle lui avait craché à la figure. « C’est quoi ton problème ?! Oublie-moi Aelya. » Lâcha-t-il sèchement, peu enclin à être doux après leurs dernières paroles, Niels fronçant les sourcils en entendant des sanglots à l’autre bout du fil.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Sam 4 Sep 2021 - 13:51
Elle souriait derrière son écran de ce sourire béat, lumineux, presque rêveur. Parce que si elle ne se l'avouait pas directement, tous ses rêves étaient guidés vers son être. Chaque soir, elle se retrouvait dans ses bras. Soit dans son imaginaire, soit dans le creux de sa chaleur qui animait l'incendie dans son coeur. Perdue dans ses sentiments, elle s'envolait au-delà des nuages dès qu'elle se retrouvait collée à son âme, à sa peau dont elle aimait en sentir sa friction contre la sienne. Elle n'en avait jamais assez de lui, et cela se traduisait aisément dans cette jalousie explosive qui la consumait dans cette envie éternelle de l'avoir pour elle.
- T'avais qu'à m'inviter chez toi, sourit-elle en haussant les épaules l'air de rien, consciente qu'elle aurait terriblement aimé passer le pas de sa porte pour entrer dans son univers qu'elle commençait à bien connaître, dans lequel elle aimait s'épuiser à se sentir renaître. C'est que t'es doué pour me toucher en plein coeur toi, ajouta-t-elle en se mordant la lèvre, savourant le jeu qu'il s'amusait à enflammer entre eux, elle qui se voyait sombrer dans les méandres de ces cendres qui respiraient son parfum, sa respiration venant se troubler un peu plus lorsque sa main se réfugia contre son coeur qui battait la chamade, qui criait ce silencieux désespoir de se lier à lui quand tout l'empêchait de s'y soumettre. Beaucoup trop même, t'as de la chance d'être un bon coup, ajouta-t-elle en roulant des yeux, continuant de jouer l'indifférence quand même lui n'y croyait pas, Aelya ne désirant pas lui dire ce qu'il attendait peut-être, cette vulnérabilité dont il était sa personnification, cette délicieuse brûlure qui creusait ses sillons dans le vide de sa cavité cardiaque, surtout quand il l'approchait de cette manière si charnelle, posant ses mains sur son corps qui se balançait sensuellement contre son bassin, avide de ce contact qui la rendait accro. J'me sens bien que quand je suis nue dans tes bras, contre toi... Avoua-t-elle, comprenant elle-même qu'elle ne parlait pas seulement de son corps, mais aussi de son âme qu'elle dénudait de ses défenses devant la sienne qui la comprimait dans une sécurité qui malmenait sa méfiance, tout son être se jetant à l'eau lorsqu'il l'étreignait, noyant son arrogance qui n'était qu'un masque pour dissimuler ses failles à vif.
Elle aurait pu rester là toute sa vie, accrochée à son corps, à ce temps qui les séparait constamment après les avoir rapproché. Embrasée de désir par le biais de ses lèvres qui dévoraient sa peau, de ses mains qui irritaient sa patience, elle penchait davantage sa chute de reins contre lui, s'imaginant dans l'intimité des draps qui les couvraient de ce monde qui les avait rejeté dès le départ. Elle s'en alla pour reprendre ses esprits, laissant son coeur dans ses mains le temps qu'elle revienne le chercher, si seulement elle en avait envie. La jalousie écrasa son coeur qui tomba en milles morceaux quand elle le vit avec sa collègue, elle qui en perdit la raison. - Tu l'as pas repoussé ! Lui reprocha-t-elle, incapable de lui donner le bénéfice du doute dans l'état dans lequel elle était.
Elle explosa, fracassant ses émotions contre les murs tranchants de son corps qui semblait souvent trop serré pour accueillir autant de sentiments. Elle le regarda partir en lui incitant cette même démarche, trop fière pour admettre sur le coup qu'elle avait fait une belle erreur. Sombrant dans les notes d'éthanol, elle désirait s'habiller de l'oubli, cette masse sombre qui avait toujours fait partie de sa vie, comprenant rapidement que rien ne pourrait effacer son image de son esprit. Titubant dans les rues, la mine épuisée par la houle émotionnelle qu'elle venait de subir, elle se retrouva dans une ruelle mal fréquentée, inapte à retrouver le chemin de chez elle. Le corps chutant contre le mur pour atterrir sur le sol de ses émois, ses larmes l'écorchèrent un peu plus, l'incitant à appeler la seule personne qui était capable de panser ses plaies, et la même qu'elle avait blessé. - Niels... Je... Je suis désolée... J'suis perdue là, j'arrive même pas à savoir où je suis, où j'en suis... J'voulais pas m'énerver comme ça, le truc c'est que... J'crois que j'ai peur... J'ai peur parce que j'te veux... Là, tout de suite... J'te veux comme j'ai jamais voulu personne... Mon coeur bat trop vite quand t'es là... Et même si c'est un problème, j'peux pas l'en empêcher... Ca me tue... Tu me tues quand t'es pas là... Avoua-t-elle entre les sanglots, voyant des ombres au loin s'avancer doucement mais surement vers elle.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Dim 5 Sep 2021 - 0:02
À elle seule Aelya représentait son rêve, lui qui ne cessait de songer à la beauté de ses traits partout où il allait, peu importe ce qu’il faisait, incapable de se détacher de cette emprise qu’elle détenait sur lui. Il avait besoin de savoir qu’il parvenait encore à la séduire, comme au premier soir, comme elle le faisait avec lui dés qu’elle daignait poser ses yeux sur lui. « Il est jamais trop tard pour ça. Après la soirée ? » Souffla-t-il, l’air de rien, la cherchant dans un regard malicieux, aussi provocateur que ceux qu’elle avait l’habitude d’user avec lui. « Ça demande de l’entraînement. » Pouffa-t-il pour la taquiner, pointant du doigt le comportement méfiant d’Aelya qui ressemblait pour s’y méprendre au sien, lui qui ne laissait personne d’autre qu’elle l’atteindre aussi profondément. Il esquissa un sourire amusé à ses mots suivants, aimant entendre de ses lèvres qu’elle le considérait au moins comme un bon coup, parce-qu’il avait besoin de représenter l’homme de ses désirs. Sa respiration s’était soudainement précipitée alors que Niels rejoignit la piste de danse avec sa belle brune, ses yeux ne quittant pas les siens, lui qui l’entraîna finalement contre les courbures de son torse qui épousèrent celles de son dos. Elle le rendait dingue et il commençait à le comprendre alors qu’il se sentait incapable de la laisser s’évader, désirant ressentir cette fièvre mutuelle qui embrasait leurs deux corps qui se cherchaient constamment. « J’adore te sentir comme ça moi aussi… Dans mes bras. » Lâcha-t-il à son oreille, se prenant à rêver de cet instant où il pourrait profiter d’elle en toute intimité, là où ils n’auraient plus besoin de craindre quoique ce soit, eux qui avaient développé ce sentiment de sécurité lorsqu’ils étaient ensemble. Il aurait aimé voir ces secondes s’éterniser et ne jamais avoir affaire à cette femme qui s’était invitée dans ce cocon encore brûlant qu’ils avaient créé ensemble, lui qui sentit immédiatement quelque chose se briser en entendant les éclats de voix d’Aelya. « J’ai même pas eu le temps de le faire, c’est pas de ma faute ! » Rétorqua-t-il, tentant de convaincre Aelya qui semblait déjà s’être faite une opinion de lui, ses mots mettant définitivement fin à cette relation à peine naissante. Il avait désiré se montrer solide devant elle, refusant de la laisser croire qu’elle l’avait atteint, qu’il avait été blessé par ses paroles, préférant partir de lui-même bien qu’Aelya l’encourageait à ne plus jamais refaire surface dans sa vie. Il était finalement rentré chez lui, dévasté par la tournure qu’avait pris cette soirée, lui qui ne se serait jamais imaginé qu’Aelya finirait par couper définitivement les ponts avec lui. Sans qu’il ne puisse l’arrêter, l’hémorragie qui siégeait dans son cœur l’empêchait de fonctionner correctement, Niels continuant à se ressasser ces mots qu’ils s’étaient balancés pour se faire du mal, comme des félins blessés qui rétorquaient à chaque attaque. Finalement, il s’était réfugié dans ses draps, se demandant comment il allait réparer les pans abîmés de son cœur, conscient qu’il ne pouvait s’en vouloir qu’à lui-même, parce-qu’il avait l’impression de ne pas avoir su être assez prudent avec elle, la laissant s’infiltrer dans chaque faille qui le constituait. Et alors qu’il avait forcé son esprit à ne plus penser à son manque atroce, il reçut un appel quelques heures plus tard, y découvrant le nom de celle qui mettait à mal tous ses principes. Il décida de décrocher, prenant immédiatement la parole pour réitérer ses mots, avant de la laisser s’exprimer, son cœur bondissant de sa poitrine à chacun de ses aveux, discernant une sensibilité qui lui donnait envie de tout quitter pour la rejoindre. Juste elle. « Je… Aelya, t’es bourrée. Fais pas ça. Rentre chez toi, t’as pas envie de me dire ça… » Répondît-il, convaincu que son alcoolémie la poussait à avouer l’inavouable, lui qui se forçait à se ressaisir pour ne pas sombrer pour les paroles d’une femme ivre. « Tu veux plus me voir, tu me l’as clairement fait comprendre. J’dois disparaître. » Souffla-t-il, lui qui n’aurait jamais imaginé à quel point quelques mots auraient pu l’abattre à ce point là. « J’entends des bruits derrière toi. T’es sûre que t’es en sécurité là ? » Demanda-t-il soudainement, fronçant les sourcils en entendant des voix masculines de plus en plus claires se faire entendre. « Aelya dis-moi où t’es. Ou active ta localisation. » Lâcha-t-il, incapable de la laisser pourrir au milieu d’un quartier sûrement mal fréquenté, surtout à une heure aussi tardive, lui qui décida de mettre sa rancoeur de côté pour elle, pour sa sécurité.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Dim 5 Sep 2021 - 15:41
Son coeur se pendait à ses lèvres qui animait la pluie et le beau temps dans son ciel qui n'avait connu qu'un seul temps monotone, chargé de nuages qu'il était capable de déblayer d'un revers de main. Personne n'avait réussi jusqu'ici à lui créer autant d'engouement, de passion, elle qui devait admettre qu'il l'intéressait bien plus qu'elle ne pouvait le montrer. - On verra si j'ai pas craqué sur un autre d'ici là ouais, le taquina-t-elle malicieusement, faisant exprès de laisser trainer son regard autour d'elle pour faire mine de s'intéresser aux âmes qui erraient autour d'eux, bien que celle de Niels retenait déjà toute son attention.
Elle sourit à sa remarque, son regard brillant trainant avec admiration sur son visage et sa stature qui nourrissait sans cesse le désir qui dansait en elle, brûlant son épiderme pour y inscrire son doux prénom. Elle n'aurait jamais pensé pouvoir se perdre dans ses filets, et pourtant c'était tout ce qu'elle savait faire. Et la lutte ne faisait qu'aggraver la tentation à toujours aller plus loin, à le tirer contre elle, là où son coeur pulsait des sentiments jusqu'ici inconnus. Elle se laissa étreindre par ses bras, son corps bougeant dans un rythme sensuel pour continuer de le séduire, lui administrant toutes les pensées chaleureuses qui s'animaient également dans son esprit torturé par ce désir qui dévorait ses entrailles. Elle aurait pu se voir, dans cette urgence, l'inciter à rentrer quitte à écourter leur soirée, juste pour ne faire qu'un avec lui dans les draps qui s'imprégnaient de leurs parfums, de leurs désirs qui se liaient dans une symbiose, la laissant continuellement sans voix à la fin. Elle se mordit la lèvre à son souffle dans son oreille, ses lèvres continuant de grignoter son cou alors que ses courbes se tendaient davantage vers lui, jusqu'à ce qu'elle ne décide de le quitter le temps de quelques minutes, revenant après à lui avec une lueur fiévreuse dans le regard où il ne siégeait que de la jalousie. - Ce sera jamais ta faute de toute façon, roula-t-elle des yeux, peinant à se laisser convaincre par ses justifications qui menèrent à leur déclin, cette relation finalement morte née avant même d'avoir commencé.
Elle ne réalisait pas encore la signification des mots rasoirs qu'elle venait de lui lancer, elle qui avait décidé sous le coup de la colère de couper les ponts avec Niels, s'arrachant les ailes au passage en voulant se dépêtrer de ses filets. Elle comprenait avec difficulté qu'elle y avait laissé des plumes, elle qui portait les impacts de son regard partout sur son être jonché de trous béants, laissant l'alcool lui faire oublier à quel point elle saignait. La douleur était malheureusement beaucoup trop forte, trop puissante pour être évincée aussi aisément. La carcasse titubante au bord d'un vide qui semblait l'aspirer, elle marcha sans but sous les lampadaires qui éclairait sa démarche fantomatique, se perdant à mesure que l'éthanol courait dans son corps, polluant son sens de l'orientation. Désarmée face à la panique qui se mêlait à l'image de son visage, elle se laissa glisser contre le mur, trouvant refuge dans la seule voix qui savait chasser ses démons.
- Non, j'ai jamais voulu te voir disparaître. Je comprends que tu veuilles plus de moi après ce que je t'ai dit, je suis vraiment désolée... C'était pas moi quand je t'ai dit tout ça... Se justifia-t-elle entre deux sanglots, voyant à peine les ombres venir vers elle, elle qui peinait à prêter son attention partout à la fois. J'sais pas... J'sais plus, lança-t-elle, lasse, avant de regarder autour d'elle, plissant les yeux pour reconnaître deux hommes avancer tout près d'elle. J'vais essayer de le faire, répondit-elle à Niels, incapable de s'inquiéter tant l'alcool la désinhibait, Aelya activant sa localisation sur son portable non sans mal. J'te laisse, j'vais me débrouiller pour rentrer, ajouta-t-elle à Niels avant de raccrocher, se relevant avec l'aide du mur avant qu'un des hommes ne viennent en profiter pour soutenir son corps, un sourire aux lèvres. Putain mais lâchez-moi j'ai pas demandé d'aide, s'énerva-t-elle en poussant l'homme, celui-ci fronçant les sourcils. C'est pas cool de nous remercier comme ça. Surtout que t'es seule au milieu d'un quartier où personne viendra te retrouver s'il t'arrives un truc. Tu crois aller où comme ça ? La chercha-t-il, revenant vers elle avant de lui agripper le bras.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Dim 5 Sep 2021 - 22:00
Il ne suffisait que d’un de ses sourires, d’un de ses regards pour que son coeur ne s’active, battant comme jamais il ne l’avait fait auparavant, elle qui chamboulait tous ses mécanismes, parvenant à dérégler ses principes qu’il oubliait quand il était avec elle. Il fit mine de regarder autour de lui après les mots qu’elle lui adressa, Niels haussant les épaules avant de retrouver ses yeux. « Y’a pas l’air d’avoir grand chose à chasser ce soir. C’est vachement dommage pour toi. » Reprit-il, prenant une mine faussement déçue alors qu’ils savaient tous les deux combien ce fait les arrangeait, Niels qui n’avait certainement pas envie de voir Aelya lui échapper ce soir, encore moins pour l’étreinte d’un autre. Elle n’avait clairement pas idée de l’effet qu’elle lui faisait, lui qui se faisait violence pour ne pas l’amener à l’écart et l’embrasser passionnément, rêvant déjà de regoûter à ses lèvres, à la texture de sa peau qu’il voulait marquer de son empreinte. C’était ce qu’il avait commencé à faire dans leur danse sensuelle, lui qui profitait de sa position pour accueillir Aelya dans ses bras, bougeant son bassin contre sa chute de reins alors que sa bouche s’affairait à dévorer la peau de son cou, ne lui laissant aucune chance de s’en sortir indemne ce soir. Il avait envie d’elle, d’eux, désirant sentir son parfum se déposer sur sa peau, son corps onduler contre le sien et lui montrer encore une fois combien elle le rendait fou. Les choses lui avaient échappé bien trop rapidement, sans qu’il ne puisse rattraper Aelya dans sa colère noire, comprenant avec ses mots qu’elle mettait un terme à tout, à ce « eux » qui n’avait même pas eu le temps d’exister. Il était blessé, plus qu’il ne voulait bien l’admettre, lui qui avait l’impression d’avoir laissé son coeur entre ses mains, revenant chez lui complètement vidé, un trou béant dans la poitrine. Parce-qu’il pensait à elle, à cette fin de soirée qu’ils auraient pu vivre ensemble, dans la chaleur de leurs baisers échangés, de étreinte charnelle. A la place, il se retrouvait seul avec ses regrets, ses peines et le souvenir de son visage comme seule consolation. Il était resté immobile quelques heures, incapable de bouger, comme si la douleur ne cessait de croître alors qu’il tentait désespérément de l’oublier, de passer à autre chose. Son appel lui avait semblé irréel tant il n’aurait jamais pensé qu’elle le recontacterait après leur dernier échange, lui qui hésita quelques secondes avant de décrocher, le seul son de sa voix lui provoquant des frissons. Il avait écouté ses mots, sentant son coeur se déliter à chacun de ses sanglots, ses aveux le touchant au plus profond de lui bien qu’il ne s’autorisait pas à le lui montrer. Il aurait pourtant aimé lui dire que tout ça était réciproque, qu’il avait l’impression de crever rien qu’à l’idée de savoir qu’il ne la recroiserait plus. « T’as pas voulu m’écouter. Et j’crois qu’il est trop tard maintenant… C’était censé rester simple entre nous… » Ajouta-t-il, fermant les yeux alors que son coeur se serrait à l’entente de ses excuses qu’il se refusait d’accepter, pour son bien, pour le sien aussi. Et finalement, toute sa colère et sa rancoeur redescendirent, lui qui s’inquiéta surtout de la sécurité d’Aelya, conscient qu’elle avait dû se laisser porter par l’alcool qui coulait dans ses veines. « Attends, nan, raccroche p… » Lâcha-t-il avant de comprendre qu’elle venait de couper court à leur conversation, soupirant de frustration alors qu’il avait soudainement peur qu’il ne lui arrive quelque chose. Ni une ni deux, il se précipita à l’extérieur, soulagé de voir qu’elle avait réussi à activer sa localisation, Niels sautant dans sa voiture pour se rendre là où son gps lui indiquait la position d’Aelya. Il roula aussi vite qu’il le put, la respiration saccadée par l’adrénaline, lui qui ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire après avoir entendu ces voix masculines s’approcher d’elle. Au bout d’une rue, dans un quartier mal fréquenté, il aperçut trois silhouettes dans la pénombre, fronçant les sourcils lorsqu’il reconnut Aelya encerclée par ses deux hommes qui se trouvaient bien trop proches d’elle à son goût. « Hey vous faites quoi là ? J’vous gêne peut-être ?! » Lâcha-t-il, sortant de sa voiture, avançant vers eux d’un air menaçant. « Lâchez ma meuf ou j’vous bute. » Lança-t-il du tac au tac, mentant sur la nature de leur relation pour les convaincre. « On commençait seulement à s’amuser avec elle, hein poupée…? » Lança l’un des hommes en regardant Aelya, s’approchant d’autant plus d’elle pour la toucher. « Tu veux jouer ? On va jouer. » Rétorqua Niels en sortant un flingue qu’il avait minutieusement caché dans sa veste, pointant l’arme en direction de l’homme. « Quoi, tu veux plus t’amuser ? » Dit-il avec un sourire provocateur sans lâcher l’agresseur du regard. « Viens bébé, n’aies pas peur. » Ajouta-t-il, tendant sa main vers Aelya pour l’inciter à venir vers lui.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Lun 6 Sep 2021 - 21:53
- Depuis quand tu connais mes goûts toi ? Pouffa-t-elle, amusée par son affirmation qu'elle pouvait difficilement remettre en question malgré ses tentatives pour avoir le dernier mot.
C'était que ça, finalement, ce qu'elle s'évertuait à faire ; avoir le dernier mot avec Niels, sur son coeur qu'elle tentait de contraindre à l'infaisable quand tout la ramenait irrévocablement vers lui. Elle avait peur de ses sentiments qui pouvaient la forcer à s'enchaîner à une âme, parce que garder ses distances la faisait rayonner dans cette pseudo liberté dont elle avait besoin quand elle-même s'enfermait derrière les barreaux de ses principes. Et aussi, il fallait dire que la seule manière pour elle de gagner en liberté, était lorsqu'elle se fondait dans son étreinte qui renfermait en elle toute la sécurité dont elle avait besoin. Là, tout contre lui, elle se sentait bien, comme si elle oubliait tout autour d'elle, jusqu'à ce que la brûlure de son désir ne l'incite à se distancer de Niels qui personnifiait sa fièvre. Et elle regretta au moment même où elle comprit que ce geste ne vint tous les deux les conduire à finir la soirée seuls, loin de l'autre. Elle, s'atrophiant le coeur dans les verres d'alcool et Niels, fuyant la dispute pour retrouver sa respiration. Elle se demandait ce qu'il pouvait faire, s'il s'était peut-être évadé dans d'autres bras quand les siens frissonnaient de cette absence qui envahissait son âme. Lasse, elle se retrouva rapidement dans une rue qu'elle ne fréquenterait même pas de jour, elle qui peinait à se retrouver dans l'obscurité qui la cernait de toute part, jusqu'à son esprit qui se tordait de douleurs dans les pensées incessantes que Niels administrerait même sans être là. Elle l'appela, laissant ses sanglots s'évader alors qu'elle ouvrait son coeur sans filtre, se confrontant avec difficulté à son indifférence qu'elle comprenait. - C'était une mauvaise idée dès le départ de m'attacher à toi. C'est vrai, ça devait rester simple, et ça le restera que si on n'arrête de se voir... Mais c'est pas grave, je m'y forcerai, c'est pas la première fois que je dois le faire. J'me sens conne tout d'un coup, laisse tomber, soupira-t-elle en balayant ses larmes d'un revers de main, ses blessures s'ouvrant davantage alors qu'elle comprenait que Niels ne désirait même pas entendre ses excuses, l'incitant à couper directement leur conversation pour préserver sa fierté.
Elle oublia vite qu'elle n'était pas seule, qu'elle se faisait doucement mais surement piéger par trois hommes qui se tenaient de chaque côté d'elle, l'un se permettant de la soulever alors qu'elle manquait de tomber, prenant ce prétexte pour la toucher, ce qu'elle rejeta sans hésitation, distillant finalement encore plus de curiosité et de vices dans leurs yeux. Elle tenta de se frayer un passage entre eux pour continuer sa route avant qu'ils ne viennent se dresser devant elle pour l'en empêcher, l'un tirant son bras pour la ramener vers lui, ce qui la poussa à s'impatienter et se débattre davantage, jusqu'à ce qu'une voiture ne vienne les éclairer de ses phares, captant l'attention des hommes. Elle reconnut aussitôt Niels, sa voix perçant le silence de la rue alors que son coeur fit un bond lorsqu'il prétexta le fait qu'ils étaient ensemble. Bizarrement, ses simples mensonges lui envoyaient de la chaleur à forte dose dans ses veines. - Casse-toi ou j'te castre, ajouta-t-elle avec le regard mauvais avant de pousser l'homme qui s'amusait avec sa patience, Niels dégainant un revolver en les toisant, le coeur d'Aelya continuant à en faire des siennes avec la montée d'adrénaline.
Elle se mordit la lèvre lorsqu'un léger sourire en coin se dessina à sa demande, elle qui ne pouvait s'empêcher de s'amuser de leurs mines décomposées sous l'effet de la pression que le flingue admettait. Elle vint se ranger derrière lui après avoir agrippé sa main dans la sienne. - Bonne soirée les connards, fallait pas faire les fiers devant mon mec, ajouta-t-elle avant de déposer un baiser sur la joue de Niels, l'attirant vers sa voiture où elle se rangea du côté passager. Merci, c'était cool. Et sexy un peu, pouffa-t-elle nerveusement pour faire redescendre la pression. Pourquoi... Pourquoi t'as fait ça ? Après ce que je t'ai dit... ? Lâcha-t-elle tristement.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Lun 6 Sep 2021 - 22:59
« Tu t’es toujours pas débarrassée de moi, j’estime donc que t’as des goûts bizarres. Et pour l’instant, j’vois que de la simplicité. » Joua-t-il malicieusement, captant son regard en lui souriant, lui qui aimait lui faire croire qu’il avait le contrôle sur la situation alors qu’en réalité, il se laissait complètement happer par la beauté de ses traits. Il était complètement absorbé par son regard, lui qui se demandait encore pourquoi il ne fuyait pas, parce-que cette proximité qu’ils entretenaient était beaucoup trop dangereuse et qu’il risquait à tout moment de s’y habituer plus qu’il ne le devrait. Pourtant, tout contre elle, ses mains cherchaient encore son contact, comme s’il ne pouvait définitivement pas s’empêcher de toucher sa peau, de l’effleurer, espérant y imprimer sa marque pour qu’elle ne puisse jamais l’oublier, lui qui se demandait seulement si elle ressentait les mêmes sensations que lui. La soirée vira bien vite sur un autre bord lorsqu’Aelya l’accusa de fricoter avec sa collègue dans son dos, lui crachant tout ce qu’elle avait sur le coeur avant de l’inciter à ne plus jamais revenir vers elle. Et il s’exécuta, trop fier pour tenter de se justifier encore une fois, bien qu’il aurait intimement espéré qu’elle ne le rattrape, au moins pour l’embrasser une dernière fois, avant que leurs chemins ne viennent à se séparer définitivement. Il savait que la douleur qui le percutait n’avait rien d’anodin, parce-qu’habituellement, il n’était pas celui qui souffrait, lui qui avait appris à se barricader au maximum pour ne plus ressentir le sentiment d’abandon. Pourtant avec elle, ses mécanismes de défense n’avaient jamais su fonctionner correctement, Niels qui s’était ouvert à elle comme il le faisait jamais, pensant qu’elle ne serait jamais capable de lui faire du mal. Le coeur à la peine, il décrocha finalement en voyant son nom s’afficher sur son écran, laissant parler sa rancoeur pour ne pas lui montrer combien elle l’avait atteint. « Aelya. C’est toi qui m’as dit de partir, j’voulais qu’on soit encore ensemble ce soir. J’voulais qu’on s’amuse, qu’on oublie le reste tous les deux, comme on le fait toujours. J’comprends pas, ça te suffit plus tout ça ? » Souffla-t-il, suspendu à cette réponse parce-qu’au fond de lui, il savait qu’il aurait pu vouloir plus d’elle, d’eux. Il s’était refermé aussi rapidement qu’il s’était ouvert à elle, surtout maintenant qu’il savait combien il était vulnérable à ses côtés, Niels qui subissait une douleur atroce depuis leur séparation abrupte. Il n’avait pourtant pas pu s’empêcher de vérifier sa localisation, ne pouvant dormir en sachant qu’Aelya était seule, alcoolisée et en danger, ces faits l’incitant à rouler le plus vite possible vers le quartier dans lequel elle était réfugiée, la découvrant au milieu de silhouettes masculines menaçantes. Il éclaira la scène avec ses phares, imposant sa présence entre eux pour qu’ils relâchent leur attention sur Aelya, Niels esquissant un sourire malicieux alors qu’il savait qu’il avait le dessus sur cette situation, n’hésitant pas à menacer les hommes d’un revolver pour arriver à ses fins. « Ecoute-la si tu veux pas qu’on s’y mette à deux pour t’exploser l’entrejambe. » Dit-il, pointant son canon entre ses jambes, Niels captant le regard de la belle brune, frissonnant lorsque sa main parvint enfin jusqu’à la sienne, son corps positionné devant le sien pour continuer d’assurer sa défense. « Ouais allez, dégagez. » Lâcha-t-il avec autorité, appréciant le baiser d’Aelya sur sa joue avant de se laisser attirer jusqu’à la voiture. « Ça t’a plu ? » Dit-il avec un léger sourire, avant de reprendre une mine plus sérieuse en prenant conscience qu’elle avait échappé au pire. « T’aurais dû prendre un taxi Aelya, c’était du suicide ce que t’as fait… » Soupira-t-il, allumant le moteur pour s’échapper des lieux. « Parce-que ça change rien au fait que j’veux pas qu’il t’arrive du mal. C'est pas parce-que tu m'as dit tout ça que j'te déteste. » Avoua-t-il, haussant les épaules, les yeux rivés sur la route. « J’te ramène chez toi, t’as besoin de décuver j’crois. » Dit-il, sur un ton plus doux, roulant jusqu’à son appartement qu’il connaissait maintenant bien, se garant près de la porte de son immeuble. Il sortit de la voiture, faisant le tour pour ouvrir la portière d’Aelya. « Viens, je t’aide à monter. » Souffla-t-il en lui tendant sa main, bien conscient qu’elle titubait encore, lui qui avait pu s’apercevoir que son équilibre était plus que bancal.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Jeu 9 Sep 2021 - 11:20
Elle sourit à sa remarque, s'amusant de cette comparaison qui était pour le moins assez véridique, elle qui avait craqué pour un être original, tourmenté par toutes les tempêtes qu'elle aimait décoder dans ses yeux quand le calme des autres ne lui laissait que l'ennui du vide qu'elle ne cherchait même plus depuis qu'elle avait trouvé Niels.
- C'est vrai. J'aime les gars bizarres et pas normaux dans ton genre. Ça me plaît bien, répondit-elle, amusée.
Elle adorait flirter avec lui, lui faire comprendre qu'elle ne voyait que lui pour peu de temps après prétendre l'inverse, parce qu'elle avait toujours aimé souffler le chaud et le froid avec Niels, se brûlant à son contact sans jamais arriver à se refroidir. C'était pire lorsque son épiderme chevauchait la sienne, admettant la friction de leurs deux êtres qui sublimaient leurs failles dans les flammes. Altérée par son désir, elle chercha à recouvrer ses esprits même si quelque part, elle savait que c'était impossible, qu'il était logé trop profondément pour qu'il ne puisse disparaître aussi facilement. Sa patience explosa en milles morceaux sur le sol lorsqu'elle le vit avec sa collègue, incapable de se détendre alors que de la lave coulait dans ses veines. Brisant ce qu'il restait de ce "eux" qu'ils n'avaient même pas exploités, elle s'aventura dehors, la démarche bien abîmée par l'alcool qui dansait dans son organisme, intoxiquant ses sens sans pour autant le faire basculer dans un oubli qui aurait pu la libérer. Bien au contraire, c'était la culpabilité et le besoin de sa chair qui s'aventura en elle comme une nécessité. Le cœur au bord du vide et les larmes chargées d'acide, elle l'appela, se jetant à corps perdu dans ses maux qui portaient son prénom.
- Je sais pas si ça me suffira toujours parce que j'arrive plus à aller voir ailleurs. C'est sûrement ça la solution. Faut que j'arrête d'avoir que toi dans mon lit, ajouta-t-elle, réfléchissant à ses propres mots, peinant à s'imaginer s'abandonner dans d'autres bras quand les siens ne demandaient que Niels.
Elle s'était efforcée à raccrocher, tentant de rompre ce lien qui semblait compliquer à couper, comme si l'acidité même de ses ressentiments ne suffisaient pas à faire fondre le fil de leur relation crée dans un matériel indestructible. Elle sécha ses larmes, confrontant son épuisement à ces hommes qui la cherchaient, pris au piège dans ce qui semblait presque à un guet apens, peinant s'armer face à ce danger qui se dessinait, et elle qui sombrait dans le puis aigre de la liqueur qu'elle avait consommé. Niels débarqua en trombe derrière son volant quelques minutes plus tard, finalement présent pour la délivrer de son mal. Elle pouffa de manière moqueuse devant l'homme dont le canon était maintenant pointé entre ses jambes, savourant ce retournement de situation qui lui allait bien. Elle se rangea derrière son ange gardien, prenant sa main dans la sienne avant de tendre la nuque pour embrasser sa joue, adorant prétexter qu'elle était sa petite amie devant eux alors qu'à la base, ça n'avait jamais été sa tasse de thé.
- C'est toi qui m'a plut, répondit-elle de manière joueuse après être rentrée dans sa voiture, son regard l'admirant dans la lueur de la nuit. J'aurais jamais pu chercher le numéro d'un taxi, et puis ça aurait rien changé à personne ce qui m'arrive ou pas, avoua-t-elle en haussant les épaules, dissimulant la tristesse que ses mots lui évoquaient. Tu devrais pourtant, me détester, ajouta-t-elle sur un ton morne. Merci Niels, lâcha-t-elle avant qu'ils n'arrivent devant son immeuble, Niels ouvrant sa portière pour l'aider à sortir de la voiture. T'es pas obligé, j'ai un ascenseur heureusement, sourit-elle en se moquant de sa propre situation, prenant sa main pour avancer jusqu'à l'ascenseur qu'elle appela, montant à l'intérieur peu après. J'suis désolée encore... Souffla-t-elle, tendant doucement sa main vers la sienne pour la caresser, s'avançant sans prévenir pour lui voler un baiser. Et je suis désolée pour ça aussi... Murmura-t-elle contre ses lèvres.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24807 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Jeu 9 Sep 2021 - 12:57
« T’es servie avec moi alors. » Pouffa-t-il, lui qui ne se mettait dans aucune case bien qu’il admettait volontiers que son tempérament était loin d’être calme, aimant l’idée que cette facette de sa personnalité puisse plaire à Aelya. Parce-que lorsqu’il la regardait, il avait l’impression de voir le reflet de son âme, eux qui étaient deux tempêtes que personne ne parvenait à dompter et qui réussissaient pourtant à trouver un semblant de calme lorsqu’elles étaient ensemble. Et c’était sans doute ce qu’il préférait faire, tomber dans ses filets, encore et encore, sans jamais penser au moment où ils mettraient fin à ce délicieux danger. Niels avait pourtant compris que c’était ce qu’elle désirait après avoir explosé de rage contre lui, lui qui avait préféré rentrer chez lui pour digérer cet échange qui l’avait profondément touché, sans qu’il ne veuille l’admettre. Et alors qu’il n’avait pas arrêté de penser à elle et à ses mots tranchants, son portable s’était mis à sonner, affichant le prénom de celle qui lui causait bien des tourments. « C’est ça ta solution ? M’oublier en couchant avec des autres ? » Lâcha-t-il, peinant à contrôler son ton qui reflétait sa jalousie, lui qui savait qu’il n’était pas légitime de penser de la sorte alors qu’ils ne s’étaient rien promis. Pourtant, l’idée même de savoir Aelya dans d’autres étreintes le révulsait, détestant l’idée d’imaginer son corps entre les mains d’un autre, alors que les siennes étaient prêtes à lui offrir tout ce dont elle pouvait désirer. Il sentit la panique s’emparer de lui lorsqu’elle raccrocha, lui qui ne pouvait se résoudre à la laisser seule face à son propre sort alors qu’elle n’était pas dans son état normal, bien trop vulnérable pour rester dans les rues sombres d’un quartier mal fréquenté. Il avait compris qu’il était arrivé à temps lorsqu’il l’aperçut entourée de ces deux hommes qui n’avaient semble-t-il pas les meilleures intentions du monde envers elle, Niels s’empressant de dégainer une arme pour leur montrer qu’il n’était pas en train de discuter, les menaçant avec un regard froid pour qu’Aelya puisse se dépêtrer de leur emprise malsaine. Etrangement, il avait aimé se faire passer pour son petit-ami, appréciant la proximité qu’ils créaient, se laissant prendre au jeu quand la jolie brune déposa ses lèvres sur sa joue. « Ça me dérange pas de jouer les super-héros pour toi. Mais… évite de te mettre dans des situations trop dangereuses. » Répondit-il, démarrant le moteur de sa voiture alors que son coeur battait toujours aussi vite. « Moi ça m’aurait importé. C’est peut-être pour ça que j’suis là, tu crois pas ? » Avoua-t-il, soupirant en comprenant qu’elle aurait pu mettre sa sécurité en danger sans même réfléchir aux conséquences de ses actes. « J’en ai pas envie. » Dit-il, coupant court à ses paroles parce-que la détester n’avait jamais fait partie de ses plans. Il hocha doucement la tête à son remerciement, se garant finalement devant son immeuble avant de l’aider à sortir de la voiture. « Tu serais capable de te tromper d’appart j’crois… » Se moqua-t-il gentiment, sa main complétant la sienne alors qu’ils se dirigèrent ensemble vers l’ascenseur. « C’est pas grave. Ça va, t’en fais pas. » Répondit-il, d’un air rassurant, son coeur faisant un bond dans sa poitrine alors qu’il sentit les lèvres d’Aelya parvenir jusqu’aux siennes, dans un baiser volé auquel il ne s’était pas attendu. « J’le suis pas moi… » Souffla-t-il, le coeur au bord des lèvres, profitant de leur proximité pour l’embrasser de nouveau, sa main migrant sur sa joue pour approfondir leur échange, son souffle s’emballant avant qu’il ne vienne rompre abruptement le baiser. « Attends… On peut pas… T’as plus envie de ça. » Ajouta-t-il, pensant aux mots qu’elle lui avait dit plus tôt dans la soirée, elle qui lui avait fait comprendre qu’elle avait besoin de l’oublier. « On est arrivés. » Dit-il, la guidant jusqu’à sa porte, l’aidant à trouver la clé pour déverrouiller la serrure. « Tu vas savoir te débrouiller ? » Souffla-t-il, avec un léger sourire, lui qui mourrait d’envie de rester avec elle, de dormir dans ses draps bien qu’il se faisait violence pour ne pas compliquer davantage la situation.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Jeu 9 Sep 2021 - 19:36
Elle ne pouvait nier qu'elle était bien servie avec lui, l'homme de tous ses désirs, celui qui lui donnait tout avant de tout reprendre mais jamais sans laisser de traces. Parce qu'elle en avait partout. Dans le cou, sur le corps et dans le coeur surtout, même si elle préférait fermer les yeux sur ce genre de marques, prétextant leur invisibilité quand tout ce qui tapait dans sa poitrine n'était que le résultat de cette délicieuse affliction dont elle en redemandait à chaque fois se promettant que ce serait la dernière. Mais c'était bien plus fort que tous les principes qu'elle avait pu bâtir. La vérité était là, présente devant ses yeux qui ne voulaient rien voir ; il détruisait un à un tous ces blocs de ciments dans lesquelles elle s'était prostrée, piégée pour ne rien ressentir. Et maintenant qu'elle l'avait évincé de sa route, elle se retrouvait là, le coeur béant, saignant de tous ces maux qui éclataient maintenant qu'elle l'avait autorisé à la rendre vivante. Il lui donnait toujours tout avant de tout reprendre, et jamais sans laisser de traces. - T'en as une autre de solution pour nous oublier ? Demanda-t-elle sans réfléchir, admettant un "nous" sans s'en rendre compte à cause de l'alcool qui coulait dans ses veines, et de cette désillusion pourrissait à l'intérieur de son être.
Elle était incapable de l'oublier. Il était logé bien plus profondément qu'elle ne l'avait pensé, et rien qu'à sa seule image qui dansait dans son esprit au milieu de ses regrets, ses larmes se mettaient à couler sans retenue. Elle s'était aventurée dans un quartier malfamé, putride comme si finalement, l'état de ces lieux faisait écho à ce qui siégeait dans son corps, à ce chaos noirci par la suie de ses défauts. Peinant à retrouver sa route, elle se fit vicieusement aidée par des hommes dont les intérêts étaient toute autre, jusqu'à ce que Niels ne vienne la secourir dans la lueur des phares de sa voiture. Amusée par sa prise de pouvoir, elle se fit sienne, juste le temps de rentrer en sécurité, juste le temps d'oublier qu'ils ne s'appartenaient pas, et surement pas après leur dispute qui faisait son poids sur son coeur. - C'est toi qui dit ça alors que t'as une arme sur toi quand même, pouffa-t-elle pour s'amuser, peu impressionnée par la possession d'une arme à force d'avoir grandit au milieu d'un arsenal d'armes détenues illégalement par son père. Ca toujours été toi le danger, je te l'ai toujours dit, admit-elle mystérieusement, n'ayant sans aucun doute à l'esprit tout ce qu'il représentait pour elle et qui confortait cette idée en plus du port d'arme. Si je t'avais pas appelé, tu serais jamais venu et tu te serais autant inquiété que tout le monde, répondit-elle, persuadée qu'elle, contrairement à Niels, ne laissait aucune marque, aucune trace de son passage fébrile dans la vie des autres. Et pourtant c'est pas comme si tu me laissais une deuxième chance, renchérit-elle dans une pointe de déception, laissant Niels la ramener chez elle. C'est tout à fait probable ouais, et ce serait bien mon genre de finir en garde-à-vue juste parce que j'ai voulu ouvrir l'appart d'un autre en pensant que c'était le mien, pouffa-t-elle, prenant sa main pour l'attirer dans l'ascenseur avant de hocher doucement la tête à sa remarque, plongeant finalement contre ses lèvres sans prévenir tant le besoin s'était fait pressant, elle qui sombrait entre ces quatre murs où elle était envahit par son parfum, par son aura qu'elle appréciait beaucoup trop. J'veux pas que tu le sois... Ajouta-t-elle doucement avant de répondre à son baiser, son souffle s'emballant davantage à mesure que l'urgence de ses lèvres gagnaient du terrain, la consumant directement.
Elle se mordit la lèvre à sa remarque, comprenant silencieusement que ses mots colériques avaient fait des dégâts, Aeya suivant Niels jusqu'à sa porte lorsque l'ascenseur les rappela à l'ordre, souriant en le voyant l'aider à retrouver sa clef qu'elle insémina dans la porte pour l'ouvrir. - J'crois pas... J'crois que j'aurais besoin de quelqu'un qui fasse attention à ce que je me mette pas encore plus en danger... On est jamais trop prudents... Sourit-elle malicieusement, s'amusant de ses sous-entendus. Peut-être que mon sauveteur peut passer une nuit de plus avec moi ? Proposa-t-elle en le cherchant du regard. J'peux rester sage aussi si c'est ce que tu veux. On est pas obligés de se toucher, ajouta-t-elle, sachant pertinemment que l'exercice serait difficile.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Jeu 9 Sep 2021 - 21:35
Il s’était longtemps pensé insensible à ce niveau-là, persuadé que son coeur était trop malade pour éprouver le moindre sentiment, trop glacial pour être aimé en retour. Jamais il n’était parvenu à s’abandonner entièrement à une autre âme, comme si ses nombreux abandons lui avaient forgé une cage d’acier autour de son myocarde, l’empêchant de se développer normalement, atrophiant ce muscle qui était condamné à rester dysfonctionnel pour l’éternité. Pourtant, une voix enfouie au plus profond de lui s’amusait à lui faire entendre qu’Aelya était le genre de femme qui serait capable de faire sauter tous les verrous de cette prison de métal, libérant celui qu’il avait toujours été et qu’il avait pourtant toujours refusé d’admettre. Et c’était sûrement la raison pour laquelle les mots de la brune lui avaient fait si mal, parce-que quelque part, il s’était peut-être permis d’imaginer l’imaginable avec elle, et qu’une nouvelle fois, tout venait de s’effondrer devant ses yeux. « Et pourquoi on devrait le faire ? » Lâcha-t-il, sans même se rendre compte qu’il venait de lui avouer qu’il n’avait aucune envie de tirer un trait sur elle. Son coeur avait loupé un battement à ce “nous“ qu’elle venait d’employer pour les désigner eux deux, ces deux âmes qui étaient effrayées à l’idée de franchir les limites du raisonnable. Incapable de rester figé dans son lit alors que la femme qui torturait son esprit était potentiellement en danger, Niels se rua vers sa voiture pour suivre les indications de son gps qui le guida jusqu’à Aelya et ces hommes qui s’étaient permis de l’approcher pour l’intimider. La situation s’emballa rapidement, son impatience parlant à sa place alors qu’il pointa le canon de son revolver contre les deux hommes, obtenant rapidement ce qu’il souhaitait. « Ça sert… des fois. » Répondit-il en haussant les épaules, lui qui avait l’habitude de posséder ce genre d’objets après avoir traîné quelques années dans des affaires aussi louches qu’illégales. « Ça a pas l’air de te déplaire en tout cas. » Ajouta-t-il, d’un ton provocateur, presque insolent, Niels roulant jusqu’à l’appartement d’Aelya, roulant des yeux à sa remarque. « Pense ce que tu veux. En attendant, j’suis là. » Dit-il, convaincu que ce n’était pas la peine de lui tenir tête, surtout avec la quantité d’alcool qu’elle avait dû ingérer ce soir. Il soupira à ses mots suivants qui en remettaient une couche sur ses écorchures encore à vif, lui qui ne savait plus quoi penser d’eux alors qu’il retenait encore les paroles acides qui étaient venues s’infiltrer dans son coeur. « Tu m’as quand même dit que j’étais plus rien pour toi… » Souffla-t-il, lui qui tentait de lui faire savoir que même s’il cherchait à paraître solide devant elle, elle avait tout de même réussi à rendre friable certaines parties de son être. Il pouffa de rire à ses mots suivants, se laissant guider dans l’ascenseur avec Aelya, souhaitant s’assurer qu’elle rentrerait saine et sauve dans son appartement. Et les secondes qui avaient suivi, il aurait aimé les voir s’éterniser, leurs lèvres finissant par se rejoindre d’abord dans un baiser furtif, avant que Niels ne vienne les lier de nouveau, comme dans un commun accord, dans un baiser patient et pourtant passionné. « J’le serais jamais… Pas pour ça. » Souffla-t-il contre sa bouche, sa peau s’embrasant sous ce contact qu’il écourta quelques secondes plus tard, reprenant difficilement ses esprits alors que la réalité le foudroya. Il la suivit dans le couloir, son regard trouvant le sien alors qu’elle lui demanda de rester, dans un sous-entendu à peine dissimulé. « J’pensais que c’était moi le danger…? » Joua-t-il, arquant un sourcil malicieux pour reprendre les mots qu’elle avait prononcé quelques instants plus tôt. Sans même lui donner une réponse, Niels savait déjà qu’il allait craquer, parce-qu’il n’avait aucune volonté lorsqu’il s’agissait d’Aelya, incapable de se refuser à elle lorsque son coeur lui criait de rester. « Ça veut dire quoi ? J’suis censé dormir sur le canapé ? » S’amusa-t-il, restant un moment silencieux avant de s’avancer à son tour dans l’appartement, acceptant sa proposition, Niels fermant la porte derrière lui. « Ton coloc’ est là ? » Demanda-t-il, suivant Aelya dans sa chambre, ses yeux ne quittant pas sa silhouette. « J’veux pas jouer au type lourd mais… j’pense que tu devrais boire de l’eau si tu veux pouvoir fonctionner un minimum demain. » Dit-il, un brin taquin, lui qui décida de se mettre à l’aise, déposant ses chaussures et sa veste dans un coin pour venir prendre place sur son lit, là même où il avait l’habitude de dormir après qu’ils se soient abandonnés l’un à l’autre.
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Sujet: Re: the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot. Ven 10 Sep 2021 - 17:33
Si elle fonçait très facilement dans le vide, dans les flammes qui avaient fini par carboniser son âme de douleurs, quand il s'agissait d'amour c'était tout à fait différent. Elle n'avait pas beaucoup de peurs si ce n'était que de confier son coeur déjà brisé dans des mains peu soigneuses, parce que dans le fond, elle savait que la pire de ses souffrances résidaient dans l'abandon qu'elle n'avait jamais su prévenir. Elle fronça les sourcils à sa remarque, comprenant qu'il n'était finalement pas si prêt que ça à tirer un trait sur elle, sur eux, sur leur histoire qui n'avait pas forcément de sens mais qui respirait cette liberté dont elle venait de se priver. - Parce que ça devient compliqué... ? Demanda-t-elle, pensive, laissant son souffle s'approfondir face à tout ce qui la percutait en plein coeur, elle qui comprenait que s'ils ne coupaient pas les ponts, les noeuds autour de leurs liens continueraient à se resserrer.
Elle peinait à avancer, à faire fonctionner son âme décharnée, elle qui semblait pâlir à mesure que le vide imprégnait son organisme. Même en la présence de ces hommes aux intentions obscures, son myocarde ne s'activait pas, ne semblait aucunement trembler face à la présence de ce danger qu'elle tentait d'éviter sans vraiment l'éviter, incapable de recueillir assez d'énergie pour fuir, son taux d'alcoolémie la tenant enfermer entre les barreaux de sa prison de chair. La venue de Niels vint activer qui ce qui avait semblé mort à l'intérieur, faisant rayonner son regard de malice tout en faisant rougir ce visage qui s'était habillé de cire sous la pâle lueur de son espoir qui faiblissait. Elle aimait se savoir à lui, même s'ils ne faisaient que de jouer la comédie, même si elle avait toujours prétendu vouloir être libre. Non, ce n'était pas vraiment le cas bien qu'elle peinait à se l'avouer. Elle, ce qu'elle aimait, était la proximité qu'ils admettaient lorsqu'ils se retrouvaient, cette promesse de pas s'attacher quand tout ce qu'ils faisaient était l'inverse. C'était lui qui la faisait rêver, qui décimait à ses pêchés. - Ce qui me plaît c'est que t'es tout ce que je devrais m'interdire, avoua-t-elle, consciente que si elle désirait rester sous le couvert de la société pour ne pas re-finir derrière les barreaux, elle devait déjà faire attention aux fréquentations qu'elle possédait, et si Niels était un ange, elle arrivait aisément à discerner les cornes de ses vices, ceux qui faisaient écho aux siens. Pas pour longtemps, haussa-t-elle les épaules à sa réponse, dissimulant sa tristesse derrière sa nonchalance. Je dis beaucoup de choses... Et la plupart du temps je les pense pas. C'est moi qui me retrouve conne à t'appeler toi alors que je t'ai dit que tu comptais pas. Mais en vérité c'est que y'a que sur toi que je peux compter j'ai l'impression... Admit-elle, s'en voulant énormément d'avoir émis tous ces mots à la seule personne qui avait bravé le danger pour venir la secourir alors qu'il n'en avait jamais été obligé, surement pas après leur dispute.
Elle s'était tirée dans l'ascenseur tant bien que mal avec l'aide de Niels, s'amusant de son propre état pour alléger la tension qui avait pu naître entre eux dans leur dispute. Incapable de résister à l'appel de sa proximité, elle s'avança vers lui lorsque les portes vinrent se fermer, accrochant doucement ses lèvres en prétendant être désolée, ce qui en réalité était loin d'être le cas, parce que chaque minute qu'il lui accordait était une chance, et elle s'en rendait compte. Son coeur fit un bond lorsqu'il éternisa leur baiser, sa main happant son flanc tandis que la sienne était posée sur sa joue. Et là, le temps de quelques secondes, le monde s'était mis à tourner autour d'eux. Elle peina à revenir à la réalité qui la laissa sur sa faim, l'incitant à sortir de l'ascenseur pour ouvrir la porte de son appartement. - Justement. Je t'ai jamais dit que j'avais une passion pour le danger ? Arqua-t-elle un sourcil joueur, consciente qu'elle ne pouvait se dépêtrer de ses filets, surtout maintenant qu'il était là, à quelques centimètres de sa peau. Non, tu dors dans mon lit quand même, j'adore quand tu me tiens chaud, le chercha-t-elle de manière charmeuse avant de le laisser entrer. Non, il est parti quelques jours là, ajouta-t-elle en s'introduisant dans sa chambre. T'as raison, j'avais oublié que je bossais demain en plus, pouffa-t-elle en roulant des yeux, consciente que le réveil serait dur, son sourire se dessinant en voyant Niels se mettre à l'aise, prenant sa place dans son lit. Tu m'attends ? J'vais aller à la douche aussi, lança-t-elle avant de se déshabiller sous ses yeux, laissant son corps à nue. A tout de suite, ajouta-t-elle dans un sourire malicieux avant de sortir de la chambre pour se réfugier sous l'eau chaude, faisant exprès de laisser la porte de la salle de bain ouverte.
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