the wars between our lips left no hope for peace (aelya) -hot.

Il n’était plus question de dissimuler quoique ce soit lorsqu’il s’agissait d’Aelya, Niels qui apprenait doucement à adopter le lâcher prise, acceptant pour la première fois de ne pas être constamment dans le contrôle. Il aimait cette spontanéité qui s’était installée entre eux, les faisant agir et réagir avec un naturel qu’ils avaient toujours eu peur d’arborer, Niels qui avait peur de cette vulnérabilité apparente. « J’adore quand tu me parles comme ça… J’suis vraiment trop accro à toi… » Souffla-t-il, le regard animé par la tendresse de ses mots, sentant son coeur se gonfler de sentiments. « On est deux bébé… N’arrête jamais de me faire rêver… » Murmura-t-il, ses lèvres caressant les siennes après qu’Aelya ne soit revenue à sa hauteur, leurs corps se répondant dans ces derniers mouvements qui respiraient leur désir, jusqu’à ce qu’ils ne finissent par s’abandonner l’un à l’autre dans l’explosion de leur plaisir. « Parfait alors… Tu me diras quand est-ce que j’peux ramener des affaires… » La chercha-t-il, amusé par ses propres mots, lui qui n’avait jamais envisagé aller aussi loin dans une relation, comprenant peu à peu que pour Aelya, il était prêt à bafouer le moindre de ses principes. « T’es la seule et l’unique même… » Avoua-t-il, Niels qui avait développé une confiance presque aveugle en Aelya, chose qui relevait de l’exceptionnel lorsqu’on le connaissait lui et sa méfiance naturelle. « Il est pas trop tard… On peut commencer à partir de maintenant… » La tenta-t-il, lui qui aurait voulu savoir qu’elle ne se perdrait plus dans d’autres étreintes bien qu’il savait qu’il n’avait aucun droit de lui imposer cette exclusivité. « Parce-que les gens sont trop cons pour voir que t’es exceptionnelle… Tu mérites toute l’attention du monde… » Ajouta-t-il dans un murmure à la hauteur de sa tendresse, ses lèvres cherchant les siennes après qu’elle ait déposé de doux baiser sur son visage. « Tu l’avais toujours pas compris…? » Joua-t-il en arquant un sourcil, ses yeux se fermant de nouveau au contact de leurs lèvres qui s’entrechoquèrent dans un énième baiser, Niels qui avait l’impression de frôler le paradis à chaque fois qu’Aelya lui accordait ces marques d’affection, lui qui tentait de lui transmettre tout ce qu’il ressentait pour elle dans la liaison charnelle de leurs lèvres. « C’est le truc chiant qui me permet de pas être à la rue surtout… » Ajouta-t-il à son tour, lui qui aurait été le premier à vouloir passer l’intégralité de son temps avec elle plutôt qu’au travail, se consolant avec les souvenirs qu’il possédait d’eux et les images de leurs moments qu’il ressassait incessamment dans son esprit. Il esquissa un sourire en coin à ses mots, en profitant pour mordiller son cou, insatiable de sa peau. « J’suis surtout pas persuadé que ton coloc’ ait particulièrement envie de connaître nos prouesses au lit… » Pouffa-t-il de rire, son coeur se mettant à battre plus fort lorsqu’Aelya évoqua leur relation et la manière dont elle la décrivait. « C’est notre jardin secret à nous… Ça concerne que toi et moi de toute façon. » Souffla-t-il, répondant à son baiser alors qu’elle continuait de faire fleurir ces sentiments à la surface de son coeur. « Y’a rien de plus vrai que ce qu’on est l’un pour l’autre… » Murmura-t-il, comme une confession qu’il avait besoin de lui dire, désirant savoir qu’il prenait leur relation au sérieux, qu’elle ne serait jamais considérée comme une femme de passage dans sa vie. Il avait le palpitant qui peinait à tenir le rythme de toutes ces émotions qui le traversaient, Niels fondant à la déclaration d’Aelya et à la manière dont elle le décrivait. « Qu’est-ce que j’ai fait pour avoir eu la chance de te rencontrer toi…? » Souffla-t-il comme une pensée qu’il avait laissé échapper, son regard totalement hypnotisé par la beauté de son âme, admirant cette femme qui chamboulait son destin. « Nous ou rien… » Renchérit-il, prolongeant leur échange doux, lui qui s’était une nouvelle fois accaparé sa bouche, lui exprimant de la meilleure façon l’intensité de ses émotions. « C’est vrai, t’aimes bien…? » S’amusa-t-il en détachant ses lèvres des siennes, Niels hochant la tête à ses mots, son sourire s’étirant lorsqu’il la vit rapprocher son oreiller du sien. « T’as pas à me remercier… J’me sens chez moi avec toi. J’ai l’impression d’avoir trouvé ma place… » Ajouta-t-il, sa main venant caresser sa peau, Niels se laissant bercer par les doux mouvements de ses doigts sur lui jusqu’à fermer les yeux, se perdant dans ses rêves qui n’étaient bâti qu’autour de son image.