it comes back to you ft Perry Peach

Même si sa chaîne Youtube n’est pas dans le top mondial, Perry bénéficie tout de même d’une certaine notoriété, également sur Instagram où il attire également un public qui veut seulement le voir torse nu sur ses photos. Il reçoit donc un certain nombre de messages privés par jour et ne les lis pas forcément tous dans la journée. Il essaie de tout de même de passer sur tous, sans forcément y répondre. Même s’il aime les sollicitations, il sait que pour une bonne partie répondre serait une perte de temps. Il y a quelques jours un type l’a contacté pour parler d’une affaire privé. Le jeune homme ne s’est pas trop posé de questions sur les intentions du fameux Theodore et a accepté sa proposition de se voir au Mullers Lagon quelques jours plus tard. S’agit-il d’un journaliste qui a trouvé des choses croustillantes sur Perry et qui veut le faire chanter ? Il regarde rapidement ce compte certifié, il s’agit d’un magicien, pas forcément le genre à enquêter sur les gens. Le jeune homme pense également à quelqu’un qui fait juste ça pour un rendez-vous avec lui. Il préfère rester sur cette option. Une personne un peu moins naïve s’inquiéterait sans doute d’un possible guet-apens mais ce n’est pas vraiment le genre de Perry de penser au pire. Il a pris une pause dans sa journée de travail afin de pouvoir se rendre au lieu du rendez-vous. Il arrive avec quelques minutes de retard, n’étant pas du genre ponctuel. Il reconnaît le type qu’il a vu sur les photos et qui est exactement à l’endroit où ils se sont donnés rendez-vous. Celui-ci se présente et lui tend la main. Ok, il ne doit pas vouloir un date ou alors il est hyper bizarre. Le jeune homme lui serre la main et répond un simple « Salut. » Il attend la suite. Il lui veut quoi ce type ? IL ne relève pas vraiment ce que dit Theodore ensuite. Il n’est pas vraiment du genre à réfléchir à ce que disent les gens et à faire de déductions tel un Sherlock Holmes. « Oui, oui. » dit-il en s’avançant vers un banc libre pour qu’ils puissent s’asseoir. Il ne dit rien d’autre, attendant que le type en face de lui lui révèle la raison de ce rendez-vous.

Perry s’assoit sur le banc en se demandant ce que le type va lui dire. Tout est si mystérieux qu’il n’a pas vraiment idée de ce qu’il fait là. Les premiers mots que prononcent ce presque inconnu ne rassurent en rien le jeune homme. Comment ça garder son calme ? Il est globalement tout le temps calme, il s’énerve rarement, panique parfois mais n’a jamais été trop confronté à des situations qui pourraient réellement le faire flipper. Il fronce les sourcils et hoche la tête, il attend la suite. Qu’est-ce que ce type pourrait bien lui annoncer ? Quand il commence à parler de sa sœur, Perry pense immédiatement à Poppy. C’est elle sa sœur pour lui mais rapidement il comprend que ce n’est pas d’elle qu’il parle. Non, il parle de sa vraie sœur, sa sœur jumelle qu’il n’a jamais revu après qu’ils aient été placés en foyer et chacun adoptés par des familles différentes. Un peu perdu, il ne comprend pas. Ce type, Theodore, connaîtrait sa sœur ? Il se demande comment ça pourrait être possible un truc pareil mais comme souvent, il préfère ne pas trop y penser. Il savait donc pour l’assassinat de sa sœur, connaissait-il toute l’histoire, les circonstances également ? Il préféra pas demander plus de détails. « Oui...mais c’était il y a des années. » dit-il comme si ça changeait quelque chose. Il se demandait surtout pourquoi il lui en parlait maintenant. D’un coup la panique paralysa Perry. Est-ce que c’était lui le type qui avait été engagé ou qui avait engagé pour tuer ses parents et sa sœur, bien des années plus tard ? La police avait dit qu’elle l’avait arrêté et qu’il n’avait plus rien à craindre. Si, ce type était là pour le tuer lui ? Dans un lieu public ça serait pas très discret mais il pourrait le kidnapper. Trop apeuré, il ne dit rien tandis que l’homme en face de lui continuait à parler. Il expliqua qu’elle était tombée enceinte, qu’il ne l’avait pas cru et qu’il ne l’avait jamais revu. Il pensait que Penny pourrait être sa fille. Tout se bousculait dans la tête de Perry. Ce type est vraiment ce qu’il prétend ou un gars venu le tuer ? Comment pourrait-il connaître sa sœur s’il était à Bowen ? Penny est née aux États-Unis, ça n’aurait pas de sens. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place. « Non, non, ma famille est américaine...c’est pas possible. » Alors qu’au final, c’était tout à fait possible. Il n’était pas arrivé à Bowen vraiment par accident. Il voulait changer d’air et avait choisi cette ville car des années plus tôt il avait reçu une carte postale de là-bas, elle n’était pas signée et il pensait juste que la personne s’était trompée d’adresse en l’envoyant ou qu’un de ses amis était parti là-bas et avait oublié de signer. Au moment de partir, il avait pensé à cette carte postale. Si elle venait de sa sœur ? Qu’elle avait voulu lui donner des nouvelles sans vraiment lui dire. Tout ce que lui disait Theodore était possible mais il ne voulait pas y croire. Il se disait qu’un jour peut-être le père biologique de Penny débarquerait ou qu’elle essayerait de le retrouver mais il préférait penser que ça n’arriverait jamais.

Il avait déjà imaginé cette situation, il en avait fait des cauchemars. Il voyait un homme venir touer à sa porte un beau matin et lui annoncer que Penny est sa fille et qu’en temps que père, il a sa garder, Penny partait alors avec lui sans que Perry ne puisse rien y faire. C’est sans doute la chose qui lui fait le plus peur dans la vie, bien plus que les serpents ou les films d’horreur, la parte de ses enfants le terrifie. Avec Sio il s’imagine qu’Isaiah va prendre sa place de père et qu’elle ne voudra plus le voir et avec Penny qu’un inconnu vienne en disant être son père et qu’il en ait la garde exclusive. Après tout, même s’il l’a élevé pendant des années, Perry n’est que son oncle d’un point de vu légal, son père biologique aurait donc plus de droits que lui. Du moins il imagine, il n’a jamais eu le courage de parler de ça avec un avocat, ça aurait paru trop réel. Pourtant ce type a l’air convaincu d’être le père de sa fille, il n’a pas dû dire un beau matin : et si j’allais embêter Perry Peach en lui disant que je suis le père de sa fille, ça pourrait être marrant. D’autant plus que le jeune homme évoque très peu en public que Penny est la fille de sa sœur, il donne d’ailleurs très peu d’informations sur Patty puisqu’il ne l’a connu que jusqu’à leurs trois ans.

Chacun des deux hommes doit faire face à des émotions différentes, Perry reste muet, ne sachant que dire et sentant les larmes lui venir. Tout mais pas ça, tout mais pas sa fille. Le jeune homme vient lui apporter une preuve en lui montrant une vidéo youtube, un anniversaire surprise datant d’il y a une quinzaine d’années. On y voit diverses personnes, dont une femme qui embrasse un type qui ressemble au gars à côté de lui, mais en plus jeune. La qualité de la vidéo n’est pas excellente mais il reconnaît sa sœur. Il ne l’a jamais vu adulte mais il a vu des photos et la voit régulièrement sur la photo d’un des cadres de leur appartement. Il n’a pas menti, ils ont bien été ensemble, il y a longtemps. Tout devient réels et les peurs de Perry prennent forme. Il est tétanisé, il ne sait pas quoi faire. Il hoche seulement la tête lorsque l’homme à côté de lui lui demande si Penny est bien la fille de sa sœur. Voyant sa détresse, il s’excuse mais ça ne change rien, tout a basculé et des excuses ne pourront rien y faire. Le jeune homme met sa tête entre ses mains et tente de reprendre ses esprits. Il essuie les quelques larmes qui ont coulé sur ses jours et lui demande alors la question qu’il aurait préféré éviter « Et du coup….vous voulez la reprendre avec vous ? » Si seulement il avait su ça ce matin, il n’aurait pas juste à ce soir à sa fille, il l’aurait pris dans ses bras pour ne pas oublier combien il l’aime et qu’elle l’accompagne toujours, même si un type l’emporte à l’autre bout du monde parce qu’ils ont les même gênes.

Il fallait bien que ça arrive un jour. Secrètement Perry avait espéré que le père biologique de Penny soit mort ou qu’il ne sache pas qu’il a un enfant ou qu’il ne prenne jamais contact avec eux. Pourtant il savait que ça pourrait arriver un jour, quelqu’un qui vienne le voir, lui dise la vérité et qu’il ne puisse rien y faire. Il s’était dit qu’il ne laisserait pas Penny lui être pris, qu’il se battrait, qu’il engagerait les meilleurs avocats et qu’il ferait tout pour qu’elle reste avec lui. Il l’élève depuis plus de sept ans maintenant, il l’a vu grandir, devenir une enfant puis à présent une ado. Il s’est tout de suite attaché à elle, elle l’a fait grandir. Lui, le type qui a la vingtaine, qui fait rien de ses journées à part draguer sur la plage, complètement immature et irresponsable. Il a appris à faire plus attention, à s’occuper d’elle, à devenir un peu plus adulte. Malgré tout il reste relativement immature ou insouciant pour son âge mais il a bien changé grâce à elle. Sans Penny il aurait sombré bien plus dans la drogue et aurait bien plus de mal à s’en sortir. Mais se rendre compte qu’il n’y a pas que lui qui subissait son addiction l’a aidé à s’en sortir. C’est aussi grâce à elle qui a su accueillir Siobhan correctement, qu’il a su s’occuper d’elle et être un père aimant. Peut-être que s’il n’avait pas élevé Penny pendant des années avant la naissance de Siobhan, il aurait décidé avec Aisling de la faire adopter. Sans elle, toute sa vie aurait pris un autre chemin et il serait peut-être encore aujourd’hui un mec de trente ans complètement paumé. Il ne veut pas qu’elle parte, il ne veut pas de ce père dans sa vie mais il n’a pas le choix, il doit l’accepter. Le type le rassure un peu, non il ne veut pas partir à l’autre bout du monde avec elle, il comprend que même si Perry n’est pas son père biologique, c’est lui qui a joué le rôle de père pendant de nombreuses années et qu’il ne peut pas juste l’effacer de la vie de leur fille. Il explique vouloir simplement la connaître, il en a le droit et le jeune homme comprend tout à fait ce désir, même des années après. Il hoche simplement la tête, il a besoin d’encore un peu de temps avant de reprendre ses esprits. Heureusement, l’homme assis à côté de lui fait la conversation pour deux. « Je suis pas un père parfait...mais je crois qu’elle s’en sort bien...même si l’entrée dans l’adolescence ce n’est pas le plus simple. » C’est aussi ça qui effraie Perry. Elle entre dans une période où les ados veulent entrer en opposition avec leurs parents, elle pourrait choisir de ne plus vouloir vivre avec lui pour s’installer avec son vrai père, juste pour l’embêter. Il ne pense pas qu’elle ferait ça mais il n’en sait rien. Lui s’est bien disputé plusieurs fois avec ses parents lorsqu’il était ado, leur balançant que de toute façon, ils ne sont pas ses vrais parents. Il n’aurait pas pu aller chez ses parents biologiques puisqu’ils sont morts mais si ça n’avait pas été le cas, il l’aurait peut-être fait. « Oui...je crois que ça lui ferait plaisir. » Même s’ils ont peu parlé du sujet du père biologique de la jeune fille car c’est un sujet sensible pour eux deux, Perry sait que ça ferait sans doute plaisir à sa fille de savoir qui est son père biologique. De toute façon, il ne peut pas lui cacher la vérité, elle finirait bien par l’apprendre et ça serait bien pire. « Je sais que c’est égoïste mais...j’aurais aimé être la famille de Penny, qu’elle n’ait besoin de personne d’autre mais c’est pas possible. » Il ne peut pas être toute sa famille, surtout quand des morceaux de son histoire sont à Bowen. « Je savais que ça pourrait arriver un jour mais on peut pas vraiment s’y préparer. » Il va falloir rapidement qu’il parle de ça à quelqu’un. Il ne peut pas garder cette nouvelle seulement pour lui.

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Si la panique quitte peu à peu Perry, il reste tout de même terrifié par cette nouvelle et par ce qu’il pourra se passer ensuite. Il connaît Penny, elle est sa fille depuis plus de sept ans maintenant, même si elle est ado à présent, elle ne va pas le lâcher comme ça. Ils s’entendent bien, il n’est pas un père chiant, pas le genre de père qu’on a envie de fuir, il imagine, mais il a tout de même peur. Quand elle va rentrer ce soir, que pourra-t-il lui dire ? C’est un très mauvais menteur et il n’est pas bon pour garder les secrets. Elle le connaît trop bien pour ne pas se rendre compte qu’un truc cloche, il sera bien obligé de tout lui dire. Il redoute ce moment. Même s’il ne le connaît pas, il trouve que Theodore a l’air d’être un gars bien, si c’était pas le cas il ne s’en rendrait pas forcément compte, il est très nul pour bien juger les gens, il repère très mal les mauvaises personnes. C’est certain qu’il aime Penny, depuis le premier jour où il l’a vu et qu’elle est venue s’installer au 17 avec lui. Il lui avait préparé une chambre rien que pour elle, essayant de mettre tout le nécessaire et plein de jouets pour lui faire plaisir. Heureusement il n’était pas seul, ses colocs étaient là, elles ont gentiment accepté l’arrivée d’un enfant inconnu dans leur vie. « J’imagine…. » S’il avait été à la place de Theodore, il aurait sûrement ressenti tout ça, lui qui s’est découvert un amour insoupçonné pour la paternité. Il est vrai que la souffrance de Perry montre son attachement à sa fille, au final il n’aurait pas aimé moins souffrir, il aurait juste aimé ne jamais rencontrer ce type mais c’est trop tard, il ne peut pas juste l’effacer de la surface de la terre. « Elle n’est pas seule, ça c’est sûr, elle est entouré de tout un tas de gens qui l’aiment. » Il n’y a pas que lui, il y a aussi Concho ou Fede et puis elle a sa petite sœur, Siobhan et ceux qu’elle considère comme ses cousins et cousines, les deux enfants de Concho. Il y a Poppy aussi, la sœur adoptive du jeune homme. Et encore plein d’autres personnes qui viennent régulièrement à l’appartement. Elle ne manque pas de monde pour être là pour elle, c’est sûr. Même si ça lui fait mal d’imaginer Theodore être propulsé au rang des personnes les plus importantes pour sa fille du jour au lendemain, il ne peut pas vraiment l’en empêcher, il ne veut pas non plus. Mais même s’il ne se réjouit pas de cette nouvelle, il n’aurait pas pu frapper le type à côté de lui. Pour ses filles il est prêt à beaucoup, même frapper quelqu’un, mais il sait bien que ça n’en vaut pas la peine. Ce n’est pas en le frappant qu’il va disparaître. « C’est pas trop mon genre de taper les gens...j’suis plutôt du genre à leur faire des câlins, mais là c’est un peu too soon. » Faudrait pas exagérer non plus, il faut qu’il digère la nouvelle et ça ne se fait pas en cinq minutes. « J’veux pas qu’on se déteste non plus, pour Penny. » Il ne veut pas non plus qu’elle ait à choisir un camp, il a trop peur qu’elle ne choisisse pas le sien.

Pour l’instant Perry a l’impression d’avoir voyagé dans une réalité parallèle ou dans un cauchemar. Il est certain que ça n’en est pas un car il est beaucoup trop réaliste pour être un simple rêve. Les choses se passent étonnamment bien aussi. Il s’imaginait que si cette situation arrivait un jour, l’homme serait un grand type menaçant qui viendrait enlever sa fille pour qu’il ne la revoit plus jamais, qu’il la lui prenne définitivement. Mais là ça n’est pas vraiment comme ça que ça s’est passé. Non Theodore n’a pas l’air menaçant et il n’a pas non plus l’air de vouloir chambouler complètement la vie de sa fille, enfin leur fille maintenant plutôt. Il veut juste avoir une petite place parmi toutes les personnes qu’elle côtoie. A sa place Perry aurait sûrement voulu la même chose, il le comprend mais il aurait préféré qu’il ne découvre jamais l’existence de sa fille, pour que le jeune homme n’est pas à subir cette demi perte de voir sa fille découvrir son vrai père et peut être le laisser tomber lui, celui qui l’a élevé pendant des années. Malgré tout Perry le rassure en lui expliquant que taper les gens c’est clairement pas dans ses habitudes. La violence c’est vraiment pas son truc. Heureusement qu’à l’école il faisait parti des mecs stylés qui pouvaient envoyer ses sous-fifres au combat et lui rester en retrait. Sinon il aurait sûrement fait parti de ceux qui se font harceler et qui n’arrivent pas à se défendre. Il s’est déjà fait frapper dans sa vie d’adulte mais il a toujours pu compter sur des gens pour le sauver et que ça ne finisse pas trop mal. Donc même si Theodore était un type horrible, il aurait probablement eu du mal à lui faire quoi que ce soit. Et comme il a l’air plutôt sympa, ça lui donne encore moins envie de lui mettre une droite. Perry esquissa un bref sourire face au côté compréhensif du jeune homme. Celui-ci expliqua avoir rédigé une lettre pour Penny, un bref message pour qu’elle comprenne un peu mieux les choses et qu’elle en apprenne un peu plus sur lui. Le jeune homme attrapa la lettre, légèrement hésitant. C’était la meilleure chose à faire de toute façon. « Je lui donnerai, peut être pas tout de suite, mais je lui donnerai. » Il faut déjà qu’il trouve comment lui avouer toute la vérité. Il ne compte pas vraiment attendre mais il ne faut pas que Theodore s’attende à recevoir un appel de Penny dans l’heure. Perry hocha la tête avant de répondre « Oui c’est un peu trop tôt...j’ai besoin de digérer un peu tout ça...mais je reste disponible si besoin. »

hj : tu as le courage de relire tes rps j'ai trop la flemme moi

Theodore ne sait pas comment interpréter les propos de l’influenceur, mais il prend sur lui pour ne pas s’inquiéter sur le temps que cela prendra à l’homme d’en parler avec Penny. Cela lui briserait sans doute le cœur d’attendre fort longtemps pour finalement se prendre une réponse négative de sa fille dans la face, grand doute il repartirait vivre à Vegas, plus solitaire que jamais. Theodore n’aura cependant pas à faire cela, car ils parviendront à se mettre d’accord pour une rencontre après les fêtes de fin d’années. L’attente lui semble démesurée, mais prend ça avec philosophie et espoir. Cela lui permettra de mobiliser son énergie sur ses plans professionnels futurs, mais aussi commencer à visiter des appartements et maisons pour réellement s’installer à Bowen et cesser de vivre à l’hôtel.

“ Je suis disponible également en cas de besoin. “ Il se lève, malgré tout un peu pressé de mettre fin à cette rencontre, il a besoin d’évacuer ses émotions, seul, comme il l’a toujours fait. Contrairement à Perry qui les partage avec ses amis, Theodore n’a jamais eu de lien avec une autre personne de cette sorte, il ne sait pas ce que c’est que d’avoir réellement un confident. Il a eut un meilleur ami autrefois, mais les confidences étaient rares et souvent légères. Theodore ne sait pas se sentir mieux en partageant ses secrets, c’est sans doute pour ça qu’il est si bon magicien… “ Merci… “ C’est le seul mot qu’il trouve à dire, c’est pas quelque chose qu’il dit souvent non plus.

Il pourrait s’excuser de mettre le bordel dans sa vie, mais est-ce vraiment sa faute ? Oui, Theodore est souvent le méchant de l’histoire, du moins, il accapare ce rôle pour qu’on lui fiche la paix car les autres aiment tellement être la victime de tout, mais cette fois… Il est bien obligé d’être lui-même.

Sur une dernière poignée de main, les deux pères se quittent, chacun avec une douleur et un stres différent, mais tous deux soucieux du bonheur et de l’équilibre de la même personne.