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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis

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MessageSujet: L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis   L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis EmptyJeu 9 Sep 2021 - 5:09

On explique le normal par l'anormal, le supérieur par l'inférieur. Il y a là une étrange obstination à montrer que l'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive.
@Joey Davis    


Le retard s’est accumulé au cours des dernières semaines, le luthier a la tête ailleurs. Il a ouvert son ordinateur comme chaque matin, les mails s’entassent sans qu’il prenne la peine de les ouvrir. Il aurait sans doute dû. Pléthores d’instruments s’entassent dans sa petite boutique, c’est à peine s’il sait par où commencer. Il opte pour ce qui sera le plus rapide et désencombrer son magasin. La logique aurait voulu qu’il fasse dans l’ordre d’arrivée car cette violoniste attend depuis longtemps son instrument. Tant pis. Il a besoin d’y voir plus clair. Ça lui apprendra à passer trop de temps au poste de police. C’était son rêve de devenir flic, mais son achromatopsie a eut raison de sa bonne volonté, trois échecs ont suffis pour le dissuader d’aller plus loin dans ses tentatives d’entrer à l’académie de police ; désormais il y œuvre en tant que portraitiste. Une maigre consolation, mais ça l’a aidé à avancer, à ouvrir sa propre lutherie.

Il n’aurait jamais été contre le fait de passer du temps au poste de police en temps normal, l’affaire mystérieuse de ce jeune Joe / Jonas est probablement une des choses les plus palpitantes qui lui soit arrivée ! Pourtant, le brun ne parvient pas vraiment à se mettre dans l’affaire, l’officier Da Silva lui a demandé de garder à l’œil Joe Davis, de faire ami-ami avec lui pour en apprendre davantage de manière contournée. Man’ n’est pas doué pour se faire des amis dans la vie, alors faire semblant ! Heureusement, Joe est un bon gars. Manwë fera ce qu’il peut pour l’aider, mais il est parasité par l’affaire Keynes, ou autrement dit : son père. Sa sortie de prison, deux vieux amis de son père sur les docks décidés d’agresser sexuellement une jeune coréenne, la tentative d’intimidation envers l’avocate Rankin par la suite qui lui avait valut un coup de couteau dans l’épaule… Comment est-il censé faire tourner boutique au milieu de tout ça, avec une épaule encore en vrac ? Les temps semblent particulièrement sombre pour le portraitiste et malgré tout, il se démène comme aujourd’hui pour garder la tête hors de l’eau… Attendant le prochain impact de foudre dans l’orage de sa vie.

La porte s’ouvre, un client matinal semble pointer le bout de son nez dans son commerce exigu et sombre - n’ayant pas vraiment les moyens de louer meilleur local et sa sensibilité à la lumière ne souffre pas trop dans cet endroit pittoresque. “ Un instant, j’arrive ! “ Fit-il savoir du fond de la boutique, terminant en quelques secondes un dernier réglage avant de poser l’instrument achevé. Un de moins c’est toujours de la place de gagner.

Manwë se lève en prenant soin de ne pas faire de mouvement douloureux de son épaule, puis se dirige vers l’entrée du magasin. L’homme qui se tient là n’est pas un client connu, le cerveau du luthier commence déjà à délivrer théories en abondance dans ses pensées. Qui est ce type ? “ Bonjour. “ Dit-il poliment. Man’ connait Bowen depuis quarante ans, il n’a jamais croisé cet homme il en est persuadé. Portraitiste se doit d’être physionomiste. L’allure de cet étranger ne lui plait pas, il est plutôt habile pour cerner les gens et deviner sans mal qu’il ne s’agit pas d’un client. C’est lui qu’il est venu voir, mais pourquoi ? Immédiatement, il pense à son père… Comment ne pas y penser après ce qu’il s’est passé chez Maitre Rankin ? “ Comment puis-je vous aider ? “ Sa voix couvre le bruit du tournevis particulièrement pointu qu’il glisse dans le creux de sa main, on n’est jamais trop prudent avec des gens qui n’ont rien à perdre comme les criminels. Pas une seconde il pense à l’affaire Davis, son jeune ‘ami’ est déjà bien loin dans ses pensées, non pas qu’il soit égocentré, mais il sait ce qui serait le plus dangereux. Il ne compte pas mourir avant que son assassin de père ne retourne en prison.

Il fixe son ‘client’, c’est à peine si ses yeux verts clignent. Sa méfiance est visible et c’est tant mieux, il ne veut pas donner l’impression d’être une cible facile. Parole de Manwë, il donnera du fil à retordre à quiconque cherchera à l’éliminer.


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MessageSujet: Re: L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis   L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis EmptySam 11 Sep 2021 - 17:50

L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive
Enfin ! Après tout ce temps qui m’avait paru diablement long, alors que je n’étais pourtant arrivé à Bowen que quelques jours auparavant, j’avais du nouveau sur l’affaire Joey Davis. Enfin … disons que j’avais les moyens d’obtenir du nouveau. Cela me suffisait amplement. Même si ça ne donnait finalement rien, j’aurais au moins eu la satisfaction d’avoir avancé un peu. Mais j’espérais bien, que cela me donne quelque chose ! après tout, c’était pour ça que j’étais venu jusqu’ici. Ce maudit Joe Davis, n’aurait-il pas pu choisir une ville un peu moins … perdue pour se cacher ? Sans compter que l’on se cache beaucoup plus facilement dans une ville plus peuplée. En fait, j’avais beaucoup réfléchi à ce fait et je m’étais dit qu’il n’avait pas choisi cette petite ville anodine par hasard. Il y était lié, d’une certaine manière, c’était un fait. C’était probablement en lien avec sa vie d’avant … d’avant qu’il ne devienne … moi. Peut-être y était-il né ?

Faudra que lui demande, quand je le trouverai. Ce ne serait qu’une question de plus que j’aurais à lui poser …

Mais passons. J’avais obtenu le moyen d’en apprendre plus sur lui, avec un peu de chance, par le biais d’une consœur de la police locale, l’officier Da Silva. Officiellement, la police du coin ne pouvait pas m’aider. Ils ne voulaient pas tremper dans cette affaire qui n’en était même une officiellement (du moins pas encore). Pourtant, en furetant un peu, j’avais appris qu’ils s’intéressaient eux aussi à son cas. Mais non, ils « ne pouvaient rien faire » … Je ne fus pas vraiment surpris. Les services de police au sein d’un même pays rechignent à communiquer entre eux, alors entre deux pays, qui plus est si distants l’un de l’autre … Comme si c’était une excuse, tss. Bref, ils m’avaient gentiment remercié de ma visite et sommé de m’en aller. C’était ce que je m’apprêtais à faire quand cette Da Silva est venue me dire discrètement qu’elle pouvait peut-être m’aider ; un service qu’elle me rendait à titre personnel avait-elle ajouté. En d’autres termes, je ne devais en parler à personne et personne ne devait savoir qu’elle m’avait rendu ce service.

Ce service, ce fut les coordonnées d’un type, Manwë Druid (un nom qui sortait de l’ordinaire je devais bien l’avouer), qui travaillait de temps en temps pour eux en tant que portraitiste en plus de son activité de luthier, qu’elle m’envoya quelques jours plus tard. Druid était apparemment chargé de … réunir des informations sur Joe Davis ? Elle n’avait pas voulu m’en dire plus. C’était déjà un grand pas en avant, alors je l’avais remercié chaleureusement et m’étais promis de rendre visite à ce Manwë Druid quand j’aurai le temps.

Et là, j’avais le temps.

Je poussai la porte de la minuscule boutique. L’odeur de la colle, des essences de bois, le manque de lumière me firent grimacer. J’espérai que le propriétaire serait plus engageant que son magasin. « Un instant, j’arrive ! », je l’entendis s’exclamer. Je ne bougeai pas, observant les alentours en attendant son arrivée. Je n’avais jamais été dans ce genre d’endroits auparavant. Les luthiers sont rarement impliqués dans des affaires de police, croyez-le ou non.

« Bonjour. Comment puis-je vous aider ? » Monsieur Druid venait d’entrer. Enfin, je présumais que c’était lui. Il avait peut-être un employé, ou un assistant ou que sais-je. Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir. « Bonjour. Vous êtes bien Manwë Druid ? » Je le regardai. Il me semblait un peu nerveux. Méfiant, surtout. Presque comme s’il avait quelque chose à cacher. Je savais reconnaître ce genre de choses. L’expérience, tout ça. Et puis … cela se voyait, tout simplement. « Ne vous inquiétez pas, je veux simplement vous poser quelques questions. » Mais je ne m’étais même pas présenté, quel rustre je faisais. « Inspecteur Joey Davis. Je suis de Jacksonville, en Floride. Je suis venu tout spécialement d’Amérique pour … rassembler des informations sur Joe Davis », je lui expliquai. Joey Davis, Joe Davis. Il ne tarderait sans doute pas à faire le rapprochement, à comprendre la situation.

« C’est Da Silva qui m’a parlé de vous. On peut discuter ? »

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MessageSujet: Re: L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis   L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis EmptyLun 13 Sep 2021 - 10:14

On explique le normal par l'anormal, le supérieur par l'inférieur. Il y a là une étrange obstination à montrer que l'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive.
@Joey Davis    


S’il est bien lui ? C’est dans un sens positif de savoir que l’homme ne savait pas vraiment à qui il s’adresse. Il se fait peut-être des films pour rien ? Ou le contraire… Hors de question de baisser sa garde c’est l’unique certitude qu’il possède en cet instant. “ Qui le demande ? “ Répondre par une autre question, tout un art dans le jeu de la défiance. Le ton demeure néanmoins professionnel, ce serait dommage de se mettre à dos ce visiteur s’il s’agit seulement d’un client peu commode. Fin des illusions, ce type n’est en aucune façon présent pour faire fonctionner son commerce, mais pour lui poser des questions. C’est toujours mieux que de se refaire faire le portrait par un malfrat, mais Man’ n’est pas friand des interrogatoires…

Il tique légèrement de l’oeil droit alors que l’inconnu se présente comme étant inspecteur de police, mais surtout en raison de ce nom. Joey Davis. Simple coïncidence ? Il en doute fortement, d’ailleurs l’homme ne tarde pas à confirmer ses soupçons en la jouant franc-jeu au sujet de Joe Davis, alias le type paumé pour lequel il a été nommé ami durant l’enquête. Le fait qu’il ne soit pas directement policier apaise Joe, Man’ est censé l’aider à garder le cap moralement mais aussi pour surveiller que celui-ci ne cache rien de louche. Une enquête dans l’enquête, tout ce qu’il y a de plus officieux puisqu’il n’est en rien… Un flic.

Le plus simple était de tout nier en bloc, il ne comprenait rien de ce qu’il se passait à cet instant, il avait besoin de consulter Joe qui ne lui avait jamais dit que cette identité qu’il usurpe est celle d’un flic ! Sérieusement ?! Parfois, Manwë aurait bien envie de secouer le blondinet pour remettre deux trois choses à la bonne place ! La mention de Da Silva lui paru louche, ne comprenant pas pourquoi son amie l’aurait mis dans une telle difficulté. Ah si seulement il avait ouvert ses mails ! Il aurait su qu’il risquait une visite surprise et qu’il ne devait lui rendre le service de balader un peu cet homme le temps qu’elle se renseigne…

Je ne vois pas ce que je pourrais vous dire de plus que Da Silva sur une affaire de Police, je ne suis qu’un simple consultant portraitiste. “ Non il ne voit vraiment pas ce qu’il pourrait faire ou dire de plus, surtout qu’il ne sait pas ce qu’elle lui a déjà dit ou pas dis, il sait que par stratégie il va prétendre qu’elle ne lui a rien dit du tout… Deux versions en valent mieux qu’une, il connait ce petit jeu, il l’utilise lui-même pour tenter de localiser son père, cet assassin remit en liberté…

Ses yeux verts ne quittent pas l’américain des yeux, cherchant à desceller le vrai du faux, un indice qui pourrait le sortir de cette situation loin d’être agréable. “ Montrez-moi votre plaque. “ Cette demande claque légèrement comme un ordre, ordre teinté de méfiance. Il est dans son droit d’exiger la preuve de son statut. Man’ bosse avec assez de flic pour savoir reconnaitre une vraie plaque d’une pale copie. Il doit être certain de l’identité de ce type avant de reposer tout aussi discrètement qu’il l’avait saisi, son tournevis acéré.


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MessageSujet: Re: L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis   L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis EmptySam 18 Sep 2021 - 9:36

L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive
J’étais venu ici dans le but de trouver des informations sur l’usurpateur, que mon enquête officieuse avance enfin ; et je ne voulais pas repartir sans que cet objectif ne soit accompli. Ce qui, je le sentis bien rapidement, ne serait pas facile. Manwë Druid me renvoyait l’image d’un homme particulièrement méfiant, prudent à l’excès, avec sans doute un brin de paranoïa en sus – pour résumer, il fallait que je fasse très attention à la manière dont j’allais aborder notre petite conversation. Me montrer trop direct, trop hostile ne m’aiderait pas. Non, il fallait … je ne sais pas, lui montrer que j’étais de son côté, que je ne voulais pas lui faire de mal, peut-être aussi jouer un peu la comédie en l’implorant presque, en lui faisant croire que j’avais absolument besoin de lui et de toutes les informations qu’il pourrait me fournir. Ce qui ne serait pas totalement faux, de toute façon – l’homme constituait ma piste la plus sérieuse pour l’instant.

Je sentis que Manwë fut un peu troublé alors que je déclinai mon identité. Cela ne me surpris pas du tout – les chances que moi et que l’homme que je recherchais partagions le même nom par pure coïncidence étaient extrêmement faibles. Druid comprit forcément que ce n’était pas un hasard, que ma présence ici n’était pas un hasard. Je ne pus réprimer un léger sourire. Mon arrivée changeait beaucoup de choses, n’est-ce pas, Monsieur Druid ? Elle vous faisait réfléchir, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne pas … partager certaines de ces pensées avec moi ?

Mais il préféra plutôt gagner du temps. Ou essayer, en tout cas. Un air (faussement) innocent sur son visage, Manwë répliqua : « Je ne vois pas ce que je pourrais vous dire de plus que Da Silva sur une affaire de police, je ne suis qu’un simple consultant portraitiste. » Je levai les yeux au ciel une seconde, réprimai un soupir. « Oui, officiellement … Mais nous savons tous les deux que le cas Joe Davis va bien au-delà d’une affaire officielle. » Même si … en réalité, je n’en savais rien. J’ignorais à quel point les autorités locales étaient réellement intéressées par Joe Davis. Enfin, je savais que Da Silva s’intéressait à son cas. Peut-être d’autres aussi. Qu'est-ce que ça pouvait faire ? Je m’en fichais pas mal, pour être honnête.

« Montrez-moi votre plaque », ordonna Druid. Tsss. C’était comme s’il saisissait la moindre opportunité pour ne pas avoir à me parler. Quel étrange comportement que c’était, pour quelqu’un qui prétendait ne pas avoir grand-chose à me dire … Mais je m’exécutai. Je sortis ma plaque de la poche intérieure de ma veste en cuir et la présentai à l’homme. « Voilà. Convaincu ? Ou vous voulez que vous donne le numéro de mon chef pour qu’il vous dise lui-même que je suis bien qui je dis être ? », ironisai-je.

C’était bon, maintenant ? Je l’avais convaincu ou allait-il chercher une autre excuse ? Je décidai de ne pas lui laisser le temps d’opter pour la seconde proposition et reprit la parole. Changement de stratégie ! « Qu’est-ce que vous savez sur Joe Davis, exactement ? De son … identité prétendue ? La moindre information peut m’être précieuse. » Même si en réalité, je savais déjà cela, du moins en partie. C’était la réponse à d’autres questions qui m’intéressait bien plus. Des questions … primordiales. « C’est quoi, son véritable nom ? Et surtout … »

Et surtout …

« Où est-il ? Je sais déjà qu’il se trouve à Bowen, mais … j’ai besoin de le voir, de lui parler en face à face. » Bien sûr, je me doutais bien que Manwë même s’il la connaissait ne me céderait pas facilement cette information, mais …

Il fallait bien que je tente.

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MessageSujet: Re: L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis   L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis EmptySam 25 Sep 2021 - 5:26

On explique le normal par l'anormal, le supérieur par l'inférieur. Il y a là une étrange obstination à montrer que l'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive.
@Joey Davis    


La situation n’était pas plaisante pour le luthier, son sens de la justice était confronté à de curieux sentiments de compassion qu’il éprouve vis-à-vis de Joe Davis. Cet visite surprise de l’inspecteur du même nom n’est en rien de bon augure.

Ses yeux verts décryptèrent rapidement la plaque du policier qui n’était en rien fausse ou bien rudement bien faite : il roule des yeux à la remarque ironique du flic concernant le contact de son chef. “ Et dites-moi… vous, voulez-vous que je vous sorte de mon magasin à coup de pied au cul ? “ Rétorque-t-il sur le même ton, sourire faussement poli en prime. Manwë n’a jamais pu blairer les ricains, ils se croient beaucoup trop les maitres du monde, supérieurs aux autres alors qu’ils ne sont qu’un ramassis de vomi de diverses civilisations et ne sont pas même capable de s’entendre entre eux. Elle est belle l’Amérique… Il faudrait le payer bien cher pour qu’il y foute les pieds un jour ou l’entendre dire que c’est un beau pays.

Tandis que le policier l’assaille de questions, Man’ repose son tournevis. Même si cette situation est des plus gênantes, il n’est pas en danger mortel et c’est déjà pas mal. “ Vous perdez votre temps inspecteur, car même si je savais où il se trouve je ne vous le dirais pas. “ Il avait au moins le mérite d’être clair, le bémol, c’est qu’il sait où se trouver Joe Davis alias Jonas Kirke, mais ça si Da Silva ne lui a pas transmis l’infos, il est assez malin pour comprendre que celle-ci ne doit pas fuiter. “ Ce n’est qu’un môme. “ Même s’il entend d’ici le blondinet lui râler qu’il a presque trente ans, mais quand on ne sait rien de la vie on est à peine à un enfant, c’est un fait !

“ Vous pensez qu’il va se passer quoi quand vous allez débarquer chez lui comme vous faites dans mon magasin ? Vous allez tout faire merder parce que vous avez besoin de discuter avec ? Allez… Dites-le moi ! “
Il trépigne puis se penche vers lui comme pour entendre un secret de la part du policier en lui demandant avant de se redresser “ Vous êtes une bonne femme, right ? “ La provocation a toujours été un de ses points forts à Manwë, son rire moqueur est tellement sincère que ça irrite immanquablement ses interlocuteurs. Il a développe ça très jeune, pour répondre à tous ceux qui osaient parler de sa mère, puis de son père, puis c’est resté ainsi… Parce que la colère rend les gens idiots et c’est toujours à son avantage.

Il en doute pas que cet homme soit plein de colère, quant à Jonas c’est bien d’affaire. C’est la panique et la peur qui le tourmente… Ces deux sentiments il les voit continuellement dans le regard de Jonas, il sait que se retrouver face à l’inspecteur le poussera sans aucun doute à faire une bêtise de plus. Si Da Silva l’a envoyé ici, c’est probablement pour qu’il lui dise de laisser le jeune tranquille, elle ne pouvait sans doute pas se permettre d’adresses de tels mots à un confrère, mais lui… Il n’est qu’un consultant, il peut se permettre d’être aussi désobligeant qu’il le souhaite du moment que ça reste légal. Il se redresse et reprit son air habituel, soit bien plus sérieux avec un haussement d’épaule. “ Le numéro du cowboy solitaire j’peux vraiment pas prendre ça au sérieux...  “ S’il ne fait pas parti de l’équipe pour aider Jonas, alors il est contre eux et il n’a aucune raison d’aider le ricain.



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MessageSujet: Re: L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis   L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis EmptyDim 26 Sep 2021 - 16:45

L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive
J’avais confiance en ma capacité à gérer la situation. J’avais déjà interrogé pas mal de types comme Manwë auparavant – calmes, réfléchis mais avec un brin de paranoïa et capables de changer d’humeur d’une seconde à l’autre. Comme, euh … comme un chat qui se laisserait gentiment caresser et qui déciderait l’instant d’après d’en avoir marre et de vous griffer la main. Ou comme un enfant ; ouais, cette analogie fonctionne bien aussi. Et là je parle d’expérience, contrairement aux chats j’ai déjà eu l’occasion d’interroger des enfants – et c’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser parce qu’ils ne sont pas toujours aussi innocents et purs qu’on le dit. Mais dans le même temps, ils disent les choses comme elles sont, ils n’ont aucun filtre, ils ne mentent jamais. Ou alors très mal. Bref. Je me disais que j’allais employer la même manière de parler avec Druid ; enfin plus ou moins, je n’allais quand même pas lui parler comme à un gamin.

Mais comme un gamin pourtant, Manwë fit montre d’une certaine insolence lorsqu’il me demanda si je voulais « qu’il m’expulse de son magasin à coup de pied au cul ». Ben putain, je l’avais pas vu venir celle-là. Même si j’imagine que je l’avais mérité, en un sens. Je ne répondis pas, me contentai d’un sourire. Bon … l’homme n’était clairement plus dans la disposition idéale pour me répondre. Bizarre … son comportement avait changé d’un coup. Cependant je laissai pas ceci m’éloigner de mon objectif et posai à l’homme une série de questions sur Joe Davis. Je lui demandai notamment où je pourrais le trouver, même si je savais bien qu’il ne me céderait pas cette information aussi facilement. « Vous perdez votre temps inspecteur, car même si je savais où il se trouve je ne vous le dirais pas », répondit Manwë, confirmant ainsi mes craintes. Evidemment … mais je ne m’en chagrinai pas plus que ça. Il y a toujours au moins deux solutions à un problème. « Ce n’est qu’un môme », continua mon vis-à-vis. J’eus envie de rire, intérieurement. « Un môme qui a fait une grosse bêtise, ne pensez-vous pas ? » Car c’en était une, quoi que ses intentions aient pu être.

Puis d’un seul coup, la conversation dégénéra.

« Vous pensez qu’il va se passer quoi quand vous allez débarquer chez lui comme vous faites dans mon magasin ? Vous allez tout faire merder parce que vous avez besoin de discuter avec ? Allez… Dites-le moi ! », tempêta Monsieur Druid. Ah, merde. Je ne m’y attendais pas à celle-là. Par réflexe, je reculai d’un pas tandis qu’il continuait ses provocations. Putain, c’était quoi son foutu problème à lui ?! Qu’est-ce qui a merdé pour qu’il soit comme ça ? Bouillonnant intérieurement mais essayant de garder un visage impassible malgré tout, je répondis, montant moi aussi d’un ton : « Bon sang, vous me faites quoi là ? Vous voudriez que je vous dise que je vais le buter, hein ? Dommage, j’suis pas venu pour ça ! »  J’aurais pu m’en tenir à cela, mais par fierté ou pour je ne sais quelle autre raison j’ajoutai avant de le regretter immédiatement : « Par contre, en ce qui vous concerne, j’me suis pas encore décidé ! »

Mince. J’avais perdu mon calme. C’était rare, ça. Rare que je prenne les choses autant à cœur. Et c’était bien que cela soit rare, parce que ça me faisait dire des conneries apparemment. Menacer quelqu’un de mort, c’était pas un bon plan. Même si c’était des paroles en l’air. « Excusez-moi … », fis-je en grimaçant. « Ecoutez … je me suis un peu emporté, vous aussi, mais nous valons mieux que ça, non ? Parlons simplement, comme de vrais hommes. »  Retour à la diplomatie, ce qui me convient mieux. C’était plus moi, d’être calme et posé.

« Entre nous, vous n’en avez pas marre de toute cette histoire avec Joe Davis ? Vous n’avez pas envie que ça se finisse ? Moi aussi. Vous croyez que ça m’enchante de devoir faire tout ça ? Plus vous pourrez m’aider, plus vite on en aura tous fini avec tout ça ». Oui, je tentais une nouvelle méthode. C’était ça, ou abandonner de suite et ça c’était hors de question. J’espérai que cela me donnerait plus de résultats, parce que je n’avais plus beaucoup de cartes en main … au pire je pouvais toujours me mettre à pleurer, essayer de l’avoir par la pitié, mais ça ne marcherait probablement même pas. Pas après tout ça. Les gens ont tendance à mal le prendre quand on les menace de mort.

« Je ne vous veux du mal ni à vous, ni à Joe », je poursuivis. Manwë pouvait se dire des tas de choses probablement négatives sur moi mais il ne pouvait pas nier que j’étais tenace.

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MessageSujet: Re: L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis   L'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive ft Joey Davis EmptyMar 5 Oct 2021 - 10:21

On explique le normal par l'anormal, le supérieur par l'inférieur. Il y a là une étrange obstination à montrer que l'Univers est un quiproquo absolu, une ineptie constitutive.
@Joey Davis    



L’inspecteur n’a pas tort, Jonas a fait une belle connerie, mais ce n’est pas une raison pour lui chercher les embrouilles, lui faire peur et tout foutre en l’air. Qu’est-ce qu’il y gagnera quand il sautera dans le premier avion pour on ne sait quelle destination, par peur… Ce môme est animé par la peur, Man’ n’a que peu vu autant de cauchemars dans les yeux de quelqu’un pleinement réveillé. Alors Manwë opte pour pousser le flic dans ses retranchements et lorsqu’il menaça le luthier de le butter cela fit bien sourire le portraitiste. Ce n’est pas la première fois qu’on le menace, d’ailleurs en ce moment sa survie n’est pas vraiment garantie. Son père en liberté est comme une bombe à retardement. Même s’il n’a pas de réelle raison de venir se débarrasser de Manwë dans l’immédiat, Keynes n’ignore pas que celui-ci le surveille particulièrement et cela peut vite devenir gênant. Man’ sait que son père n’aura aucun scrupule à se débarrasser de lui, après tout, il n’a jamais aimé son fils.

Le brun ne se dégonfle pas, il continue de fixer l’inspecteur qui fini par s’excuser. Manwë lève les yeux au ciel alors qu’il tente de lui faire croire qu’ils sont dans le même camp en utilisant le “nous” et les termes élogieux de “vrais hommes” sauf que Manwë n’a besoin de personne pour valoriser sa virilité. Il l’écoute malgré tout jusqu’à la fin avant de lui dire “ Écoutez mon vieux… “ Puisqu’il la joue pote maintenant, autant aller dans cette direction avec exagération. Il n’est pas du genre à avoir beaucoup d’égo, mais on l’a rarement prit à ce point pour un idiot. “ Ça fait des années que je bosse avec la police, alors le coup du méchant et gentil flic, j’connais par cœur. “ Ça arrive que Da Silva lui demande même de jouer le rôle du gentil, parce qu’il n’est pas flic… Un peu comme dans cette affaire au final.

“ Pour info, vous m’faites pas peur. “ Manwë retourne s’asseoir derrière le comptoir, c’est une journée bien étrange, mais il ne peut s’empêcher de se dire qu’il doit prévenir Joe de la présence de l’homme auquel il a dérobé l’identité… “ Mais entre potes, je vais vous donner un conseil : laissez le tranquille. Si Da Silva voulait que vous le trouviez elle ne vous aurait pas fait perdre votre temps en vous envoyant ici. “ Est-ce qu’il en veut à Da Silva pour le coup ? Un peu il doit l’admettre même s’il apprécie et estime beaucoup cette collègue. “ J’peux essayer de comprendre que vous ayez besoin de le voir, mais soyez pas con… Vous êtes flic, vous savez comment ça marche. “ Du moins il l’espère, parce que c’est n’est pas lui qui va lui étayer toutes les manières possibles de compromettre une enquête. “ Je veux que ça finisse, mais pas n’importe comment. Mon rôle est de m’assurer qu’il reste dans le secteur et qu’il ne parte pas en vrille, vous comprendrez que vous et moi n’avons pas des objectifs compatibles, see ? “



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