Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: ten miles outa Sydney on Freeway Five, the radio's playin' just as fast as you drive (Perry) Sam 22 Jan 2022 - 18:04
Tu hochas la tête à sa réponse. Tu le comprenais, Perry. Seul, trop longtemps, tu commençais à trouver le temps long, à ne pas savoir quoi faire de ta peau. En plus, tu n’avais pas vraiment les passe-temps que les gens souvent solitaires aimaient bien faire. La lecture, ça t’arrivait pour les bandes-dessinées ouais, mais c’est tout. Les jeux vidéo, t’avais jamais accroché, t’aimais pas en fait être absorbé dans un monde virtuel et ne plus voir les heures passer. Tout ce qui touchait aux arts, t’étais pas doué, sauf pour les acrobaties qui étaient à la fois un sport et un art, et il va sans dire que tu ne pouvais pas faire ça n’importe où quand ça te chantait. Puis, les films et les séries télévisées, t’aimais bien les regarder mais juste quand t’avais quelqu’un avec qui te coller et avec qui les commenter. « En vrai, j’suis pareil. » Tu souris. Des points communs, Perry et toi en aviez beaucoup plus que ce que vous auriez pu croire au départ. Les découvrir un à un, ça vous avait sans doute rapproché dans la dernière année, jusqu’à vous mener à carrément voyager ensemble. Ça en disait long sur l’évolution de votre relation, évolution qui malgré cela paraissait sûrement bien lente aux yeux de certains. À tes yeux aussi, peut-être de plus en plus. Vos verres arrivèrent avant que ça ne devienne trop sérieux cependant, et que tu aies à t’ouvrir à ce sujet-là. Te moquer de Perry et du seul et unique cocktail dans son répertoire, c’était plus facile. « Après tout ce temps alors, si j’le sais pas encore, j’dirais pas que c’est pas tout d’un coup, c’est au compte-gouttes mais comme du jamais vu … » Le repris-tu. Il allait te garder des secrets pendant combien de temps, encore ? Jusqu’à vos soixante ans ? Le pire c’est que si vous étiez encore à vous fréquenter à cet âge-là, à voir votre rythme, il y avait des chances pour que vous ne soyez encore que ça : une fréquentation. Perry te sortit de tes pensées alors que son téléphone sonnait et qu’il se retirait à l’extérieur du bar pour prendre l’appel. Pendant ce temps, quelqu’un en profita pour t’approcher et tu fus obligé de papoter un peu, le mec ne comprenant visiblement pas ta fermeture à cette rencontre. Heureusement que Perry ne mit pas trop de temps à revenir. Tu réalisas alors que le mec devant toi, tu le trouvais beau, et sans doute que ce qu’il racontait n’était pas si barbant que ça … mais que maintenant que t’avais Perry si près de toi, t’avais plus vraiment envie d’apprendre à connaître les autres hommes. Y’avait que lui. Ça te fit flipper. Encore plus quand ses paroles te rassurèrent. Toi non plus, tu ne voulais pas qu’il te lâche. Pas du weekend. Pas de la vie.
FIN.
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ten miles outa Sydney on Freeway Five, the radio's playin' just as fast as you drive (Perry)