•• Recherche colocataire désespérément ! •• With Aidan

Les choses se passaient enfin bien pour moi, comme si ma bonne étoile s’était enfin mise à briller. Ma mère avait décidé de vendre la maison, car elle avait trop de souvenir de mon père dans celle-ci. Elle voulait prendre un nouveau départ dans une ville proche de Bowen, mais plus ici même. J’étais heureuse pour elle et je l’encourageais. Bien entendu, cela signifiait que je devais me prendre un appart, mais avec le job que je venais de décrocher à la réserve, j’allais pouvoir m’en sortir. Ma mère m’avait avancé les premiers mois de loyer, mais je savais que tôt ou tard j’aurais besoin d’une ou d’un colocataire. L’appartement était vaste, trois chambres, un immense salon et de quoi garder une certaine indépendance si je prenais un colocataire. Dans ce but, j’avais passé une petite annonce dans le journal local et j’allais recevoir quelques personnes qui avaient répondu, ce jour même. Assise en tailleur, un stylo dans la bouche j’attendais mon second rendez-vous, un jeune homme du nom d’Aidan. J’aurais préféré une fille pour plusieurs raisons, mais j’avais beaucoup aimé le contact que nous avions eu au téléphone. J’avais volontairement laissé la porte ouverte, après tout, j’étais la seule au dernier étage et je n’avais pas envie de devoir me lever pour ouvrir la porte. J’entendis la sonnette et je hurlais que c’était ouvert, me retournant je vis un homme venir vers moi, regardant déjà autour de lui. Mon bras plié sur le dossier du canapé, je l’observais. J’étais nature et sociable, j’aimais son côté cool. « Tu dois être Aidan ! » Je me redressais un peu pour lui tendre la main. « Je suis enchantée, assis-toi ! Alors, que penses-tu de l’appart ? Tu veux faire un tour avant qu’on discute ? »

J'avais déjà une bonne impression sur Aidan, ce n'est pas que j'avais eu mauvaise impression de la personne venue un peu plus tôt, mais disons que j'avais senti une réticence lorsque je lui avais dit qu'en plus de moi ici, il y avait mon fils de 8 ans. Oui, c'est vrai, cela signifiait quelques petites désagréments. Entre autre, les pleures en pleine nuit, s'il était malade. Mais je ne demandais pas à la personne d'aller le soigner, je m'en chargeais, moi et personne d'autre. Bref, elle était à exclure de ma liste, même si son salaire était plus que convenable. "Il l'est ! Viens, je te fais visiter !" Je me lève posant mes choses sur la table. "Alors, une première chose...Je me tourne vers lui, marchant à reculons, une chose que je déteste, ne pas regarder les gens lorsque je converse avec eux. "J'ai un fils de 7 ans qui vit avec moi à plein temps...il est adorable et il respecte l'intimité des autres, donc...je préviens, mais il est certain qu'il est présent. Est ce que tu as quelque chose contre les enfants...en plus de ta multifonctionnalité ? Que je trouve très positif entre nous soit-dit." Je le laisse me répondre avant de lui montrer la cuisine, vaste pièce entre la cuisine américaine et la cuisine close. Laissant juste une fenêtre demie ovale comme espace vers le salon. "Je te le dis tout de suite...Je ne suis pas super douée en cuisine, alors si sens le brûler, ce sera moi. Et...je parle pas mal le matin...Si tu n'es pas du matin, grognon ou autre, mieux vaut me le dire de suite."

J’observais sa réaction à l’annonce de mon fils et je fus agréablement surprise qu’il le prenne aussi bien. Après tout, bon nombre de personne, surtout des hommes auraient juste prit se prétexte pour refuser la coloc. J’avoue que sa petite phrase, tu es si jeune, me fit beaucoup de bien. J’avais eu Daeron très jeune, alors ça ne me formalisait plus. Si j’avais compté le nombre de fois où l’on avait pensé que je promenais mon petit frère et non mon fils…J’aurais aujourd’hui un tableau bien remplie. « Tant mieux…Tu marques un bon point ! Même des bons points… » Je le menaçais du regard affichant pourtant un sourire en coin à son petit pic sur la salle de bain. J’adorais son caractère, le courant était vraiment passé immédiatement entre lui et moi. « Voilà, la salle de bain ! » Je l’ouvris en grand, montrant une grande douche à l’italienne dans le côté droit de la pièce, deux lavabos en forme de cuve en pierre et d’un grand miroir à l’opposé. Ma salle de bain était spacieuse et surtout, elle était très nature, j’adorais ce genre d’ambiance, ni trop féminin, ni trop masculin. « Et comme tu vois, il serait difficile pour moi de l’inonder, bien que je soupçonne mon fils d’être l’auteur de crime affreux contre les serviettes lorsqu’il prend sa douche. Je t’emmène visité la pièce utile !!! Ta chambre ! » Je refermais la porte pour l’accompagner vers sa chambre. J’aimais cet appart pour ces grandes pièces et surtout pour l’espace qu’il y avait. J’ouvris la porte blanche, le laissant entrer dans une chambre vide aux murs peints sobrement. 18m2 environ, une petite terrasse et une belle vue sur la plage. « Alors ? »

Je ne réponds pas à sa petite phrase taquine sur l’appartenance future ou pas de cette chambre. Mais je dois bien dire que je n'ai rien contre lui, il est sympa, le contact passe plus que bien et il semble ne pas vouloir rester assis sur le canapé à manger des chips pendant que je m'occupe du ménage ou la cuisine. Je mets bien sur de côté son visage angélique et plus beau, je suis le genre de fille a prôner qu'un homme et une femme peuvent habiter ensemble et être amis. "Tant mieux...parce que sinon, je n'allais pas pouvoir te laisser ma chambre, si celle-ci ne te convenait pas..." Il se tourne vers moi et je ris avant qu'il n'enchaine sur la couleur des murs. Je n'y voyais aucun inconvénient, un coup de peinture était la bonne chose pour se sentir chez soi et si tout se passait bien, il serait chez lui autant que moi et Dearon. "Bien sur, si on signe, tu seras ici chez toi, libre de repeindre même en noir cette pièce et de t'y livrer à toutes pratique satanique que tu souhaites" lâchais je en souriant et regardant sa tête. "Il s’appelle, Daeron et il adore peintre, mais je ne te garantie pas que cela soit bien fait. Pour le reste, comme je te l'ai déjà dis, il est discret et tant que tu ne laisses pas ta porte ouverte, il ne viendra pas t'ennuyer." Je lui montrais rapidement la chambre de mon fils, la mienne, puis je finis par retourner au salon. "Voilà, tu as fait le tour. Est ce que tu as des questions ? Des choses à mettre à plat avant que je ne prenne une décision et toi aussi ?"