#3 - Un petit repas entre colocataire [PV Loenn]

Une journée désastreuse voilà comment je pouvais qualifier les 8 heures que je venais de passer à l'hôpital. Pour faire cours, je suis arriver en retard, quelqu'un à renverser son café bouillant sur moi, j'ai mal aux pieds à cause de ses foutus talons aiguilles! La cerise sur le sundae j'ai pris la pluie à la fin de la journée. C'est donc avec une certaine joie que je pousse la porte de mon chez moi que je partage avec Loenn.

- Loenn?! Est-ce que tu es rentré!?

Aucune réponse, je referme la porte derrière moi laissant tomber ma veste imbibé d'eau sur le plancher. Il doit être encore à la bibliothèque ou à l'hôpital c'est selon. Je ne connais pas par coeur son emploi du temps. Je me traîne jusqu'au canapé pour pouvoir enfin libérer mes pieds de la torture ensuite j'envoie valser mes talons aiguilles dans le coin du salon. Je savoure un petit moment de paix, le premier de la journée, quand mon téléphone portable vibre signe qu'un message texte vient de rentrer.

* Je rentre dans 1 hr, pas encore terminé - Loenn- *

Je n'ai pas envie de manger encore de la pizza ou tout autre "fast-food" sur le coin de la table. Loenn et moi avons des horaires chargés et on ne se voient pas très souvent. Comment deux bourreaux de travail sont venus à vivre ensemble? Tous simple, il a répondu a mon annonce de demande de colocataire que j'avais laissé sur le campus. Nous avons appris à faire connaissance autour d'un bon petit café au Starbuck du coin et nous nous sommes tous de suite trouver un tas de choses en communs. Il est comme mon double masculin en ce qu'il s'agit des études et du boulot. Puisqu'il arrive dans environ une heure autant le surprendre un peu. Je vais faire la cuisine! Cela va me détendre et évacuer mon stress.

Je me lance dans la cuisine, mon choix pour le repas du soir se pose à faire une lasagne. C'est simple et en plus nous avons tous les ingrédients dans le frigo. C'est avec une certaine sérénité que je nous prépare un petit repas. Quand le repas principal est prêt, il ne reste qu'à réchauffer le tout, je me décide à faire des biscuits aux chocolats maison. Une recette de ma grand-mère qui réchauffe toujours le coeur même le plus glacial.

L'heure s'écoule de cette manière et j'oublie presque ma terrible journée. C'est quand j'enfourne enfin les biscuits que j'entends la porte d'entré s'ouvrir. Je passe la tête dans le couloir pour saluer mon colocataire.

- Tiens! Tu arrives juste à temps! Le repas est presque prêt!