[hot] c'est un mec qui rentre dans un café et... plouf. | Grace & Archie

Pour être honnête, tu as été à deux doigts de l'envoyer bouler tout en maudissant sa famille sur vingt générations minimum. Rien que ça. En même temps, il ne t'as pas mise à l'aise dès le premier contact. Ce genre d'approche, ça te fait plutôt penser aux psychopathes qui détiennent une pièce bien cachée dans laquelle te séquestrer. Enfin, ça, ce n'est peut-être que le fruit de ton imagination débordante. Mais heureusement, il a su se rattraper, ce qui est déjà un bon départ. Sa compagnie ne te semble plus aussi effrayante que ça pouvait être le cas lorsqu'il a débarqué à ta table. Finalement, cette rencontre plutôt atypique pourrait-elle vraiment déboucher sur quelque chose de plus positif ? Tu n'es pas vraiment ce genre de femmes à avoir des projets totalement pré-conçus, préférant voir où la vie te portera. Pourquoi essayer de perpétuellement prévoir des choses ? Si la vie décide des imprévus, projets ou non, ça se produira quoi qu'il en soit. Toi, tu aimes l'effet de surprise, l'inattendu et c'est totalement ce à quoi correspond cette rencontre avec Archie. Pour la suite, tu ne te poses pas forcément davantage de questions. Du moins, pas pour l'instant.

La discussion se poursuit comme si vous étiez arrivés ici ensemble, ou comme si vous vous étiez donnés rendez-vous. Comme de bons vieux amis, ou un couple peut-être ? Et pourtant, il n'en est rien. Cet homme, tu ne le connaissais pas et concernant une relation ? Haha. Autant en rire, parce que les relations de couple c'est typiquement ce qu'il te faut pour plier bagage et prendre la fuite comme si tu n'avais jamais été là. L'amour te fais peur, tu n'es pas prête à lui faire une place dans ta vie et jusqu'à présent, tu t'en es merveilleusement bien sortie. Il n'y a donc pas de raisons que ça change. Lorsqu'on te demande de te mettre à nu, tu es plutôt de celles à ôter ses vêtements qu'à mettre des mots sur ce qu'elle ressent. Te mettre à nu au sens premier ? Sans soucis, mais pas d'un point de vue émotions. Hors de question. Chaque chose en son temps, mais tu sais, on va bien s'en aller à un moment donné. Ton regard se pose sur ses lèvres l'espace de quelques secondes avant de lui sourire. Si tu sais ce que tu fais ? Oui, bien évidemment. Tes mots sont d'ailleurs soigneusement choisi. Je vous y attendrais alors. J'y suis presque tous les soirs. Rares sont les soirs où tu n'y es pas. Les seules exceptions sont les soirs où tu as quelque chose de prévu, mais tu t'accordes assez rarement de congés. Être sur place, t'assurer que tout se passe bien autant pour les clients que pour les employés, c'est très important pour toi. Je vois, vous avez au moins eu cette chance alors. Dans son malheur,  il a au moins eu la chance d'avoir une autre opportunité professionnelle. Se retrouver à changer du boulot du jour au lendemain n'est pas toujours agréable, surtout si ce n'était pas un choix. Ton regard soutient le sien. Et pourquoi pas, en effet ? Ça évite de reporter cette possibilité à demain et, par chance, tu es libre ! Eh bien... Comment refuser cette proposition ? Je suis partante. Lui dis-tu, buvant ensuite une grande gorgée de ton café. Heureusement, il n'est plus aussi chaud que lorsque tu as été le chercher.

Finalement, en sa présence, tu te sens bien plus à l'aise que tu ne pouvais l'imaginer en le rencontrant. Il était plutôt du genre à te faire fuir au premier abord mais en découvrant un peu qui il est, tu ne ressens plus du tout cette envie de prendre tes jambes à ton cou et de partir sans même te retourner. Sans une seule once d'hésitation. Au contraire, tu as même envie d'apprendre à le connaître davantage. Qui l'eut cru ? Pas toi. Il correspond plutôt au genre d'homme que tu fuis, comme s'il s'agissait d'un jeu terriblement dangereux. Mais étonnamment, tu as plutôt envie de voir où ça te mènera. Après tout, tu ne t'es en rien engagée et fort heureusement d'ailleurs. En tout cas, la discussion s'est plutôt bien apaisée et c'est une très bonne chose, cela rend ce moment bien plus agréable pour lui comme pour toi.

Ça me semble être une bonne idée, en effet. Le vouvoiement n'est plus qu'une formalité n'étant plus d'actualité. Surtout lorsque la discussion prend un tel tournant, des avances à peine maquillée. Ensuite, tu repenses à cette façon que tu as eu de te présenter à lui. D'ailleurs, tu réalises que tu lui as seulement donné ton prénom et non ton prénom complet. C'est peut-être bien qu'il le sache. Tant qu'on discute sérieusement, je dois te faire un aveu. Prenant une voix solennelle, presque trop sérieuse, tu te décides donc à cracher le morceau et à lui dire. Grace, ce n'est que mon surnom. Je m'appelle Gracelyn en réalité, mais je préfère Grace. De plus, on te surnomme bien plus souvent Grace que Gracelyn, donc ce n'est pas incohérent. De façon bien plus sérieuse, il te propose de finalement aller à son atelier aujourd'hui, chose que tu as bien évidemment accepté. A vrai dire, tu es plutôt curieuse de découvrir son univers. Sans attention cachée ou autre, c'est très sérieux. Après avoir bu une dernière gorgée de ton café, tu récupères ton sac à main avant de te lever de ta chaise, t'adressant un sourire. Je suis prête à y aller. Lui dis-tu avec le sourire, le suivant donc jusqu'à l'extérieur du café. Comme promis, Archie t'emmène donc jusqu'à son atelier, ton regard analysant l'endroit comme si tu cherchais à t'imprégner de l'ambiance de l'endroit et de ce qu'il en a faut.

Face à sa proposition, tu arques un sourcil, ton regard clair posé dans le sien. Non, tu peux directement sortir les menottes, je passe aux aveux. Dis-tu, à moitié sur le ton de la rigolade et à moitié sur le ton du sérieux. Après tout, c'est bien lui qui a amené son travail dans cette histoire. Il ne fait donc que récolter ce qu'il a semé. CQFD. Bon, au final, ça ne concerne qu'une histoire de prénom, ce n'est pas comme si tu lui avais confessé être une meurtrière, un vol ou quoi que ce soit d'illégal. Non, tu lui as plutôt fait part de ton prénom, et pas uniquement de ton prénom. Mais visiblement, il a fait exactement la même chose que toi, ce qui te fais sourire. C'est vrai que Sasha ça correspond encore aux temps actuels. Archie ça sera, ne t'en fais pas. Je garde ton petit secret pour moi. Lui dis-tu, joignant ensuite un signe lui faisant savoir que tu garderas le silence quant à cette petite anecdote qu'il a pu partager avec toi. Dans ton cas, les gens sont souvent au courant mais tu préfères qu'on t'appelle Grace. Simple, court, c'est parfait !

Après avoir quitté le café, il ne faut que quelques minutes afin de rejoindre son atelier. Il n'a pas menti, ce n'est donc vraiment pas loin. Une fois arrivée, tu poses simplement ton sac à main là où il ne dérangera pas, prête à le suivre. Il te présente donc son atelier, ton regard se posant plus particulièrement sur les affiches en train de sécher. Tu as beaucoup de talent, j'aime énormément ce que tu as pu en faire. Ta voix se fait douce et sincère. Alors qu'il semble se prendre pour un agent immobilier, ça t'amuses plus qu'autre chose. Cet endroit a donc tout pour plaire selon toi, si je comprends bien ? Vu comment il te le vend, c'est ce que tu peux donc en déduire. Tu t'approches de lui, prenant place à ses côtés, ton regard croisant le sien. La légende ne semble pas se tromper. Du moins, c'est ce qu'en dit mon postérieur. Dis-tu en riant, sans aucun sous-entendu. En soi, tu aurais totalement pu mais ce n'est pas le cas. Ton regard n'ayant pas quitté le sien, tu lui adresses ensuite un sourire. Je te remercie de m'avoir emmené ici. Ça me permet de découvrir une partie de toi. C'est parfois bien plus efficace que les mots. Les lieux qui sont chers à quelqu'un en disent souvent bien plus lorsqu'on prend le temps de s'y attarder. En tout cas, c'est ton opinion. Tout le monde ne la partagera pas pour autant. N'ayant toujours pas lâché son regard, tu te sens presque aimantée à ses prunelles. Comme si tu étais incapable de voir autre chose. A vrai dire, tu ne te rends même pas forcément compte que ton visage s'approche du sien afin de lui voler un baiser plutôt rapide, le rouge te montant rapidement aux joues.

Pour toi, l'humour salace n'est pas réellement quelque chose de tabou. A vrai dire, les sujets pouvant sembler tabou pour d'autres ne sont pas ceux dont tu refuses de parler. Chez toi, il n'existe qu'un seul sujet où tu évites toujours très soigneusement de répondre il s'agit de ton père. Par contre, lui sortir une phrase à double sens sur les menottes, ça, c'est sans soucis. Eh oui, ce n'est pas logique pour tout le monde mais toi ? Ça fait simplement partie de celle que tu es. Pour quelles raisons ? Mon humour quelque peu douteux ? Lui demandes-tu d'une vois quelque peu amusée. Mais visiblement, vous étiez faits pour vous rencontrer. Coup du destin ? Difficile à dire, ce n'est pas du tout une chose à laquelle tu crois lorsque ça te concerne. Quoi qu'il en soit, votre présence au sein de ce café devient bien rapidement une histoire ancienne puisque tu l'accompagnes jusqu'à son repère, cet endroit qui en dévoile bien plus que les mots à son sujet. De plus, tu étais assez curieuse de découvrir cet endroit dont il te parlait tant. Tu observes donc les créations en attente d'être complètement sèches, étant surtout très admirative de son travail et de la patience que ça doit demander pour faire un tel travail. Mais vu l résultat, tu ne doutes pas un seul instant que cela puisse en valoir la peine. Lorsqu'il a terminé de te faire visiter la pièce principale, tu le rejoins dans son petit coin de pause, prenant même place auprès de lui. Bien évidemment que ça me plait, pourquoi ça ne serait pas le cas ? Alors que tu t'approches de lui, il en fait donc de même. Ce baiser volé devient plus intense, plus doux. Tes doigts caressent délicatement sa joue durant cet échange dont tu mourrais d'envie. Et pourtant, petite, on te répétait à quel point c'était mal de parler avec un inconnu. Mais l'embrasser, est-ce vraiment mieux ? Non, pas vraiment. La différence, c'est que tu es adulte et apte à prendre tes propres décision. Lorsque le besoin d'air se fait ressentir, tu quittes ses lèvres à contre coeur, esquissant un sourire. S'il savait à quel point tu as envie de recommencer, par dessus le marché... Une chose est certaine : ce baiser t'as plu.

L'humour que tu as, ça peut plaire comme ça peut en faire fuir plus d'un. Généralement, tu t'entends plutôt bien avec la gente masculine et c'est un fait. Mais avec lui, c'est encore différent. S'il s'était contenté de cette phrase d'approche totalement ridicule, tu aurais probablement pu lui remettre les idées en place avant de partir mais finalement, le tournant que prend cette journée est totalement différent de ce que tu pouvais imaginer lorsque tes prunelles se sont posées sur lui pour la première fois. Comme quoi, il ne faut vraiment pas se fier aux apparences et aux premières impressions. C'est aussi grâce à lui qui a réussi à se rattraper et à changer le cours des choses. Alors qu'il te complimente, tes joues prennent une teinte naturellement plus rosée qu'à l'origine. Je n'aurais jamais imaginé qu'on discuterait à vrai dire. C'était plutôt mal parti et finalement... Je dirais que c'est une belle surprise. Puis, tu n'es pas mal non plus ! Après tout, le complimenter à ton tour n'engage à rien. Puis, c'est un compliment sincère que tu lui fais là.

En soi, tu es généralement plutôt curieuse et ne demande donc qu'à découvrir des nouveautés. Son travail en fait partie puisque tu n'as jamais eu l'occasion de découvrir la sérigraphie par le passé. Il faut dire que ça ne se rapproche en rien de ce que tu as l'habitude de faire, mais au moins, ça laisse l'opportunité de faire un partage de connaissance et ça, c'est assez beau. De mon point de vue, c'est vraiment beau. Je t'assure. Peu après cet échange,  vous vous êtes embrassés. Ton coeur s'emballe dans ta poitrine. Tu n'as clairement pas l'habitude d'embrasser un inconnu mais là, c'était un besoin. Comme si c'était vital. Et ça semble être le cas pour lui aussi d'ailleurs. Ensuite, il prend ta main qu'il embrasse délicatement, t'offrant un frisson qui te parcours l'échine. Ses baisers rejoignent ensuite la peau de ton cou, éveillant chez toi un début de désir que tu n'imaginais pas ressentir en venant ici. Ta main se glisse à l'arrière de sa tête, l'incitant à continuer alors que ta main libre, elle, se pose contre le haut de sa cuisse, initiant donc un nouveau contact physique. Tu profites de l'instant présent, encore plus magique et beau que tu ne pouvais l'imaginer. Sans y réfléchir à deux fois, tu t'installes à califourchon sur lui. Ensuite, la main étant posée à l'arrière de la tête se glisse sous son menton afin de l'embrasser une nouvelle fois, partageant un nouveau baiser. Cette fois, il est plus intense et probablement lourd de sous-entendus, tu es surtout plus sûre de toi.

Le fait qu'il t'emmène dans un endroit aussi important pour lui te touche sincèrement. Est-tu la seule ? Ou est-ce qu'il a fait ça à d'autres avant ? En réalité, tu ne désires pas le savoir par peur de briser cette petite étincelle de magie, préférant donc simplement en profiter tout en balayant cette possibilité de ton esprit. Venir ici, c'est aussi la façon la plus pure, la plus brute de découvrir une partie de son monde et par conséquent, de qui il est. De plus, tu dois admettre qu'il ne te laisse pas indifférente et ce détail te déstabilise quelque peu. Comment agir ? Difficile de savoir en réfléchissant beaucoup trop. Ecouter ton coeur ou ta tête ? Il s'agit une nouvelle fois d'un débat sans fin. Finalement, ton coeur n'a pas tardé à prendre le dessus puisqu'un baiser est échangé, même si tu étais simplement venue voir ses oeuvres à l'origine. La soirée prend un tout autre tournant car l'idée de ce baiser t'as effleuré l'esprit. De ceux dont tu mourrais d'envie sans oser l'admettre à haute voix et pourtant, c'est comme s'il s'agissait d'une nécessité aussi importante que l'air. C'était doux et tendre, mais tellement agréable. Tu pourrais presque y devenir accro. Suite à cet échange, ton coeur bat à la chamade dans ta poitrine. Etrangement, tu n'as pas encore ce besoin ni cette envie de prendre tes jambes à ton cou, trop plongée corps et âme dans ce moment si parfait à tes yeux. Il est donc évident que tu souhaites surtout en profiter, tu as encore bien le temps de voir ce que cela donnera par la suite. Après t'être installée sur ses genoux, tu l'as embrassé une seconde fois, comme si tu cherchais à mémoriser chaque petite sensation provoquée par ce baiser. Lorsque ce baiser prend fin, ton regard croise le sien, lui adressant un léger sourire. C'est fou comme tu ne t'étais jamais sentie aussi bien en présence d'un homme. Tes mains se posent délicatement contre sont torse alors qu'il s'occupe de te libérer de ta robe. En sous-vêtement face à lui, tu as brièvement l'impression qu'il ne s'agit pas seulement d'une mise à nu sur le plan physique et, à vrai dire, tu essaies à tout prix de ne pas y penser afin de ne pas prendre la fuite. A ton tour, tu désires de lui ôter son haut puisqu'il est un peu trop vêtu à ton goût. Il est donc temps que tu y changes quelque chose tout en prenant ton temps, tes fins doigts venant explorer chaque parcelle de son corps que tu ne veux jamais oublier.

Quand tu passes ma la nuit avec un homme, tu veilles ce soit clair sur tous les points entre vous : pas de sentiments, pas d'espoirs de t'enfermer dans une relation sérieuse, rien de tout ça. Ensuite, il n'est pas forcément question de passer la nuit ensemble lorsqu'il s'agit de dormir Bien que tu aimes partager un moment intime avec un homme de temps à autres, passer la nuit avec lui pourrait signifier quelque chose et tu ne te sens pas prête avec cette éventualité. Avec Archie, c'est différent de tout ce que tu as pu connaître ces dernières années. Ce que tu peux ressentir ? Tu as bien conscience que c'est réel et que tu ne pourras pas nier son existence. Cependant, tu n'as pas l'intention d'y mettre des mots. Ça ne peut pas être ce coup de foudre dont parlent les gens, celui où tu sais que tu vas tomber amoureuse tôt ou tard. Enfin... ça ne peut pas l'être, ou tu ne veux pas que ça le soit ? Telle est la question, et tu préfères la balayer de ton esprit pour ne pas y penser. Pas maintenant. Pas ce soir. Après qu'il t'ait partiellement mise à nu, tu décides d'en faire tout autant avec lui en commençant par lui enlever son haut. Ton regard se pose sur sa cicatrice sans une once de jugement, n'anticipant pas toutes les causes précises. Il t'as évoqué son métier, et disons que c'est plutôt fréquent. Voilà aussi pourquoi tu ne cherches pas midi à quatorze heures. Lorsque tes doigts se posent sur la peau dénudée de son torse, ils passent aussi sur cette cicatrice tout en douceur, ton regard se posant dans le sien, lui faisant comprendre que tu ne vas pas fuir. Pas pour ça. Alors qu'il fuit ton regard, tu poses un doigt sous son menton afin qu'il te regarde. Ça ne change pas l'image que j'ai de toi. Tu ne poseras pas de question, il t'en parlera quand il sera prêt. Alors que tu peux être parfois assez dure, ayant un tempérament de feu, tu as quand même cette nécessité de le rassurer. Sous ces apparences, tu es aussi une femme douce, parfois même un peu vulnérable bien que tu veilles soigneusement à le cacher. Moi aussi, j'ai envie de toi. Lui avoues-tu à ton tour. Après avoir prolongé ce baiser, tu te redresses afin de l'aider à se séparer de son pantalon. Pressée qu'il se retrouve intégralement nu ? Oh oui. D'ailleurs, tu ne tardes pas à ôter le restant des affaires que tu portes, te retrouvant intégralement nue face à lui.