Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
(#17) I can't wait for the weekend to begin (penny)
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Conchobáhr Rosenbach
MESSAGE : 3308 ICI DEPUIS : 06/03/2016 COMPTES : woody & jackson & isaiah & elmo & nova & oskár CRÉDITS : whovian (a) & sarasvati (s)
STATUT : célibataire, papa de Maxwell (2016), Lara (2019) et Alizée (2023), de trois mères différentes
Sujet: (#17) I can't wait for the weekend to begin (penny) Ven 29 Oct 2021 - 14:25
Mes weekends à moi ils n'étaient pas les mêmes que le commun des mortels. Le samedi, le dimanche, on m'oubliait souvent. Mon organisme communautaire en était un pour les jeunes et les jeunes, bien souvent, avaient le temps de venir lorsqu'eux-mêmes avaient congé d'école. Cet horaire atypique faisait en sorte que je ratais pas mal d'événements, moi qui étais libre de jour du lundi au vendredi, mais qui ne pouvait que rarement rejoindre mes proches les soirs et les weekends. Heureusement que là-dedans, j'avais le lundi et le mardi de congé. Bien souvent lors de ces soirs-là de début de semaine du commun des mortels, Perry avait un peu plus de boulot pour redémarrer la machine après la fin de semaine. Je me retrouvais donc assez souvent seul avec Penny, la fille de mon colocataire et meilleur pote. Maxwell et Lara étaient là lorsque j'en avais la garde. Pour Maxwell, cela n'arrivait pas souvent puisque sa mère vivait à New-York. Pour Lara, c'était une semaine sur deux ou selon les arrangements que je prenais avec Zelda, avec qui j'avais une magnifique relation malgré tout. Ce soir, lundi, ce n'était que Penny et moi.
J'étais en train de jouer à la Switch quand elle rentra de l'école. Sa Switch, en tout cas, celle que Perry avait achetée. Je l'empruntais, un peu trop souvent, et depuis longtemps. Au #17, j'avais la réputation d'être un grand joueur de Just Dance et je ne pouvais que remercier Perry d'avoir mis à ma disposition toutes les consoles sur lesquelles on pouvait y jouer. Pour le moment cependant, je comblais le temps libre avec Animal Crossing, le cerveau complètement à off. « Penny ? T'étais déjà rentrée ? » J'avais l'impression qu'il était genre, trente minutes passé midi. « J'croyais que j'en avais encore pour des heuuures avant que tu viennes me piquer la place. » Je laissai le jeu rouler en relevant la tête vers l'entrée. De toute façon, à Animal Crossing, il n'y avait pas assez d'action pour que je risque quoi que ce soit à ne pas mettre le jeu sur pause. À moins qu'un scorpion vienne me piquer durant mon inadvertance !
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saw a girl that I used to know, it's funny how a heart moves on. she's got a home and a family, I get the feeling she's forgotten me. people leave their mark and go like footprints in a winter snow. (@KODALINE)
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Sujet: Re: (#17) I can't wait for the weekend to begin (penny) Lun 8 Nov 2021 - 0:23
Son poing fermé sur la poignée, elle peine un peu à ouvrir la porte d’entrée. Elle est de plus en plus compliquée à ouvrir depuis quelques jours, trouve-t-elle. Perry lui a dit qu’il appellerait quelqu’un pour s’en occuper mais ne l’a de toute évidence pas encore fait. La gosse ferme la porte derrière elle en soufflant lourdement. La journée a été longue. Une dispute avec son p’tit amoureux, sa meilleure amie qui l’a ignorée, le bully de la classe qui a décidé de faire d’elle sa cible… Oui, la journée aurait pu vachement mieux se dérouler. Elle aurait même préféré que ce soit le cas. Malheureusement, la vie semble la détester depuis son entrée au collège…
« P’pa, y a le voisin qui a encore ronchonné parce que j’ai laissé mon vélo dans le hall. » Sa voix enfantine résonne dans le couloir qui sépare l’entrée des autres pièces de la maison. Elle lâche son sac dans l’entrée, bien décidée à ne pas attaquer ses devoirs à peine rentrée tandis qu’elle se débarrasse déjà de sa veste ainsi que de ses bottines pleines de boue. Elle n’a qu’une pensée dans la tête : retrouver l’objet de toutes ses obsessions, sa console de jeu. Celle qu’elle laisse toujours traîner dans un coin de sa chambre après avoir fait un bref tour de son village le matin sur Animal Crossing…
Quelques pas à chaussettes la mènent au salon où elle n’est pas vraiment surprise d’apercevoir Concho, leur colocataire. « Tu joues à quoi ? » sont les premiers mots qui passent ses lèvres alors qu’elle se traîne jusqu’au canapé dans lequel elle s’engouffre pendant un temps… avant de se redresser pour pouvoir coller l’homme de près et garder un œil sur l’écran de sa console portable. « Me dis pas qu’t’es sur mon compte, hein ? Si jamais t’as osé changer quoi qu’ce soit sur mon île… ! » Elle grogne avec ironie par rapport à cette île qu’elle a mis des dizaines d’heures à customiser, tape faiblement sur l’épaule de Concho pour le faire réagir… « Tu peux la garder si tu m’aides pour un devoir… Un truc de danse. Enfin, c’pas vraiment ça mais… tu serais balèze, j’suis sûr. » Elle tient le regard, penche un peu la tête avec des yeux mignons, assez mignons pour le faire craquer avant de décider de s’allonger à la cool comme elle a l’habitude de le faire et de laisser ses jambes venir couvrir celles du trentenaire. Les yeux levés au plafond, elle croise les bras par-dessus sa poitrine et cligne des yeux. « Papa t’a dit à quelle heure il rentrerait, ou on va devoir manger sans lui… ? » Ça la travaille. Il travaille de plus en plus, elle le voit de moins en moins. C’est chiant.
« Y a un garçon qui arrête pas d’me prendre pour une victime… Je sais pas si j’devrais l’humilier, si j’devrais lui mettre un coup d’pied là-où-il-faut… ou les deux ? » Elle se questionne. C’est vrai que c’est important comme sujet, et si Perry est pas là pour l’aider, Concho le fera.
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: (#17) I can't wait for the weekend to begin (penny) Jeu 11 Nov 2021 - 21:58
Souvent, Penny s’adressait aux âmes errantes du #17 comme si tout le monde était Perry. Elle n’avait même pas cherché à savoir qui se trouvait sur le canapé – moi -, qu’elle m’appelait déjà p’pa. Ah, non, j’étais le papa de deux gamins déjà, pas besoin d’une de plus pour le moment. J’étais déjà l’oncle de Penny en quelque sorte, même si aucun lien de sang ne nous reliait, et qu’aucun lien de sang ne me reliait à Perry non plus, c’était juste sous-entendu que c’était le rôle dont j’avais hérité. Et ça m’allait très bien. « Est-ce que t’as ronchonné en retour parce que son chat fait caca partout sur le terrain du bloc ? » Il m’était déjà passé par la tête l’idée de laisser le caca de Gamborlim – mon carlin -, en face de sa porte de bon matin. Ce n’aurait pas été un très bon exemple pour les enfants, cependant, et déjà que Perry et moi faisions pas mal de conneries, ce n’était pas brillant d’aller en rajouter.
Lorsque Penny arriva au salon dans ses chaussettes, je l’accueillis en l’accusant tout de suite d’être rentrée trop tôt, ce qui me laissait moins de temps que prévu pour jouer à la Switch. Je savais fort bien que c’était l’unique objet de ses désirs maintenant sa journée de collège terminée. Et je ne pouvais que la comprendre. J’étais pareil qu’elle à l’adolescence, en besoin de m’évader dans les jeux. Malheureusement, ma mère n’avait pas beaucoup d’argent alors je n’avais qu’une seule et unique console portable, ma Game Boy Advance. « Animal Crossing. C’est bientôt le changement de mois alors j’essaie d’attraper ceux que j’ai pas encore eus qui ne seront plus là en novembre. » Tout de suite, Penny monta sur ses grands chevaux en me demandant si j’avais pris son compte et changé quelque chose sur son île. Sans quitter des yeux l’écran, puisque j’avais repris mon exploration, je lançai : « Héééééé, calmos, missy. C’est sur mon compte, MON île. La configuration que j’ai choisie est mille fois mieux que la tienne alors j’irai certainement pas sur la tienne. » Me défendis-je. Je déposai la manette quand la fille de Perry me demanda de l’aide pour un devoir sur un truc de danse. Je fronçai les sourcils en la regardant. « Un truc de danse ? J’savais pas que t’avais ce cours en option. » Et pourtant, je connaissais pas mal de trucs sur la vie de Penny. On se parlait beaucoup. Elle vint ensuite s’allonger sur le canapé, mettant ses pieds puants sur mes cuisses. Je grimaçai avec exagération.
« Ouais on va manger sans lui, il m’a texté qu’il savait pas encore alors de pas l’attendre. » Perry et moi avions certainement l’air d’un couple. C’était devenu tout naturel, au fil du temps, surtout depuis que nous n’avions plus de troisième colocataire. « Qu’est-ce qu’il te fait ? Il se moque de toi ? » Demandais-je, soucieux. J’avais eu pas mal de bullies, à l’âge de Penny. Je ne voulais pas qu’elle traverse ce que j’avais vécu. « C’est pas que le coup de pied entre les deux jambes me semble pas attrayant, mais … j’crois pas que ce soit la solution. Tout le monde le laisse faire, ce con ? » Demandais-je. Je pensais que de plus en plus, l’intimidation était dénoncée. Fallait croire que non.
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Sujet: Re: (#17) I can't wait for the weekend to begin (penny) Sam 13 Nov 2021 - 16:10
« Il fait trop têtes de plus que moi, ce type… et il pue, en plus. J’ai pas envie d’m’en approcher. » Il ne faut juger les gens sur ce genre de chose, elle le sait bien. Mais cet homme, le voisin, lève bien trop de red flags pour qu’elle ne veuille un jour s’en approcher. Il est moche, du genre vachement pas beau. Il a trop d’chats et ça empiète un peu sur son odeur corporelle, Penny l’a déjà relevé… puis il a une voix de crécelle, ce qui l’a d’ailleurs toujours étonnée étant donné que son corps ne s’accorde pas trop avec sa voix, c’est… compliqué. Mais c’mec arrête pas de ronchonner à chaque fois qu’elle laisse son vélo dans le hall alors qu’elle en a parfaitement le droit… et ça commence à l’agacer de l’entendre gueuler à chaque fois qu’elle monte les escaliers. C’est comme s’il surveillait constamment l’entrée de par son judas de porte et qu’il se faisait un malin plaisir de l’embêter en la voyant arriver.
L’adolescente fait son entrée dans le salon après avoir laissé ses affaires dans l’entrée, regagnant ainsi son coin préféré de l’appart : le canapé… ce sofa qu’ils se disputent bien trop souvent, bien trop petit pour toutes ces âmes qui errent constamment chez eux. Faudrait qu’ils en rachètent un autre, un jour. « T’as attrapé ceux que j’t’avais demandé d’faire sur mon compte… ? » Concho est sur la Switch, comme à ses habitudes. On lui dit constamment qu’la vie d’adulte, c’est compliqué. Mais Concho est l’un de ses adultes qui lui démontrent (indirectement) et bien trop souvent que ça a l’air plus facile qu’ils essaient tous de lui faire croire. Il joue constamment, c’est affolant ! « Tu mens. Tu crois même pas en tes propres mensonges, tu sais très bien qu’mon île dépasse la tienne… et ce de loin. » Elle l’observe un petit moment, puis elle s’allonge dans le canapé après s’être, en effet, rendue compte qu’il disait vrai. Il ne jouait pas sur son île à elle. « Ton île, elle ressemble à ces maisons délabrées qu’on voit dans les émissions de relooking… Elle ressemble absolument à rien, c’en est presque désolant ! » lui jette-t-elle d’un air faussement sérieux. C’est leur relation, c’est comme ça qu’ils sont. Constamment en train de s’enquiquiner lorsqu’ils ne sont pas en train de se liguer contre Perry en faisant tout un tas de choses qui exaspèrent plus le père de famille qu’autre chose. Concho, c’est un peu comme un copain de l’âge de Penny… sauf qu’il a le double de son âge. Et qu’il est vieux.
« Nan… mais j’fais d’la gymnastique. Et la prof’ dit tout le temps que gymnastique et danse sont des arts similaires, et elle veut qu’on fasse un genre de choré qui mêle les deux… un truc pour le spectacle de mi-année. » Ça ne l’enchante guère. Elle adore la gymnastique, mais la danse… Elle redoute déjà le moment où tous ces camarades du cours de gym l’observeront en train de danser comme une idiote. La note, elle ne s’en inquiète que très peu… La vie de Concho est elle-même basée sur la danse. Ils n’peuvent pas se louper, sauf si c’est ce que sa professeure souhaite.
Elle soupire un peu sur les mots de Concho. Ils mangent souvent sans Perry, ces derniers temps. Elle y est habituée, mais elle ne peut s’empêcher d’avoir envie de se pointer à son taf et de le tirer par la main jusqu’à chez eux pour qu’ils dégustent enfin l’une de ces pizzas dont elle raffole… en famille ! « Ça veut dire qu’on peut manger c’qu’on veut ? » La gosse tourne la tête pour l’observer d’un meilleur angle, tapant délicatement de ses pieds sur ses jambes pour exiger l’un de ces massages dont elle n’arrête pas de vanter les bienfaits. « J’sais pas, il m’insulte, il dit des trucs… un peu blessants. Des trucs que j’ai pas l’droit de dire, normalement. » Des mots qui lui vaudraient plus d’une mandale si elle était un garçon et que Perry était du genre sanguin. Des mots qu’on entend bien trop souvent dans la cour des collèges. Des trucs pas vrais, en plus. « Mes copines disent qu’il est amoureux de moi et qu’il réagit un peu mal parce que j’lui ais mi un râteau… Mais j’vois pas trop pourquoi il pourrait penser que m’insulter pourrait lui faire du bien. Moi, ça fait qu’m’énerver. »
Il est beau, en plus. C’est juste qu’il est vulgaire et qu’il est un peu moins beau qu’les garçons de la classe sur lesquels elle craque. « J’savais qu’tu dirais ça ! » s’exclame-t-elle en s’applaudissant, presque. Le coup de pied dans les parties, y a rien d’mieux pour calmer un garçon. Mais c’est violent, et ça n’apporte bien souvent que des problèmes (et un peu de réconfort, certes). « J’ai une copine qui fait du foot. Tu crois que si j’emprunte ses crampons pour le faire, il arrêtera de m’emmerder ? » Elle fait une pause de quelques secondes, regarde Concho pour savoir si elle va devoir s'excuser d'avoir utilisé un mot pareil ou non... puis elle reprend.
On sait jamais. Un coup de pied, ça pourrait aider ? Le faire définitivement arrêter ? « Et si jamais j’le fais… tu me couvrirais, toi ? Parce que j’suis pas sûre que Papa apprécierait d’être convoqué pour ça. » Non… Perry la voit trop comme une petite princesse sage et timide. Elle multiplie les écarts depuis son entrée au collège, faudrait pas qu’elle casse ces limites qu’elle s’est elle-même imposées…
« Personne dit rien. T’en as même qui trouvent ça marrant, donc… » Elle hausse les épaules, un peu perdue. Elle n’sait pas quoi faire, Penny, à part avoir envie d’lui taper dans les bijoux de famille et d’lui empêcher d’avoir une future descendance !
Conchobáhr Rosenbach
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Sujet: Re: (#17) I can't wait for the weekend to begin (penny) Sam 4 Déc 2021 - 2:18
Du salon, j’éclatai de rire en entendant Penny me rétorquer que le voisin était plus grand qu’elle et qu’il ne sentait pas bon, alors non, elle ne lui avait pas renvoyé ses plaintes. « J’ai trop de têtes de plus que toi et j’pue, ça t’a jamais empêché de me parler. » Répondis-je, à voix assez haute pour qu’elle m’entende. Un auto-burn inexpliqué. J’aimais faire rire Penny, parfois j’oubliais qu’elle avait maintenant quatorze ans et que tôt ou tard, ce genre de blague lui ferait rouler les yeux. Elle était une adolescente, même plus un pré-teen, elle était carrément dans les teenage years. D’ici quelques années, qui se comptaient dans ma tête plus en mois qu’en années même, elle allait avoir son jardin de plus en plus secret, cacher des trucs à Perry peut-être et sûrement qu’à moi aussi. Alors qu’aujourd’hui j’avais l’impression que Penny était à l’aise de tout me dire. Je n’avais pas envie de perdre ça. Je m’efforçais donc de garder ce lien précieux que nous avions, afin qu’il ne s’effrite pas trop avec l’âge qu’elle prenait.
L’adolescente me rejoignit au salon alors que j’étais en train d’attraper tout ce que je pouvais à Animal Crossing : papillons, cigales, poissons, vous voyez le genre. Dès novembre, il y aurait de nouveaux insectes disponibles et ceux d’octobre disparaîtraient jusqu’à l’année prochaine. Et comme je savais que d’ici-là, j’aurais une nouvelle passion dans les jeux vidéo, je voulais à tout prix avoir toute la collection en une seule année. « J’t’ai trouvé deux poissons mais après j’voulais pas manquer de temps pour mon compte. T’iras après si t’as peur d’en avoir loupé. » Je ne faisais que les lui attraper, mais je la laissais elle-même aller les porter au hibou, autrement elle allait rater les informations sur les poissons en question. Comme c’était l’une des parties éducatives du jeu, je n’allais quand même pas le faire à sa place. La voilà qui insultait mon île en s’installant bien –trop- confortablement sur le canapé. « Comment ça, elle ressemble à rien ? J’ai un beau phare, oh et une super fontaine à l’avant ! Pis j’ai même un robot géant pis un dino. » En vrai, je faisais juste tous les DIY disponibles et je les foutais un peu partout sur l’île, pour le plaisir. C’était absolument hideux.
J’acquiesçai lorsqu’elle me parla de son spectacle de gymnastique. Je me laissai tomber vers l’arrière, mon dos s’enfonçant dans le dossier du canapé. « Ouais, ok, j’t’aiderai alors. T’attends pas à ce que j’t’aide à faire des roulades et des flips, j’suis trop vieux pour ça, mais pour la portion de danse ça me ferait plaisir de t’aider. » Je le cachais, actuellement, mais ça me faisait bien plus que plaisir. Ça me rendait super joyeux ! J’avais déjà des idées qui bouillonnaient dans ma tête. « T’as choisi ta musique ? » Demandais-je, feignant l’indifférence, la neutralité, alors que j’avais juste hâte de commencer à répéter avec elle. Ce serait notre petit moment, à nous. Ma relation avec Penny était différente qu’avec mes propres enfants, Maxwell et Lara étant encore trop jeunes pour avoir de tels échanges.
J’appris à Penny qu’on mangerait ensemble, ce soir, sans Perry. Il devait bosser un peu plus tard et comme il savait que je restais à l’appartement toute la soirée, il en profitait pour prendre le temps de boucler ses trucs. Je sentis cependant que Penny n’avait pas la même vision des choses. J’allais lui dire un petit truc rassurant ou j’sais pas quoi, mais elle parla la première en me demandant si cela signifiait qu’on pouvait manger ce qu’on veut. Je ris. « On mange déjà pas mal c’qu’on veut tout le temps, non ? T’aurais envie de quoi ? » La gamine fit aller ses pieds sur mes jambes, et nul besoin de paroles gaspillées, je savais déjà ce qu’elle voulait. « Avec tes pieds qui puent après une journée à l’école ? Merci, t’as beaucoup de considération pour moi. » Et pourtant, je posai mes mains sur ses pieds et les massai, en jouant au psychologue-médiateur pour ma fausse-nièce. Je n’aimais pas savoir qu’elle se faisait intimider. « Hey, s’il est amoureux de toi et qu’il ne respecte pas ta limite, qu’il ne respecte pas que tu n’es pas intéressée, alors il est vraiment nul. Ce qui veut dire que tout ce qui sort de sa bouche, c’est nul, et que tu devrais passer par-dessus. Le laisse pas t’atteindre. » Dis-je, avant de tenter de la convaincre que la violence n’était pas la clé, même si à sa place, j’aurais moi aussi directement songé au coup de pied dans les parties intimes. « Il n’arrêtera pas de t’embêter, non, ce sera pire encore, Penny. Parce que si tu lui fais ça avec des crampons, enfin, avec ou sans crampons mais pire avec crampons, tu finiras dans le bureau de la directrice. Et t’auras pas fini d’en entendre parler. » Elle me demanda quand même si je la couvrirais, si c’était quelque chose qui arriverait. Bon, clairement, ma manière soft de répondre ne faisait pas son chemin jusqu’à sa tête. « Non, je te couvrirais pas, qu’est-ce que tu crois ! » Je lui donnai une petite tape sur la cheville. « T’sais moi aussi j’ai été intimidé quand j’étais jeune. Et la meilleure revanche que tu puisses prendre, c’est d’poursuivre ton chemin et de donner un sens à ta vie. De t’élever au-dessus d’eux. » Conseillais-je, essayant de faire mon grand sage.
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Sujet: Re: (#17) I can't wait for the weekend to begin (penny)
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