always remember that my heart holds you when my arms can't (aelya) -HOT-

Paralysée, à la merci de son coeur dépravé, elle s'enlisait dans les pans arrachés de sa sagesse échouée,  incapable de restreindre la folie qui liait ses poignets enserrés dans des filets damnés. Et si le brouillard la condamnait à errer dans le flou, c'était comme si la présence de son amour ne pouvait dans tous les cas pas la rattraper, elle qui s'était laissée tomber, croulant sous le poids du manque et de ses regrets qui l'avaient amené doucement mais surement à sombrer.

- Moi aussi je t'aime, t'es toute ma vie.

Qu'elle souffla, le regard amoureux voilé d'un désir impérieux, celui qu'elle vint assouvir lorsqu'il s'éclipsa, mettant cette volonté sur le compte du rangement qui l'attendait bien qu'elle n'arrivait pas vraiment à succomber à cette vision, cette tentation qui lui avait fait de l'oeil jusqu'à ce qu'elle n'y cède, les entrailles maintenant moins nouées par le craving qui vint disparaître. Elle se sentait mieux, hors de cette peine qui l'achevait, comme si l'espoir artificiel était venu remplir ses veines, la poussant énergiquement à s'activer de partout jusqu'au retour de son amour qui la retrouva survoltée, bercée par la dopamine que son coeur pompait dans son organisme. Elle secoua la tête, continuant à s'activer, peu à même de vouloir laisser le bazar de sa vie la submerger alors qu'elle avait tout simplement envie de faire table rase de ces derniers jours qui l'avaient lessivée. Sans prévenir, elle se retourna, fondant sur ses lèvres avec passion, ses lèvres caressant avec fièvre les siennes comme dans la volonté de se purger de toute vapeur toxique qui l'avait intoxiqué, elle qui avait l'impression d'être sur un nuage maintenant qu'elle pouvait savourer la douceur de ses lèvres.

- Oui ça va super, pourquoi, tu trouves ça bizarre que je t'embrasse comme ça après tout ce temps ? Sourit-elle, faisant mine de rien bien que son comportement traduisait l'inverse, ses bras se nouant autour de sa nuque pour happer son attention alors qu'elle percevait son regard tournoyer autour d'eux, sachant pertinemment ce qu'il cherchait. Oui, y'a plus rien, mentit-elle sans ciller, caressant doucement sa nuque pour l'apaiser, n'ayant pas envie de se priver de son doux poison. Y'a juste que toi et moi là... Et j'ai très envie de toi... Tout de suite même, susurra-t-elle contre ses lèvres avant de se jeter une nouvelle fois sur ses lèvres, ses doigts se frayant un chemin dans ses cheveux avant de glisser le long de son haut qu'elle accrocha passionnément, la substance agrémentant son besoin de sa peau qui devenait urgent, ardent. Fais-moi l'amour tout de suite mon amour... J'suis en manque de toi... Souffla-t-elle entre deux baisers, mordillant sa lèvre, son regard fiévreux plongeant dans le sien avant que sa main ne glisse sous son haut pour dessiner les contours de son corps dont elle était éperdument amoureuse dans ce désir qui se voulait impérissable.

Il passerait sa vie à la rattraper, à lui rappeler que son âme n’avait aucune raison d’être si ce n’était pas pour retrouver la sienne. Même dans la distance, il continuait de la chercher, de se raccrocher à tout ce qu’ils étaient et à tout ce qu’ils représentaient l’un pour l’autre. Parce-qu’il était là son repère, dans le creux de ses yeux dans lesquels il souhaitait plonger jusqu’à son dernier souffle. « Je suis désolé pour tout mon amour, j’voulais pas te faire du mal… » Souffla-t-il, le regard baigné de regrets, espérant pouvoir se rattraper maintenant qu’ils étaient ensemble, lui qui n’avait pas encore idée d’à quel point Aelya avait sombré dans les enfers. Il s’éclipsa après avoir échangé un dernier baiser avec elle, n’ayant plus qu’en tête l’idée de la rejoindre dès qu’il aurait son autorisation, lui qui crevait d’envie de l’aimer comme il aurait dû le faire pendant ces longs jours d’absence. Il avait besoin de rattraper le temps perdu, de lui montrer qu’il n’avait souhaité que le meilleur pour eux bien qu’il avait été bercé par ses illusions. Le cœur battant pour elle, il la rejoignit quelques instants plus tard, impatient de retrouver son âme-sœur pour lui, libérée de ces personnes qui ne cessaient de tournoyer autour d’elle. « Bébé… j’suis là. » Ajouta-t-il alors qu’Aelya continuait ses rangements, lui qui avait l’impression de se confronter à un mur, elle qui n’avait toujours pas daigné le regarder depuis qu’il avait passé le seuil de la porte. Et sans même prévenir, il retrouva en un battement de cils les lèvres de son amour, respirant enfin dans ce baiser qui lui redonnait vie. « Nan je sais pas, j’pensais que t’allais passer la soirée à nettoyer du coup. » Souffla-t-il alors qu’il avait enfin toute l’attention de sa femme, lui qui était d’ailleurs interloqué par son soudain changement de comportement. Instinctivement, il se mit à laisser ses yeux traîner sur leur table basse, souhaitant ne plus y trouver la moindre trace de drogue. « Merci bébé… J’veux plus que cette merde rentre chez nous. » Souffla-t-il après avoir été rassuré par ses dires, embrassant son front pour la protéger de toutes ces vapeurs toxiques qui avaient envahi son espace. Son regard s’arrêta sur ses lèvres alors qu’il frissonna à ses douces caresses dans sa nuque, ses mains glissant sur ses hanches quand Aelya emprisonna de nouveau ses lèvres, comprenant que son envie se faisait urgente. « Hmm t’es affamée toi… » Lâcha-t-il entre deux baisers enivrés, percevant le corps d’Aelya réagir à ses paumes qui glissaient sur ses courbes, venant trouver leur chemin jusqu’à sa chute de reins. Il lâcha un soupir plus bruyant lorsque sa main se réfugia sous son haut, continuant à l’embrasser quand elle accrocha sa lèvre fiévreusement. « J’ai envie de toi… J’veux qu’on se retrouve pour de vrai… » Souffla-t-il, ses mains glissant de part et d’autre de ses côtes pour attraper son haut et le lui enlever. « Viens bébé… » Murmura-t-il en la contemplant avec fièvre, prenant sa main pour l’emmener jusqu’à leur chambre où il vint s’asseoir sur le lit, sa main guidant son amour contre lui.

Ses excuses avaient l'effet d'un pansement sur une vitre brisée, explosée par un espoir abîmé. Si elle était soulagée de les entendre, le mal avait déjà gagné du terrain, s'imprimant dans les plaies qui pourrissaient dans un mal-être qui venait peu à peu se révéler, la replongeant dans le creux de sa déprime qui lui était revenue en plein visage, attrapant sa gorge, étouffant l'oxygène qui ne rentrait plus dans son corps.

- On va s'en remettre, comme toujours.

Son regard se voulait plus doux, plus rassurant, quand son manque flétrissait encore son palpitant. Elle se perdait, peinant à retrouver l'éclat qu'on avait perçu au début, lorsque les étoiles l'avaient couvé dans son succès. Comme si le tableau merveilleux de son monde coulait, creusait la toile de toutes ces cendres qui s'étaient embrasées dans les flammes de ces flashs photographiques qui lui avaient donné un reflet, maintenant taché de tout ce qu'elle était, cette âme vidée, lessivée par les excès. Il était là, quand elle, elle était déjà loin dans ses travers, irrattrapable dans son calvaire, l'esprit revigoré de ténèbres qu'elle avait juste avant son retour assimilé pour faire taire tout ce qui la mettait à terre.

- Là tout de suite j'ai trop envie de profiter avec l'amour de ma vie... Sourit-elle en accaparant ses lèvres, reprenant vie dans son souffle qui s'échouait contre le sien, bouleversant son rythme cardiaque, acquiesçant à sa remarque qui fit suite, elle qui savait pertinemment que sa drogue n'était pas loin, partenaire toxique qui la privait peu à peu de sa liberté désuète, frissonnant au contact de sa bouche sur son front, son envie de lui embrasant son organisme alors qu'elle s'embrasait dans cette intimité retrouvée. Très affamée... Tu sais pas comment... Murmura-t-elle contre ses lèvres, sa respiration tumultueuse glissait sur la perfection de ses traits, la patience à vif alors que l'urgence se construisait un empire, ses paumes qui se réfugièrent sur ses courbes lui soutirant un soupir fiévreux. Emmène-moi dans notre monde alors... Là où on est que tous les deux... Répondit-elle, caressant son torse, le contact froid de sa paume sur sa peau chaude la faisant frémir d'envie, Aelya laissant Niels lui retirer son haut avant de le suivre dans l'antre de leurs émois passionnés, son corps venant directement plaqué le sien sur le lit lorsqu'il s'y installa, sa fièvre se lisant dans sa posture féline alors qu'elle accrocha encore une fois ses lèvres. J'te veux... Susurra-t-elle, sa main glissant le long de son haut pour déboutonner son jean, plongeant sa main dans l'obscurité de ses tissus pour accaparer son bassin afin de le caresser avec ferveur. J'ai attendu que ça depuis tout ce temps... Ajouta-t-elle, plongeant dans son cou pour l'embrasser, mordillant sa peau pour lui laisser sa marque, s'arrêtant le temps d'une seconde seulement pour lui retirer son haut.

Il reconnaissait ses torts, Aelya qui était sûrement la seule avec qui Niels parvenait à se remettre en question, à remettre son comportement en doute. Il avait peur de la perdre à cause de ses décisions souvent hâtives, parfois maladroites alors qu’il n’avait toujours souhaité que le meilleur pour eux deux. Ce soir encore, il se rendait compte combien sa volonté de les éloigner les avait fait sombrer, Aelya ayant choisi de se maintenir à flot en se laissant bercer par les artifices que lui procuraient la drogue. « J’suis là pour toi, tu le sais bébé. Si tu faiblis, j’te rattrape… » Souffla-t-il, lui rappelant qu’elle n’était pas seule et qu’elle ne le serait jamais, parce-que tant qu’il était là, il ne cesserait de veiller sur elle. Il aurait aimé remonter le temps pour effacer cette décision qui avait causé sa perte, Niels prenant conscience d’à quel point le manque s’était voulu destructeur, surtout pour son amour qui avait voulu mettre fin à sa douleur de toutes les manières possibles. Il était revenu après avoir reçu son message, espérant que sa présence changerait la donne à présent, parce-qu’il lui était insupportable de savoir son amour en danger. « On va rester rien que tous les deux… Toi et moi, comme avant mon bébé. » Murmura-t-il, se laissant embrasser par Aelya, profitant de cet échange qui respirait leur manque, Niels laissant ses lèvres glisser sur le visage de celle qu’il aimait. « J’suis dans le même état que toi… » Lâcha-t-il, le souffle court alors qu’ils venaient d’échanger un nouveau baiser, Niels permettant à ses mains de glisser sur ses courbes, épousant sa silhouette de rêve. « T’es trop belle, ça m’a manqué de plus te toucher… » Soupira-t-il entre deux échanges enivrés, ses paumes pressant légèrement ses hanches pour lui faire ressentir son urgence, captant son regard qui portait les stigmates de cette distance qu’il leur avait imposé. « On va aller très loin mon amour, rien que tous les deux… » Lui promit-il, désirant qu’ils puissent oublier leurs tracas pour se ressourcer dans cet univers qui n’appartenait qu’à eux. Il lâcha un soupir profond à la sensation de sa paume qui glissa sous son haut, son palpitant s’emballant à ce simple contact qui le bouleversait, son regard contemplant sa stature lorsqu’il lui enleva son haut, continuant de la dévorer des yeux lorsqu’il l’attira dans la chambre. Son bras encercla son bassin lorsqu’elle prit place sur son corps, pressant ses hanches pour qu’elle puisse ressentir son désir contre elle. « Moi aussi j’te veux… Tu sais pas à quel point c’est le cas… » Souffla-t-il, ses dents tirant avec envie sur sa lèvre inférieure, Niels prenant appui sur le matelas avec sa main libre pour laisser son amour s’occuper de lui, ses lèvres entrouvertes soupirant son plaisir contre les siennes. « Bébé… Tu m’excites… » Gémit-il, levant les bras pour aider son amour à lui retirer son haut, tendant la nuque pour continuer de recevoir sa délicieuse torture. Il profita de sa position pour venir à son tour défaire l’attaché de son bas, sa main s’enfouissant entre ses cuisses pour caresser son entrejambe au-dessus de son sous-vêtement. « Dis-moi ce que tu veux de moi… » Soupira-t-il à son oreille, d’une voix qui respirait son désir pour elle, Niels faisant basculer Aelya sur le dos sauvagement, plaquant son corps contre le matelas, son bassin s’immisçant entre ses cuisses. « J’ai besoin d’être contre toi, de te montrer comme je t’aime… J’veux être ta seule drogue… » Ajouta-t-il, ses derniers mots faisant écho à cette poudre blanche à laquelle elle avait succombé pendant son absence.

Ca avait toujours été comme ça entre eux, la main qui se tendait lorsque l'un chutait, le sol qui s'ouvrait sous leurs pieds quand l'un des deux s'évertuait à le secourir de son effondrement. Mais peut-être bien que cette fois, il en faudrait plus, peut-être bien que cette fois, les barbelés avaient bien fini par abîmer sa destinée bien qu'il restait toujours un espoir dans le noir de son attente illusoire.

- Ca sera toujours comme ça entre toi et moi.

Et si elle ne se rendait pas compte que c'était elle qui se fondait dans sa détresse, elle se voyait bien craquer sur la poudre qui animait toutes ses pensées, piégeant sa douleur en son étau pour qu'elle se fasse moins vive, moins putride, comme un pansement toxique qu'elle mettait sur ses plaies, celles-ci s'étant ouvertes suite à son départ. Lorsqu'il revint, c'était ses envies qui se déchainèrent, Aelya qui fût éprise entre la volonté de tout ranger et celle de profiter de son mari, ses lèvres venant directement les emprisonner quelques minutes après son arrivée. Elle avait besoin de lui, de sa bouche qu'elle dévorait comme si sa vie en dépendait, peu à même de laisser sa patience paraître alors que la frénésie de la dopamine pulsait dans ses veines.

- Reste dans cet état bébé... Enflamme toi encore plus... Souffla-t-elle contre ses lèvres, alors que ses mains glissèrent sur ses courbes. Toi aussi tu m'as manqué... Ajouta-t-elle dans un soupir qui traduisait toute son envie, encore à vif sur le sujet, elle qui avait conscience qu'ils ne se seraient pas autant manqués si Niels était resté, bien qu'ils en avaient tous les deux été réduits à aller droit dans le mur. J'te suis, sourit-elle doucement, éprise par cette fougue que la drogue lui conférait, amplifiant son désir qui ne s'éteignait jamais pour Niels, sa main glissant sur ses courbes masculines pour le tenter, pour l'embraser dans son urgence.

Elle se laissa dévêtir au niveau de son haut, captant la lueur désireuse dans son regard qui glissa le long de sa poitrine avant qu'elle ne le suive jusque dans l'antre de leur amour. Basculant directement sur lui, elle vint lâcher un soupir envieux lorsque son bras la plaque sur son bassin, lui faisant percevoir à quel point il la désirait, au moins autant qu'elle qui entendait le rythme assourdissant de son myocarde qui s'emballait dans sa prison de chair.

- J'crois que j'ai une petite idée... Lâcha-t-elle, joueuse, soupirant son envie lorsqu'il tira sa lèvre, sa main crochetant sensuellement son haut avant de basculer jusqu'à son jean qu'elle déboutonna, plongeant sa main dans ses tissus pour empoigner l'objet de ses envies, le caressant avec fièvre. J'vais continuer bébé... Ajouta-t-elle contre ses lèvres avant de lui enlever son haut, lâchant un gémissement lorsque sa main se retrouva entre ses cuisses. Je veux que tu me fasses l'amour comme un fou... Susurra-t-elle contre son visage avant de se voir basculer sur le dos, ses cuisses happant Niels contre elle pour rapprocher son bassin qui se superposait sur le sien. T'es la pire de toutes, c'est bien ça le problème... Répondit-elle avant de lui voler un baiser, tirant sur son jean pour libérer son bassin. Déshabille-moi... Ajouta-t-elle en retirant son soutien-gorge qu'elle vint envoyer à l'autre bout de la pièce. Je veux sentir ta peau contre la mienne... Murmura-t-elle, ses mains dévalant son torse dénudé avec attention et passion.

Il avait bon espoir qu’ils puissent se relever de cette énième épreuve, Niels préférant penser qu’ils parviendraient à surmonter cette étape ensemble, bien loin de se douter que son amour s’était enlisée bien plus qu’il ne le pensait dans les ténèbres. Parce-que ses mots se voulaient rassurants, lui qui n’avait pas encore écho de cette vérité qu’elle s’évertuait à cacher pour ne pas l’alarmer. « Toujours bébé. Je sais pas vivre sans toi. » Et il s’en rendait compte tous les jours de sa vie, incapable de se gérer quand Aelya n’était pas dans les parages, lui qui avait l’impression que son quotidien ne rimait à rien sans elle, comme si sa seule présence lui permettait d’y voir plus clair. Et l’effet de ses lèvres qui se plaquèrent sur les siennes lui permit de respirer à nouveau, Niels retrouvant sa place dans ce monde au moment où sa peau percuta la sienne, sa bouche répondant à ses baisers qui avaient le goût du paradis, celui qu’il rêvait de rejoindre avec elle pour oublier les nuits froides qu’ils avaient connu l’un sans l’autre. « Ça va pas être dur bébé… » Souffla-t-il, la respiration courte, ses mains s’accaparant ses courbes. « Beaucoup…? » La chercha-t-il avec un sourire joueur, sa joue se creusant de malice, en profitant pour la dévêtir un peu plus, soupirant sous les caresses de son amour qui lui donnaient l’impression de décoller de la terre ferme. « On a encore trop de choses à découvrir ensemble… » Lâcha-t-il contre ses lèvres, Niels prenant la main de son amour pour la guider jusque dans leur chambre, là où ils pourraient se retrouver comme ils l’entendaient, transpirant ce manque qui se faisait de plus en plus insistant. Son bras autour de ses hanches pressa son bassin contre le sien pour lui faire ressentir les prémices de son désir enflammé dont elle était la seule et l’unique responsable. « J’suis jamais très discret en même temps… » S’amusa-t-il, grignotant ses lèvres avec envie, ses soupirs se muant en gémissements lorsque sa main atteignit la zone la plus sensible de son anatomie, ses pupilles se dilatant sous l’effet de ce plaisir qu’elle ne cessait de lui délivrer. « Oui mon amour, t’arrêtes surtout pas… » Murmura-t-il, laissant son amour lui retirer son haut, en profitant pour nicher sa paume à l’intérieur de son bas, pour la faire vibrer autant qu’il le faisait. « T’as pas besoin de le demander ça… C’était déjà prévu. » Joua-t-il, la faisant basculer au même moment pour prendre les devants, plaquant son bassin au sien dans une envie urgente. « C’est pas un problème si moi aussi j’suis drogué à toi… » Répondit-il, prolongeant son baiser alors qu’elle prit l’initiative de tirer sur son jean, Niels se redressant légèrement pour laisser ses yeux valser sur sa poitrine qu’elle dévêtit devant lui, son regard portant les stigmates de son désir pour elle. « Laisse-moi faire le reste… » Souffla-t-il, ses mains tirant au niveau de l’ouverture de son jean pour le lui enlever avant que ses doigts ne s’occupent de son dernier vêtement qu’il fit glisser le long de ses jambes. « T’es tellement un rêve… Le mien. » Murmura-t-il, son coeur s’emballant à la seule vision de son corps entièrement nu devant lui, Niels se penchant vers son visage pour l’embrasser amoureusement, sa langue lentement caresser la sienne. « Je t’aime. » Lâcha-t-il en captant son regard, Niels superposant sa paume sur celle de son amour qui caressait son torse, l’amenant à glisser le long de son corps jusqu’à sa zone érogène. « Guide-moi en toi… » Souffla-t-il contre sa bouche, la sienne plongeant sans la moindre retenue dans le creux de son cou, grignotant cette peau qui avait perdu de ses couleurs.

Elle manquait d'air sans lui, c'était comme si le carbone acide se réfugiait dans ses bronches fondus par l'asthénie. Pour ne pas se regarder dépérir, elle avait trouvé dans la cocaïne ce qui suffisait à sa survie émotionnelle, l'excès qui lui tendait les bras depuis longtemps, la faisant craquer sous le poids de cette tentation qui avait beaucoup trop souvent valsé devant son nez. Et c'était comme ça qu'elle se regardait sombrer, à la merci d'une substance qui malgré ses effets, ne colmatait pas entièrement les brèches que Niels était apte à combler. En le retrouvant dans le salon, elle s'était activée à tout ranger avant de finalement virer de bord pour trouver ses lèvres qu'elle sublimait de baisers, le souffle arraché par toute cette tension dans laquelle son coeur s'était vu emprisonné.

- Enormement même, répondit-elle, son sourire se dévoilant en reflet avec le sien qui faisait chavirer son coeur, ses mains s'appropriant sa chair avec fièvre, glissant sur son corps qu'elle redécouvrait continuellement avec dévotion. On a encore toute une vie à faire ensemble, renchérit-elle, le coeur à l'agonie sous les pulsations arythmiques de son désir abrasif, suivant son amour jusque dans leur lit qu'il avait déserté jusqu'ici, son bassin se plaquant au sien dans un soupir qui traduisait toute son envie de lui, elle qui peinait à se réfréner maintenant qu'elle l'avait devant ses iris qui ne regardaient que Niels. Et tu sais à quel point ça m'excite que tu le sois pas... Soupira-t-elle contre ses lèvres, épris dans son envie qui s'amplifiait à mesure qu'ils se touchaient, prête à s'abandonner en pâture à son âme dans cette attirance qui se voulait éternelle, sa main venant empoigner son bassin pour le tendre sous ses gestes sensuels. J'espère bien que c'est prévu... J'veux ça toute la nuit même, ajouta-t-elle entre deux soupirs extirpés de ses lippes, son bassin gonflant d'envie à la pression de ses doigts entre ses cuisses. Ce sera jamais un problème, d'ailleurs, je compte bien te rendre encore plus accro que ne l'es déjà, admit-elle alors qu'il s'était imposé à son corps, le dos plaqué contre le matelas, ses cuisses s'enfermant autour de lui alors qu'ils continuaient de s'embraser, de s'embrasser, Aelya faisant glisser son jean le long de ses cuisses pour le dénuder avant de se délester de son soutien-gorge. T'es mon passé, mon présent et mon futur, répondit-elle, se laissant dévêtir sous ses yeux désireux, les siens ayant cette même lueur enflammée pour lui. Je t'aime aussi, lâcha-t-elle contre ses lèvres qu'elle embrassait avec passion, laissant sa langue danser avec la sienne, son coeur loupant un battement lorsqu'il guida sa main jusqu'à son anatomie raidie. J'en ai beaucoup trop envie... Susurra-t-elle en se mordant la lèvre, tendant son cou pour lui laisser la place et le loisir d'inscrire sa marque sur sa chair, Aelya caressant son membre avec passion avant de le faire glisser entre les pans de son intimité, le faisant finalement entrer en elle dans un soupir fiévreux, tourmenté par son urgence. C'est toujours trop bon de te sentir... Murmura-t-elle à son oreille, ouvrant ses cuisses pour lui donner l'amplitude nécessaire à la profondeur de ses ondulations.

Son absence suffisait à le faire tanguer, Niels qui ne marchait plus droit lorsqu’il se retrouvait sans elle, en constant équilibre sur ce fil qui était à deux doigts de rompre sous le poids de sa solitude. Parce-qu’il n’avait jamais su faire sans elle, même lorsque la volonté s’était présentée à lui, Niels s’était toujours retrouvé à traîner sa carcasse sans vie, asséchée par le manque ineffable de son amour. Et maintenant qu’il pouvait la regarder, s’enivrer de sa présence, il savait qu’il était à l’abri de tout et que son existence reprenait tout son sens. Son souffle se perdait à la lisière de ses lèvres dans ces baisers qui le faisaient chavirer, lui qui peinait désormais à laisser les centimètres les séparer. « Comme toi… C’est pas vivable quand t’es pas là. » Ajouta-t-il, frémissant à la moindre de ses caresses, à sa chaleur qui réconfortait son myocarde atrophié par la distance qu’il leur avait imposé. « Et je laisserai passer ça pour rien au monde bébé… J’veux tout vivre avec toi. » Murmura-t-il, se laissant guider par l’intensité de son désir qui n’avait de cesse de grandir, Niels incitant Aelya à prendre place sur lui lorsqu’ils parvinrent jusqu’à la chambre. Ses yeux ne voyaient qu’elle et son coeur ne répondait qu’au doux son de son prénom qu’il avait constamment à l’esprit, comme si son image ne cessait de tournoyer dans sa tête. « J’suis marié à une femme qui me fait beaucoup trop d’effets en même temps… » Lâcha-t-il en levant son visage vers le sien pour que leurs lèvres puissent continuer de se frôler, Niels les lui mordillant quand la main de son amour se faufila entre ses tissus pour embraser son désir encore un peu plus. « Autant que tu voudras de moi… et d’orgasmes… » Joua-t-il, lui qui savait à quel point ils étaient doués pour les retrouvailles, pour éteindre le manque dans la chaleur des draps qui se défaisaient sous la frénésie de leurs étreintes, Niels s’amusant avec son désir lorsque sa main se réfugia entre ses cuisses. « Ça m’a jamais dérangé d’être victime de toi, c’est pas comme si c’était dérangeant d’être accro à l’amour de ma vie. » Ajouta-t-il, finissant par basculer sur son corps qui chercha immédiatement le sien, sa bouche parsemant la sienne de baisers qui s’embrasaient quand ses mains continuaient de la déshabiller, à l’image même de leur désir mutuel de ne faire qu’un. « T’es ma vie entière… » Lâcha-t-il, le regard brillant de cette lueur amoureuse et profondément tendre, sa langue cherchant la sienne dans la ferveur de leur baiser alors que sa main guida la sienne là où son désir s’embrasait. « Fais ce que tu veux de moi mon amour… » Murmura-t-il dans le creux de son cou qui se marbrait sous l’impact de ses lèvres joueuses qui expiaient le plaisir qu’Aelya lui procurait, son bassin ondulant instinctivement contre le sien jusqu’à ce qu’il ne se sente en elle, son coeur battant plus fort sous le soulagement que lui procurait leur union. « Y’a rien de mieux que de te faire l’amour… » Lâcha-t-il, son bassin trouvant son rythme dans des ondulations amples et sensuelles, Niels qui profitait de la position d’Aelya pour approfondir ses coups de rein, son corps entier se contractant pour la voir vibrer de plaisir. « Putain c’est bon… » Gémit-il, ses dents attrapant son lobe d’oreille, Niels collant davantage son torse à sa poitrine, ayant ce besoin urgent d’être réchauffé par sa femme, son bassin allant et venant plus vite en elle. « J’me sens tellement bien avec toi… » Lui rappela-t-il dans un doux murmure, parsemant son visage de baisers, de son front à ses joues, en passant par sa mâchoire pour revenir à ses lèvres.

Elle s'égarait, se perdant sur la route pavée de rêves écroués, là où les cauchemars fuitaient entre les failles bétonnées, fissurées sous le poids de son désespoir nourri de sa fièvre destructrice, purificatrice pour les démons qui avaient été la seule compagnie. Le sourire revenait depuis qu'il était de nouveau là où était sa place, dans ses bras qui le couvaient, rattrapant tout ce dont ils manquaient, cette chaleur qu'ils avaient toujours été les seuls à pouvoir se donner. Epris par la fougue que lui avait laissé sur la peau son absence, elle s'était échouée contre ses lèvres, attrapant le rêve qu'il lui laissait dans son souffle, la couvrant de toute cette attention qu'elle ne serait jamais apte à refuser. Elle l'aimait toujours, et c'était de plus en plus intense, de plus en plus effectif à mesure qu'ils s'engouffraient dans les ténèbres qui ne sauraient jamais les séparer. Si elle sombrait, c'était avec lui. Si elle se mourait dans son manque, c'était pour lui survivre, incapable de ne pas se succomber lorsque l'appel de l'oubli se faisait violent, déchirant son palpitant. Elle s'était laissée entrainer dans la chambre, son corps surplombant le sien sur le lit qui les liait, son désir se traduisant dans ses gestes, son regard embrasé, son bassin enflammé par la pression de sa paume qui était venue se réfugier entre ses cuisses quand la sienne était venue empoigner son bas ventre pour le réchauffer, lui montrant que durant toutes ces journées, ce n'était qu'à lui qu'elle avait pensé.

- Je veux tout de toi, dont une vie d'orgasmes, sourit-elle malicieusement, bien consciente qu'elle ne savait plus que crier son prénom, lui qui la bouleversait rien que dans son regard noisette qui savait la happer dans l'éternité de leur liaison damnée. Et c'est pas comme si ça allait changer, je compte jamais te laisser tranquille, ajouta-t-elle contre ses lèvres qu'elle dévorait alors qu'il avait inversé leur position, passant au-dessus d'elle, dévoilant ses courbes qu'il mit à nue, Aelya mimant son geste pour qu'ils ne puissent faire qu'un, s'abandonner l'un à l'autre pour n'être qu'une seule et même pièce emboitée dans un amour plus que certain. J'veux que tu cries mon prénom... Avoua-t-elle lorsque sa main ripa jusqu'à son anatomie, sensuellement guidée par la sienne alors qu'ils se cherchaient pour mieux se pousser à bout, Aelya soupirant à son oreille en sentant la pression passionnée de ses lèvres dans son cou qu'il marquait, abîmant délicieusement sa patience qui trouva sa fin dans l'alliance de leurs corps qu'elle vint lier, accueillant son être dans le sien, ses bras l'entourant comme dans la peur de le voir de nouveau lui échapper, elle qui ne pouvait se reconnaitre lorsqu'ils n'étaient pas ensemble. Y'a rien de mieux que faire l'amour avec toi... Lâcha-t-elle dans un souffle fougueux, son corps se contractant à chaque vague de plaisir qui s'insinuait en elle dans ses ondulations, enlaçant son corps qui se plaquait contre sa poitrine là où son coeur battait à un rythme effréné, refoulant toute la toxicité de son manque qu'il remplaçait par sa présence. Me lâche plus alors... Répondit-elle, se laissant happer dans le moment, sa main remontant le long de son dos pour caresser ses cheveux, inversant leur position pour venir se positionner sur son corps de manière féline, imbriquant son corps dans le sien dans un lent soupir. Fais-moi crier, ajouta-t-elle, prenant sa paume pour la faire doucement danser sur sa poitrine.

Son quotidien n’était qu’un misérable recommencement sans elle, lui qui avait l’impression de n’appartenir à aucun monde si sa main n’était pas liée à la sienne, tournant en rond dans cet univers qui ne lui inspirait rien. Avant elle, la vie ne lui avait pas toujours souri et pourtant, il restait persuadé que son plus grand enfer, il l’avait vécu lorsque leurs chemins s’étaient séparés, le laissant seul, en morceaux, livré à lui-même dans un monde qui s’évertuait à le rejeter. Son coeur se remettait doucement à battre maintenant qu’ils étaient de nouveau ensemble, se cherchant dans ces gestes qui trahissaient l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre, Niels se laissant guider par tous les sentiments qui explosaient dans le creux de son coeur lorsqu’il goûta à ses lèvres qu’il connaissait par coeur. Le souffle déjà court, il tira sur la main de sa femme pour les faire entrer dans l’antre de leur passion, les draps appelant leurs corps à les défaire dans une étreinte qui signerait leurs retrouvailles. « Ça me plait bien comme plan de vie ça… » Souffla-t-il malicieusement contre ses lèvres, Niels s’amusant à les frôler amoureusement, son regard traduisant toute l’admiration qu’il avait pour elle. « C’est tout ce que je demande… Que tu me laisses jamais tranquille. » Répondit-il, le bassin en feu alors qu’il bascula contre elle, finissant de lui retirer les quelques vêtements qui entravaient leur peau contre peau, Niels soupirant de désir lorsqu’il sentir la main de son amour prendre le relai de ses caresses intimes. « Vu comme tu me fais du bien, y’a moyen que j’le crie toute la nuit… » Gémit-il à son oreille, laissant son souffle s’échouer dans son cou alors qu’il continuait de marquer sa peau, ses pressions se faisant plus appuyées, plus sensuelles, jusqu’à ce que son amour ne finisse par le guider en elle, là où était sa place pour la vie. Il laissa échapper un long soupir de soulagement, prenant place contre sa poitrine pour la sentir au plus près de lui, là où leurs coeurs battaient à l’unisson, Niels prenant en main le rythme de leurs ondulations, son bassin allant et venant dans des mouvements amples. « Qu’est-ce que j’aime être avec toi bébé… » Lâcha-t-il amoureusement, fermant les yeux d’extase, ses coups de rein s’intensifiant à mesure que les minutes défilaient, Niels expiant son plaisir qui répondait à celui de son amour. « Plus jamais mon ange… Pardonne-moi… » Souffla-t-il, son coeur loupant un battement lorsqu’Aelya se positionna sur lui, ses paumes se posant sur ses hanches pour accompagner ses ondulations. Il se mordit la lèvre, peinant à gérer le plaisir qui s’infiltrait dans chacune de ses cellules, son regard ne lâchant pas le sien alors qu’il la laissa guider sa main jusqu’à sa poitrine qu’il pressa sensuellement. « T’es tellement belle… » Murmura-t-il, ses doigts continuant de caresser sa peau alors que son regard se nourrissait de sa beauté, décidant de se redresser soudainement pour laisser ses lèvres prendre le relai, sa langue traçant des sillons sur sa poitrine quand ses mains trouvèrent refuge sur sa chute de reins. « J’ai le droit de laisser un peu de moi sur toi…? » Souffla-t-il, faisant mine de lui demander la permission alors que sa bouche s’amusait déjà à grignoter sa peau, ses bras encerclant son corps pour continuer de lui procurer du plaisir avec son bassin qui se mouvait contre le sien.

Ses jours d'absences l'avaient lessivée, épuisée jusqu'à la moelle, la chair rongée par toute cette douleur qui avait pris fin à son retour, Aelya qui n'avait même pas pu combler son manque comme elle l'avait désiré, laissant la voix de ses démons lui faire croire qu'elle pouvait trop facilement se délester de son contact par le biais de la poudre, rêve toxique qui l'avait acculé jusque dans son propre gouffre qu'elle avait creusé. Elle retrouvait maintenant le sourire dans son regard, se couvant dans l'amour qui régnait en maître dans le lit qui se teintait de leur fougue, des notes de leurs parfums qui s'alliaient, s'imprimant dans l'espace intime qu'ils avaient tant de fois marqué de leur amour abrasif. Ses mains glissaient avec sensualité sur son corps qu'elle connaissait par coeur mais qu'elle aimait redécouvrir, passionnée de tout ce qu'il était, éprouvée par ses émois enflammés qui brûlaient sa tendresse pour se muer en urgence, son souffle anarchique trouvant refuge entre le creux de ses lèvres qu'elle dévorait, souriant à ses remarques qui visaient toujours plus à la pousser vers lui, jusqu'à ce qu'elle ne lie son corps au sien dans le soubresaut tumultueux de son myocarde. Peau contre peau, elle se réchauffait après ces longs jours où l'hiver avait glacé ses plaies qu'il pansait, la couvrant de toute cette attention dont elle avait besoin venant de lui.

- Montre-le moi encore... Répondit-elle, piégée entre ses bras qui l'étouffait délicieusement, ses cuisses l'enfermant de plus en plus dans son étau pour qu'il ne vienne se lover au plus près d'elle, contre sa poitrine bouleversée par les effets de son plaisir. J'te pardonne tout ce que tu veux quand tu m'fais l'amour comme ça... Sourit-elle, la peau piquée de tous ces frissons envieux qu'il admettait de par sa passion qui la laissait continuellement affamée de lui, Aelya qui inversa leur position pour se retrouver au-dessus de lui, les cuisses l'enfermant dans son étreinte alors qu'elle fit doucement glisser son bassin dans le sien une nouvelle fois, lâchant un gémissement face à sa chaleur qui revenait en elle, sa main guidant la sienne sur ses courbes tendues pour lui, fermant les yeux au contact de sa paume qui glissait avec sensualité sur sa poitrine. T'es l'homme le plus sexy du monde toi... Répondit-elle, le souffle arraché par les ondulations qui percutaient son bassin, leurs bassins se chevauchant en se fondant dans l'un et l'autre, ses ongles s'ancrant dans son torse avec fièvre avant de sentir la brûlure de sa langue posséder sa peau. Fais ce que tu veux... Fais moi tienne encore une fois... L'invita-t-elle entre deux gémissements, sa nuque se tendant en arrière alors qu'il la grignotait, ses bras enroulés autour de sa nuque alors qu'il allait et venait en elle. Bébé... Gémit-elle. Continue... Ajouta-t-elle, sentant l'incendie de son plaisir ravager son bassin, sa peau se perlant de sueurs face à leur ébat qui s'enflammait dans leurs ondulations qui s'amplifiaient en intensité. Mon amour... Cria-t-elle de plaisir lorsqu'elle atteignit le point culminant de son désir, son front venant se reposer contre le sien, sa respiration s'entrechoquant contre la sienne. J'ai adoré... Souffla-t-elle en déposant un doux baiser sur ses lèvres, sa main venant caresser sa nuque tandis qu'elle appréciait encore les bienfaits de leur liaison charnelle qui avaient défait le lit.

Il avait besoin de faire disparaître ce manque destructeur, de reprendre sa place dans son quotidien qu’il refusait de voir sombrer dans le vide, lui qui aurait pu lui donner sa vie pour la sauver des enfers. Parce-qu’il n’accepterait jamais de la regarder s’écrouler, préférant encore l’accompagner pour continuer d’être avec elle, pour lui montrer qu’elle ne serait jamais seule, même dans la noirceur de ses pensées. Une nouvelle fois, il avait compris qu’il avait lamentablement échoué dans son rôle de partenaire, regrettant de l’avoir laissé seule, lui qui prenait conscience qu’il était l’unique responsable de sa descente aux enfers. Il tentait de rattraper l’irréparable, ses lèvres ne cessant de répondre aux siennes, de lui souffler son amour, ses mains reprenant possession de son corps pour la caresser, pour lui donner l’affection dont ils avaient été privés ces derniers jours, jusqu’à ce qu’ils ne finissent par se lier l’un à l’autre, trouvant une échappatoire à toute cette noirceur qui avait rythmé leurs jours lors de leur séparation. « T’as besoin que je crie ton nom…? Tu le sens à quel point tu me fais du bien mon amour… » Murmura-t-il entre deux gémissements, son bassin allant et venant dans le sien, lui qui continuait de sentir son envie grandir en elle, soupirant d’extase à chaque va-et-vient. « Fais gaffe bébé, ça va me donner envie de me faire pardonner le plus souvent possible… » Joua-t-il d’un air malicieux, lui qui peinait à réprimer son plaisir, profitant de sa position pour accélérer ses ondulations jusqu’à ce que sa femme n’inverse leurs positions, elle qui tortura davantage sa patience en guidant sa main sur sa poitrine. « J’peux tellement pas te résister à toi… » Avoua-t-il, le coeur battant de manière anarchique, tout comme sa respiration qui s’était emballée, Niels plongeant corps et âme dans cette union qu’il avait tant attendu, s’accrochant fermement à celle qu’il avait choisi envers et contre tout. Il se redressa pour laisser sa bouche prendre possession de son corps, marquant sa peau de sa passion, de cette addiction à elle qui n’aurait jamais aucune fin, sa langue détaillant chaudement les contours de sa poitrine alors qu’il continuait de scruter les réactions de son corps. « Tu seras toujours mienne mon ange… J’te désire comme jamais, tu sais pas à quel point j’te veux… » Lâcha-t-il, le cœur à l’agonie dans ce trop plein d’envie et d’amour, Niels continuant d’agiter son bassin contre le sien, possédant sa chute de reins pour accompagner ses mouvements. « Hmmm… Oui bébé… Reste contre moi… » Gémit-il, se mouvant de plus en plus vite en elle, son visage se nichant dans son cou alors qu’il sentait l’orgasme leur tendre les bras, Niels s’accrochant de toutes ses forces à ce moment qu’ils inscriraient une fois de plus dans la magie de leur histoire. « Aelya… Mon amour… J’vais jouir… » Souffla-t-il, la respiration saccadée alors qu’il se laissa guider par l’instant présent, explosant de plaisir en elle, son corps vibrant en percevant le sien atteindre le nirvana dans cette étreinte qui lui inspirait toute l’affection qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. « C’était parfait… Parfait comme l’amour de ma vie. » Murmura-t-il, ses paupières se fermant pour profiter de ce baiser qu’elle lui vola et qu’il prolongea, eux qui se créèrent leur intimité en laissant leurs fronts se retrouver tendrement. « Tu me fais tellement rêver bébé… » Ajouta-t-il, son regard retrouvant le sien, ses doigts se baladant le long de son échine. « T’es ce qu’il m’est arrivé de mieux. J’suis désolé de pas être toujours à la hauteur de tes attentes bébé… » Murmura-t-il contre ses lèvres, son regard reflétant encore cette culpabilité qui lui collait à la peau, Niels tirant sur le drap pour recouvrir leurs corps encore liés. « Tu m’en veux pour Nick…? » Demanda-t-il, tâtant le terrain, lui qui savait que son geste pourrait avoir de lourdes conséquences sur sa relation avec son agent.

Elle avait besoin de rattraper le temps qui se perdait dans les flammes de son Enfer, Aelya qui n'avait vu que ses plaies s'ouvrir, s'agrandir dans ses pêchés qui l'enlisaient dans ses ténèbres. Recouvrant le sourire sur son visage, elle se laissait happer par son aura bienveillante, adoucie par leur retrouvaille qui mettait leurs âmes en sécurité sur le naufrage avéré d'Aelya. Epuisée par ce combat interne qui trouvait son remède dans ses bras, elle ne pensait même plus à la drogue qui la menait à son trépas, laissant la joie décorer son visage, comme un doux voile soie sur son désespoir.

- J'ai toujours besoin de t'entendre crier ton amour... J'adore ça, sourit-elle, sentant son corps se tendre et se détendre contre le sien à mesure qu'ils se rencontraient dans la profondeur de leur ébat. Tu sais très bien que j'peux pas être rancunière avec toi... C'est ça depuis le départ... Avoua-t-elle, altérée par la passion qui lui donnait des ailes, son corps répondant à sa fièvre qu'il lui offrait avant de venir dominer son corps par la chaleur du sien, son âme se liant à la sienne dans un souffle ravagé par l'attirance excessive qu'elle lui vouait. Résiste-moi jamais mon bébé, ajouta-t-elle, sa poitrine tendue dans la multitude de frissons qui l'habillait, elle qui sentait son plaisir se décupler à mesure qu'elle le chevauchait, frottant son envie à son bassin qui la remplissait, laissant Niels redresser son buste pour goûter à sa peau qu'il sublimait de baisers toujours plus fougueux, Aelya fermant les yeux pour en apprécier ses douces brûlures, animée par cette soif qui la possédait, qui la poussait toujours plus vers lui qu'elle aimait pour la vie. Tu peux pas savoir non plus à quel point j'ai encore envie de toi, j'ai toujours faim de toi... Avoua-t-elle entre deux gémissements qui s'amplifiaient, résonnant entre les murs de leur chambre alors que le lit se découvrait, tapant contre le mur qui subissait les doux méfaits de leur intimité embrasée. Enflamme-moi encore... Cria-t-elle de plaisir alors que ses mains pressaient sa chute de reins, faisant rougir sa peau qui se perlait de sueurs. Viens bébé... L'invita-t-elle alors qu'ils se sublimaient dans leur étreinte, son rythme cardiaque s'emballant alors qu'elle vint percuter son orgasme, au plus près de son torse, au plus près de son corps qu'elle ne lâchait pas, dans le vacarme de son désir qui serait pour toujours son plus délicieux ravage. C'est toi la perfection, ajouta-t-elle tendrement, reprenant sa respiration encore troublée qu'elle vint apaiser dans un baiser volé. J'veux être ton rêve pour toujours, répondit-elle, frémissant à son contact le long de son échine, ses bras l'enserrant contre elle. Je comprends ce que tu voulais faire même si ça n'a pas trop marché, au moins t'as essayé, tenta-t-elle de le rassurer, consciente que les conséquences étaient finalement plus graves que ce qu'ils s'étaient imaginés. J'ai l'air de t'en vouloir là ? Pouffa-t-elle, trouvant place dans le lit où son corps vint se coller au sien sous la couette. Il a clairement abusé, mais il va m'en vouloir. Dans tous les cas, il est obligé de me supporter pour la suite. J'y ferai face, il va pas me virer pour ça alors qu'il sait qu'il l'a cherché quand même, admit-elle, son regard frisant d'un seul coup alors que la nausée lui coupa subitement la respiration, l'invitant à se redresser rapidement pour rejoindre la salle de bain où elle vomit le contenu de son estomac dans les toilettes, l'organisme bouleversé par son mode de vie anarchique, par la cocaïne qu'elle prenait de plus en plus régulièrement.

Il était prêt à tout pour balayer la noirceur qu’il avait semé avec son départ, lui qui n’avait en tête que l’idée de se rattraper, de lui prouver qu’elle pouvait encore lui faire confiance même s’il avait fauté. Parce-que lui-même n’avait pas imaginé le chaos dans lequel ils plongeraient, bien trop naïf pour croire que la distance viendrait à bout de leurs maux. Il était prêt à prendre la relève de ce qui l’avait maintenu en vie jusque-là, Niels désirant voir son amour semer ses démons pour le retrouver lui, dans son intégralité. « Tu vas m’entendre… On a beau avoir aucun voisin, j’suis sûr que j’serais capable de réveiller la terre entière tellement que tu me fais du bien… » Lâcha-t-il, le regard submergé par ce plaisir indescriptible que lui procurait son corps, le sien se contractant dans ses va-et-viens toujours plus intenses, Niels tentant de maîtriser le rythme de leur ébat. « Tu pourrais… J’le mériterais bébé… » Avoua-t-il, conscient qu’il était plus que chanceux qu’Aelya soit aussi patiente avec lui, son coeur loupant un battement lorsqu’il se retrouva sur le dos, sous l’emprise de celle qui bouleversait son monde. « Jamais de la vie. Ça me ressemblerait tellement pas… » Gémit-il, son corps entier subissant les vagues de plaisir que lui amenait son amour dans ses ondulations fougueuses, ses mains posées sur ses hanches s’occupant d’accompagner ses mouvements. Le souffle saccadé, il se redressa soudainement pour dévorer sa peau, son visage plongeant dans son décolleté, ses lèvres parsemant sa poitrine de baisers langoureux, agrémentés par des légères morsures joueuses. « Mon amour… J’vais combler le vide, j’veux être en toi pour toujours… » Souffla-t-il en redressant son visage vers le sien, atteignant sa mâchoire qu’il embrassa doucement, étouffant ses soupirs contre sa peau alors que son bassin se fondait avec plus de profondeur et plus de rapidité dans le sien, les laissant victimes de ces délicieuses frictions. « Putain oui… Laisse-toi aller mon bébé… » S’extasia-t-il, fermant les yeux alors que sa respiration se bousculait, ses paumes pressant sa chute de reins à mesure qu’il s’approchait du nirvana, leurs corps se chevauchant sur le sommier qui craquait sous le poids de leur amour. Et finalement, dans cet instant de pureté complète, ils s’abandonnèrent l’un à l’autre, ravagés par leurs orgasmes qui frappèrent au même moment, Niels criant le prénom de son amour au moment où son plaisir se déversa en elle. « Bébé… T’es la seule que j’veux… » Murmura-t-il, encore à fleur de peau alors que son corps tremblait de plaisir, ses mains recouvrant la peau encore brûlante de son amour, la gardant dans cette étreinte qui semblait les protéger de tout. « T’arrêteras jamais de l’être tant que je continue à t’aimer comme ça… » Souffla-t-il en plongeant son regard dans le sien après lui avoir rendu son baiser, Niels revenant à ce sujet encore sensible, exposant ses regrets à l’amour de sa vie. « J’ai jamais voulu te faire souffrir… J’me fais du mal en t’en faisant… » Admit-il, évoquant le geste qu’il avait eu envers Nick alors que ses phalanges étaient encore marquées par l’impact de son coup. Il sourit d’amusement à la réponse d'Aelya qui le rassura, s’allongeant avec elle dans le lit, son bras s’écartant pour l’accueillir contre son torse. « J’ai pas réfléchi, comme d’habitude. Mais si c’est que ça… J’pourrais aller le voir pour lui parler et essayer d’arranger les choses bébé. » Se proposa-t-il, désirant lui faciliter la tâche, conscient qu’il était responsable de cette situation délicate. Et avant même qu’Aelya ne lui réponde, il la vit se redresser soudainement pour quitter leur chambre, son coeur battant plus fort sous le coup de l’inquiétude. « Bébé, tu vas où ? » Lâcha-t-il en se redressant à son tour, enfilant un boxer rapidement avant de suivre ses pas jusqu’à la salle de bain. « Hey mon amour… » Souffla-t-il inquiet en la découvrant, se précipitant vers elle, ses mains dégageant ses cheveux de son visage. « Qu’est-ce qu’il se passe…? T’as besoin que je t’emmène voir un médecin ? » Demanda-t-il, lui qui ne faisait pas encore le lien entre son état et son quotidien rythmé par ses excès.

Elle avait envie de s'oublier, d'éteindre la cime enflammée par ses démons pour se retrouver dans l'obscurité sécuritaire de son regard, là où siégeait ses envies d'amour éternel. Elle était faite pour lui, faite pour son âme qui se lovait toujours harmonieusement contre la sienne, à l'instar de leurs corps qui se cherchaient dans l'épuisement du manque qui ne viendrait jamais à bout de leur lien si sacré, si solide, à l'image de cette passion sublimé par leur éloignement acide.

- J'ai envie que la Terre entière sache à quel point j'te veux toi, à quel point on s'veut tous les deux pour le restant de nos jours, ajouta-t-elle alors que son corps subissait les bienfaits fiévreux de ses ondulations, embrasant son coeur d'émotions. J'te connais assez pour ne pas le faire. Je connais tes raisons, le rassura-t-elle, son regard amoureux et tendre plongeant dans le sien, elle qui comprenait sans l'ajout d'un mot de plus les raisons qui l'avaient poussé à s'extirper de leur cocon, bien que cela n'avait jamais constitué une bonne solution. Tant mieux, ça m'arrange un peu trop, sourit-elle en coin, perdue contre son corps qui la percutait toujours plus vivement, plus profondément, admettant un vrai incendie dans son palpitant qui subissait le poids de cet amour haletant, ses lèvres glissant sur sa poitrine raidie d'envie, ses gémissements l'appelant à continuer d'augmenter le son de ses cris, ses mots faisant davantage irradier son envie de se voir combler par sa présence qui mettait ses sens à vif dans son plaisir. Toi aussi, laisse-toi aller contre moi... Susurra-t-elle contre ses lèvres alors que leurs bassins se répondaient avec plus de rapidité, laissant éclore peu à peu le résultat de cette fièvre qui l'appelait, la hantait, la faisant expier toujours plus de gémissements et de soupirs pour l'attirer davantage contre elle, sa peau se couvrant de frissons, comme de douces fêlures qui l'habillaient, craquant sa patience qui l'enfermait de plus en plus dans l'urgence qu'elle ne savait plus réprimer, jusqu'à l'atteinte de son orgasme qui répondit au sien, tous deux expiant le doux son de leur passion qui prit fin dans cette faim insatiable de leurs sens. T'es le seul qui es capable de me faire du bien comme ça t'façon... C'est toi pour toujours, répondit-elle amoureusement, enfermant ses bras autour de lui, le corps encore tremblant de plaisir, perlé de sueurs au milieu du délicieux chaos des draps. Je vis pour ton amour moi, ajouta-t-elle tendrement en l'embrassant, apaisée par sa présence qui la réconfortait. Je sais bébé... Mais là ça va mieux déjà, t'es rentré, t'es avec moi... Ca va, le rassura-t-elle en souriant, piégée dans le déni qui l'empêchait de voir à quel point elle n'allait pas si bien que ça, son corps prenant place aux côtés du sien, sa tête venant reposer sur son torse, tandis que sa main venait caresser doucement sa peau, valsant de ses pectoraux à son nombril. Ce serait peut-être correct que tu t'excuses oui, déjà que tu lui as flingué sa rhinoplastie, offre-lui au moins ça, pouffa-t-elle, amusée avant de sentir son estomac se retourner, la poussant à courir dans la salle de bain pour vider le contenu de son sac gastrique, les yeux couverts par un voile de vertiges. Non, non pas besoin d'aller voir un médecin, j'pense juste que ça vient du fait que j'ai pas beaucoup dormi ces derniers jours... Lâcha-t-elle en se redressant difficilement, son nez se mettant à saigner, elle qui s'en rendit compte en voyant les gouttes tâcher le carrelage immaculé. Putain, fais chier ! Perdit-elle patience, récupérant rapidement une serviette pour éponger son visage. Ca ira mieux bébé, t'inquiètes pas, j'ai surement un peu déconné ces derniers temps, chercha-t-elle à le rassurer.