always remember that my heart holds you when my arms can't (aelya) -HOT-

Depuis le jour où il avait compris qu’il l’aimait, Niels avait su que sa vie tournerait éternellement autour d’elle, convaincu qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, que leurs âmes avaient été créées pour n’en former qu’une seule et unique. Il avait l’impression de s’écorcher dés que la distance s’immisçait entre leurs deux corps, leur faisant à chaque fois réaliser qu’ils n’avaient aucune chance de survivre l’un sans l’autre. « J’peux le crier au monde entier bébé. J’suis qu’à toi, ça fait un moment déjà, et ça sera comme ça jusqu’à mon dernier souffle. » Murmura-t-il, usant de leur liaison charnelle pour lui prouver qu’il n’aimait qu’elle, que jamais il ne pourrait se donner à une autre comme il le faisait avec elle. « J’ai de la chance de t’avoir… » Souffla-t-il, conscient qu’il ne méritait pas tout le temps sa patience, lui qui avait tendance à se laisser submerger par son impulsivité, la réflexion et la sagesse n’étant pas ses domaines de prédilection. Il se chargea de lui faire oublier les stigmates de leur manque, s’abandonnant à elle et à son corps qu’il percutait de son bassin enflammé par le désir, Niels gémissant entre les baisers qu’il parsemait sur sa peau, la marquant de sa passion qu’ils continuaient d’embraser l’un contre l’autre. « Oui mon amour… J’te donne tout de moi… » Lâcha-t-il, sa peau humidifiée par l’effort de leurs corps brûlants qui continuaient de s’agiter dans la même symphonie, Niels pressant la peau de son amour pour ressentir davantage la profondeur de leur lien, lui qui ne désirait plus jamais avoir à quitter ses bras. Le coeur au bord des lèvres, le souffle haletant, il laissa son corps exploser de plaisir, son amour pour elle débordant de ses entrailles, sa peau s’hypersensibilisant au contact de la sienne. « J’te laisserai à personne d’autre mon bébé. Faudrait être fou pour te laisser t’échapper toi… » Murmura-t-il, son visage niché dans le creux de son cou où il cherchait à retrouver son souffle tout en profitant des notes délicieuses de son parfum, ses bras l’encerclant pour la garder contre lui. « Et moi pour toi… » Lui répondit-il en reprenant ses mots, levant les yeux vers elle pour lui voler un énième baiser, la culpabilité le prenant aux tripes lorsqu’il se remémora leur séparation. « J’suis désolé… Tu sais pas à quel point bébé. J’fais toujours tout à l’envers. » Ajouta-t-il, tentant de se rassurer avec les mots de son amour, lui promettant de ne plus jamais la laisser, l’enfermant dans son étreinte lorsqu’ils retrouvèrent leur place dans le lit, frémissant à ses caresse sur sa peau qui ne demandait qu’elle. « Au moins, il te lâchera un peu vu qu’il sera occupé refaire son nez ce con. » Lâcha-t-il du tac au tac, avant de se rendre compte que son naturel reprenait le dessus. « Mais… oui, j’irai m’excuser bébé. » Ajouta-t-il plus docilement, juste avant qu’Aelya ne quitte subitement le lit pour régurgiter le contenu de son estomac dans les toilettes sous son regard inquiet, lui qui s’empressa de venir à sa hauteur. « Fatiguée au point de vomir ? Bébé, c’est pas normal. » Ajouta-t-il, son regard parlant pour lui, Niels proposant son bras comme appui à son amour pour qu’elle puisse se redresser, ses sourcils se fronçant lorsqu’il vit le sol se tâcher de son sang. « Comment ça je m’inquiète pas ?! Bébé, j’appelle un médecin, c’est pas normal. » Dit-il, se précipitant dans la chambre pour attraper son portable, aveuglé par son inquiétude avant que les dernières paroles d’Aelya ne résonnent dans sa tête. « Ta consommation… elle était ponctuelle, n’est-ce pas ? » Demanda-t-il, son coeur battant déjà à l’idée d’entendre sa réponse, lui qui avait soudainement peur de découvrir qu’Aelya avait bien plus consommé qu’elle ne l’admettait. « Amour, j’ai peur pour toi. J’veux pas qu’on blague sur ça, tu sais comment ça peut finir… »

Tous ses souffles lui étaient destinés, tout le gouffre qu'elle avait dans le coeur lui était voué afin d'être comblé, Niels qui était le seul à pouvoir déchainer la pluie et le beau temps rien qu'au doux son de sa voix qu'elle connaissait par coeur, son timbre suave comme un doux refuge au vacarme de son âme. Elle se sentait libre dans la prison de ses bras, et elle se sentait vivre quand il la regardait comme ça.

- J'compte pas changer ça, on est trop bien tous les deux, ajouta-t-elle, ayant à l'esprit que c'était uniquement quand ils étaient séparés que le monde s'effritait en des débris qui taillaient en pièce son coeur semé par la peine. C'est pas une chance de m'avoir, répondit-elle, persuadée qu'elle n'était pas un cadeau, surement pas avec le nombre de mensonges qu'elle débitait pour satisfaire ses démons, Aelya qui contre ses lèvres en oubliait leur fièvre pour se fondre contre son corps qui l'appelait à toucher du doigt les pans du rêve.

Elle se laissa remplir de lui, sa peau se chargeant de frissons à mesure qu'il poussait délicieusement sa patience à l'agonie, elle qui expirait bruyamment, permettant à son âme-soeur d'étendre les gémissements haletant de sa passion qui la consumait, admettant sur sa chair son délicieux parfum qui s'encrait à son âme, qui l'ancrait à son myocarde. Dans la danse endiablée de leurs êtres, elle se rapprochait du point culminant de son plaisir, laissant son amour poser ses mains sur sa cambrure, embrasser ses fêlures, son rythme cardiaque s'emballant dans son plexus alors qu'elle vint percuter son orgasme qui la foudroya, l'incitant à davantage se lover dans ses bras, la respiration anarchique encore troublée par leur ébat.

- De toute façon je reviendrai quand même vers toi, admit-elle, consciente qu'ils seraient pour toujours liés, Aelya frémissant à la douce sensation de son souffle qui caressait son cou tandis que ses mains valsaient doucement dans son dos. C'est pas grave tu vois, on est toujours là tous les deux, le rassura-t-elle en récupérant son baiser, tentant d'adoucir le manque qui les avait altérés, son corps trouvant sa place dans les draps, tout près du sien. Bébé... Pouffa-t-elle, amusée par ses mots sur Nick. Merci mon coeur, ajouta-t-elle tendrement, sentant la nausée soudainement la prendre à la gorge, la poussant à se rendre dans la salle de bain pour purger ses excès qui avaient pris essence dans la peine de son départ. Ca va bébé, j'irais voir un médecin si ça s'arrange pas promis, lança-t-elle, sachant d'où le problème venait sans qu'elle ne se l'admette à elle-même, Aelya s'aidant de son bras pour se redresser, le corps tanguant dans les vertiges avant que son nez ne se mette à saigner, irrité par l'afflux de cocaïne. Arrête c'est rien, j'vais me reposer aujourd'hui, j'ai juste trop fait la fête, chercha-t-elle à le rassurer, le suivant dans la chambre d'un pas lasse, remettant ses sous-vêtements alors qu'il se retourna vers elle, sa question lui faisant redresser le regard. J'ai abusé ces derniers temps, j'vais pas le cacher. J'ai pas raisonné ma consommation. Mais c'est fini, j'vais me calmer, promis, avoua-t-elle, persuadée qu'elle arriverait à arrêter. Je sais pas ce qui m'a pris, j'avais juste besoin d'aller mieux, ajouta-t-elle, la peine se lisant dans ses yeux, Aelya prenant un haut à Niels dans sa penderie pour l'enfiler sur ses courbes. J'avais besoin que de toi, c'est tout... Appelle-pas le médecin, ça ira surement mieux après une nuit de sommeil, j'ai pas dormi jusqu'ici.

Il emprisonnerait ses lèvres jusqu’à la fin de sa vie, jusqu’à ce qu’il ne pousse son dernier souffle, lui qui avait puisé tout son espoir dans la pureté de leur lien, celui qui l’avait sauvé de toutes les manières possibles. Et il détestait l’entendre dire qu’elle n’était pas une chance pour lui, Niels qui se battrait à chaque seconde pour lui faire comprendre que sans elle, sa vie ne se résumerait qu’au néant. Parce-qu’il avait grandi avec elle, se découvrant en même temps qu’elle l’avait découvert, lui qui n’avait jamais soupçonné l’existence d’une part si humaine en lui, ayant passé des années à se répéter qu’il n’était pas fait pour aimer. Pourtant, Aelya, dés le premier regard, elle avait réussi à bousculer tous ses principes, parvenant à refaire battre un coeur trop longtemps laissé à l’abandon derrière une cage blindée. « Dis pas ça bébé. Tu sais pas à quel point tu m’as sauvé. Je serai rien sans toi, rien du tout. J’veux plus que tu dises ça, t’es toute ma vie. » Murmura-t-il, le regard chargé de cet amour qu’il lui vouait et qui s’était renforcé au cours des années, Niels s’affairant à l’embrasser, se nourrissant de la chaleur de son souffle, de la fièvre de leur échange jusqu’à ce qu’ils ne finissent par ne faire plus qu’un. Il s’évadait avec elle, loin du manque qui les avait terrassé, amenant son corps au plus profond du sien pour lui faire ressentir son amour et son désir qui ne répondaient qu’au seul son de sa voix. Leurs gémissements se répondaient, résonnant dans ce cocon qu’ils avaient délaissé pendant ces quelques jours, Niels qui aurait dû savoir que sa place ne pouvait être qu’ici, dans les draps défaits par leur passion, dans ses bras qui réchauffaient son âme en fusion. Le souffle haletant, le regard embrasé par le plaisir, ils se laissèrent gagner par l’intensité de leurs ondulations endiablées, jusqu’à ne plus savoir gérer le plaisir qui les foudroya l’un contre l’autre, leur faisant expier un dernier soupir, leurs lèvres se retrouvant une énième fois pour éteindre la fièvre de leur ébat. « J’me vois pas sans toi bébé. Je t’attendrais toute la vie s’il le fallait. » Murmura-t-il, l’idée d’appartenir à une autre le révulsant, lui qui savait que son coeur était conçu pour les mains de son amour. « Oui, jusqu’à la fin bébé… J’referais plus le con, j’te le promets. » Souffla-t-il dans le creux de son cou avant de retrouver le chemin jusqu’à ses lèvres, Niels accueillant le corps de son amour contre le sien lorsqu’ils retrouvèrent leurs places sous la couverture. Il s’amusa de la douce réprimande de son amour, lui qui n’avait jamais de tendres pensées lorsqu’il songeait à Nick. Et alors qu’ils se laissèrent bercer par les effluves de leurs parfums mêlées, le soudain mouvement d’Aelya vint réveiller l’inquiétude de Niels qui se précipita derrière elle dans la salle de bain. « Bébé j’ai pas envie d’attendre que ça s’empire. » Lâcha-t-il, peinant à rester calme lorsqu’il sentait que son amour pouvait être en danger, son coeur loupant un battement à la vue de ces gouttes de sang qui parsemaient le carrelage. Sans la moindre hésitation, Niels se rua vers la chambre, décidé à appeler une assistance médicale, conscient qu’il ne se calmerait pas tant qu’Aelya ne serait pas vue par un médecin. « C’est pas rien non. Tu vomis alors que t’as rien dans l’estomac, tu tiens à peine debout bébé. J’peux pas te laisser comme ça. » Lâcha-t-il, avant de songer aux aveux que lui avait fait sa femme concernant sa consommation de cocaïne, Niels relevant les yeux vers elle, son coeur se serrant en entendant ses craintes se confirmer. « Putain… C’est de ma faute tout ça. Bébé, faut que t’arrêtes complètement, ça peut pas continuer. J’suis désolé mon amour, j’voulais pas que t’en arrives là… » Murmura-t-il, avançant vers elle en sentant la culpabilité lui arracher le coeur, son regard s’arrêtant sur sa silhouette qu’elle couvrit d’un de ses t-shirts. « Ok… Mais je vais veiller sur toi. Et si ça va pas, on part à l’hôpital, je négocie pas. » Dit-il, retrouvant sa place dans le lit, attendant qu’Aelya ne le rejoigne. « J’vais t’endormir bébé, viens. » Souffla-t-il plus tendrement, la laissant se lover contre lui, ses mains se réfugiant dans ses cheveux qu’il caressait avec douceur, tentant de l’apaiser. « On va se relever tous les deux mon amour, j’te le promets… »