Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Mar 4 Jan 2022 - 15:35
Can we dare to say that we really know someone
Who we are is what comes out when shit goes bad. You can't tell anything about a person when things are great. If you want to really know someone, be there when everything goes to hell.
- Non? Pourquoi ce non grossier? Tu l'as dis toi-même que tu ne le connaissais pas, t'es même pas certain de son prénom. Ça veut tout dire. - T'allais lui faire une crise que c'était souvent le cas lorsqu'on cachait son identité, lorsqu'on inventait un prénom et surtout un passé, mais tu as préféré fermer ta bouche. Tu ne veux pas embarquer dans cette histoire et soudainement, que Dae comprenne que tu ne viens pas d'Australie. Bon d'accord, il peut avoir de bons doutes sur tes origines mais jamais tu n'as parlé de ton passé avec lui et c'est mieux ainsi. De toute manière, tu ne sais même pas quel mensonge tu lui aurais fournis. Un mensonge sur ton adoption? Sur un de tes beau-père violent? Sur un abandon dans un centre commercial ou sur une agression venant de leur de tes supposé frère? Toi-même, avec le temps, tu as commencé à te poser de sérieuses questions sur ce qui était vrai, et ce qui ne l'était pas. T'es même pas certain d'avoir le bon prénom depuis des années alors tu préfères rouler des yeux, avant de lui faire un vague signe de la main, voulant lui faire comprendre que tu te fou de tout ça. Honnêtement, non.. T'aurais passé encore bien du temps à lui parler de cet homme ''chelou'' mais tu n'y peux rien. Tu dois maintenant te taire à son sujet. De toute manière, plus tu en parleras, plus il te pensera jaloux et plus tu le seras aussi.. Alors, tais toi!
- Et blablabla.. Petit cachottier. - Tu veux simplement lui mettre des informations en tête, assez pour que la prochaine fois, il puisse penser à toi et à tes paroles. Comme ça, il ne baptisera peut-être pas ta chambre à coucher. T'es même pas certain de ce qui est entrain de vous arriver, pourquoi tu mets tellement d'entrain sur cette histoire. Peut-être parce que ça t'as choqué de le voir dans ce genre de position et qu'il ne puisse avoir rien tenté avec toi. Ou peut-être est-ce le fait que tu te retiens depuis que t'as posé tes effets chez lui, que t'as jamais osé sauter le pas avec un type dans cet appartement et lui, qu'il ne se gêne pas pour emmener un inconnu entre ces murs. Et ce, directement sous ton nez. - Et puis quoi.. Il t'as dit que t'étais beau alors, tu l'as cru et tu l'as ramené? - T'es curieux de savoir comment ça c'est passé, comment Dae-Jung a pu se faire autant manipuler. Parce que généralement, c'est comme ça que ça fonctionne aussi avec toi. Tu te fais accoster pas des inconnus, tu te fais payer un verre et habituellement, tu paies tes comptes autre qu'avec de l'argent. De toute façon, t'as pas d'argent alors.. Seigneurs, est-ce toi le prostitué? Tu lui souris maladroitement, avant de poursuivre la discussion. - Passe moi les détails s'il te plaît, j'ai pas dîner et j'ai pas envie de renvoyer mes céréales. - Tu préfères ne pas te faire de scénario sur ce qui aurait pu se passer si tu serais arrivé quelques minutes plus tard. T'oses même pas imaginer ce qui aurait réellement pu se passer, sans te faire rougir. Même si t'es à l'aise de mettre un point sur ce que tu fais avec des hommes que tu ne connais pas, t'es pas à l'aise de parler de ça avec lui. Ça te gênes, surtout si c'est pour parler de lui et de ses conquêtes. - Pas de numéro.. Alors tu t'es fais larguer? - Comment est-ce possible vue qu'ils n'étaient pas ensemble? Selon toi, Dae te mens. Il s'est fait un copain, il l'a ramené ici, tu les as surpris et maintenant, il ne sait plus comment s'en sauver. - C'est pas grave si tu t'es fais mettre à la porte. Je vais te recueillir ici, tu habiteras avec moi. - Lui mentionnes-tu grand sourire, et surtout, généreux de ta personne.
- Je l'aurais préféré blanc, pour cacher certaines preuves. - Tu hausses les épaules, trouvant le tout plus ''acceptable''. Ou peut-être pas, vu que tu ne n'aurais pas pu identifier le coupable. Tu frissonnes un instant, avant de te mettre à grimacer. - Faudrait le prendre noir à la place, pour que je puisse être certain de où poser mes fesses. J'ai pas envie de savoir que je suis enceinte sans connaître l'identité du père. - Bon d'accord, ça ne fonctionne pas avec toi, mais c'était une manière de lui faire comprendre qu'il passait un nombre élevé de personne sur ce canapé. - Ce n'était qu'une question.. Comme si je pouvais te demander pourquoi t'as pas porté un t-shirt, au lieu de cette chemise. Depuis quand tu portes une chemise pour travailler? T'étais encore au travail lorsque tu as rencontré ce type? - Te voilà à encore poser trop de questions, voulant tout savoir et tout connaître avant ton temps. Et puis comme ça, tu peux passer par-dessus l'histoire du baiser. Parce que toi, t'embrasses pas les gens, t'embrasses pas les inconnus et encore moins ceux qui se retrouvent dans ton lit. T'as embrassé seulement une personne dans toute ta vie, t'étais pas encore majeure et t'as pas réellement apprécié ce qui est arrivé. Trop de bave, trop de vitesse et le simple fait d'y repenser te lèves un peu le cœur. - Non, je veux pas que tu.. Et elle a quoi, ma mâchoire? - Parce que oui, tu te sais attirant vue le nombre de personne qui t'aborde mais t'as jamais eu le droit à ce genre de discours. Habituellement, les gens font une fixation sur une partie un peu plus basse que ta mâchoire. - Non, je reste habillé et toi aussi. - Vient-il de te faire des avances directement dans cette cuisine? Tu en as bien l'impression. - Je ne ferai jamais ça avec un ami. - Parce que t'as peur de le perdre ensuite et puis, t'as pas envie qu'il te boude et qu'il te rejette après. T'as l'impression que ce n'est pas une maison au lapin que tu vas devoir trouver si ça arrive, mais bien une petite place pour toi. Et pas question de retourner chez les gens qui t'ont ''élevé'' pendant une partie de ton adolescence.
Tu prends place sur le comptoir pour le regarder s'activer sur le souper lorsque le prénom de la fille avec qui vous avez travaillé t'arrives en mémoire et tu le laisses s'échapper. - J'imagine rien, c'est elle qui m'a dit que tu l'avais.. Enfin que vous aviez, tout les deux, dans la réserve. - T'inventes rien, c'est bien elle qui t'as mentionné qui se passait un truc avec votre collègue de travail. Peut-être pour t'énerver, peut-être pour l'énerver mais quoi qu'il en soit, Dae n'a pas l'air de tout comprendre et au fond, ça te fais vraiment plaisir. - Elle m'a dit que t'étais pas vraiment réceptif non plus. - Ton doigt passe sous ton menton, essayant de te rappeler ce qu'elle t'avait bien dit. - Que t'étais un peu en mode: étoile de mer. - Tu hausses les épaules, ne voulant pas t'attirer plus d'ennuis. Ce n'est pas ta version, mais bien la version de cette pauvre fille. Et le pire, c'est que tu ne mens même pas, elle t'as vraiment dit ça. Enfin, pas juste à toi, mais bien mentionné le tout en salle de pause. - Mais non, j'essaie juste de trouver ce que t'as de plus que moi et visiblement, c'est pas de l'expérience quand on entend se plaindre Alicia. - Mais maintenant, t'es plus certain de rien. - Quoi que si tu avais de l'attirance pour son copain au lieu d'elle, je peux maintenant comprendre. - Vue ce que tu as vu tout à l'heure, tu comprends pourquoi rien n'a fonctionné avec la jeune femme aux cheveux roux. - Depuis que tu habites ici ou depuis que moi, j'habite ici? Et t'es ici depuis combien de temps? - Toi, tu es là depuis seulement quelques jours. Semaines.. Peut-être un peu plus, t'es plus certain de ce qui se passe non plus tout autour de toi. Tu sais seulement que Dae vient de te faire grimacer suite à la conversation sur le bout de comptoir que tu viens de prendre d'assaut. - Mais tu viens juste de me dire que t'as jamais.. Arffff.. - Soupires-tu mais sans toutefois te relever. T'es bien assis ici et puis, tu ne le diras jamais, mais tu as une vue incroyable devant toi. - Personne veut savoir la couleur préférée des gens, c'est une question qui ne mène à rien. Mais si tu veux on peut.. - Mais ta voix s'arrête lorsque tu le vois galérer avec son bouton de chemise. Ta bouche reste ouverte, la conversation en suspend et lentement, tu réalises que ta langue passe sur ta lèvre inférieure, comme si ton esprit mal placé devenait maitre de lui-même. - Toute façon, tu ne m'as même pas répondu. T'as même pas.. Tu veux lâcher ce pauvre bouton à la fin? - Tu lui claques la main, avant de le prendre d'assaut pour l'attacher à ta façon. Vue l'emplacement où tu te trouves, tu peux facilement arriver à avoir les boutons de sa chemise encore ouverte juste devant toi. - Tu veux que je te passe un questionnaire? Soit.. À part ma mâchoire, qu'est ce qui te plais chez moi? - Bon d'accord, tu ne lui a pas demandé son met favoris ou le nom de sa chanteuse préférée mais c'est tout de même un bon début pour apprendre à se connaître.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Jeu 6 Jan 2022 - 4:35
Can we dare to say that we really know someone
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"Ce n'était pas un prostitué." Tu te demandes vraiment où essaie d'en venir Sunhi avec ce genre de questions. Est-ce qu'il tente vraiment de te brimer le moral? De te faire constater que seul un travailleur du sexe pourrait être attiré à venir à ta rencontre? Il veut t'insulter, te faire ouvrir les yeux ou bien il dit juste n'importe quoi? Plus la discussion avance et plus tu deviens confus. T'as surtout du mal à croire que personne ne l'ai encore étranglé vu la manière dont il parle aux gens. Est-ce que tu l'as si bien cerné que ça? Est-ce qu'il n'a réellement pas un mauvais fond? Non, bien sûr que non. C'est ton ami.
Pourquoi il veut autant d'informations sur ta rencontre reste un mystère, mais au moins, il le demande maintenant plus gentiment. Tu hausses donc les épaules pour lui répondre de manière nonchalante. Après tout, la curiosité, ça, tu peux comprendre au moins. "Non. Il a discuté avec moi toute la journée." Tu t'empêches de lui dire que lui ne passe pas sa vie devant la télévision à manger. Après tout, il ne te doit rien lui non plus. Si ce n'est tout l'argent que tu dépenses pour lui peut-être. Mais tu n'es pas matérialiste, alors tu laisses encore couler une nouvelle fois. Tu aurais pu le lui mettre sous le nez au moins dix fois ce soir, mais tu n'as pas du tout envie que le ton remonte. "Faut pas demander si tu veux aucune information." Tu le dis aussi de manière nonchalante. Après tout, tu sais bien que celle là, tu l'as bien cherché. Ton commentaire était un peu cru, même pour toi. Tu as beau ne pas être pudique en temps normal, on parle quand même de ton colocataire qui t'a presque attrapé les culottes baissées et toi qui parle des pantalons de ton précédent invité. "Je me suis pas fait larguer, j'étais pas avec lui." Non, tu n'étais pas en couple avec lui. Mais ça te fait quand même un petit pincement au coeur que le garçon en question ne t'ai, justement, pas laissé son numéro. Tu es entrain de te demander si finalement, ton ami n'a pas raison et que tu n'es pas vraiment un prostitué en devenir.
Voulant éviter un nouveau désaccord, tu ne commentes pas le fait qu'il t'invite à habiter chez lui, puisque c'est chez toi. Tu sais qu'il le sait. Tu ne sais juste pas si c'est une blague tordue ou si il se croit réellement et à vrai dire, la réponse te fait un peu peur. Tu fais également semblant de ne pas comprendre lorsqu'il parle encore du canapé. T'espère vraiment qu'il va finir de parler de ce fichu meuble à un moment donné. T'as juste envie d'aller le jeter par la fenêtre pour qu'il arrête. Le meuble, pas lui. Enfin, c'est pas encore sûr. Heureusement que tu n'as aucune fibre violente dans toute ta personne. "Oui, j'étais à ma pause. Et j'aime les chemises." Tu es quand même un peu insulté qu'il n'ai jamais remarqué que tu en portes tout le temps. Tu fais tout ton possible pour soigner ton apparence. Si ta mère t'a bien apprise une chose, c'est que bien paraître peut mener loin de la vie. Même si ça reste encore à prouver pour toi.
"Elle est belle ta mâchoire, voilà tout." Tu hausses encore les épaules, pour la troisième fois depuis peu de temps. Ce n'est pas une grosse affaire, tu voulais juste lui prouver que oui, il avait du charme en lui notant une aspect de son visage que tu avais tout de suite remarqué en le rencontrant. Oui, tu aimes bien les mâchoires, voilà. "Prends pas peur, c'était une manière de parler, je vais pas non plus te sauter dessus." T'espère juste qu'il ne va pas commencer à dire 'comme avec l'inconnu' ou quelque chose du genre. Tu commences à avoir le coeur sensible rien qu'à penser au nombre de fois qu'il a insinué que tu étais un traîné. Ton beau-père t'appelait princesse... c'était vraiment pas mieux. Machinalement, tu commences à ouvrir le sac de pâtes, tout en sortant un chaudron et la mijoteuse, plus par réflexe que par réel envie de cuisiner. Tout en commençant à sortir les ingrédients pour préparer le souper, tu l'écoutes parler de cette fille que tu n'as jamais trouvé intéressante. "Dans ses rêves." Tu ne peux t'empêcher de lâcher cette petite remarque en esquissant un sourire. Tu sais bien qu'elle a tenté de te draguer à plusieurs reprises, mais tu ne savais pas qu'elle était aussi blessée par tes refus. "Je ne sais même pas si elle a un copain. Et je fais jamais l'étoile de mer." Tu es une personne passionnée, dans tout ce que tu fais. Qu'il insinue le contraire insulte un peu ton égo sur le coup, mais tu ne le laisse pas paraître, finissant de mettre les ingrédients dans la mijoteuse, tout bonnement.
"Depuis que j'habite ici si ça peut te rassurer. Et ça fait environ un an." Tu rougis un peu, te rendant maintenant compte que tu viens de lui révéler depuis combien de temps tu n'as pas fait de choses défendues au moins de dix-huit ans. Comme ça, sans aucune retenue. T'as vraiment un problème de filtre toi. Puis la conversation continue, et le stress fait en sorte que tu te bats maintenant avec ta chemise à moitié boutonnée pour essayer de te rendre plus présentable alors qu'en fait, tu es entrain de faire tout le contraire sans même t'en rendre compte. Tu l'entends te dire qu'il ne s'intéresse pas aux conversations de couleurs préférées et tu ne peux pas l'en blâmer. Toute fois, en entendant sa phrase qui reste en suspend, tu relèves les yeux juste à temps pour le voir passer la langue sur sa lèvre et tu commences à te demander si finalement, il est vraiment si hétérosexuelle que tu ne le crois. Il finit par éclater, tapant ta main pour essayer de t'aider avec les boutons de ta chemise. Tu deviens rapidement rouge, ne sachant trop quoi dire, mais instinctivement, tu te rapproches un peu de peur qu'il ne tombe de son perchoir. Juste assez pour qu'il n'étire pas trop ses bras, mais pas assez pour sentir son souffle sur tes cheveux. À sa prochaine question, tu figes. Vu la situation actuelle, tu ne t'attendais pas vraiment à ce genre d'interrogation et tu es pris au dépourvue. Tu lèves timidement les yeux vers lui, de peur de dire une stupidité. Après tout, t'as juste envie de lui la manière dont il passe sa langue sur ses lèvres, comme plus tôt, mais tu t'abstiens. T'as aussi peur de lâcher un truc du genre comment il te déshabille comme en ce moment, mais tu tiens ta langue pour ce genre de commentaire aussi. "Alors il faut que j'énumère tout ce que je trouve de beau chez toi, mais toi t'as rien à dire sur moi. Tu me trouves laid?" Tu sais que non. Enfin tu espères. On t'a traité de bien des choses, mais tu sais que tu es bel homme, ça, c'est clair dans ton esprit. Tu n'as jamais entendu le contraire. "Tu as de très beaux yeux." Ça parait super cliché et c'est super malaisant. Tu espères juste qu'il va changer de question, car t'as l'impression que tu vas commencer à transpirer. Tu sent déjà ton coeur battre plus fort à cause de la situation. Maintenant, tu n'as qu'une seule envie, et c'est de retirer cette chemise puisque tu as l'impression que si non, elle va te coller à la peau. Tu continues à le fixer, la bouche semi ouverte, avant de te rendre compte que c'est un peu étrange et tu fermes la bouche, le rouge montant de plus belle à tes joues. Étrangement, tu continues quand même à fixer ses yeux.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Jeu 6 Jan 2022 - 5:32
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- Et tu as des preuves sur ça? - On dirait que tu joues le rôle du père avec Dae-Jung et ça te donnes froid dans le dos. Seras-tu ainsi lorsque tu feras ta vie, lorsque tu auras des enfants? Enfin.. Un enfant. Soit ton petit ami. Tu ignores si vraiment, t'as envie de faire ta vie ainsi, de fonder une famille et de voir cette dernière devenir cendres. Parce que c'est toujours comme ça que ça arrive. Et tu ignores ce que tu pourras faire avec un enfant. Un adopté, bien entendu, pas un tout nouveau tout beau. Tu te fous un peu qu'il puisse te ressembler ou bien, qu'il puisse avoir le même menton que ton amoureux. La seule chose qui serait logique dans l'histoire, est d'aller chercher un enfant dans le besoin, comme tu en as eu besoin. De le sortir d'un enfer sans nom, qu'il puisse arrêter de se promener d'adresse en adresse et lui donner tout l'amour du monde. Mais non, t'auras pas d'enfants. Peut-être parce que toi-même tu en es encore un. Et puis, t'as pas l'intention d'avoir de petit ami, de fiancé, de mari ou peu importe. T'es pas fait pour ce genre de chose, t'as pas besoin d'avoir quelqu'un qui t'attends à tout les soirs. Et t'as pas besoin d'attendre quelqu'un non plus, même si c'est ce que tu fais la majorité du temps avec Dae. Sauf ce soir, visiblement. Parce que lui, aurait préféré que tu ne rentre pas. Il pourra bien dire tout ce qu'il veut, c'est exactement comme ça que tu perçois les choses. S'il aurait pu, t'es persuadé qu'il t'aurais pris les clés de l'appartement et t'aurais ordonné de passer une nuit au motel le plus proche. Trop gentil. - Parce que moi, j'ai pas de preuves. - Et lui non plus, t'es certain de ça. De toute manière, est-ce bien important? Toi-même, t'as longtemps couru les rues pour assouvir certains fantasmes. Chose que tu ne diras jamais à voix haute, surtout à lui.
- Tu lui a donc payé un café? - T'essaie de comprendre ce qui peut l'intéresser car à première vue, t'étais persuadé que les jupes et les talons hauts pouvaient le faire vibrer. Maintenant que tu comprends que t'étais perdu à des kilomètres à la ronde, t'es un peu moins sûr de toi. T'aurais aimé pouvoir lui parler plus franchement, lui dire que tu le comprends dans certaines démarches car même toi, tu as longtemps été tenté de suivre un inconnu dans les bars, chose que tu as trop souvent fait pour terminer la nuit sur la banquette arrière d'une voiture, mais tu n'oses pas. Tu ne veux pas qu'il puisse te prendre pour un pervers. Et même si tu ne caches pas ton attirance pour les hommes, t'as l'impression que tout le temps qu'il puisse penser le contraire, peut t'aider. Tu ne sais pas trop en quoi, mais c'est une impression. - Ou lui, il t'as payé un café? - Parce que ça aussi, c'est monnaie courante. On paie un verre au serveur ou au barman et soudainement, on finit avec les lèvres de ce dernier sur le bord de l'oreille. Enfin.. Pas dans ton cas, tu préfères que les barmans déposent leurs lèvres ailleurs que sur ton visage. - Je veux des détails mais pas tout les détails.. Juste ceux qui seront sur toutes les lèvres de tes collègues de travail demain. - Parce que oui, si cet inconnu a passé la journée avec lui au travail et qu'ensuite, ils se sont dirigés vers l'appartement, t'es certain que certaines personnes pourront en parler au travail. - Tu sais, tout ce que je ne pourrai pas savoir, vu que je n'y suis plus. - Dans ta tête, Dae ne sait pas la raison de ton renvoie sinon, tu imagines bien qu'il ne t'aurais pas pris sous son aile. T'as volé de l'argent, avec une promesse en l'air de le remettre d'ici les quinze prochaine décennie. T'as pas rentrer tous les produits, sortant quelques cafés aromatisés des tablettes, mais ne les ajoutant pas à la caisse. T'espérais ainsi te faire un peu d'argent pour partir d'ici, ayant besoin de renouer avec ton passé. Les billets d'avion sont chers. Les hôtels encore plus. Et les déplacements, tu n'oses même pas y penser. Et soudainement, la mocheté qui te servais de patron t'as brutalement montré la porte. T'espères vraiment que Dae-Jung ne puisse pas savoir la raison de ton renvoie, ceci pourrait causer plus de tort que de bien. - C'est pas grave si tu t'es fait larguer. Ça arrive à tout le monde. Dis-toi juste que tu trouveras quelqu'un de mieux la prochaine fois, quelqu'un qui te laisseras au moins son numéro ou bien, qui prendra le tiens. - Tu hausses les épaules, ne te voulant pas méchant. Simplement un peu rassurant sur le restant des hommes du coin.
- Tu étais à ta pause ou il t'as parlé toute la journée. Faudrait que tu te décides.. A moins que tu ne travaillais pas aujourd'hui et que t'as simplement passé la journée à additionner des pauses. - Tu te grattes le menton à nouveau, avant que ce dernier ne te parle de ta mâchoire. T'as jamais vraiment eu de commentaires ainsi. Oui, que t'avais de jolies fesses dans un pantalon bien serré mais peu importe. Vu de la manière que Dae te la sortie, tu vois bien qu'il chercher à se racheter et au fond, ça te fais un pincement au cœur. T'aurais peut-être aimé qu'il puisse flirter avec toi, ça t'aurais fait le plus grand bien, à vrai dire. - Comme avec.. - Et ta phrase s'arrête là. Cette dernière est trop facile à placer, tellement qu'elle ne te donne même pas envie. - Non, oublie. - Trop facile ne veut pas dire rigolo et encore moins lorsque vous parlez de cette horreur qui avait pris place au salon. - Alicia devait avoir de jolies rêves dans ce cas parce que ce n'est pas la première fois qu'elle parlait de toi. - T'as attrapé le paquet de pâtes pour t'en prendre une poignée, avant de commencer à les croquer une à une. C'est dure, c'est petit, c'est tout comme.. Bref elle aussi, trop facile à placer. - Je ne pense pas qu'elle puisse avoir un copain. Elle arrête pas de mentir alors, j'imagine que son histoire de dauphin dans son bain et de sa collection d'os de dinosaures ne doivent pas être vrai non plus. - Ton regard s'éternise sur les ingrédients placés dans la mijoteuse. T'aurais tout donné pour reprendre des pâtes, vraiment tout. - Et aucune idée pour l'étoile de mer. J'imagine que je serais arrivé dix minutes plus tard et je l'aurais su.. - Encore cette histoire que tu ne peux te retirer de la tête. Tu feras des cauchemars avec cette nuit, tu en es persuadé.
- Un an? Sérieusement? .. - Tu lèves les yeux au ciel, essayant de calculer. - T'avais pas une petite amie ou je sais pas quoi, y'a pas si longtemps? - T'essaies de te rappeler ce que tu as entendu entre les brides de conversations au travail même si au fond, t'es sûr de rien. - Un an.. Comment tu fais? Ça fait quoi.. Deux semaines pour ma part et je crois bien que je vais finir par manger un morceau de mur.. - Tu t'installes confortablement sur le comptoir, venant faire balancer tes jambes dans le vide. - Deux semaines ou peut-être une journée ou deux de moins.. Depuis que je suis ici en tout cas. Promis, j'ai ramené personne pour tester le mobilier. - Parce que c'était quelque chose que tu avais convenu, soit de ne pas emmener des gens ici, parce qu'au fond, ce n'est pas chez toi. Tu le sais trop bien, même si t'aimerais avoir ton nom sur le bail dès l'an prochain.
- J'ai jamais dis que t'étais laid, bien au contraire. - Tu soupires, continuant de défaire sa chemise et tu le remercie silencieusement de s'être approché de toi. Tu t'aurais mal vu être obligé de lui demander de faire quelques pas dans ta direction. Tu t'arrêtes dans ton travail lorsqu'il parle de tes yeux, avant de le fixer à ton tour. Passant de ses épaules à demi-découverte, jusqu'à sa bouche qui elle, est à demi ouverte. Ton regard se plante dans le sien, avant de tourner la tête, voyant bien que lui ne fera aucun effort pour le faire. - Allez monsieur le tombeur, rattache cette chemise avant que je ne décide de te la retirer brutalement. - Tu souris, avant de te passer une main dans tes cheveux. T'oses même plus le regarder suite à ses paroles et tu détestes les questions qui sont à double sens. Comme à doubles tranchants. - Faudrait que tu arrêtes avec tes compliments, je pourrais finir par y prendre goût. - Mais soudainement, tu te retournes à nouveau vers lui, un petit sourire aux lèvres. - Tu devrais peut-être.. Trouver une façon de recontacter le mec de tout à l'heure. On dit par chez moi que les gens sont attirés par un fil rouge invisible, qui unis les gens lorsqu'ils sont fait l'un pour l'autre. C'était peut-être lui, ton âme sœur et moi, j'ai tout gâché. - Tes yeux se fondent à nouveau dans les siens, ne sachant plus très bien comment les choses sont allées ainsi. Tu sais simplement que si personne ne part la viande, personne ne mangera ce soir.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Ven 7 Jan 2022 - 1:25
Can we dare to say that we really know someone
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Non tu n'as aucune preuve pour défendre ton point de vue. Si tu étais persuadé d'avoir raison quelques secondes plus tôt, tu commences sérieusement à douter de toi. C'est ce qui est dangereux avec ta personne. Tu as beau être persuadé de quelque chose, si on t'obstine sur le sujet, tu finis par te questionner. Tu pourrais même te demander si tu t'appelles réellement Dae si on te contredisait avec assez de conviction. Tu n'es pas stupide, loin de là, mais tu manques juste beaucoup de confiance en toi lorsqu'on met ta parole en doute. Trop d'années à te faire dire quoi faire par ta mère probablement. Tu te détestes immédiatement pour cette pensée, puisque tu l'aimes de tout ton coeur. Quel fils terrible tu fais à penser ainsi d'elle. "Il n'a pas demandé d'argent." T'es un peu moins sûr de toi, mais tu espères juste que ton interlocuteur ne va pas trop remuer le couteau dans la plaie. Trop de gens profitent de ton incrédulité et tu as présentement l'impression que Sunhi fait partie de ces gens qui n'ont pas beaucoup de scrupules sur le sujet. "Il a payé son propre café. C'était un client." T'as vraiment l'air d'un gros obsédé qui flirte avec les clients dit comme ça. Tu devrais peut-être rectifier, mais tu le laisses te poses encore des questions avant de clarifier la situation convenablement. Tu soupires à sa bonne intention. Même s'il parle encore de se faire larguer, tu ne peux pas t'empêcher de sourire légèrement à sa petite manière subtile d'être gentil en te parlant de meilleure personne pour toi. "Ouais..." Tu lâches le ouais sans trop de conviction. Même si tu carbures littéralement à l'amour et à l'amitié dans la vie, t'as l'impression que tous ceux qui partagent ton lit t'abandonnent. Il en est de même de la majeure partie de ta famille, outre ta demi-soeur. Bref, t'as eu ton lot de déceptions si tu comptes les fois où tes exs t'ont largué, trompé ou même giflé. Ça doit être quelque chose chez toi qui attire ce genre de comportement. Juste une fois, tu aimerais tomber sur un mec ou une fille bien.
"Si tu veux tout savoir, monsieur le détective, je remplaçais aujourd'hui, je n'ai fais qu'un trois heures derrière la caisse. C'était un client il est venu me retrouver pour parler à ma pause, puis m'a attendu après mon quart de travail pour discuter. C'est la raison pour laquelle j'ai passé la journée avec lui." T'as pas réellement à te justifier et tu le sais. Tu ne lui réponds pas pour cette raison, mais tu lui réponds quand même, parce que bon c'est plus poli. Et sa question est un peu inoffensive. Il semble s'être un peu calmé et te parle plus poliment, ce que tu apprécies. Il a donc ton entière coopération concernant des réponses plus claires. "Personne va en parler demain parce qu'il m'a parlé à part des autres. Alors tu rateras pas de ragots." Tu as envie d'ajouter que ta vie n'intéresse sûrement personne de toute façon, mais de la manière dont il s'intéresse lui-même à ta rencontre, tu es peut-être mieux de ne rien ajouter. Surtout quand il te parle de cette Alicia. Apparemment, elle est même un peu obsédée par toi. Tellement que tu écarquilles les yeux lorsqu'il parle du fait qu'elle lui a souvent parlé de toi. Tu laisses son commentaire concernant le fait qu'il aurait su si tu étais une étoile de mer couler, te concentrant plutôt sur la menteuse du travail. "Sans blagues? Même moi je suis pas assez crédule pour penser qu'elle a un dauphin dans son bain." Tu n'ajoutes rien car tu ne sais pas si lui, il la croyait.
"Oui, j'avais un copain. Il y a six mois." Tu n'as pas trop envie de t'étaler sur le sujet, mais tu sais très bien qu'il va continuer avec ses questions, alors tu préfères répondre tout de suite, murmurant presque les prochains mots. C'est un peu gênant à avouer et à vrai dire, tu as un peu peur de ce qu'il pourrait penser de toi. "Et pendant plusieurs mois il a préféré aller voir ailleurs on va dire ça comme ça." En gros, tu es tellement con que même s'il n'initiait aucun contact intime avec toi depuis longtemps, tu pensais que ça allait se régler alors qu'il te larguer pour un modèle encore plus jeune. "Comment je fais? Apparemment je gères pas si bien que ça. Tu as vu le résultat dans le salon." Parce que non, tu ne le gères vraiment pas bien. Ça te rend anxieux. Tu as l'impression que tu es dégouttant et pas du tout attirant par moments, même si tu sais au fond que c'est faux. Au fond, tu as juste besoin d'un peu d'attention et d'amour dans ta vie, tu le sais. Tu es un gros bébé. "Je sais que tu as respecté la règle. Et je suis désolé." Voilà, tu as flanché. Peut-être parce qu'il vient de t'avouer que lui fait des efforts pour respecter ce petit respect que vous deviez avoir l'un pour l'autre, mais tu te sens soudainement mal. "Et c'était qui cette personne? Tu avais pas de petite amie je me trompe?" Te voilà maintenant curieux. Deux semaines... est-ce qu'il est en couple et tu n'es pas au courant? Tu ne sais pourquoi, mais si c'était le cas, ça te briserait un peu le coeur. Tu te sent égoïste de penser ainsi, mais tu aurais l'impression de perdre un peu de son attention. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu n'as pas envie de partager ton colocataire indésirable. Tu commences à comprendre un peu sa crise de tout à l'heure.
Alors qu'il détache ta chemise, tu te surprends à le fixer pour une raison inconnue. Peut-être parce qu'il te demande ce que tu aimes chez lui. Alors que tu ne parles que de ses yeux, tu passes en revue tous les détails de son visage un à un, te disant que tu aurais un peu de mal à choisir. Il est beau, ça y a pas à dire. Un petit charme tantôt badboy, tantôt innocent. Il ne s'étale pas vraiment sur le fait qu'il ne te trouve pas laid, et tu fais une petite moue pour résultat. T'aimes les compliments, peut-être un peu trop. C'est peut-être une bonne chose qu'il n'embarque pas dans cette voie, sinon tu ne sais trop ce que tu ferais. Alors qu'il termine de déboutonner ta chemise, tu lui fais un clin d'oeil lorsqu'il te traite de tombeur. Tu t'affères à la tâche tout en l'écoutant parler, ne bougeant pas de ton emplacement actuel. "Pourquoi, parce que tu veux pas savoir que t'as aussi un beau sourire?" Tu ne sais pas trop à quoi tu joues en ce moment. Est-ce que tu flirte avec lui ou bien tu es juste gentil ou tu le taquines? T'aimes mieux pas trop savoir la réponse à la question, surtout que sa prochaine phrase te mine un peu le moral, sans aucune raison précise. "Non t'avais raison. Il faut que j'arrête de traîner avec ce genre de mecs. Ça mène jamais à rien de bon." Attendant presque des applaudissements suite à ton accomplissement, ayant finalement rattaché ta chemise convenablement, tu lèves les deux bras dans les airs et tu lui souris, comme un gamin. "Alors, si on est parti sur les questions personnelles... Pourquoi c'est à moi que tu as demandé pour une colocation? " Parce que tu es curieux, t'aimerais savoir pourquoi toi. T'aimes à penser que ce n'est pas parce qu'il avait envie de profiter de ta gentillesse, même s'il le fait un peu.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Ven 7 Jan 2022 - 2:46
Can we dare to say that we really know someone
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- C'était.. Un.. Client.. - Dois-tu le redire moins calmement et effacer le large sourire qui commence à prendre place sur ton visage pour ne pas l'offusquer? Non, t'en es juste incapable. Ton sourire s'élargie encore plus, avant que tu commences à lui faire les yeux doux. - Je ne vais pas me frustré si tu ramènes des clients ici.. Quoi que peut-être un peu si tu touches à mes draps mais si c'est la seule façon que tu as trouvé pour payer le loyer, qui suis-je pour t'en empêcher? - Tu pourrais certainement l'aider et payer ta place ici aussi mais qui es-tu pour l'empêcher de faire tout ce qui lui plait? S'il veut donner de son corps pour payer la nourriture sur la table, elle n'en sera que meilleur. Point à la ligne. - Ça me fait rien, t'es majeur et vacciné, que veux-tu que je te dise si ça te plais? - Honnêtement, tu as un pincement au cœur de le voir agir ainsi et oui, ça te déplais. Et même beaucoup. Parce que tu aurais aimé quelque chose de plus simple pour lui, de plus mature aussi. Et de moins dangereux. - Promets moi seulement que tu te protèges et ça sera ok. - Que peux-tu lui dire de plus? Que t'es pas d'accord? Que tu iras en parler à sa mère? T'as même l'idée de lui dire qu'il pourrait attraper n'importe quoi en agissant ainsi mais ta bouche se referme par la suite, te disant que tu en as bien assez fait. Que ce n'est pas parce qu'il agit d'une manière que toi, tu ne ferais pas, que tu dois le poignarder dans le dos. Dae est quelqu'un de bien, tu le sais. Et soudainement, t'as envie de l'aider. - Si c'est une addiction, tu peux me le dire, je t'aiderai. - Tu ne sais pas encore comment, mais tu veux l'aider. T'as même changé de ton, devenant beaucoup plus moelleux envers lui.
- Pour ça que je me suis encore réveillé seul ce matin? - Tu commences à additionner les matins où tu arrives à la cuisine et que ton ami ne s'y trouve pas. Pas de chaussures à l'entrée, pas de manteau non plus et rien qui te dis qu'il est simplement parti chercher le journal au coin de la rue. Tu sais qu'il fait beaucoup d'heures depuis que tu es parti, que le patron n'a pas encore engagé quelqu'un pour te remplacer mais au fond, peut-être que c'est mieux ainsi. Comme ça, tu ne passes pas tout ton temps à te perdre dans ses yeux lorsqu'il te parle ou bien, à le détailler lorsqu'il est dans ta ligne de mire. C'est comme ça depuis que tu as déposé tes maigres valises dans cette chambre qu'il avait de trop. Et le savoir attirer par le même sexe que lui, te fais légèrement sourire. Tu ne tenteras rien avec lui et tu le sais très bien. Tu ne veux pas le perdre, comme tout ceux qui t'ont tourné le dos ensuite. - Il a passé la journée avec toi ou bien, il est resté dans un coin à t'attendre? - Tu fronces les sourcils, commençant à te demander s'il veut vraiment t'en parler ou bien, s'il esquive seulement toutes tes questions. Peut-être qu'au fond, il ne s'agit que d'un type qu'il a rencontré au bas de l'immeuble ou bien, du livreur de pizzas? Peut-être d'un nouveau voisin ou tout simplement, de son nouveau petit ami et qu'il est trop gêné pour t'en parler. Tout comme tu es gêné de faire de gros yeux lorsque l'histoire du dauphin d'Alicia est de retour dans la conversation. - C'est sûr que je n'ai pas cru à ça, c'est n'importe quoi. Elle ne peut pas avoir une famille de raton laveur dans sa chambre et un dauphin dans son bain. Je ne suis pas.. stupide! - Tu rigoles faiblement, espérant arriver à changer de sujet dans le rapide. Il pourrait te parler du père Noel et toi, tu ne ferais que boire toutes ses paroles. Tout ce qui touche l'imaginaire des tout petits te fascine grandement.
- Donc t'es cocu? - Voilà, net et précis. Pourquoi tourner autour du pot tandis que les faits sont tous devant toi? - Et toi, t'as pas décidé d'aller voir ailleurs, comme son père, juste pour te venger? - C'est peut-être ce qu'il a fait, t'en sais rien. Tu sais simplement que plus que Dae-Jung te parles de sa vie, plus tu aurais préféré le laisser faire avec l'inconnu. Ne serait-ce que pour lui changer les idées un peu. Tu as presque envie de lui demander s'il aimerait que tu rebrousses chemin et vérifies si ce dernier n'est pas resté en bas de l'immeuble, dans l'attente d'une possible fuite de la part de son homme. - T'avais l'air de bien gérer dans le salon. - Oui, il s'agit d'un compliment. Parce que maintenant, tu t'en veux. T'as l'impression que si Dae est sur les nerfs pour les prochains jours, ça sera ta faute. Parce que c'est exactement ça, en fait, tout est de ta faute. Tu lui fais un vague signe de la main lorsqu'il vérifie pour les règles, t'as rien à te vanter sur les faits. T'as simplement eu peur que Dae puisse vous surprendre et ne décide de te foutre à la porte. - Personne, j'ai jamais eu quelqu'un dans ma vie. - Parce que t'es insupportable et que tu ne crois pas en l'amour. Voilà.. Mais ça, tu le gardes pour toi. Tu préfères donc être las dans tes dernières paroles, ne voulant pas donner de nom à ce que tu fais avec de purs étrangers, toi aussi. Et ironiquement, même si tu en aurais grand besoin, tu sais que tu ne finirais pas pleinement rassasier. Parce que c'est ainsi depuis beaucoup trop longtemps. T'as l'impression de servir juste pour leur plaisir et au diable le tiens.
Tu fronces les sourcils à nouveau tandis que tu retires tes mains de sa chemise, te mordant légèrement la lèvre inférieure dans un même mouvement. - Est-ce que tu serais entrain de flirter avec moi? - C'est bien ce que tu penses en tout cas. T'as une jolie mâchoire, de beaux yeux et maintenant, c'est ton sourire qui lui plait. Tu sens tes jours rougir tandis qu'il rattache sa chemise et toi, tu fixes simplement un point derrière lui, sur le mur, pour ne pas te perdre à nouveau dans ses yeux. - Y'a pas vraiment de raison. - Et c'est bien vrai. T'as pas réellement d'ami qui aurait pu te prendre en charge et les seules personnes qui te connaisses assez, n'aurait jamais voulu de toi. Et tes parents? T'oses même pas aborder le sujet tellement ça te déplais. - T'es le seul qui me parlait vraiment au travail. - Parce que même la fille qui travaillait sur ton chiffre ne voulait pas de tes discussions. - Et t'avais l'air de quelqu'un de bien. - C'est maintenant à tes oreilles de changer de couleurs, tandis que tu regardes la mijoteuse faire son œuvre. - Si tu veux parler de questions personnelles.. Je suis partant. Pourquoi ton ex a pas voulu de toi? - Encore une question très directe et surtout, malaisante. - Parce que t'étais là, alors s'il voulait.. À moins que tu ne sois.. - Ton regard s'est replongé dans le sien, avant d'ouvrir la bouche, étant incapable de la refermer. - Je viens de gâcher ta première fois, c'est ça? -
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Ven 7 Jan 2022 - 4:40
Can we dare to say that we really know someone
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Tu as envie de lui arracher son sourire. Il commence encore à déformer tes propos, en parlant de clients. Comment est-ce qu'il peut encore revenir sur ce sujet et être certain que tu es un travailleur du sexe? Est-ce que tu donnes vraiment cette illusion aux gens? Tu prends quelques secondes pour te jauger de la tête aux pieds subtilement. Un pantalon noir un peu ample, une chemise blanche et jaune et un bracelet en argent. Vraiment rien qui crie 'payez-moi pour une nuit, je suis un escorte'. Tu te rassures un peu toi même et tu tentes de ne pas être trop offensé par les insinuations de ton interlocuteur. Après tout, il ne semble pas vouloir mal faire. Il semble même un peu piteux, comme s'il tentait de ne pas te juger mais a tout de même des appréhensions sur tes fréquentations. Trouvant la scène un peu trop comique, finalement, tu pouffes de rire allant jusqu'à essayer une larmes qui coule tranquillement sur ta joue. Il va finir par te tuer à force de te faire vivre toutes ces émotions contradictoires ce soir. "Oh lala... un client de café, pas un client comme ça. Je te jure toi! Si c'était ça mon métier, j'espère qu'on aurait beaucoup plus d'argent qu'en ce moment!" Parce que faut le dire, là tu roules pas sur l'or. Tu as coupé la plupart de tes activités de fin de journée et tu te contes chanceux que le café soit gratuit pour toi à ton travail. Il s'agit peut-être d'un seul café par jour, mais ça te suffit amplement. Tu es assez hyperactif que tu n'en as pas besoin de plus. "Mais c'est adorable, je vais me souvenir que tu as voulu m'aider." Parce que tu es sûr que la plupart de tes amis ou des membres de ta famille t'auraient juste regardés avec dégoût si ça avait vraiment été ton réel métier.
Tu esquisses un nouveau sourire lorsqu'il raconte qu'il s'est encore réveillé seul ce matin. Décidément, il est vraiment insécure. Tu as l'impression qu'il agit comme un amant jaloux. Et tu ne peux pas dire que l'attention te déplaît nécessairement. Il a peut-être juste remarqué que tu étais parti parce que tu ne lui as pas fait à déjeuner, mais peu importe. Il a au moins remarqué. Tu finis par acquiescer de la tête pour lui répondre, trop paresseux pour lui répondre oui. Il continue son interrogation et tu soupires malgré toi, parce que tu as l'impression qu'il ne finira jamais de ne pas comprendre ce que tu tentes de lui dire. Soit il fait exprès, soit il veut vraiment discuter de cet homme, mais tu ne sais plus trop comment lui faire comprendre sans qu'une centième question ne vienne bourdonner à tes oreilles. "Il est arrivé pendant ma pause. Il a discuté avec moi. Puis il est revenu à la fin de mon quart de travail et on a discuter en faisant un tour de voiture. Ensuite on est venus ici voilà." Et c'est tout, que tu as envie de lui dire. Fin de l'histoire, basta. En fait tu n'as plus trop envie de parler de ce mec. Ça commence à te faire un pincement au coeur de te rendre compte qu'il ne voulait pas vraiment te connaître de la manière dont toi tu avais envie, même si tu as joué le jeu jusqu'à la fin.
Tu as envie de pouffer de rire à nouveau lorsqu'il commence à parler du raton laveur de son ancienne collègue de travail, mais tu t'abstiens. Tu vois bien qu'il croyait cette question et sur le coup tu as un peu de compassion pour son cerveau un peu lent sur la gâchette. Finalement, tu n'es peut-être pas si con que ça... Alors que tu te fais cette réflexion, il lâche un peu brutalement les mots crus que tu aurais préféré qu'il retienne. Il te dit directement que tu étais cocu. Comme si tu ne le savais pas déjà. Tu passes une bonne minute à le regarder pas très gentiment avant de baisser les épaules et poser tes yeux ailleurs. "J'ai connu pire. Et je suis pas comme ça. Il faut que j'apprécie la personne. C'est pour ça que aujourd'hui ne me ressemblait pas." Normalement, même si tu tombes vite en amour, tu attends de connaître un peu la personne avant de fricoter avec elle. Et puis ton ex n'est pas aussi horrible que celui que tu as eu avant lui. Ça, c'est sûr.
Incrédule, tu reposes les yeux sur lui lorsqu'il dit qu'il n'a jamais eu personne dans sa vie, croisant les bras devant toi par le fait même. "Pourquoi ça?" Ça ne se veut pas déplacé. C'est juste que tu le trouve adorable et que tu as peine à croire qu'il n'a jamais eut personne dans sa vie. Il te demande alors si tu flirte avec lui et tu restes sans mots un instant. Tu en profite pour finir d'attacher ta chemise, ce qui te donne le temps de trouver une réponse qui, à ton sens, est acceptable. "Pourquoi je te mets mal à l'aise?" Répondre à une question par une question, c'est une tactique tout à fait acceptable. Il t'avoue alors que tu étais son seul ami au travail. En fait tu as l'impression que c'est ce qu'il tente de dire. Ou qu'il n'a pas d'autre ami, ce qui ne t'étonnerait pas. Il n'a jamais parlé d'aller quelque part avec ses autres amis. Surement qu'il en a, mais pas des assez proches pour leur demander une aussi grande faveur. "Et bien je suis content de t'avoir comme colocataire." Tu sais que tu vas le regretter. Il ne va jamais décoller, mais ça semble la chose à dire. Il te pose ensuite une drôle de question un peu malaisante et tu as un peu de mal à savoir comment répondre. "Non, c'était pas... " Tu passes une main lasse dans ton visage avant de continuer. "Y a pas quelques minutes tu disais que j'étais un travailleur du sexe et maintenant que je suis puceau... tu te contredis là. Il m'a laissé pour un mec à peine majeur en fait. J'imagine qu'il avait du mal à rester avec quelqu'un de son âge. Je ne sais pas trop en fait, je t'avoue que je ne lui ai pas demandé quand je l'ai appris." Il a vraiment une drôle de manière de vouloir te connaître en tout cas.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Ven 7 Jan 2022 - 5:28
Can we dare to say that we really know someone
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Qu'on aurait plus d'argent? Ce ON, mis comme ça, dans cette phrase, elle te donne un peu d'espoir. T'aurais cru qu'il aurait mentionné sa richesse à lui vu que la tienne se résume à ce que tu portes sur le dos. Parce que même pour la cage du lapin que tu voulais, tu aurais dû lui demander de te l'acheter. Et ensuite, cacher le lapin dans de telles circonstances n'auraient pas été aussi simple. - Sûr que je veux t'aider.. Qui ne t'aiderais pas, dans de telles folies? - Tu veux des noms, tu veux pouvoir cracher sur leur corps lorsque tu les auras piétiner. Parce qu'on ne fait pas ça à quelqu'un, surtout si cette personne veut s'en sortir. - Mais tu sais, je ne te juge pas. C'est un métier comme un autre et pas question de te pointer du doigt. - Oui, tu continues sur ta lancée car tu veux être certain qu'il puisse venir t'en parler, si le besoin s'en fait ressentir. T'aurais aimé avoir un ami comme ça, toi aussi, lors du commencement de ton adolescence. Beaucoup de choses auraient changé, beaucoup de choses ne se seraient pas décidées sur un coup de tête. T'aurais peut-être pris un peu plus ton temps pour certain truc et surtout, trouver la bonne personne. Parler ne t'as jamais fais puisque t'as jamais eu quelqu'un à qui parler. Depuis que tu es en Australie, tu as l'impression que c'est pire. Pendant longtemps, tu as eu peur du jugement. De un, à cause de la barrière de la langue. Tu as dû passer un temps fou à apprendre chaque mot et devenir meilleur de jour en jour. Encore aujourd'hui, tu as ce petit accent qui s'entremêle trop souvent, prouvant, en plus de ton physique, que tu ne viens pas du coin. Malgré toutes ces années. - Donc si tu as besoin de parler.. - Tu lui ouvrirais bien tes bras pour un câlin mais à la place, tu te refermes comme une huître. Tu n'as jamais été trop attiré par les câlins de groupe et encore moins pour féliciter les gens. Alors.. Très peu pour toi. T'es pas celui qui va aimer ce coller aux autres, comme bien des gens que tu connais.
- La tienne ou la sienne? - Quelle importance dans l'histoire? On se fou de savoir à qui était la voiture mais pour toi, c'est important. Parce que t'as pas envie de mettre de côté cette histoire. Tu veux t'en souvenir toute ta vie, tu veux pouvoir garder dans ton esprit le visage de cet homme, même si tu n'es pas certain d'être capable de le reconnaître si jamais tu tombais face à face avec lui. Pourquoi? À cause de la jalousie, c'est tout. Peut-être parce que c'est toi qui aurait aimé te retrouver à la place de cet homme, assis sur ce canapé. Surtout depuis que t'as compris qu'il ne faisait pas l'étoile et qu'il prenait plaisir du moment. T'imagines qu'avec lui, les choses seraient bien différentes. - Et elle est où ta voiture? - Tu n'as même pas écouté ce qu'il t'as dit, au sujet du propriétaire de la voiture, tu veux simplement t'enlever certaines choses de la tête. Comme des images.. Des images qui te font rougir. Des images qui te plaisent tout de même, même si tu ne pourrais pas l'avouer. - Vous auriez pas pu.. Enfin, dans la voiture? - Parce que c'est souvent comme ça que tu conclus, toi. D'aussi loin que tu te souviennes, tu ne te souviens pas de t'être réveillé dans le lit d'un inconnu. T'as même pas passé véritablement de nuit avec quelqu'un. Une aventure et puis basta, tu sors.. Ou même que c'est lui qui te sors avant que tu ne termines de t'habiller. Mais tu ne t'en plains pas, t'es pas fais pour rester, pour parler, discuter du beau temps et espérer fonder quelque chose avec lui. De toute manière, c'est pas pour toi ce genre de truc, tu le sais depuis que tu es tout petit. - T'aurais aimé qu'il puisse te laisser son numéro, pas vrai? - Tu le vois sensible, tu images bien que ce gars là pouvait l'intéresser au minimum. Et ça te fais mal au cœur d'être entré aussi tôt. Ce fichu lapin aura ta peau.
- Tu dois apprécier la personne.. - Ta tête se penche sur le côté, essayant de réfléchir. - Ton copain lui, tu ne l'appréciais pas? - C'est devenu un grand bordel tout là-haut et tu regrettes presque de lui avoir donné ton accord pour manger un morceau avec lui. T'aurais dû aller te cacher dans ta chambre et passer le restant de la journée sur un jeu ou encore, la tête dans un livre. T'as commencé un roman, tu ne serais dire le titre ou même, de quoi ça peut parler vu que tu lis avec tes écouteurs et ta musique bien forte dans les oreilles. T'as toujours fais ça, même pour tes études. Peut-être la raison qui t'as poussé à ne pas les poursuivre.
- Parce que. - Voilà ta réponse à son pourquoi. Mais tu sais d'avance que ce n'est pas assez, qu'il a surement d'autres questions et ça te pousses à ouvrir la bouche à nouveau. - Toi, tu dois apprécier pour coucher, ce qui est pas mon cas. Moi, je dois aimer et c'est pas possible, c'est tout. J'ai jamais aimé une personne assez pour essayer de faire un bout de chemin avec elle. Y'a rien de mal à ça et ça me va parfaitement. - Et non, tu ne changeras pas. T'as pas l'intention de tomber amoureux de n'importe qui seulement pour dire que tu as eu quelqu'un dans ta vie. - Et puis l'amour, ça pue, ça ne sert à rien. Ça te rends jaloux et malade, si l'autre personne décide de parler à quelqu'un et le ramène chez lui. - Tu lèves les yeux en l'air, ne t'apercevant pas de tes paroles qui correspond parfaitement à votre situation. - Peut-être un peu. - À quoi bon lui mentir? C'est vrai qu'il te rend mal à l'aise depuis quelques bonnes minutes. Surtout avec ses paroles sur ton physique, comme s'il te découvrais pour la toute première fois. - Mais c'est pas déplaisant tout de même.. - Parce que c'est vrai. Toute personne aime se faire complimenter, surtout si c'est une manière aussi innocente. Dae est loin d'être un gros lourd dans un bar qui ne veut que te draguer. Et puis, il n'y a pas une once de drague, pas vrai? - Moi aussi, t'es assez sympa dans ton genre. - Même si t'as l'impression de fondre dès qu'il pose ses yeux sur toi. Mais tout ça, c'est de ta faute, c'est toi qui est entrain de te faire du cinéma. Et tu te rend compte une nouvelle fois que tu te mords trop fort la lèvre, pour ne pas dire une connerie. Ou peut-être même pour ne pas en faire. T'es rendu que tu lui mentionnes te plaire ici, ou presque. Que t'as pas d'autres amis, ou presque. Parce que tu en as un bon, un ami. Tu ne le connais pas depuis longtemps mais vous faîtes bien assez de coups ensemble pour apprendre à vous connaître.
- À peine majeur, tu es loin d'avoir quarante ans. - Dae-Jung paraît jeune, il a environ ton âge et toi, tu te trouves jeune. Tu sais que ça ne se dit pas de soi-même, mais t'es jeune. - Il ne saura jamais ce qu'il manque.. Mais moi, je suis heureux que tu ne sois plus avec lui. Parce que sinon, je ne serais pas ici avec toi et jamais on ne pourrait avoir ce genre de conversation, toi et moi. - Tu lui souris, avant de reposer tes yeux sur sa chemise. - Pourquoi ne vas-tu pas te changer? Cette chemise est affreuse.. - Ce sont les couleurs du restaurant, le genre de chemise que personne ne veut réellement porter, même pour faire une blague à quelqu'un. Et encore, t'as l'impression que Dae sent le parfum de l'inconnu et ce dernier te lèves un peu le coeur. - T'as un t-shirt bleu foncé qui te vas bien, tu devrais mettre ça ce soir. - Oui, t'as déjà remarqué quelle couleur lui allait le mieux. Et oui, t'es presque certain que ce t-shirt est propre et bien plié dans son tiroir, puisque ça fait un moment que tu ne l'as pas vu. - Et.. - Et comment lui dire? - Toi aussi, t'as de jolis yeux. - Voilà, c'est maintenant dit. Ton regard s'est relevé vers le sien. Tu sais que tu rougis mais tu t'en fou. Rendu où tu en es, tu t'en moque. Plus tu découvres des choses sur lui, plus tu en apprends et pour l'instant, ça ne te déplais pas.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Dim 16 Jan 2022 - 21:18
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Tu restes sans voix lorsqu'il te mentionne qu'il t'aiderait sans hésitation et semble offusqué que quelqu'un ne ferait pas pareil. En fait, peut-être que pour cette discussion, ce n'est pas toi le plus naïf. Toi, tu sais que la majorité des gens que tu connais ne t'aideraient pas dans cette situation. En réalité, peut-être que ton ami ici présent serait le seul et ça te donne un peu espoir. Un peu l'impression que peut-être que l'idée que tu as des gens et de leur bonté n'est pas totalement erronée par moments. Il t'offre même de lui parler si jamais quelque chose te tracasse. Bon, tu sais qu'il est juste entêté pour avoir le dernier mot et dans un sens, c'est un moyen de te dire que tu es un travailleur du sexe donc ce n'est pas vraiment gentil, mais tu ne peux t'empêcher de lui flasher ton plus beau sourire, montrant tes dents par la même occasion. Un sourire franc, enfantin, que tu ne réserves que lorsque tu es réellement touché ou heureux. Si la conversation a débuté avec une bagarre d'opinions et un peu de jalousie, tu es maintenant confiant que la situation ne va pas trop dégrader. Au départ, tu as eu peur de perdre son amitié, mais tu te rends compte qu'il a probablement eu peur de la même chose mais n'ose pas l'avouer. Ça te fait un petit pincement au coeur, mais dans le bon sens du terme.
"Eum? Ooooh.... la sienne. La mienne est encore au travail." Ok, tu sais que c'était un peu irresponsable puisque ça aurait pu être un tueur en série ou un violeur sadique, mais sur le moment, tu voulais juste connaître une nouvelle personne. Tu ne pensais pas aux conséquences. Tu ne travailles pas très loin, à peine quinze minutes à pied, donc ce petit détail ne te tracasse pas trop. Tu sais que le patron ne va pas faire remorquer ta voiture, puisqu'il sait que c'est la tienne. Après tout, il t'arrive souvent de la laisser sur place, puisque tu aimes aussi marcher et prendre l'air de temps en temps, pour retourner chez toi. "Non non non tu aurais vu l'intérieur de sa voiture, tu aurais compris." Non seulement elle était minuscule, mais elle n'était pas très en ordre. Tu aimes à penser que tu as quand même un peu plus de classe que de te faire coller à la portière entre deux sacs de fast-food. Tu es un peu princesse, tu le sais, mais pour toi l'hygiène c'est important. "Et puis c'était pas vraiment prévu comme je te disais. C'était un peu sur le moment, je ne pensais pas que ça se rendrait... enfin. C'était pas le programme au départ je voulais juste apprendre à connaître une nouvelle personne rien de plus." Oui, tu es naïf. Tu as aimé l'attention qu'il te donnait et même si tu sais qu'il avait des intentions comme celles-ci, toi t'étais pas encore rendu à penser à ce genre de choses lorsque tu discutais avec lui. Tu es une personne impulsive, tu fais les choses sur le moment, tu ne planifies pas d'avance. Mais avec du recul, tu sais bien que l'homme en question savait déjà où la soirée allait se terminer dans son esprit. "Oui." Tu fais une petite grimace, te rendant compte que ce n'est pas entièrement vrai. "Et non." Tu finis par le fixer, sachant très bien que tes propos sont bien trop vagues pour être compris. "Je veux dire, je ne suis pas attaché à lui. Ce n'est pas le fait qu'il ne m'a pas laissé son numéro qui m'agace. C'est le fait que je n'en valais probablement pas la peine? Enfin... qu'il ne voulait pas plus apprendre à me connaître. Laisse c'est pas très important." T'en as pas grand chose à faire de lui, tu ne le connais pas à peine ce James Jean John. Ton orgueil est juste un peu blessé par le rejet puisque tu voulais simplement un peu d'amour dans ta direction. Tu te sent un peu gamin en y repensant bien. Un grand gamin en manque d'attention.
Il te pose ensuite une question étrange concernant ton ancien amant et tu rougis, ne sachant trop d'où vient cette interrogation. "Bien sûr que si. C'est plutôt lui, je crois, qui ne m'appréciais pas assez." Et ça devait être ta faute, non? Enfin, c'est ce que tu te dis depuis ta rupture. Y doit bien avoir un truc qui tourne pas rond chez toi pour que tous tes anciennes flammes t'aient laissés de manière aussi dévastatrice. La réponse à ta question suivant te fait arquer un sourcil et tu doutes un peu de son honnêteté. Oh tu sais très bien qu'il ne te ment pas, mais tu te demandes s'il n'a juste pas conscience lorsqu'il tombe en amour. C'est étrange de penser, pour une personne comme toi qui tombe facilement en amour, qu'il n'a jamais ressenti ce genre de sentiment pour qui que ce soit. C'est.... vraiment perturbant. Et s'il n'a jamais aimé, est-ce que ça signifie qu'il n'a jamais été aimé en retour? Ça te fait de la peine. L'amour est comme un second souffle pour toi, une raison de vivre. Tu te fait donc une promesse en cet instant, et c'est celle de lui montrer que l'amour c'est pas n'importe quoi et qu'il est aimé. Ne serait-ce qu'en amitié. Et puis il y a aussi le fait qu'il parle comme s'il parlait de la précédente situation et ça te rend un peu coupable. "Je ne te mentirai pas en disant que je comprends. Mais je vois ce que tu veux dire même si ça me rend un peu... triste. " Ok, c'est pas totalement ce que tu voulais dire et donc, tu te reprends avant qu'il n'ai le temps de te dire que c'est stupide ou bien méchant ou peu importe la manière dont il a pu prendre tes propos. "Pas que... enfin c'est... y a rien de mal comme tu le dis toi même. Mais pour moi, l'amour n'est pas seulement de vouloir faire sa vie avec une autre personne. Ça peut prendre plusieurs formes. Ça peut être de l'amitié, de la fraternité. Moi je t'aime..... bien." Tu ajoutes le dernier mot après une légère hésitation. Parce que tu as pas envie de le rendre mal à l'aise et qu'il ne comprenne pas tes propos. "Désolé, je ne voulais pas être intrusif." Tu ne sais pas trop pourquoi tu le complimentes depuis tout à l'heure. Ça te vient naturellement. Tu ne sais juste pas pourquoi tu as du mal à arrêter. Peut-être parce que tu le dévisages depuis tantôt et que tu vois de plus en plus de choses qui te plaises chez lui. Mais tu n'as pas envie d'être déplacé. C'est juste que même le fait qu'il est présentement entrain de se mordre la lèvre te fascine. Comme si tu découvrais un peu plus sur lui à chaque seconde et ça ne te déplaît pas du tout. Te retournant quelques secondes, tu fronces les sourcils en te rendant compte que la mijoteuse vient de s'arrêter toute seule. C'est bien ta veine si elle ne décide pas de coopérer ce soir.
Tu te met ensuite à rire franchement lorsqu'il te dit du tac au tac que ta chemise est affreuse. C'est vrai, c'est vraiment pas ta préférée. Ton uniforme était sale ce matin et puisque tu remplaçais, le patron t'a demandé de mettre un chandail aux couleurs de l'entreprise. C'est ta demi-soeur qui l'a acheté et même si tu es heureux qu'elle te l'ai donné, elle est vraiment vraiment affreuse. "Je ne vais pas démentir." Tu lui souris pleinement une deuxième fois et tu te demandes pourquoi tu souris autant depuis quelques minutes. Qu'est-ce qui te prend tout à coup? Tu te racles la gorge, un peu mal à l'aise de ta propre attitude. "Je ferais mieux de... enfin ouais le chandail bleu." T'as à peine le temps de penser à ce que tu fais lorsque tu retires ta chemise devant lui, la passant rapidement par dessus ta tête. Tu n'es pas du genre pudique, mais vu que tu es proche de lui et au vue de la discussion précédente, c'est peut-être pas la meilleure option. Tu te sent rougir subitement et tes yeux s'écarquillent lorsque tu et rends compte que tu aurais peut-être pu attendre d'être dans ta chambre avant de la retirer. Tu te diriges donc vers elle, le visage complètement rouge de honte. Mais comme tu peux être stupide parfois! Si ça se trouve, il va se sauver dans sa chambre entre temps, pour se pousser de toi et tes agissements bizarres. Soupirant, tu te décides tout de même à parler à travers la porte de ta chambre, qui est entre ouverte alors que tu mets le chandail dont il te parlait. Un peu étrange qu'il ai une fixation sur lui et encore plus que tu l'écoutes aussi docilement en le portant, mais peu importe. "Je pense que la mijoteuse ne fonctionne pas, t'as pas plutôt envie d'aller au restaurant?" Parce que si tu lui proposes un netflix and chill, tu sais qu'il va y avoir une crise pour aller s’asseoir sur le fauteuil. Donc commander de la nourriture est hors de question et manger des ramens secs, ça ne te tente pas réellement. T'as envie de continuer à discuter un peu avec lui et tu espères qu'il n'a pas profiter du moment pour aller se terrer dans un coin en boule. Tu en profites pour te parfumer légèrement, pour retirer l'odeur de café que tu as l'impression d'avoir emmené avec toi du travail.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Lun 17 Jan 2022 - 0:44
Can we dare to say that we really know someone
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Tu ne peux t'empêcher de sourire lorsqu'il le fait, dévoilant tes dents par la même occasion, à ton tour.. Pour reprendre sur toi tout de suite après. Si ça peut lui faire plaisir que tu lui parles de son second emploi dans la positivité, qui es-tu pour le juger? Au moins, il sait désormais que si problème il y a, qu'il peut venir te voir à n'importe quel moment de la journée. De toute façon, pas question que tu bouges d'ici. Comme ça, il saura exactement où te chercher. Quelle merveilleuse idée viens-tu d'avoir! Tu ne partiras jamais, tu vas élire domicile dans un coin ici, dans cet appartement. De toute manière, tu es bien. T'as l'impression d'être important aux yeux de quelqu'un et au fond, ça te fais le plus grand bien. Et que pourra-t-il faire sans toi, de toute façon? Depuis que tu es ici, tu as fais.. … … Le guet! Tu surveilles ses biens au cas où un voleur pourrait entrer par infraction. Et puis, tu as fais.. … Tu es testeur de sa nourriture et de ses jeux vidéos. Une chance que tu es là!
Tu fronces les sourcils, commençant à comprendre le topo. Un clin d'œil, un sourire en coin et Dae est accouru dans la voiture d'un parfait étranger. Au fond, c'est peut-être une chance que tu sois arrivé sur le fait. Peut-être que tu aurais retrouvé ton coloc dans un sale état, sinon. Poignardé en pleins cœur! - On va devoir aller la chercher? - Oui, ON. Pas question que tu le laisses retourner là-bas seul. Son nouvel ami est peut-être en quête d'une nouvelle proie et se promène dans les parages. - Ne me dit pas qu'il avait seulement une Pell P50 comme voiture? - Tu fronces les sourcils à nouveau, ne comprenant pas pourquoi sinon, ton colocataire a pu faire une sorte de blocage. Tu ne penses pas à l'apparence de la voiture, loin de toi l'idée même de mettre un blocage sur ça. De toute manière, t'as jamais fait le tout dans la dentelle, dans l'amour et la joie. Et non, les restants de fast-food ne t'ont jamais vraiment dérangé. Enfin, peut-être que si mais ça, c'est une toute autre histoire. - Un peu sur le moment? - Tu te retournes, regardant le canapé ainsi que les environs. En sommes, tout le salon. - Il est où le verre de vin, la musique romantique et les pétales de fleurs dans ce cas? Donc, c'était pas ''le moment'' - T'as pas trop compris le sens de sa phrase vu que pour toi, c'est toujours une sorte de moment. Disons que t'as pas l'âme d'un romantique, malgré tout ce que tu viens d'énumérer. - Attends de tomber sur le mec qui t'offriras des fleurs dans ce cas. - Au lieu du numéro de téléphone, des fleurs, ça pourrait être joli. Du moins, tu penses. Et vu tout ce que Dae-Jung te dis depuis tout à l'heure, t'es certain que ça lui prend un mec comme ça. Et même que tu te promets de le lui trouver, ce fleuriste. Pour qu'il puisse recevoir des roses à tout les jours et pas seulement à sa fête où à la journée des amoureux. - Lui, c'est qu'un crétin. - T'essaies de lui remonter le moral car tu peux le comprendre d'une certaine façon. Toi aussi, ça t'es déjà arrivé de ne pas conclure avec quelqu'un et c'est vrai que c'est frustrant. Tu ne fais que culpabiliser, cherchant ce que tu as pu dire ou faire de déplacer. Ensuite, tu comprends que c'est son téléphone qui vous a dérangé et la voix de sa mère qui pleure, demandant de lui ramener du lait lorsqu'il sera de retour à la maison. Ouais, tu peux comprendre Dae.
- Je vois.. - Même si au fond tu ne comprends pas l'histoire avec son ex. Peut-être est-ce le fait que t'as jamais eu de petit copain qui te fais douter de tout ses mots. Tu ne pourras jamais dire que tu comprends pleinement quelqu'un, puisque tu n'es point cette personne. Et puis, comment peux-tu comprendre quelque chose qui ne t'es jamais arrivé? Ça commence à être de plus en plus compliqué. - Ça te fais de la peine que j'aime personne? - Et toi, ça te fais sourire et même, lâcher un petit rire. - C'est pas intrusif c'est juste.. - Tu ne sais pas trop comment prendre les choses. T'as déjà eu des amis, tu en as encore même, mais ce n'est pas pareil et tu le sais. Tu vois les couples dans la rue. Tu as vu tes parents adoptifs, ensemble. Amoureux. Et t'as vite compris que tout ça, c'est pas pour toi. Limite, tu roules des yeux lorsque quelqu'un te donnes un peu d'affection. Dès que tu en as besoin, tu sais où traîner pour en trouver. Quelques câlins et le tour est jouer. T'as pas besoin d'aller voir un match de foot pour te sentir aimer. Ni même aller au cinéma et partager un popcorn. De cuisiner ensemble en se lançant des vannes. De collectionner des timbres en passant sa soirée à chercher sur le net les meilleures offres. À faire l'amour sur le toit d'un immeuble, sous une pluie d'étoiles. Ça te ressembles pas, y'a rien là-dedans qui te ressembles. - C'est juste étrange un peu. - Tu lui mentionnes le tout d'une manière très vague, ne voulant pas revenir sur ce sujet, ni même sur ses mots. Ça te rends un peu mal, sachant parfaitement que toi, tu ne peux lui dire la même chose. Pas que tu ne l'aimes pas.. Mais disons que t'as pas l'habitude de laisser sortir ce genre de mots et que ce n'est pas maintenant que ça arrivera. Tu aurais bien aimé diriger ton regard vers autre chose, comme sur la mijoteuse, comme Dae est entrain de faire, mais tu n'oses pas. Tu sais bien que cette dernière ne fonctionnera pas.. Par ta faute. C'est toi le dernier qui t'en es servi et pas pour la meilleure des choses. Pour faire une petite piscine d'alcool, pour faire des mélanges. T'as versé tout un tas de trucs là-dedans, ne trouvant pas de bol plus grand. Et ensuite? Et bien, tu l'as laissé quelques jours comme ça, dans l'armoire jusqu'au matin où tu t'es décidé de le vider dans l'évier, replaçant le fameux récipient à sa place originel. T'es comme ça, tu y peux rien.
- Ce sont les couleurs.. - Tu parles dans le vide, tu ne le regardes pas non plus. Impossible pour toi car dès que tu as compris qu'il avait décidé de faire un strip-tease devant toi, tu as levé le regard, contemplant le plafond au-dessus de ta tête. Tu sais que tu rougis et pas question de le lui démontrer. Tu attends donc qu'il quitte la cuisine pour sa chambre à coucher, avant de poser ton regard sur la mijoteuse qui n'a clairement pas bonne mine. Comment cacher le fait que t'es coupable de cette connerie? Que c'est toi qui a coupé le fil, ayant peur qu'elle puisse chauffer tout l'alcool mis à l'intérieur? Peux-tu accuser le chat de ton méfait? Mais puisqu'il y a pas de chat.. - Hum quoi? - Ne vient-il pas de te proposer un restaurant? - Es-tu entrain de me proposer un rencard? - Tu rigoles mais uniquement à moitié. Avec tout les compliments sur ton physique qu'il t'as fait tout à l'heure, tu ne sais plus trop quoi penser. Tout ce que tu sais, c'est que tu dois trouver une manière de te débarrasser de cette mijoteuse avant qu'il ne puisse comprendre que t'es le responsable de sa perte. - Tu sais, j'ai déjà mangé quelques nouilles du paquet tout à l'heure et oh ce que j'ai bien mangé! - T'as pas l'intention d'accepter son offre tant que tu n'as pas réglé le problème de la mijoteuse. - Mais toi, tu pourrais y aller et prendre quelques heures de marche en même temps. - Le temps que tu puisses trouver une solution. Solution qui t'arrives par la même occasion, en tête. En vitesse, tu prends la mijoteuse remplie de nourriture et tu te balades avec elle dans toute la cuisine, te dirigeant vers le salon avec elle. Tu as toujours aimé l'appartement en hauteur et tu vois encore que c'était la meilleure décision de la vie de Dae, de louer aussi haut. Porte coulissante ouverte, tu sors sur le balcon avec ta proie et tu la jettes par-dessus le balcon. Comme ça, ni vu ni connu. Il ne pourra jamais dire que t'es responsable de la perte de sa mijoteuse. Tu retournes ensuite à l'intérieur de l'appartement, grand sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Lun 17 Jan 2022 - 4:20
Can we dare to say that we really know someone
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Tu fronces les sourcils lorsqu'il demande si vous allez devoir aller la chercher. Tu ne sais pas trop pourquoi il fait aussitôt une fixation sur ta voiture et sur sa localisation. Est-ce qu'il en aurait, par hasard, besoin pour aller faire des courses? Parce que ça expliquerait bien des choses. Disons que depuis qu'il crèche dans l'appartement, Sunhi a tendance à l'emprunter sans demander. Ça ne te dérange pas réellement à vrai dire, même si parfois, tu jures lorsqu'il ne te mentionne pas qu'il a vidé tout l'essence du réservoir. Bon pour être entièrement honnête, peut-être que ça te dérange un peu. "Non non, je vais marcher pour aller au travail demain, y a pas de soucis." Tu le fais souvent de toute manière, donc tu ne comprends pas vraiment pourquoi ça semble soudainement un soucis, mais tu essaies de ne pas trop le questionner. Tu as l'impression que si tu le fais, il va se transformer en mode maman et ça, tu n'en as pas envie. Il t'a assez fait sentir comme un irréfléchi tout à l'heure, tu n'as pas du tout l'intention de recommencer sur ce genre de sujet.
"Pire. C'était une espèce de coccinelle." Tu n'es pas doué avec les marques d'automobiles, alors tu te sens un peu con en étant aussi vague, mais tu n'y peux rien. C'était une petite auto minuscule, c'est tout ce que tu sais. "Aucun espace pour faire quoi que ce soit si tu vois ce que je veux dire." Mais bon, il a l'air totalement paumé, donc pas certain qu'il comprenne toute la conversation. Peut-être que c'est parce qu'il ne veut pas réellement savoir en fait... mais alors pourquoi est-ce qu'il ne cesse de demander? Soudainement, tu as l'impression que toi aussi, tu es totalement paumé. "Je veux dire que je ne prévois rien d'avance. Jamais, ou presque." Parce que bon, il faut bien que tu prévois tes heures de travail et ce genre de truc, mais ça, c'est obligatoire. Même si ton interlocuteur, lui, ne le faisais manifestement pas. Il arrivait sans cesse en retard lorsque vous travailliez ensemble. "Le verre de vin et les fleurs?" Tu te remets à sourire malgré toi, tout en répétant ses mots d'un ton interrogateur. Si seulement ce genre de gars existait vraiment ailleurs que dans les films romantiques, tu en serais plus que ravi. Hélas, jamais tu n'as tombé sur ce genre de perler rare. "Si seulement ce genre de personne existait vraiment..." T'es un peu défaitiste, mais après toutes les rencontres que tu as fait, puisque tu n'es jamais tombé sur un homme ainsi, tu as fini par croire que c'était peut-être toi qui te faisait des films ou aimait trop les films disney. "Je n'aurais pas cru que tu avais l'âme d'un romantique..." Ça va sûrement le surprendre ou bien le rendre mal à l'aise, mais sur le moment, les mots sortent de ta bouche sans ton accord. Après tout, c'est lui qui parle de romance et de courtiser dans les normes.
Si la suite de la discussion rend ton ami visiblement anxieux ou nerveux, au moins il ne se met pas à s'offusquer ou à te traiter de n'importe quoi parce que tu l'as complimenté. C'est un peu ennuyant de le voir s'enfermer ainsi comme une huître dès que la discussion tourne autour de l'appréciation, mais sachant maintenant qu'il n'a jamais eu beaucoup d'amour dans sa vie, tu ne lui en tiens pas rigueur. Tu te contentes de lui faire un sourire triste, ne sachant trop quoi lui répondre de plus. Visiblement, il n'a pas envie de parler de sa vie amoureuse inexistante et tu ne peux pas lui en vouloir. Ça semble être un sujet délicat même s'il ne le dit pas ouvertement. De toute manière, tu réussis a faire un fou de toi en te déshabillant à moitié dans la cuisine. C'est la force d'habitude. Normalement, tu habites seul et tu n'as pas un ami entrain de te crier après parce qu'il t'a surpris avec un inconnu. Bref, tu as l'habitude d'être seul lorsque tu te changes le soir. Chose bizarre maintenant, puisque ton ami n'a pas de travail et ne sort pas souvent. Il est littéralement scotché à ton appartement, comme de la glue. Tu passes une main lasse sur ton visage lorsque sa voix se fait entendre de l'autre côté de la porte. Décidément, tu l'as bel et bien mis mal à l'aise. Et s'il pense que tu es un gros obsédé? À vrai dire, c'est de ça que tu as l'air en ce moment, alors tu pourrais le comprendre. "Je te proposais pas un rencard, juste d'aller manger à l'extérieur." Tu sors de la chambre lorsqu'il parle de te laisser aller marcher seul dehors pendant quelques heures... Pourquoi est-ce que quelques minutes plus tôt il avait l'air effrayé de te laisser aller chercher ta voiture par tes propres moyens alors que maintenant, il veut se débarrasser de toi? Tu t'avances vers l'endroit où tu l'as entendu parler pour la dernière fois, le front plissé, dans l'intention de t'excuser si tu as dit des mots de travers qui ont pu le froisser. Mais tu restes figé sur place lorsque tu regardes la scène, ne sachant trop quoi en penser. Est-ce qu'il est vraiment entrain de jeter la mijoteuse à l'extérieur? Il se retourne pour rentrer dans l'appartement le sourire aux lèvres, mais tu es à sa droite pour l'accueillir. "Pourquoi tu as jeté la mijoteuse par-dessus le balcon?" Ta voix est à peine audible, puisque tu es un peu sous le choc. Tu ne comprends pas trop ce qui vient d'arriver et t'es pas certain de vouloir comprendre. "T'es..... bizarre." T'as pas d'autre mot. C'est vraiment tout ce qui te vient à l'esprit tout à coup. Il est vraiment très bizarre cet homme.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Lun 17 Jan 2022 - 5:14
Can we dare to say that we really know someone
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- Il annonce beaucoup de pluie demain, tu sais. - Tu sais qu'il n'est pas fait en chocolat et probablement, que tu sortiras danser sous la pluie au courant de la journée mais de le voir devoir marcher une bonne dizaine de minutes, seul, sous la pluie, ça te mets de travers. Tout ça pour un obsédé qui ne voulait que son cul. - Tu pourrais au moins t'appeler un taxi. - Tu ne veux pas le voir rentrer malade demain.. Il doit être sacrément ronchon lorsqu'il est malade, celui-là! - Bon aller, c'est décidé, je te paie le taxi demain, comme ça, tu ne seras pas trempé. - Tu attends rien qu'une demi-seconde, avant de reprendre la parole: - Tu pourrais me prêter quelques dollars pour le taxi? - Ça fait déjà un moment que tu ne travailles pas et tu as malheureusement tout dépenser ce que tu avais déjà gagné au Starbuck. Il faudrait vraiment que tu reprennes ta vie mais pour l'instant, vous vérifiez pour un taxi et pour sa voiture. Pas pour le néant total dans ta recherche de travail.
Tu n'oses pas répondre à son histoire de coccinelle, te disant que peut importe ce qu'il peut te dire à son sujet, il est quand même entré à l'intérieur. Il avait peut-être les genoux sous le menton mais il y est quand même entré. Et ça, ça vaut tout l'or du monde pour toi. Si jamais il viendrait à te critiquer sur ce sujet, tu pourras lui mettre au visage. ''J'aime pas ce que tu as commandé pour dîner.'' ''Ouais mais moi, je suis pas monté dans une coccinelle.'' ''C'est toi qui a fait brûler le canapé?'' ''Ouais mais moi, je suis pas monté dans une coccinelle!'' Tu as l'impression que cette phrase, tu pourras la répéter pendant des années. Un échappatoire, quelque chose de tellement bien. - Je vois ce que tu veux dire et je n'aime pas l'image que je vois.. - Pas l'image de lui, ni l'image du gars mais plutôt l'image de la voiture, elle-même. T'es pas un as avec les modèles et tu t'y connais seulement assez pour savoir où se trouve le volant dans une voiture, mais tu sais que ce n'est rien de bien sexy, de conduire dans ce genre de modèle. Surtout pour un homme de l'âge du plan cul de Dae. - Parce que tu connais beaucoup de gens qui mettent une croix au calendrier dès qu'ils en ont envie? - À vrai dire, tu voyais ton coloc un peu comme ça. Marqueur en main, attendant le bon moment pour ajouter une croix sur une page du calendrier. Une croix par trois mois, un weekend, jours pairs. Ouais, c'était bien comme ça que tu voyais les choses. - Je comprends t'inquiètes, je rigole. Je suis loin du genre de gars qui rentre dans un bar, qui pointe une personne au hasard et qui l'entraîne ensuite dans la voiture de cette dîtes personne.. - Tu rigoles un peu, cherchant un autre sujet de conversation. Parce que oui, ça t'es déjà arrivé d'agir ainsi et le mentionner comme ça, à Dae-Jung, ça te mets un peu mal à l'aise. T'as honte et ça peut se faire ressentir. - Ce genre de personne existe, j'imagine. T'as peut-être juste rencontré des connards dans ta vie, c'est tout. - Enfin, tu crois que ça peut exister sinon, pourquoi les femmes chercheraient sans cesse l'homme parfait? - Je ne suis pas le genre romantique, je déteste les chansons d'amour. - Tu balaies le tout d'une main, espérant que Dae ne puisse pas croire que t'es le genre à payer une bouteille de vin, un bon souper, des billets de spectacle et que tu ne sortes le grand jeu. - Je suis loin d'être le type qui veut se marier, avoir des enfants et vivre heureux avec la même personne pour le restant de sa vie. - Parce que ça, ça voudra dire que t'es tombé amoureux et que c'est impossible pour toi. T'es pas parti sur une bonne base pour que ça puisse arriver, de toute manière. Tu n'as pas l'entourage pour non plus. Tu ne connais personne qui pourrait jouer le rôle de ce mari idéal, celui pour qui tu pourrais tuer, uniquement pour le protéger plus que ta propre vie.
Ton regard essaies de s'arrêter ailleurs que sur la mijoteuse que tu as tout bonnement bousillé l'autre jour, dans l'attente de son arrivé, venant jusqu'à le complimenter à ton tour, espérant qu'il puisse changer d'idée pour le repas. C'est vrai que tu aurais dû simplement te contrôler pour ne pas brancher la mijoteuse ce jour-là et non couper le fil directement. Peut-être que tu aurais dû boire un peu moins aussi, assez pour te rappeler de ne pas agir comme un gros épais. Dae te quittes et tu soupires intérieurement. T'es tout de même malheureux d'avoir manqué le petit déshabillage de Dae-Jung mais t'espères qu'il pourra remettre le couvert sous peu. De toute façon, vous habitez ensemble désormais et t'as pu remarquer qu'il n'était pas vraiment pudique devant toi. De quoi te donner de solides chaleurs sur l'instant présent. Une fois loin de son champs de vision, tu t'empresses de sauter de ton perchoir et de partir avec la mijoteuse. Pour qu'il ne puisse pas se rendre compte que t'as brisé son objet, qu'à cause de toi, il devra en acheter un autre. T'as ouvert la porte, balancé la mijoteuse par-dessus le balcon et revenir dans l'appartement, sourire aux lèvres.. Jusqu'à ce que tu comprennes que Dae est sorti et qu'Il est là, tout près de toi. - Elle.. - Comment lui expliquer maintenant? Comment faire pour ne pas te faire traiter de.. Voilà, de bizarre, comme il vient si bien de le faire? - Elle t'as insulté, voilà. Je voulais pas qu'elle recommence. - Tu fais quelques pas dans l'appartement, refermant la porte derrière toi, avant de te diriger vers ta chambre à coucher. - Je te souhaites un bon repas, hyung. Et si tu te sens hyper généreux, tu m'emmèneras une petite surprise, d'accord? Sauf si cette petite surprise porte un prénom et criera le tiens toute la nuit.. - Tu te retournes, posant ton dos sur le bord de ta porte encore fermée. - Et ne vient pas me dire que ce n'est pas un rencard. Tu me fais des compliments et des avances depuis que ton ami est parti.. Tu t'es changé pour mettre le chandail que je préfère et tu sens la cocotte jusqu'ici. Je fais juste refuser quelque chose que tu pourrais regretter tout à l'heure. Et puis.. Je ne suis pas un homme facile qui se laisse avoir avec un repas dans un restaurant et où il va devoir marcher plus d'une heure à pied vu que monsieur a laissé sa voiture au travail. De toute façon, tu m'as dis non pour le brulage du canapé, c'est donnant-donnant. - Tu reviens sur cette histoire, décidant de croiser les bras sur ta poitrine. Honnêtement, tu aimerais l'accompagner. Mais t'as peur de la suite. T'as peur de te laisser prendre au jeu et de dire ou faire de quoi que tu pourrais regretter ensuite. - T'es super beau ainsi, je suis certain que t'arriveras à trouver quelqu'un pour ce soir, pour t'accompagner à prendre un verre pour le restant de la soirée. -
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Dim 23 Jan 2022 - 20:01
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Who we are is what comes out when shit goes bad. You can't tell anything about a person when things are great. If you want to really know someone, be there when everything goes to hell.
Tu n'es pas trop sûr de comprendre pourquoi Sunhi tient tant à te chouchouter tout à coup. S'il s'inquiète pour toi, tu ne pourrais en être qu'heureux, mais une petite voix intérieure n'arrête pas de te répéter qu'il a des motifs ultérieurs pour suggérer de t'accompagner ou d'appeler un taxi. Tu ne sais pas trop comment tu devrais le prendre, mais tu décides de lui laisser le bénéfice du doute. Même s'il te demande de l'argent pour te payer ton propre taxi… "Non non j'ai un parapluie ça va aller." Après tout, tu es peut-être un peu princesse, mais tu n'es pas fait en chocolat non plus. Ce ne sera pas la première fois que tu marcheras quelques minutes sous la pluie, pour te rendre au travail. Tu sais que tu ne tomberas pas malade après dix minutes à l'extérieur, malgré un temps pluvieux prévu par la météo. "Mais s'il pleut trop, je te promets d'appeler un taxi." Tu décides alors de trancher, te demander s'il va te laisser respirer si tu ne lui offres pas un compromis. Tu n'as pas du tout envie qu'il commence à te raconter les dangers de la pneumonie ou quelque chose de ce genre.
"Pas une croix sur un calendrier, mais qui cherche … " Tu arrêtes de parler lorsqu'il confirme ce que tu allais dire, dans des mots quelques peu différents. "Y a rien de mal à ça non plus. Moi je suis juste plus spontané et certains cherchent quelque chose de précis. Tant que c'est clair, je ne crois qu'il y a pas de mal." Tu le sent un peu mal à l'aise, mais tu ne saurais dire pourquoi. Tu espères juste qu'il ne te juge pas. Allez savoir, ce n'est pas comme s'il était du genre à extérioriser ses sentiments. Tu viens tout juste d'apprendre qu'il pouvait être jaloux pour des raisons incongrues alors plus rien ne te surprendrait. "Je ne vais pas dire le contraire." Parce que bon, même si tu es sûrement en faute d'une manière ou d'une autre, tu sais qu'ils devaient avoir des mœurs douteuses aussi pour agir ainsi avec tes sentiments. Quoi qu'il en soit, tu n'as pas vraiment envie de t'étaler sur tes échecs amoureux. Tu as assez honte comme ça. La conversation tourne ensuite autour du supposé romantisme de ton colocataire, qui n'a pas l'air du tout d'accord avec ce trait. Tu as l'impression qu'il est quelque peu défaitiste et qu'il ne sait pas qu'on ne peut pas contrôler le fait de tomber en amour. Tu espères presque ce sentiment l'envahisse un de ces jours, ne serait-ce que pour lui démontrer que tout n'est pas gris dans la vie, que ça peut aussi rendre heureux. Ce n'est pas parce que tu as eu de mauvaises expériences que lui aussi en aura de son côté. Tu espères qu'il trouvera une personne bien qui lui fera voir les choses sous un autre angle. Tu ne peux pas t'empêcher de croire que même si tu es un désastre dans ta vie à deux, l'amour est quelque chose de merveilleux. "On verra bien. Mais si ça t'arrive un jour, je vais te harceler de phrases telles que 'je te l'avais dit' et trucs clichés comme ça. " Parce que tu as l'impression que ton amitié avec lui sera conservée jusque là, étrangement. Vous êtes pourtant de totales opposés.
La scène qui suit votre conversation dans la cuisine pourrait ensuite être considérée comme étant ridicule. En fait, tu as un peu de mal à comprendre ce qui se passe. Bon d'accord la mijoteuse n'était pas des plus esthétique et visiblement, elle était défectueuse, mais pourquoi diable est-ce que ton colocataire est entrain de la jeter à l'extérieur? "Elle m'a insulté..." Tu essaies de trouver une logique quelconque dans ce qu'il vient tout juste de te dire, mais tu n'en trouves aucune. Il semble être entrain de trouver une excuse, ça c'est évident mais à quoi? Pris au dépourvu, tu as l'impression que tu ne veux pas savoir, finalement, de quoi il en retourne. ''Hum. Ok?'' Tu dandines un peu sur tes pieds, les regardant alors qu'il referme la porte de l'extérieur pour aller directement se planter devant la porte de sa chambre. Est-ce que c'est toi ou bien lui qui est bizarre en ce moment? Tu ne saurais trop dire.
Sunhi refuse alors ton offre, tout en t'insultant à moitié et te complimentant par la même occasion. Prétextant que tu le dragues et que tu vas chercher de la compagnie ce soir. Sincèrement tu ne sais trop quoi penser de ses propos. Ils sont gentils et blessants à la fois. Mais il est comme ça depuis que tu l'as rencontré, il est mal à l'aise alors il cherche des échappatoires en disant des choses insensées ici et là et espérant qu'on oublie le sujet principal. Mais toi, tu es borné. "Tu viens de me complimenter ou de m'insulter?" Tu poses la question sérieusement, car tu n'es pas trop sûr de comprendre. "D'un côté tu dis que je parais bien mais ensuite tu dis que je sent la cocotte... puis que je te fais des avances et que ce que je veux ce soir c'est trouver de la compagnie? Tu me perds là." Tu soupires, apposant ta main droite sur tes yeux avant de le fixer à nouveau. "Bon je vais faire simple. Je suis pas entrain de te draguer, j'ai juste envie de connaître mieux mon ami et colocataire. Et oui j'aime sentir autre chose que le travail lorsque je reviens. Et c'est bizarre que tu remarques mon parfum j'en ai pas autant vaporisé et..." Levant les deux bras dans les airs, tu te rends compte que tu es entrain de changer de sujet toi même. "Voilà je voulais juste aller au restaurant avec mon ami pour passer une bonne soirée. Et parler avec toi vu qu'on en a pas souvent l'occasion. C'est pas bizarre, que tu en fasses une scène de drague c'est étrange. Alors je te pose la question, veux tu aller manger un morceau en total amitié avec moi à l'extérieur?" Tu lui tends la main tout en lui offrant un sourire discret. Tu espères qu'il est simplement intimidé pour une raison quelconque et pas qu'il te méprise et n'a pas envie de discuter en ta compagnie. Pour accentuer la chose, tu décides de faire une petite moue, tel un enfant entrain de bouder.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi } Dim 23 Jan 2022 - 22:45
Can we dare to say that we really know someone
Who we are is what comes out when shit goes bad. You can't tell anything about a person when things are great. If you want to really know someone, be there when everything goes to hell.
Tu restes sans voix, le regard dirigé vers lui, tes doigts caressant longuement ton menton. Tu réfléchis. Tu réfléchis à ce qu'il vient de te dire, te demandant s'il est sincère ou non. Va-t-il vraiment appeler un taxi si un déluge subvient? Tu l'ignores et t'as pas envie de le voir malade. Car s'il devient malade, qui te préparera de bons petits plats? Qui fera ta lessive? Tu pourrais le faire, c'est vrai, mais t'as pas envie de ramasser du savon partout dans l'appartement. À moins que tu ne demandes à ce voisin trop mignon de l'étage du dessous qui reluque sans cesse ton colocataire. Et maintenant, en sachant Dae-Jung gay.. Ça te fou un stress énorme de le voir partir avec monsieur beau gosse de l'autre étage. T'as pas envie de commencer à devoir te préparer un plateau repas tandis que Dae sera trop occupé derrière un fourneau pour son nouvel ami. Tu devrais peut-être mettre le feu à l'appartement de ce locataire, ça serait une idée. Tu pourrais grandement faire passer le tout sur le dos de la vieille chialeuse qui habite tout à droite, sur le même étage que vous deux. Tu te surprends à rester dans les vapes un moment, un léger sourire sur les lèvres, comme si tu pouvais imaginer la suite des choses et que cette suite puisse être une des plus délicieuses jamais connues.
Dans un sens, la vie est injuste. Il vient clairement de te faire mention qu'il cherchait des hommes pour des aventures. N'est-ce pas? Pourquoi chercher lorsqu'il peut avoir tout ce qu'il souhaiterait ici même, sous son toit? Tu te mords fortement la lèvre inférieure, t'évitant ainsi d'aller dire une grosse connerie. Parce que oui, tu serais bien capable d'en dire. T'es doué pour ça, contrairement à ce que les gens peuvent penser. - Tant que tu ne me sorte pas que tu cherches une personne avec une préférence pour porte des couches de punitions, je continuerai de te regarder comme je le fais présentement. - Cette chose précise, qu'il cherche, t'espères que ce n'est pas une pratique peu courante, tu as peur d'arriver un de ces jours et de retomber sur une vision non désirée. Et que cette dernière soit beaucoup plus avancée dans les gestes et décors. T'as pas envie de devoir repeindre tout les murs du salon pour t'enlever quelques images de la tête. Même si c'est chez lui, qu'il a le droit de faire ce qu'il veut. Même si tu n'es que son colocataire non désiré et que t'as pas ton mot à dire sur ce qu'il prévoit faire demain. Il pourrait même te jeter dehors qu'il en aurait tout les droits. Tu détestes te l'avouer, mais tu dépends complètement de quelqu'un. Chose que tu refuses d'admettre. - Tu n'as qu'à dire que j'ai toujours raison et ça sera parfait. - Lui mentionnes-tu, un beau et grand sourire se dessinant trop facilement sur ton visage. C'est rare que tu peux avoir raison, surtout aussi facilement. Mais c'est vrai, t'as raison. La plupart des hommes que tu as rencontré, pour ne pas dire chacun, n'étaient que des imbéciles qui ne voulaient qu'une seule chose. T'as bien ce gentil garçon d'environ ton âge qui t'avais refiler son numéro, espérant que tu puisses l'appeler. Il t'avais même dit vouloir apprendre à te connaître. Et toi, t'as simplement cru bon d'écrire son numéro dans une porte de toilettes, dans un arrêt automobile, avec une mention pas très catholique en-dessous. T'espères que ce garçon puisse avoir compris la leçon. Ne jamais donner son numéro personnel à une aventure. JAMAIS. - Ça n'arrivera jamais, ça ne m'intéresse pas. - Tu es ferme sur ça. T'as pas envie de t'attacher à quelqu'un. Car si tu le fais, tu sais qu'un jour ou l'autre, tu devras lui dire adieu car cette personne décidera d'aller voir ailleurs. T'es loin d'être quelqu'un de possessif, t'es plutôt pire que ça et la plupart des gens déteste. Et ça voudra dire que t'as trouvé ta perle rare, que t'es prêt à te laisser pleinement aller avec quelqu'un et tout ça, ça te fais peur. Ce n'est pas pour rien que tu refuses les baisers sur la bouche, les grandes conversations et l'échange de numéro de téléphone. Tu ne veux pas t'attacher à personne, tu veux simplement t'amuser un peu tandis que t'es encore jeune. Tu sais que tu plais aux hommes plus vieux et tu te laisses souvent payer un verre de plus dans ces conditions. Comme ça, tu ne paies rien, tu sors de chez toi, ça te permets de voir quelqu'un et puis.. Peut-être que t'aimerais connaître quelque chose d'autre dans ta vie mais jamais tu n'iras le dire à Dae pour lui donner raison. - Et puis, tu vois vraiment des enfants courir partout ici? Pas moi.. J'aurai jamais d'enfants. - Parce que toi aussi, t'as l'impression que votre amitié restera jusque-là et si c'est le cas, tu continueras d'habiter avec lui. Et te fermer les yeux lorsque tu arriveras dans une pièce, juste au cas où.
Et t'es parti en courant te débarrasser de la mijoteuse pour cacher un de tes mauvais coups. Peut-être devrais-tu cacher quelques photos du salon aussi, ça ne serait pas trop mal, si tu veux cacher tes méfaits. Mais pour l'heure, tu dois t'expliquer pour la mijoteuse et t'as beau chercher dans ta petite tête mais tu ne trouves rien d'intelligent à dire. Peut-être serait-il enfin temps pour toi de dire la vérité? De t'exprimer correctement et de lui avouer que t'as fais boire la mijoteuse contre son gré? - De très grosses insultes, oui. - Mais la vérité sera pour un autre jour, tu préfères continuer de te cacher dans tes mensonges au lieu d'avoir une explication avec lui. Parce que tu ne saurais pas quoi lui dire. Parce que t'as pas envie qu'il te sermonne et qu'il décide de te foutre dehors. T'as pas envie de retourner chez les gens qui t'ont adopté, faute d'avoir un autre endroit où loger. Tu rentres dans l'appartement, refermant la porte derrière toi, espérant que cette histoire soit bien finie. Pas la peine de lui donner toutes les insultes possible que tu as pu entendre venant de cette méchante mijoteuse. Tu pourrais le faire rougir devant autant de vulgarités.
Tu refuses son invitation, ne voulant pas mentionner des choses non voulues. Comme tu l'as fais tout à l'heure, lorsqu'il était un peu trop près de toi, la chemise à moitié ouverte. Tu lui as quand même dit qu'il avait de jolis yeux et ça, ça ne te ressemble pas. Enfin si, tu l'as souvent dit dans un bar, un verre à la main, espérant avoir quelque chose en retour. - C'était un compliment. Tu vois maintenant quand je te dis que je ne suis pas fais pour le romantisme, ça s'entend. - T'es pas doué pour les compliments. Habituellement, tu mentionnes seulement ce que les autres veulent entendre et ça suffit. Quelques petits mots ici et là, un clin d'œil et tu retournes à la maison en boitant un peu. Tu ne cherches pas plus loin, t'as pas envie de faire ta vie avec quelqu'un. Les hommes sont stupides, ne pensent pas avant d'agir et tu sais que l'homme idéal n'existe pas. Ça, tu l'as assez vite compris. C'est vrai que tu en fais des tonnes depuis les dernières minutes, mais tu as encore cette image de Dae avec ce gars trop moche pour lui, assis sur le canapé. Et puis toi, c'est comme ça que tu aurais agis. Lorsque tu crois avoir une touche au bar et que cette touche termine la soirée avec quelqu'un d'autre, il n'est pas rare que tu fasses les yeux doux à quelqu'un d'autre, ne voulant pas te retrouver bredouille. T'es comme ça et tu sais bien que la majorité des gens aussi. Alors si tu l'as coupé dans sa petite affaire tout à l'heure, Dae cherchera probablement quelqu'un d'autre pour assouvir ses pulsions. Et pendant un instant, t'as cru que c'était toi. Avec les compliments, les petits sourires en coin, l'invitation à sortir.. Et pendant un instant, tu t'es surpris à sourire à quelque chose de nouveau, à vouloir devenir quelqu'un d'autre. Rien qu'une fois, rien qu'un soir. Est-ce trop demandé de vouloir te faire désirer? - J'ai compris, tu ne me draguais pas.. - Tu lui réponds du tac au tac, ayant perdu ton sourire. Pas la peine de continuer à jouer au mec flatté, t'as compris que ça ne servait à rien. T'es son ami après tout, et pas seulement un type rencontré dans un putain de bar, tandis que l'alcool coule à flot dans vos veines. T'as une explication pour tout ce qu'il vient de t'énumérer mais tu ne lui expliquera rien. Tu te vois mal lui dire que tu as reconnu son parfum, étant le même que tu as pu trop longtemps respirer sur un oreiller qu'il a laissé au salon, un matin où il se trouvait au travail. T'es chanceux que Dae ne soit pas rentré plus tôt, tu n'aurais jamais eu d'explications pour ça. Lentement, tes yeux se baisses sur sa main tendue vers toi, avant de les relever vers lui. Ton regard croise le sien tandis qu'il te refais une demande, t'invitant comme le bon ami que tu es. - Bonne soirée.. mon ami. - Lui mentionnes-tu avant de tourner les talons et d'entrer dans ta chambre, refermant la porte derrière toi. T'es un peu vexé par ses paroles et tu ne saurais dire pourquoi. Peut-être que cette demande d'amitié était de trop, après tout les sous-entendus que t'as essayé de lui faire, tout les signaux d'alarmes que tu lui as balancé à la figure. Quoi qu'il en soit, t'espères au moins qu'il rentrera tard avec son ''nouvel ami'', s'il décide de s'en trouver un. T'espères grandement dormir lorsqu'il reviendra pour entendre le moins de trucs possibles. Pas que tu travailles demain et que tu as besoin de repos mais le simple fait de penser que monsieur pourrait s'envoyer en l'air à quelques pas de toi, te déplais fortement.
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Sujet: Re: Can we dare to say that we really know someone { Sunhi }
Can we dare to say that we really know someone { Sunhi }