(Daddy) La nuit est belle

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Il était tard, ton réveil annoncé 3h30, pourtant tes yeux étaient grands ouverts, tu n'arrivas clairement plus à dormir.. Trop de pensées traversaient ton esprit, pourquoi c'était toujours la nuit ? Sans savoir depuis combien de temps tu tournais dans ton lit comme une toupie, tu décidas de te lever sans faire de bruit. Ta main droit allumas ta petite lumière tandis que la gauche cherchait un pull pour ne pas avoir froid. Le seul que tu avais trouvé, était un à ton ex petit ami, vraiment ? Le karma était vraiment mauvais. Tu l'enfilas tout en soupirant, attrapant ton téléphone tu fis le moins de bruit possible pour te rendre dans la cuisine. Sans trop savoir quoi faire, tu fis chauffer de l'eau, et regarda dans les placards , tu attrapas une infusion pour faire dormir. Si seulement cela pouvait marcher. Fouillant encore tu pris des gâteau autant manger, tu ferais juste plus de sport demain au réveil. Tu pris une tasse pour la remplir et soufflas doucement dessus pour ne pas te brûler. Un bruit te fis sursauter, doucement assisse sur le tabouret, tu te retournas et un sourire se dessina sur ton visage en voyant ton cher père "Je t'ai réveillé ?" Dis-tu en chuchotant pour éviter de réveiller River, enfin tu ne savais même pas si il était à la maison ou en soirée. Reposant ta tasse, tu te levas pour faire un câlin à ton père, tout en fermant les yeux "Tu veux un tisane ou autre chose ?". Sans quitter ses bras tu attendais sa réponse, tu étais bien dans les bras de ton père.

@Blake Morgan

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J’étais à la boîte encore une fois, une autre nuit je pourrais dire. Je passe la plupart de mes nuits entre les murs de mon entreprise. Coincé dans mon bureau à faire de la paperasse, mon esprit vagabonde comme chaque fois que je dois me concentrer, avec ce foutu TDAH, je ne cesse de faire bouger ma jambe inconsciemment et je fini par me déranger moi-même. Je laisse échapper un long soupir exaspéré en refermant mon livre de compte. Ce n’est pas ce soir que je vais faire avancer grand chose dans la comptabilité, je devrais peut-être me trouver un comptable maintenant que l’argent commence à entrer en plus grande quantité. Mon entreprise florissant un peu plus chaque mois. Je sors de mon bureau et je fais une tournée des lieux, m'assure que tout est beau avant de rentrer à la maison. J’ai besoin de prendre un peu de repos, j’en ai marre de tout ce qui peut se passer dans ma vie en ce moment. Il est passé deux heures du matin quand j’entre à la maison, tout est dans le noir et je vais à ma chambre directement. Espérant trouver le sommeil rapidement, mais je ne cesse de tourner en rond dans mon lit, les deux yeux grand ouverts sans réussir à sombrer dans les bras de morphée. Un bruit dans la cuisine me fait ouvrir les yeux, je jette un œil au réveil pour voir que je tourne dans mon lit depuis un peu plus d’une heure. Je grogne et je me lève pour me rendre à la cuisine ou je trouve Kassandra sur un tabouret une tasse à la main. “Non ma chérie, je suis rentré il y a un peu plus d’une heure. ” Je m’approche d’elle et rapidement ma princesse vient se blottir dans mes bras. Je l’enserre tendrement, profitant de ce moment de douceur. “Une tisane pourrait être bien. ” Il dépose un baiser sur le dessus de sa tête avant de la libérer de ses bras. Il va chercher ses clopes et s’en allume une avant d’aller s’asseoir. “Qu’est-ce qui t’empêche de dormir ma chérie ? ” Il lui jette un regard pour essayer de lire l’expression de son visage.

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Les insomnies c'étaient toute ta vie, il t'arrivait parfois de ne pas dormir durant deux jours. Surtout quand le stress était à un haut niveau. Aujourd'hui c'était sans doute lié à ta prochaine interro, ou à ce connard qui capturait ton coeur. Tu n'avais pas vraiment pris le temps d'y réfléchir, tu savais juste qu'il était impossible actuellement de fermer les yeux. Prendre une tisane était la meilleure des choses en ce moment, si tu étais ailleurs tu aurais pris sans doute de l'alcool. Une fois dans la cuisine tu profitais du calme ambiant, aucuns hurlements juste le silence de cette maisons i parfaite. Soufflant sur ta tasse tu fis un grand sourire. Ton père était debout, ton père ce héro. Ton roi à qui tu étais la princesse. Une fois dans ces bras tu ressentais une certaine planitude, tu avais seulement besoin de cela en ce moment. Un sourire se dessina sur tes lèvres "Je voulais pas faire autant de bruit". Doucement tu te décollas, pour lui préparait sa tisane, tu pris quelques sachets pour qu'il puisse choisir celle dont il avait le plus envie. Tu repris ta place sur le tabouret et souffla sur ta tasse encore brûlante. Tu poussas un soupir quand il alluma une cigarette "Vraiment papa ? Tu devrais arrêter cette merde!". L'hôpital qui se foutait de la charité, enfin tu fumais seulement quand ton frère était là, sinon tu ne supportais pas cela. c'était clairement une mort lente. Il fallait que tu sortes un demi-mensonge, tu savais parfaitement le faire quand il s'agissait de cacher des choses sur ta vie. Portant la tasse à ta bouche tu hochas machinalement la tête "J'ai une grosse interro demain , je crois que je stress plus que je voudrais le laisser croire". Doucement tu rigolas "Rien de bien grave ". Tu baissas la tête pour qu'il ne puisse te regarder dans les yeux. "Et toi ton boulot ? C'est comment ?". Oui il fallait changer de sujet rapidement.

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Ma fille, ma petite fille chérie qui est maintenant si grande. J’avais du mal à réaliser qu’il y avait maintenant 19 ans qu’elle avait poussé son premier cri et qu’on me l’avait posée dans les bras. Si elle savait comment j’ai eu peur quand j’ai su que j’allais avoir une fille. Moi qui sais à quel point les hommes peuvent être des salopards, en étant un de première ligne en plus. J’ai toujours espéré que jamais ma fille ne connaîtrait des hommes de ma sorte et qu’aucun n'allait briser son cœur. Ça toujours été ma plus grande crainte et j’ai longtemps refusé de voir qu’elle avait vieilli et qu’elle était à présent presque une femme. Aujourd’hui pourtant, la voyant assise dans la cuisine en train de boire une tisane dans le noir mon cœur s’est serré. Elle est où ma petite princesse que je pouvais asseoir sur mes épaules, celle qui cherchait ma main pour ne pas me perdre dans une foule ? J’ai la chance d’avoir une belle relation avec elle et qu’elle veuille encore ma protection. J’aime quand elle me serre dans ses bras comme quand elle était petite. Je fais un sourire qu’elle ne peut pas voir. « C'est rien ma chérie, je ne pense pas que je pourrais m’endormir tout de suite de toute façon ! » Je laisse notre étreinte se finir puis je vais chercher une cigarette. Je choisis une tisane à la camomille et je trempe le sachet dans l’eau bouillante, levant les yeux vers elle avant de souffler la fumée bleuâtre. « Je sais, mais on ne peut pas travailler sur tous nos défauts en même temps. » Je laisse échapper un petit rire de mes lèvres avant d’aller m’asseoir sur l’un des tabourets. Je me demande ce qui peut bien la chicoter pour qu’elle n’arrive pas à dormir. Je regarde la fumée qui s’échappe de ma tasse en silence, puis je reporte mon attention sur ma fille, je pose ma main libre contre sa jambe. “Ça va aller, tu gères en cours normalement non ? ” Pourtant j’ai l’impression que ce n’est pas tout ce qui tracasse Kaz, depuis l’autre jour ou elle m’a demandé d’aller la voir, j’ai cette sensation qu’il y a quelque chose qui la tracasse et elle ne veut pas me dire quoi. “Pourquoi j’ai l’impression qu’il y a autre chose que cet examen ? ” Je sais qu’elle m’a posé une question, probablement qu’elle veut changer de sujet. “Tu le sais, j’ai toujours beaucoup de boulot. Ces temps-ci, j’ai l’impression que le chiffre d'affaires monte en flèche. ” Je souffle sur le liquide dans ma tasse avant d’en prendre une gorgée !

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Un sourire se dessina sur tes lèvres, ton père pouvait souvent te rendre folle, mais sans lui, tu ne serais rien ! Tu aimais passer du temps avec lui, combien de fois, tu avais dit que tu étais malade pour ne pas sortir avec elles, mais rester avec ton père. Ou demander à ton père, d'hurler que tu étais privée de sortie. Ton père, c'était tout simplement l'homme de ta vie "Tu veux que je te raconte une histoire" Dis-tu en rigolant avant de servir sa tasse et de le laisser choisir. Doucement, tu rigolas "Mon père à pas de défauts sauf celui de fumer". Oui, pour toi, ton père n'avait aucun défaut ! Il était la perfection incarnée, sauf quand il t'embêtait. Doucement, tu bus une gorgée, mais c'était encore brûlant et tu manquas de te brûler. Tu hochas la tête "Oui, mais quand je suis dans un grand stress j'oublie tout et cet examen est un des plus importants ! Je peux foirer mon année avec cette note". Tu rigolas doucement en passant une main dans tes cheveux, avant de prendre un bout de ton gâteau "Car tu as sans doute raison ! Rien de bien grave, des histoires de filles !". Dis-tu pour le décourager ? Tu poussas un long soupir "Tu sais que tu as l'air d'être vraiment fatigué, tu devrais prendre une pause papa !". Oui, tu avais vraiment peur pour ton père, tu avais peur de le perdre à cause d'un burn-out cela existait. Tu avais eu cela en droit, il fallait trouver qui avait raison entre l'employeur et l'employé. Perdre ton père était quelque chose que tu ne pouvais imaginer ! Tu portas la tasse à ta bouche, pour souffler avant d'en boire une gorgée, c'était déjà moins chaud et cela réchauffa tout ton corps "J'ai parlé avec River, vous allez une fois dans votre vie, vous parlez sans vous disputer ou c'est impossible ?. La famille c'était important pour toi, et c'était pour toi chiant de voir les deux hommes de ta vie, en dispute pour rien ! River pouvait être con, mais c'était aussi un homme adorable, pour qui tu pouvait prendre une balle ! Ton père c'était ton héros et toi tu étais au milieu ! Tu essayais de comprendre comme les deux hommes de ta vie étaient finalement si éloigné. Les réconcilier était clairement ton objectif "Sinon je vous attache sur une chaise et je vous oblige à vous parler ! A vous dire les choses que vous avez suez le coeur"

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Cette nuit, je me rends compte à quel point mes enfants sont grands… Je ne peux plus les protéger simplement en racontant un mensonge. Je ne peux pas changer leurs idées sur ce monde et encore moins les protéger des douleurs. Je ne peux pas les empêcher de vivre leurs vies et de faire leurs propres expériences. Mais parfois, j’aimerais arrêter le temps, qu’ils arrêtent de grandir pour ne pas les perdre. Ils sont toute ma vie, mais je me rends compte que bientôt, je risque de me retrouver seul, un jour ils voudront quitter le nid familial et pourtant, quand je vois Kaz et que je l’entends, je ne peux m’empêcher de sourire, ma fille, ma petite princesse. J’aimerais être aussi blanc qu’elle le prétend et pouvoir lui dire qu’elle a raison, que je n’ai pas de défaut… J’aimerais qu’elle soit encore en admiration devant moi comme quand elle avait quatre ans, à une époque ou je pouvais encore contrôler ce qu’elle voyait ou entendait… “Je crois que ta mère ne dirais pas la même chose que toi ! ” Je laisse s’égrainer un petit rire alors que la fumée bleuâtre glisse en dehors de mes lèvres. Mais sans qu’elle me le dise, je sais qu’il y a quelque chose qui la tracasse, je ne sais pas pourquoi j’ai du mal à avaler cette histoire d’examen, elle est tellement brillante ma fille, je ne peux pas l’imaginer rater un examen, même si elle le ferait par exprès. J’hausse les sourcils et roule des yeux, des histoires de filles… Chose que je ne pourrais pas comprendre. Je comprends bien des choses sur les filles, mais pas les histoires qu’elles se font toutes seules ou encore leurs manières de penser, je trouve qu’elles se compliquent bien trop souvent la tâche pour rien. Je hoche la tête. “Je suis là si jamais tu as envie d’en parler d’accord ? Ne garde pas tout pour toi, tu es rendue grande je sais, mais je reste ton père et je serais toujours là ok ? ”

Je ris par contre, elle me donne des conseils comme si j’étais un enfant. Je sais qu’elle dit ça pour prendre soin de moi, mais je n’en ai quand même pas l’habitude. “Tu sais chérie, parfois on a pas le choix, t’inquiète, je tiens le coup et après je pourrais me reposer. Mais ce n’est pas le temps en ce moment, il y a beaucoup de changement et je dois voir à tout.” Cette business c’est leur héritage, je fais ça pour eux et parlant de mes enfants, elle me ramène le sujet de River sur la table et je soupire. Humm, je crois qu'on n'est pas sorti de l’auberge tous les deux et qu’on va devoir prendre le temps de discuter, mais il faut que je lui en parle à elle aussi. Devrais-je le faire sachant qu’elle a un examen important qui s’en vient…. Je n’ai pas non plus envie qu’elle l’apprenne de la bouche de River. “Disons que River a eu une grosse réaction à quelque chose que je lui ai dites… Il faut que je te parle d’ailleurs et je ne pense pas que nous attacher sur une chaise soit une option vraiment intelligente. ” J’écrase ma cigarette et je prends une gorgée de ma tisane avant de poser la tasse sur le comptoir. “Je sais pas si je devais t’en parler maintenant, vu que tu es en période d’examens clairement. Mais si je ne te le dis pas tu risques de te faire un paquet d’idées et je n’aime mieux pas…. ” Je prends une grande inspiration et je la regarde, ça me fait mal encore de penser à tout ça. “C’est à propos de Flore… ” Je lève les yeux vers elle, une moue triste… “J’ai appris il y a quelque temps… J’ai encore du mal à le digérer en vrai… qu’on m’a menti durant vingt-cinq ans, presque vingt-six en réalité… Ouah… c’est pas facile à dire bordel…. Elle est arrivée ici avec un test d’Adn à la main, mon frère n’est pas son père. C’est moi ! ” Est-ce qu’elle va réagir aussi fort que River ?

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Tu rigolas doucement en écoutant sa réponse, tu savais parfaitement que ta mère dirait plus de choses. Mais tu avais comme règle, de ne pas rentrer dans les disputes des adultes et encore moins celles de tes parents. Après tout tu étais maintenant une adulte. Sans pour autant répondre à sa réflexion, tu haussa les épaules. Ta mère était toute aussi importante que ton père. Posant doucement ta tasse, tu fis un petit sourire. Il savait que tu travaillais beaucoup, pour toi les études étaient importantes, c'était une manière de réussir dans ta vie. Les études pouvaient être longues et pourtant tu t'accrochais ! Tu bossais jours et nuits et puis souvent tu t'enfermais dans ta chambre pour ne pas être dérangée. Un sourire se dessina sur ton visage "Je sais papa. Il faudrait d'ailleurs que je te parle quelque chose, c'est important pour moi, mais pas tout de suite !". Oui tu avais de lui parler de Marlon, enfin sans dire que c'était Marlon, juste lui parler des sentiments que tu éprouvais pour le jeune homme. Oui tu étais heureuse, tu étais tellement heureuse en ce moment.

Tu poussas un long soupir, en buvant une gorgée de ta tisane et fis un petit sourire "Je sais papa, mais quand même tu dois faire attention à toi, je m'en fou de cette boîte, je veux juste que mon papa soit en bonne santé". Reposant ta tasse, tu l'écoutas sur River, tu ne supportais pas que ton père et ton frère soit en froid, tu ne supportais pas que ta famille se déchire. Tu aimais les deux à la folie et tu avais l'impression de devoir choisir, de devoir faire attention à tous les mots que tu pouvais dire, pour ne briser aucun des deux. Le sourire disparu de ton visage, tu sentais que quelque chose se tramait derrière tout cela "Une chaise ? Comment ca ?". Tu voyais le visage de ton père changer , ton regard se pose sur sa cigarette qu'il écrase. Ton coeur bat plus rapidement, il veut te dire quoi exactement ? "Parle papa, tu me fais peur maintenant ! Tu as une maladie ?". Oui tu t’inquiétais, pourquoi il disait cela ? Il était malade ? Il allait mourir. Tu tremblais comme toujours tu t'inquiétais des choses. Ta tasse entre les mains tu le regardais dans les yeux "Flore elle est malade ?". Pourquoi toujours tu pensais à la maladie ? Tu l'écoutas , en ne comprenant seulement un mot sur deux. Tu te redressas de ta chaise, qui tomba d'ailleurs sous la surprise. Tu te collas à un meuble "Je ... Je .... Je ne comprends pas". Tu serras la tasse que tu avais toujours dans les mains "Ta fille ? Tu as une autre fille ?". Putain mais ton père avait fait quoi encore ? Putain il fallait que tu te calme, tu étais pire que River sur l’énervement, tu ne montrais rien "Putain papa, Putain de merde !". Voilà tu devenais violente, tu laissas tomber la tasse au sol qui s'écrasa à tes pieds "T'approche pas de moi , reste loin de moi !". Tu poussas un long soupir et ramassas des bouts de tasse que tu jetas, tu te coupas doucement et allas vers la porte de la cuisine "Pourquoi papa ? Pourquoi toujours tu brises notre famille ? Pourquoi toujours tu nous fais souffrir ?". Tu sentis les larmes monter dans tes yeux, l'envie de vomir était présente. Tu ne l'écoutais même plus montant les escaliers pour te rendre dans ta chambre, tu le haïssais actuellement

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