you're my sunshine (Etam#1)

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Tu as passé la nuit à te dandiner dans ton lit. Des cauchemars de ton passé qui reviennent te hanter… Comme tu ne voulais pas déranger ton bien aimé, tu as tout simplement essayé d’y faire face seul, par toi-même. Tes cauchemars te font revivre des situations du passé… En d’autres mots : c’est ton posttrauma qui fait des siennes. Te voilà fatigué, épuisé en ce magnifique matin et d’une humeur très accueillante. Les pauvres infirmiers/èrres qui doivent s’occuper de toi vont encore en arracher. D’ailleurs, en voilà une : Betty. Une personne assez joyeuse et qui est capable de te tenir tête aussi, tu as bien été surpris en fait… Mais elle entre tout le temps avec un magnifique sourire en s’exclamant : « Bon matin, monsieur Broussard. » Alors que toi tu grognes seulement dans ta barbe en soupirant lorsqu’elle ouvre les rideaux pour faire entrer le soleil. « Bon matin… » L’infirmière sourit, rigole légèrement, même « À ce que je vois, vous êtes de bonne humeur ce matin ! » Bien sûr, elle est sarcastique et non mal intentionnée. « J’n’ai pas beaucoup dormi… c’tout. » Que tu dis en la regardant, en faisant la mou. « Tu sais si Ethan va avoir sa pause bientôt ? » À ce moment-là, elle te fait le plus grand sourire… « Je suis sûr qu’il va trouver un petit instant pour venir vous voir… » Tu soupires et elle part. En gros, la gentille dame n’a pas répondu à ta question, alors tu vas attendre gentiment ton homme.

Une demi-heure plus tard, tu as une envie de fumer qui s’introduit dans ton système. Tu te souviens très bien de ce qui s’est passé la dernière fois que tu es allé seul et tu as promis à Ethan que tu lui diras… Mais Ethan n’est pas là et les autres infirmiers ne voudront pas t’emporter. Enfin, que tu crois… « Oh, génial ! » Que tu dis en soupirant une énième fois. « Et puis merde ! » Que tu continues en décidant de te lever de ton lit.

@Ethan Marsh

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Bien que le jeune Marsh aurait largement préféré pouvoir rester auprès de sa moitié, pouvoir être à ses côtés davantage, être présent pour l'aider s'il venait à rencontrer le moindre problème ou même calmer ses éventuelles inquiétudes. Quitte même si ça voulait dire qu'il devrait passer la nuit dans ce modeste fauteuil d'une place assez peu confortable qui se trouve dans sa chambre, après tout ça n'aurait en été qu'une de plus. Il n'avait pourtant pas eut le choix, la veille au soir que de finir par le quitter et aller bosser. D'une certaine façon, il avait de la chance puisque c'est justement dans le service où Sam était gardé en observation depuis qu'il était enfin sortit du coma, qu'il travaillait. C'était mieux que rien, non ? En tout cas, c'est ce qu'il s'était dit, ça lui permettait ainsi de pouvoir tout de même passer en coup de vent, s'assurer que tout va bien et qu'il dorme, même si il n'en avait pas beaucoup eut l'occasion cette nuit-là.

Le jeune infirmier avait connu un certain regain d'énergie lorsque le soleil avait fini par s'élever dans le ciel, prémisse d'une toute nouvelle journée. C'est avec une certaine impatience qu'il eut tout de même assez de mal à dissimuler, qu'il attendit la fin de son service. Bien qu'il aurait aimé pouvoir être celui qui irait réveiller son prince charmant, c'est finalement l'une de ses collègues, qui s'en était occupé. Ethan ayant entre temps été appelé dans une autre chambre pour administrer un analgésique à un patient qui après une opération du genou, se plaignait de douleur. Cette dernière tâche terminée, il s'était donc dirigé vers la salle de pause pour finir son café et aller se changer. Même s'il était pas mal fatigué après cette nuit assez mouvementée, il n'avait qu'une hâte, aller voir son amoureux.

Ce qu'il fit aussitôt en sortant des vestiaires, ayant enfin pu troquer son uniforme pour d'autres vêtements. Mais s'il a bien une chose à laquelle, Ethan ne s'était pas attendu à découvrir en débarquant dans sa chambre, c'est celui-ci debout dans sa robe d'hôpital, les cheveux en bataille, visiblement décidé à aller faire un tour quelque part. Est-ce qu'il en avait une petite idée ? Oui totalement, ce n'était pas comme si Sam ne lui avait pas fait le coup, une fois de se sauver pour aller fumer une clope, pas plus tard qu'il a quelques jours avant. Il avait beau lui avoir fait promettre de l'appeler s'il avait besoin de sortir, se lever.. Celui-ci semblait avoir déjà oublié.

Heu salut toi.. Je peux savoir où est-ce que tu comptes filer comme ça ?

Lui demanda-t-il aussitôt. D'un ton plutôt doux, loin d'être celui d'une vraie remontrance. Est-ce qu'il en était seulement capable ? De lui faire la morale ? Oui mais pas dans l'immédiat, pas après sa nuit de travail.

Invité

Tout en te levant du lit, tu ne peux pas t’empêcher de penser à ton bien aimé. Tu sais, celui qui est sûrement sur le point de venir te faire un coucou, que tu espères. Ou pas, puisque tu es encore debout et tu ne la pas appeler pour qu’il te vienne en aide. Tu es têtu, Sam, tellement têtu et orgueilleux que tu finis toujours par te faire du mal malgré toi. C’est sûrement pour ça que ton copain t’a bien demandé, même fait promettre de ne pas faire de folie. Entre autres : te lever seul, décidé d’aller à la découverte de l’hôpital pour te retrouver à l’extérieur pour fumer ton bâtonnet de cancer quoi. Tu lui as fait le coup, tu l’as fait à ta sœur aussi… Alors ouais, tu es têtu !

Donc, debout, tu fais quelques pas avant que ton petit infirmier se pointe le bout du nez… Tu soupires avant même qu’il ne te dise quoi que ce soit… Tu croyais qu’il allait te crier dessus ou t’engueuler ou un truc du genre. Après tout, c’est ce que ton ex faisait tout le temps lorsque tu faisais à ta tête. Pourtant, ce qui sort de ses jolies lèvres est tout sauf agressif. Tout doux… Tout calme. Parfois tu te détestes d’oublier à quel point ton homme est tout sauf violent, agressif. « Heu salut toi.. Je peux savoir où est-ce que tu comptes filer comme ça ? » fût ça question. Tu le regardes quelques secondes avant de lui répondre « Euh… Bah, tu sais… Je voulais seulement me dégourdir les jambes » bien sûr, tu essayes d’éviter le sujet, mais tu sais très bien que ton petit Ethan n’est pas dupe. Tout sauf con en fait. Il est super intelligent et vif ! Alors, ne lui laissant pas la chance de répondre, tu te retournes vers Ethan pour lui faire face. « Bon, ok… J’ai besoin de prendre l’air… Mais je te jure que j’ai pensé à t’appeler. C’est un bon début non ? »

Tu n’es peut-être pas encore assez fort sur tes jambes, mais tu trouves quand même la force de t’approcher de lui et de lui voler ses lèvres pour quelques secondes, te penchant alors, fermant la distance entre vous. Puis tu lui souris tendrement, alors que quelques minutes passées tu étais près à brûler quiconque venait te parler. Par contre, le voyant aussi fatiguer, tu ne veux pas le déranger avec tes demandes stupides alors tu t’assois seulement sur ton lit. « Ton travail c’est bien passé ? »

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Quelle ne fut pas la surprise du plus jeune lorsqu'en entrant dans la chambre de son bien-aimé, plutôt que de le trouver encore bien confortablement installé dans son lit alors qu'il vient tout juste de se réveiller, c'est debout qu'il le vit apparaître devant lui. Sans doute que si ça avait eu lieu à un autre moment, s'il avait eu bien plus d'énergie, il n'aurait pas manqué de le sermonner mais là de suite, il n'en avait pas la foie. Alors plutôt de se mettre à l'engueuler parce qu'il s'était levé, Ethan lui avait plutôt demandé, où est-ce qu'il comptait filer ainsi. Bien sûr qu'il se doutait de ce que son amoureux avait en tête, qu'il comptait aller sortir se noircir un peu plus les poumons avec sa maudite cigarette. Il n'avait même pas besoin de savoir lire dans les pensées pour le savoir, il le connaissait par cœur et puis il avait déjà fait le coup, il a pas si longtemps. Sa question posée, le brun entra dans la chambre et ferma la porte derrière lui, tandis que Sam tenta maladroitement de lui faire gober qu'il voulait juste se dégourdir un peu les jambes. Comme s'il allait le croire, bien sûr et puis quoi encore, il n'était pas né de la dernière pluie comme on dit.

Il n'eut pas besoin de dire quoique ce soit, qu'aussitôt après son beau détective reconnut qu'il voulait aller prendre l'air et lui promit qu'il avait songé à l'appeler. Ethan roula doucement des yeux, lâchant la poignée, il fit un pas et n'eut pas l'occasion de parler puisque son chéri vint s'approcher de lui et l'embrassa. Ce fut un baiser tout tendre, plein d'amour qui failli presque faire oublier la petite mésaventure que ce dernier comptait lui faire, une fois de plus. Sam savait très bien comment faire lui aussi, comment s'en sortir assez facilement. Ce qui fonctionna, le brun n'avait pas la force de se prendre la tête avec lui, tout ce qu'il voulait maintenant, c'était de pouvoir passer un petit moment avec lui, l'homme qu'il aime plus que tout. Et ce sourire que son aîné lui décocha, finit de lui faire passer cette idée. Sam venant s'asseoir sur son lit, il l'imita et vint s'installer près de lui, venant même passer un bras autour de celui-ci. Comment s'était passé le travail ? Plutôt bien, cette nuit de garde avait été exténuante mais c'était correct.

Fatiguant mais ça va.. et toi mon cœur, tu as bien dormi ?

Lui demanda Ethan en venant doucement poser une main sur sa joue, qu'il caressa avec tendresse alors que ses yeux vinrent se poser dans les siens. Il lui avait manqué, c'était auprès de lui qu'il aurait aimé pouvoir rester cette nuit, et non à devoir courir partout comme un fou comme ça avait été le cas. Il attendait avec impatience, ce jour où enfin les médecins diront que son amoureux peut enfin sortir et qu'ils pourront pouvoir se retrouver bien tranquillement, rien que tous les deux. Passer la journée à ne rien faire, juste se faire des papouilles, des câlins et même plus encore. C'était tout ce don, il rêvait, pouvoir être auprès de l'homme qu'il aime. Ils en avaient tous les deux grandement besoin, après tout ce qu'ils avaient traversés. Certes même si depuis son réveil, ils restaient proches, se faisaient des câlins, ça n'était pas top, Ethan voulait avoir sa moitié pour lui seul. Il avait eu si peur de perdre, que désormais il chérirait chaque instant, chaque seconde qu'ils pourront passer ensemble.

Invité

Comme Ethan est de retour, ton envie de sortir, d’aller te noircir les poumons, est presque parti, mais toujours là. Comme tu te fatigues rapidement, tu t’es tout simplement assis sur ton lit, doucement. Tu lui souris tendrement lorsqu’il s’approche de toi, le regardant, l’observant. Ton pauvre ange a l’air tellement épuisé… Puis cette main sur ta joue alors que tu écoutes attentivement te répondre à ta question. Fermant quelques instants tes yeux, tu poses ta main par-dessus la sienne pour profiter de ce toucher, de ce contact que tu désires tant. Puis tu soupires en ouvrant les yeux, répondant donc à ton tour : « Bof… Tu sais, pas trop mal… Mais j’crois que j’aurais profité d’un bon coup à la tête… Pour bien m’assommer… » Lui laissant donc comprendre que tu n’as pas trop bien dormi. « Mais, ton fais pas, chéri, ce n’est rien de grave. » Que tu dis ensuite, avant qu’il ne reprenne la parole ou qu’il ne s’inquiète. Tu ne veux pas lui avouer que tes cauchemars sont revenus, tu ne veux pas lui donner cette pression en plus de son travail ou l’inquiéter davantage. Tu vas garder cette information pour le médecin qui s’occupe de toi, ton homme a besoin de se reposer en ce moment. Alors tu vas lui donner la chance de se reposer.

« Tu sais… J’vais pas m’sauver » que tu reprends « tu peux aller à la maison, pour mieux t’reposer, mon amour. » Dis-tu en plongeant tes yeux dans les siens. Tu sais qu’il ne voudra pas, qu’il va vouloir rester avec toi. Mais tu veux qu’il se repose, qu’il prenne du temps pour lui. Pourtant, tu souhaites au fond de toi qu’il reste avec, tout près de toi, très contradictoire, n’est-ce pas ?

Tu continues cet échange de regard avec un sourire, avant d’enlever ta main et de baisser la tête légèrement. Tu es tellement épuisé de tes crises d’angoisse aléatoire, comme celle où Ethan à du te calmer parce que tu as cru voir ton ex dans les couloirs alors que tu sais que cet imbécile est en prison. Mais tes crises d’angoisse ou de posttrauma ne sont pas causées par ses actions, non. Il y a ton passé militaire qui te hante toujours, puisque tu as pris trop de temps avant de réaliser que tu as besoin d’aide et que tu es allé te faire aider.

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