Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Let the sunshine in (Carter) Dim 6 Mai 2018 - 19:13
Ces derniers temps, Tahlia avait beaucoup de mal à côtoyer les personnes qu'elle aimait tant voir auparavant. Elle se sentait en décalage avec eux. Cela aurait pu ne pas être inquiétant si elle ne s'était pas mise à côtoyer des personnes qui n'étaient pas des plus saines pour elle. Qu'avait-elle à perdre ? Le moral ? Des amis ? La vie, même ? Qu'importe, elle n'était pas immortelle. C'était l'une des rares choses qu'elle trouvait plaisante ces derniers temps, peu importe le danger qui pouvait en découler. Elle qui avait été réputée pour son hédonisme semblait désormais sombrer vers le masochisme. Pourtant, il y en avait un qui semblait déroger à la règle : Carter. Il fallait dire qu'il avait un curriculum vitae particulièrement bien rempli : veuf alcoolique dépressif. La douleur de Tahlia trouvait probablement un écho chez lui. Pour lui, elle voulait se dépasser, ne pas se laisser sombrer. En voulant panser les plaies du jeune homme, Carter devenait également un antidote pour elle. Elle n'avait pu dissimuler ce sourire sur les lèvres quand elle lui avait proposé de sortir aujourd'hui.
Tahlia était restée mystérieuse sur ce qu'ils allaient faire ce jour. Elle déposa sa skatinette dans le jardin de Carter et sonna à la porte. Un énorme sourire se dessina sur les lèvres de la brune quand le jeune homme apparut à l'encadrement de la porte. "Salut toi ! Tu es prêt à me suivre dans de nouvelles aventures ?" Tahlia déposa un baiser sur la joue de son ami puis inspecta sa tenue, avant de rire légèrement. "Par contre, il va falloir que tu troques cette paire de chaussures contre de vieilles baskets. Ne t'attends pas à faire le beau gosse au beau milieu de la ville. On risque davantage de folâtrer dans la boue et l'eau..."
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : très renfermé, c'est un garçon solitaire et ça depuis son enfance ‹ garçon rebelle, il a toujours fait n'importe quoi et ça a toujours fait rager ses parents ‹ dans son adolescence, il a dealé et il s'est retrouvé dans de sacrés emmerdes à cause de ça ‹ il est allergique aux kiwis ‹ sportif, il va souvent courir ou à la salle pour rester en forme ‹ très vite émancipé de ses parents, le brun a fait pas mal de petits boulots aux etats-unis comme serveur, dog-sitter et même vigile dans une boîte de nuit ‹ la fête c'est son truc à zach, il aime sortir mais surtout noyer ses peines dans l'alcool (et des fois la drogue, sans rien vous cacher) ‹ ses élèves l'adorent car il est vraiment adorable avec eux, très à l'écoute et toujours là pour les aider ‹ sinon, zach a toujours de la musique dans les oreilles quoi qu'il arrive, chez lui il y a toujours un fond musical ambiant, ça en devient presque chiant pour son entourage ‹ passionné de dessin depuis l'enfance, il a commencé à faire des études de graphisme (un peu forcé par papa, on va pas se le cacher) et très vite s'est émancipé pour faire simplement du dessin ‹ il a participé à quelques créations de bandes dessinées et de comics ‹ à ses vingt ans, il a quitté le foyer familial mais le nom Watkins lui colle bien à la peau et on l'a beaucoup catégorisé à cause de ça ‹ un vrai chef, le musicien adore cuisiner ‹ il a commencé par jouer de la batteir étant enfant, pendant l'adolescence c'était la guitare pour impressionner les filles et plus tard il a appris à faire du piano et bidouiller des sons sur son ordinateur ‹
Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Lun 7 Mai 2018 - 14:55
Une journée spéciale s'annonçait pour toi aujourd'hui. Tu avais rendez-vous avec Tahlia pour aller faire un tour en randonnée. Toi ? Faire de la randonnée ? S'il y a bien quelque chose que tu n'aimais pas c'était ça. Mais par contre, si c'était pour les beaux yeux de Tahlia, tu le ferais sans hésitation. C'était une femme exceptionnelle, elle était somptueuse. Grâce à elle, tu reprenais goût à la vie. C'est une des premières personnes que tu as rencontré lors de ton arrivée en Australie, et tu en es bien heureux. Et puis, tu savais très bien que jamais, ô grand jamais, elle ne te laisserai tomber. C'est pourquoi, toi, tu avais pris soin de faire attention à elle. Que quelqu'un ose toucher à un cheveux de la belle brune en ta présence, et il finira le nez contre le bitume. Sortir avec Tahlia était une épreuve pour toi, tu la sur-protégée mais tu ne pouvais t'en empêcher. A cette femme, tu avais confié toute ta vie, mais surtout la mort de ta femme et c'était une épreuve à passer, un cap. Revenons à nos moutons, tu avais accepter la proposition de Tahlia à reculons, mais tu l'avais accepté. Lorsque la sonnette de la maison retentit, tu savais que c'était elle car les filles n'étaient pas à la maison. « Salut beauté ! » dis-tu avec un sourire en coin lorsque tu ouvris la porte. La jeune femme t'embrassa la joue, et tu esquissais un plus grand sourire. C'était rare de te voir sourire, elle en avait de la chance cette fille. Lorsqu'elle regarda ta tenue, elle rit légèrement. C'est vrai, certes tu avais fais un effort sur tes vêtements mais les chaussures n'étaient pas forcément de mise. Alors ton sourire disparu lorsqu'elle se moqua de toi et tu grogna un peu. « Oui, bon ça va, je vais mettre autre chose » dis-tua avant de disparaître deux minutes à la recherche de tes vieilles chaussures de running. Tu laissas Snow à la maison, dans le jardin, tu avais laissé un mot pour tes colocataires, qu'elle prenne soin de lui dans la journée. Et lorsque tu étais prêt, tu partis à l'aventure avec ton amie. « Sinon, comme tu vas ? On ne s'est pas retrouvé ensemble depuis quelques temps » demandas-tu à ton amie, cela faisait un moment que vous n'aviez pas eu un tête à tête, alors tu étais heureux de pouvoir partager ta journée avec elle pour discuter un peu.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Mer 9 Mai 2018 - 16:58
Tahlia avait senti à quel point Carter était perplexe lorsqu'elle avait parlé de randonnée. Elle savait qu'il n'aimait pas cela, mais elle voulait à tout prix lui faire découvrir un endroit de Bowen, qu'elle affectionnait particulièrement. Et pour cela, il fallait marcher un peu. Heureusement, le jeune britannique avait dit oui, ce qui n'avait pas étonné Tahlia. Au fond, ce qui leur importait le plus, c'était d'être ensemble. Ils avaient développé un lien particulier. Cela ne faisait pas si longtemps qu'ils se connaissaient, pourtant, mais Carter avait pris une place importante dans la vie de Tahlia. Elle aimait être là pour lui quand ça n'allait pas. Et en retour, elle savait que Carter était présent pour la protéger. Une chose dont elle n'avait pas l'habitude, mais qui était bien agréable. Quand elle déposa un baiser sur sa joue, elle perçut le grand sourire sur les lèvres du jeune homme. Un de ces sourires sincères que peu de personnes pouvaient voir chez lui. Tahlia, elle, en avait l'opportunité et c'était une image qu'elle affectionnait grandement. Elle appréciait autant voir ses sourires que voir sa moue se renfrogner quand elle se moquait gentiment de lui. C'était toujours bon enfant, entre eux. "Et on ne râle pas, Monsieur Hamilton..." ajouta-t-elle avec malice, quand il daigna troquer ses belles chaussures contre des baskets. Elle attendit qu'il revienne, saluant Snow au passage, alors qu'il le laissa dans le jardin. Elle lui emboîta le pas alors qu'ils sortirent de la maison et lui montra la direction à prendre. Carter n'habitait pas loin du petit sentier qu'il fallait prendre, il était donc inutile de prendre la voiture. Marchant à sa hauteur, la brune réprima une légère grimace quand il affirma que cela faisait un moment qu'ils n'avaient pas eu de moments ensemble. Tahlia était pleinement fautive. Elle n'avait pas voulu qu'il soit au courant de son agression. Comme pour Jackson. Elle n'avait pas voulu qu'il voit ce visage déformé par les coups. C'était stupide, mais elle n'aurait pas pu supporter leurs questionnements et leurs regards. "Je vais bien." répondit-elle, avec une vigueur qu'elle voulait convaincante. C'était devenu trois mots banals, qui avaient perdu leurs sens pour Tahlia. "Disons que je n'étais pas vraiment en état de sortir, ces derniers temps. Mais ça va mieux..." reprit-elle pour expliquer vaguement les raisons de son absence, ces derniers temps. "Et toi alors ? Comment vas-tu ?"
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Lun 21 Mai 2018 - 22:49
Tahlia Wates. Cette femme était devenu un rayon de soleil dans ta vie à Bowen. C'était agréable d'avoir quelqu'un à qui parler, et qui ne te jugeait pas. Plusieurs fois, tu avais voulu lui parler plus amplement de ta vie. De ton vrai travail. De la vraie raison de la mort de ta femme. Alors même si une randonnée ne te plaisait pas, l'idée de passer la journée avec la belle brune t'enchantais plus. Voilà pourquoi tu avais accepté. Alors non contente de ta tenue, la jeune femme te le fit remarquer, avec un rire comme tu les aime. Changer de basket, et c'est partit pour de nouvelles aventures. Vous vous dirigiez alors vers le chemin que t'indiquait la jeune policière. Tu demandas alors à la demoiselle comment elle allait, vu que cela faisait longtemps que vous ne vous étiez pas croisé. Sa réponse ne te plaisait pas, tu voulais en savoir plus. Elle restait vague dans sa réponse. « Tu veux en parler ? » demandas-tu à ton amie en la regardant dans les yeux. C'est vrai, elle écoutait tes soucis et les aléas de ta vie mais tu faisais toujours de même pour elle. C'était une de tes seules amies alors tu étais toujours là pour elle. « Tu sais, ça n'ira jamais excellemment bien, mais je fais de mon mieux » dis-tu en haussant les épaules afin de répondre à sa question. Tes lunettes de soleil sur le nez, tu observais le sentier qui s'étendait devant toi. L'après-midi promet d'être longue, mais elle sera en de merveilleuse compagnie.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Lun 4 Juin 2018 - 22:32
Tahlia savait pertinemment que Carter allait râler en apprenant l'activité du jour. Mais elle savait aussi qu'il ne lui refusait que peu de choses. Ils étaient animés par la même envie : être tous les deux, peu importe l'endroit où ils étaient. Pourtant, les deux amis avaient peu de choses en commun. Leurs caractères étaient très différents, mais cela avait de suite collé entre eux. Il était l'un de ceux dont la compagnie était la plus agréable. Avec lui, elle parlait de tout, n'était pas méfiante et ne doutait pas de lui, contrairement à ses autres amis. Même sa partie la plus sombre n'effrayait pas Tahlia. Ils étaient sûrement deux êtres brisés qui apprenaient à se réparer ensemble. Avec Carter, tout était plus simple. Alors, quand il lui demanda si elle souhaitait parler de ses soucis, la jeune femme releva la tête et croisa son regard: « C'est un petit coup de mou. J'ai eu quelques soucis au boulot, dernièrement. Et puis, je crois que ma rupture avec Arthur m'a pas mal affectée. Pour une fois qu'un homme me supportait, il a fallu que je trouve le moyen de le virer ! » Tout cela n'était que les conséquences de son agression. Une agression qu'elle n'avoua cependant pas. Le contrecoup avait été rude. Tahlia avait fini par se rendre compte qu'elle n'était pas la coupable mais une victime qui avait vécu un événement terrible. Même si cela avait fuité au boulot, elle avait tenu à ne rien dire à ses amis pour se préserver. Mais être seule, dans un tel moment, n'avait pas été la meilleure solution. A son tour, Carter répondit à sa question.Tahlia prit son bras et lui adressa un doux sourire. Il faisait de son mieux, disait-il. « Et tu le fais très bien, tu le sais, ça ? » Tahlia n'était pas le genre de personne à attendre que tout aille mieux chez Carter aussi rapidement. Elle savait que le moral de son ami se composait de hauts et de bas, que ce serait un travail de longue haleine avant qu'il ne mette plus de couleurs dans sa vie. Mais elle avait confiance en lui. « En tout cas, je suis contente que tu sois près de moi aujourd'hui. Surtout en sachant à quel point tu détestes la randonnée ! La prochaine fois, c'est toi qui me feras faire quelque chose que je déteste, promis. » Un léger rire ponctua sa phrase. Elle voulait ajouter un peu de légèreté à leur conversation morose, même si sa première phrase était des plus sincères. Tahlia s'arrêta ensuite à une intersection et montra les deux chemins qui se proposaient à eux : « Soit on prend le chemin de droite, plus long mais plat. Soit, on prend le chemin à gauche, plus rapide mais plus escarpé, quitte à perdre nos poumons en chemin ! Autant te dire que j'ai envie de voir tes talents de sportif... » dit-elle en montrant doucement le chemin de gauche, un large sourire aux lèvres.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Ven 8 Juin 2018 - 12:58
La seule chose qui avait motivée ta journée qui t'avais poussé à répondre positivement à l'invitation de cette randonnée, c'était de pouvoir partager un moment seul avec Tahlia. Elle était si douce et si gentille, que jamais il ne pourrait lui faire du mal ou jamais il ne pourrait la laisser se morfondre. Si tu étais un homme caractériel et de si mauvaise humeur, ta part d'ombre n'effrayait pas la jeune policière. Pour ça, tu lui montrais ta gratitude. Elle était une des seules personnes sur Bowen à savoir ce qu'il se cache derrière cet homme toujours de mauvaise humeur et d'une franchise massacrante. Alors tu demandais à la jeune femme, pourquoi elle n'était pas forcément dans son assiette. Sans insister évidemment, tu n'étais pas le genre de personne à chercher toujours plus loin pour avoir des informations. Sa rupture avec Arthur, oui, tu te doutais que c'était en partie à cause de cela que la belle brune était penaude. « Ne dis pas ça ! C'est juste que c'était pas le bon, c'est tout » répondis-tu à ton amie. Tu n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer Arthur, et tu n'en avais pas forcément envie, même si ton amie semblait très attachée à lui pendant un temps. Ensuite, changeant de sujet, la demoiselle te demanda comment toi tu allais. Mais bon, tu n'allais jamais très bien. Tu étais toujours dans cette sensation morose, ce goût amer d'une vie qui ne vaut pas la peine de vivre. Mais tu t'accrochais, pour des gens comme Tahlia, qui comptait beaucoup pour toi. La jeune femme attrapa ton bras et te dit que tu faisais de ton mieux, et que tu le faisais bien. La brune réussit à te faire esquisser un sourire sur ton visage. Alors lorsqu'elle te dit qu'elle était heureuse que tu partages cette randonnée avec toi, tu ne pu t'empêcher de sourire encore plus. Elle devait être une des seules personnes sur terre à pouvoir te faire sourire. « Je suis content d'être avec toi, moi aussi. Mais qu'est-ce que tu détestes ? Ca risque d'être dur à trouver quelque chose que j'aime et pas toi ! » ajoutas-tu avec un léger rire. C'est vrai, tu étais le stéréotype de l'homme aigri qui n'aimait rien faire à part rester chez soi avec son chien. Près d'une intersection, vous vous arrêtiez et Tahlia te demanda quel chemin tu voulais prendre. Le côté plat et accessible ou celui qui était plus sportif. « Soignons fous, et prenons celui de gauche. Je vous suis mademoiselle Wates » finis-tu par dire à la jeune femme avec ton petit sourire. Perdre tes poumons ? Tu n'étais pas prêt c'est sûr mais bon, tu voulais faire plaisir à la belle brune avant tout.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Lun 18 Juin 2018 - 14:47
Tahlia se sentait presque coupable de se sentir mal, alors qu'elle connaissait tous les démons qui animaient Carter. Elle était ce genre de femme à oublier ses propres émotions, ses propres sentiments pour le bien-être des autres. Mais il arrivait un moment où elle ne pouvait plus faire semblant. Seulement, elle n'était pas capable de parler de son agression, qui lui rappelait tant son passé de femme battue. Alors, elle s'était contentée d'évoquer sa rupture avec Arthur. C'était un coup dur, certes, mais ce n'était pas la principale cause du mal-être de la policière. Ça y contribuait, tout simplement. Même si, du coup, cela passait pour quelque chose de futile. Tout le monde connaissait des ruptures, malheureusement. La réponse de Carter arracha un léger sourire à la jeune femme : « Je me demande s'il y a vraiment un bon qui existe quelque part. » Sentimentalement, la belle était malchanceuse, mais cela ne l'avait jamais vraiment affectée. Seulement, elle arrivait près de la trentaine, elle voyait ses amis se mettre en couple, se poser, acheter leur maison et envisager de faire des enfants. Et elle, elle se demandait si un jour, elle y aurait droit. Mais ça, personne ne serait capable de le dire. Quand elle retourna la question à Carter, elle entoura en douceur son bras et lui sortit quelques paroles qu'elle espérait motivante. Le sourire qui apparut sur les lèvres du jeune homme trouva son écho chez Tahlia. Qu'est-ce qu'elle aimait le voir sourire comme cela ! Partant sur un sujet plus léger, la policière lui proposa de prendre sa revanche sur cette randonnée qui s'avérait être presque une corvée pour Carter. Elle se mit à rire aux paroles du jeune homme et répondit : « Dis-moi tout ce que tu aimes et je te dirai ce qui me plaît le moins. S'il le faut, je ferai semblant de ne pas aimer quelque chose. » Ce n'était pas jouer l'hypocrite mais la volonté de lui faire plaisir. Carter connaissait Tahlia. Il savait qu'elle était entière. Elle n'arriverait donc jamais à faire semblant. C'était juste un moyen de passer plus de temps avec lui. A ses côtés, elle oubliait tous les soucis. C'était une mise sur pause dans une vie qui filait bien trop vite. Arrivés à l'intersection, Tahlia proposa les deux voies qui se présentaient à eux. Contre toute attente, Carter choisit la voie la plus sportive, ce qui fit sourire la demoiselle. « Génial ! Je n'ai même pas besoin de jouer le tyran pour que tu choisisses la voie la plus difficile. » Elle haussa des sourcils, d'un air mystérieux, qui ne permettait pas de savoir si elle plaisantait ou non. Elle réajusta les lanières de son sac à dos et avança doucement. « Voyons voir ce que vous avez dans le ventre, Monsieur Hamilton. » ajouta-t-elle sur le même ton que lui, alors qu'elle commença la randonnée.
La montée ne fut pas des plus simples. Tout d'abord plein d'entrain, les deux amis papotaient tranquillement, mais il fallut rapidement économiser son souffle. Tahlia poussait son corps au maximum de ses capacités. Elle avait ce besoin de se sentir entière, et bien vivante. Ce fut Carter qui arriva le premier au sommet. La jeune femme attrapa sa main pour les derniers mètres et se hissa au sommet, un léger rire la secouant, entrecoupé par son souffle saccadé. « Je savais bien que tu me cachais tes compétences sportives ! » Si elle savait qu'il avait connu un entraînement militaire, tout serait bien plus clair. La chaleur commençant à se faire pesante, Tahlia retira son gilet afin de rester en débardeur, oubliant les bleus qui parsemaient encore ses bras, son épaule et ses omoplates. Elle se redressa, fit quelques pas et invita Carter à avancer. Elle lui montra la vue époustouflante qui se présentait à eux. Bowen, ses environs, l'océan, au loin, à en perdre de vue et la cascade qui alimentait Bowen River. « C'est pour ça que je voulais t'amener jusqu'ici. Même au bout d'un an, tu peux encore découvrir de nouvelles choses... » Il y avait évidemment d'autres sous-entendus à ces paroles. Elle voulait lui prouver qu'il avait encore tout à faire, peu importe les obstacles que la vie mettait sur son chemin.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Jeu 21 Juin 2018 - 16:12
Il était étonnant pour toi de voir la policière dans cet état. Elle ne semblait pas joyeuse, et très mélancolique. Alors que d’habitude, c’est toi qui était dans cet état là. Toi, l’homme grincheux et aigri à longueur de journée. Mais tu serais là pour elle, cette fois ci. Aujourd’hui, tu allais la faire sourire, c’était ton but de la journée. Pour toutes les fois où Tahlia avait réussit à te faire sourire, à te faire rire alors que tu étais dans le pire des état, ou lorsque tu pouvais finir mal à cause de tes démons. « Il y a toujours une âme soeur pour chaque personne dans ce monde » finis-tu par dire lorsque la brune te demanda s’il y avait vraiment un bon homme pour elle. Les yeux rêveurs, et un léger rictus au bord des lèvres, tu voyais tes fantômes du passé danser devant toi et te rappeler tous tes beaux souvenirs partagé avec cette âme soeur. Lorsque tu parlais d’amour, la jeune femme à qui tu avais été marié te hantais, tu voyais son reflet partout, tu entendais son rire et tu voyais son doux regard perché dans le tien. C’était ta manière de t’évader, et de chasser tes idées noires. Mais il fallait arrêter, il fallait oublier. Ne plus penser à elle car ce monde n’était plus le sien, par ta faute malheureusement. Tu hochais la tête légèrement pour chasser tes pensées, et tu reposas tes yeux sur la belle brune. « J’aime pas grand chose, donc ça sera pas si compliqué que ça, mais j’ai le temps d’y réfléchir encore ! » ajoutas-tu lorsque la jeune femme te soutenu qu’elle ferait semblant de ne pas aimer votre future activité. Vous continuiez à marcher jusqu’au chemin qui se séparait. La jolie policière était heureuse de voir que cela ne te dérangeait pas de choisir le chemin escarpé. Tu riais lorsqu’elle insista sur le fait qu’elle voulait passer par là et qu’elle n’aurait pas à faire le tyran pour t’y forcer. Alors vous étiez parti tous les deux sur ce chemin escarpé.
Le chemin ne fut pas si facile que ça, mais avec tous tes entrainement militaires, tu réussis à t’en sortir sans encombres. Tahlia ne connaissait pas ton passé de militaire et d’agent secret, tes entrainements t’avaient aidé à monter ce chemin. Tu arrivais alors le premier au sommet du chemin que vous aviez prit. En voyant la brune entrain de donner tout ce qu’elle avait pour montrer, tu lui tendis la main pour qu’elle puisse se hisser vers le sommet. « J’ai de la ressources » dis-tu en restant évasif pendant qu’elle t’annonçait que tu lui cachais tes compétences. Un sourire aux lèvres, vous vous retrouviez en haut du chemin, surplombant la ville. C’était magnifique, c’était un endroit que jamais tu n’aurais vu seul. Il faisait chaud, tu posas tes affaires par terre et tu retiras ta veste en posant tes lunettes de soleil sur ton nez. La vue était magnifique. « Tu es une amie en or, Tahlia, tu le sais ça ? » avouas-tu à la demoiselle. Qui d’autre aurais-pu te hisser jusque là ? Surtout pour te montrer la merveille qu’est cette ville de Bowen. Tu passais un bras autour de son épaule et tu lui embrassais le front. En reposant tes yeux sur elle, tu pu voir que ses bras étaient couverts de bleus. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demandas-tu en baissant tes lunettes de soleil sur ton nez afin que ton regard croise le sien. Tu n’avais pas un ton méchant, ni énervé. Calme, tu voulais savoir qui avait pu lui faire ça.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Mar 3 Juil 2018 - 15:40
Arthur semblait être un bon compromis pour expliquer la mélancolie qui animait la jeune policière. Au fond, elle ne mentait pas, puisque cette rupture contribuait à la tristesse de la brune. Même si elle avait tenté de couper tout contact avec lui, elle avait fini par apprendre que le jeune français avait été mis en prison pour fraude friscale. Cela avait été un deuxième coup au moral. Une policière qui sortait avec un escroc, c'était le digne scénario d'une série B. Tahlia n'était décidément pas chanceuse au niveau de ses relations sentimentales, si bien qu'elle se demandait s'il y en avait un bon pour elle. La réponse de Carter lui arracha un sourire peu convaincu. « Mon âme sœur a dû se perdre en chemin. Ou alors, elle est à l'autre bout de la planète. » Elle n'en ajouta pas plus parce qu'elle surprit le regard du jeune homme. Lui, il l'avait trouvé son âme sœur. Et la vie le lui avait injustement arraché. Tahlia savait qu'il n'était pas bon de rester focalisé sur le passé, mais Carter devait le savoir plus que bien. Pas la peine d'avoir des amis qui vous le rabâchent à longueur de journée. Alors elle préféra évoquer une future activité ensemble, c'était ce qui les arrangeait le plus. Ensemble, ils chassaient leurs idées noires. Elle esquissa un sourire quand il affirma qu'il n'aimait pas grand chose, ce qui ajoutait une couche à cette image d'homme aigri qu'il se donnait. C'était l'ours des cavernes, mais elle l'aimait comme cela. « Tu exagères un petit peu, quand même. Mais oui, je te laisse le temps de réfléchir. » Elle finirait par avoir le dernier mot, c'était certain.
Après avoir grimpé le terrain escarpé, Tahlia reçut l'aide de Carter pour les derniers mètres qui les séparaient de l'arrivée. La jeune femme avait été surprise par l'endurance de son ami. La réponse, pleine de mystère, qu'il lui lança attisa encore plus sa curiosité : « Je vois ça. Me cacherais-tu un passé de grand athlète ? ». Elle lui adressa un regard à la fois malicieux et intéressé. Carter était un mystère à lui tout seul. Elle se doutait qu'il avait encore tout un tas de choses à lui raconter, et Tahlia était certaine qu'il la surprendrait à tout niveau. Alors qu'ils avancèrent un peu, elle laissa Carter observer cette vue à couper le souffle. Quand il se retourna vers elle et qu'il lui annonça qu'elle était une amie en or, la jeune femme le couva du regard, ne pouvant se départir de ce sourire sur les lèvres. « C'est parce que tu es une personne en or, Carter. Il faut que je sois à la hauteur. » Auprès de lui, Tahlia était toujours d'une douceur sans nom. Alors qu'elle était un ouragan avec d'autres, Carter, lui, savait l'apaiser. Et c'était étonnant quand on connaissait la brune. Arrivant à sa hauteur, le jeune homme passa son bras sur ses épaules et embrassa son front. Elle ferma les yeux un bref instant, se rapprochant de lui alors qu'elle entendit sa question. Elle releva la tête et croisa son regard. Un regard qui n'était pas malvenu, un regard qui pouvait la mettre en confiance. La brune haussa les épaules et répondit, d'abord de manière évasive : « ça ? C'est la raison pour laquelle j'ai les nerfs à fleur de peau, en ce moment. » Elle passa une main sur son bras, observant ces bleus qui s'atténuaient de jour en jour. « J'ai été agressée en sortant du boulot, il y a quelques semaines. Deux hommes me sont tombés dessus et m'ont coincé dans une ruelle... Tout ça pour une histoire de vengeance, pour une enquête vieille de trois ans. » Tout ça parce qu'elle avait coffré le frère de son agresseur, quelques années auparavant. « Je sais que je fais un boulot risqué, mais quand ça arrive, ce n'est pas facile de s'en remettre... » Elle sentit ce nœud à l'estomac se desserrer quelque peu. C'était la première fois qu'elle en parlait réellement, et c'était libérateur.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : très renfermé, c'est un garçon solitaire et ça depuis son enfance ‹ garçon rebelle, il a toujours fait n'importe quoi et ça a toujours fait rager ses parents ‹ dans son adolescence, il a dealé et il s'est retrouvé dans de sacrés emmerdes à cause de ça ‹ il est allergique aux kiwis ‹ sportif, il va souvent courir ou à la salle pour rester en forme ‹ très vite émancipé de ses parents, le brun a fait pas mal de petits boulots aux etats-unis comme serveur, dog-sitter et même vigile dans une boîte de nuit ‹ la fête c'est son truc à zach, il aime sortir mais surtout noyer ses peines dans l'alcool (et des fois la drogue, sans rien vous cacher) ‹ ses élèves l'adorent car il est vraiment adorable avec eux, très à l'écoute et toujours là pour les aider ‹ sinon, zach a toujours de la musique dans les oreilles quoi qu'il arrive, chez lui il y a toujours un fond musical ambiant, ça en devient presque chiant pour son entourage ‹ passionné de dessin depuis l'enfance, il a commencé à faire des études de graphisme (un peu forcé par papa, on va pas se le cacher) et très vite s'est émancipé pour faire simplement du dessin ‹ il a participé à quelques créations de bandes dessinées et de comics ‹ à ses vingt ans, il a quitté le foyer familial mais le nom Watkins lui colle bien à la peau et on l'a beaucoup catégorisé à cause de ça ‹ un vrai chef, le musicien adore cuisiner ‹ il a commencé par jouer de la batteir étant enfant, pendant l'adolescence c'était la guitare pour impressionner les filles et plus tard il a appris à faire du piano et bidouiller des sons sur son ordinateur ‹
Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Mer 4 Juil 2018 - 1:34
L'amour était un vaste sujet auquel tu ne voulais plus avoir de réponses aujourd'hui. Ton amour à toi t'avait été enlevé, contre ton gré, et cela se ressentait encore maintenant même si cela faisait quelques années. Encore touché par la perte de la femme de ta vie, tu essayais tant bien que mal de réconforter ton amie Tahlia. « Je t'aiderais à la trouver, même si je dois traverser la terre entière » finis-tu par dire à ton amie. C'est vrai, tu ferais tout pour elle, vu à quel point elle faisait tout pour toi aussi. Vous étiez des amis vraiment soudés. La conversation dévia sur la prochaine fois que vous feriez une activité, se serait toi qui choisirait cette fois. Mais tu étais l'homme aigri qui n'aimait rien, et tu le faisait savoir à la policière qui ne pu s'empêcher de rire, tout comme toi. Après tout, vous trouveriez bien un compromis pour une prochaine activité que vous aimeriez tous les deux.
Légèrement essoufflés, vous arriviez quand même au sommet de la falaise que Tahlia voulait te montrer. Grâce à ton entrainement militaire, il était facile pour toi de faire cette randonnée. Mais tu t'en étais caché, de ses petits talents que tu avais. « Si tu savais » dis-tu en restant évasif sur le fait, haussant les sourcils. Un jour, peut-être, tu dévoilerais à la belle brune ta réelle profession. Même si tu lui faisais entièrement confiance, c'était encore ton petit secret que tu aimais bien garder pour toi et que tu n'assumais pas à voix haute. Hisser en haut du sommet, la jeune femme te montra ces belles choses, comme quoi tu n'avais encore rien vu de cette ville qui te surprendra toujours. La policière te confirma à son tour que tu étais une personne en or. Mais tu ne la croyais pas. Elle avait fait tellement de choses pour toi, t'avais montré toutes les bonnes facettes de ta personne, celles que tu n'aurais jamais cru montrer à quelqu'un. Un bras sur ses épaules et un baiser sur son front, c'est tout ce que tu pouvais lui offrir en guise de remerciements. Alors que tu voulais lui donner bien plus que ça et lui prouver que tu lui étais très reconnaissant. Ton comportement d'homme renfermé ressortait. Les sentiments ne devaient pas être montrés, cela prouvait une sorte de faiblesse que tu n'aimais pas chez toi. Un de tes plus gros défauts, certainement. Surement même. « Tu me surprendras toujours » avouas-tu avec un sourire perché vers l'horizon. Ton regard se posa sur elle, et tes yeux furent attirés par des marques sur son corps. Ecchymoses, bleus en tout genre. Que s'était-il passé ? Tu le demandas alors à Tahlia. Elle t'expliqua sans trop insister pourquoi elle avait ces marques sur le corps. Ce qui te mettait hors de toi. Comment pouvait-on s'en prendre à quelqu'un comme elle ? Là est la question. « Je vois... dis-tu dans un souffle. C'est arrivé il y a longtemps ? » demandas-tu une pointe de colère dans la voix. Si tu pouvais être toujours là pour protéger tes amis, tu le ferais et tu le voulais même. Mais malheureusement c'était impossible. Tu ne pouvais pas refaire le passé et passer ta vie près d'elle pour que tout ailles bien. Malgré ton souhait de le vouloir. « C'est toujours dur de s'en remettre, je comprends Tahlia. Mais tu sais qui sont ces hommes ? » finis-tu par demander. Tu aimais la vengeance, tu serais prêt à tout pour la défendre. Corps et âme. Ce n'allait surement jamais arrivé, mais bon tu voulais lui montrer que quoi qu'il arrive, tu serais là pour la défendre.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Lun 13 Aoû 2018 - 16:13
Parler d'amour, pour ces deux êtres malmenés par la vie, était décidément bien étonnant. Il fallait dire qu'ils n'étaient pas bien placés pour en parler. Pour Tahlia, l'amour était un fardeau, un sentiment qui ne lui était sûrement pas destiné. Carter, en revanche, connaissait ce sentiment plus que bien. Il avait trouvé l'amour. Il avait aimé une femme du plus profond de son âme, d'une manière si pure, si belle. Et pourtant, on lui avait retiré cet amour, brusquement et avec fracas. Le conte de fées s'était transformé en cauchemar. Comme quoi, l'amour cachait bien son jeu. Il donnait, mettait en confiance, puis reprenait tout, laissant sa victime au plus bas... jusqu'à la prochaine fois. C'était bien une chose que Tahlia avait du mal à comprendre : malgré tous les obstacles, les histoires qui se terminaient mal, l'être humain était visiblement bien masochiste puisqu'il recherchait sans cesse à aimer de nouveau. La jeune femme adressa un doux sourire à son ami, quand il lui affirma qu'il traverserait la terre entière pour l'aider à trouver son âme sœur. « Tu es adorable. Mais qui sait, elle n'est peut-être pas si loin... » C'était bien cela qui était le plus amusant. Parfois, les âmes sœurs se trouvaient à quelques kilomètres l'un de l'autre. Mais il fallait des mois, des années pour s'en rendre compte. « Et puis au pire, je jouerai le rôle de la vieille fille aigrie. Il en faut bien une, à Bowen, histoire de perpétuer les traditions. » Elle l'avait dit avec légèreté, peut-être pour alléger l'atmosphère et ne pas remuer le couteau dans la plaie en rappelant l'amour perdu de Carter. Pourtant, il avait tout pour lui, cet homme. Il était beau, intelligent, intéressant. Même son mauvais caractère était fascinant. Il avait le droit au bonheur. Mais pour l'instant, les fantômes du passé étaient encore bien trop présent...
Une fois au sommet de la colline, Tahlia s'amusait de la bonne condition sportive de son ami. Elle joua sur les mots, en supposant qu'il lui cachait bien des choses. Pourtant, elle sembla toucher droit dans le mille. La réponse de Carter la surprit. Monsieur restait évasif sur le sujet, attisant davantage la curiosité de la brune. Elle savait qu'elle avait encore tout un tas de choses à connaître sur lui, mais ne le brusquait pas. Tout venait à point à qui sait attendre, disait-on. « Qu'est-ce que tu me caches ? Un passé de sportif olympique ? Un passé militaire ? Ou peut-être es-tu une sorte de James Bond, sous couverture?Je le saurai un jour, Carter, je le saurai... » Elle lâcha un rire, accompagné d'un regard complice. L'un près de l'autre, ils admirèrent la vue qui s'offrait à eux. Ce baiser sur le front qu'il lui offrit eut un effet apaisant sur la jeune policière, alors qu'ils se permirent quelques confidences bien venues. Carter ne semblait pas le croire, mais pour elle, il était une personne en or. Même s'il ne le pensait pas, il lui donnait autant qu'elle pouvait lui donner. Il avait pris une place importante dans la vie chaotique de Tahlia, et aujourd'hui elle ne l'imaginait pas loin d'elle. Elle répondit à son sourire quand il affirma qu'elle le surprenait, encore et encore. « C'est bien le but ! » La brune était toujours pleine de ressources et menait parfois ses amis dans des situations étonnantes, parfois loufoques. Pour elle, le quotidien devait être plein de surprise. La routine et la monotonie étaient ses pires ennemis. Mais malgré ces conversations légères, il fallut devenir plus sérieux, quand Carter remarqua les bleus sur le corps de la brune. Alors qu'elle aurait pu inventer une chute ou autre bêtise, elle se surprit à dire la vérité. « ça doit faire trois semaines... » murmura-t-elle, hésitante, ayant bien remarqué la légère colère dans la voix de son ami. Elle grimaça en entendant sa nouvelle question et répondit, sincèrement, puisque cela ne servait à rien de mentir. « Oui, j'en connais un sur les deux. C'est le petit frère d'un jeune homme que j'ai arrêté, il y a quelques années, pour une sombre affaire de drogue. Ce n'est qu'une histoire de vengeance. » Elle s'arrêta un instant. « Je sais que je devrais porter plainte, ou trouver un moyen de le faire tomber, mais je ne veux pas entrer dans ce jeu. Je ne me sens pas capable de supporter tout cela. J'ai juste envie d'oublier. C'est stupide, je le sais bien, mais j'avoue que je suis perdue face à tout ça. » Elle osa relever la tête vers lui et croisa son regard. « Mais ne te fais pas de soucis pour moi, je remonte la pente. » Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de la belle, même si cela n'était pas des plus convaincants. Elle ne voulait simplement pas que l'on s'inquiète pour elle.
Spoiler:
Désolée pour le retard, ma belle. Et désolée aussi pour la longueur de la réponse, je me suis un peu emballée . Tu n'es pas obligée de faire aussi long hein
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Mar 21 Aoû 2018 - 0:18
L’amour vous avez tous les deux laissé sur votre faim à tous les deux. C’était chacun de votre côté que vous aviez eu des expériences plus dévastatrices les unes que les autres. Des amourettes, des coups d’un soir, des relations instables, des amours fous. Tout ce qu’il faut pour vivre, véritablement. Ce sentiment d’amour t’avait arraché une partie de ton coeur, te l’avait brisé en milles morceaux simplement pour une erreur. Pour ta douce amie, c’était différent; Elle voyait dorénavant l’amour telle une tare, tel un fardeau trop lourd à porter pour le garder près de soi. Mais sans cesse tu lui avais répété que c’était beau à vivre, même si à la fin cela ne se termine pas comme dans un conte de fée mais plutôt comme un drame. L’âme soeur de Tahlia, la personne qui lui fera connaître ce sentiment si puissant était quelque part et tu ferais n’importe quoi pour aider la brune a trouve l’homme qui la fera vibrer. « Qui sait ? Peut-être qu’il est plus près qu’on ne le croit, en effet » ajoutas-tu avec un léger sourire en coin. Ton amie méritait le bonheur que tu avais connu avec ta femme, le bonheur de partager ta vie avec une personne qui te ressemble et qui t’aime autant que tu l’aimes. Lorsqu’elle te dit qu’elle jouerait le rôle de la vielle femme de la ville, tu ris aux éclats. « Je t’achèterais des chats, comme ça tu feras vraiment la vieille fille de la ville » finis-tu par ajouter en riant avec ton amie.
Lorsque vous aviez atteint le sommet, tu avais été époustouflé par la vue pendant que ton amie, elle, avait été impressionné par tes talents sportifs. Que lui cachais-tu ? Tellement de choses. C’était encore un secret pour tout le monde, mais cela te brûlait les lèvres de raconter toute ta vie à Tahlia, de lui confier tous tes secrets, même les plus enfouis. Alors tu restais vague, elle trouvera un jour. Ou peut-être que tu lui avoueras simplement, sur un coup de tête. « Tu tiens quelque chose… » dis-tu à la jeune femme après toutes les énumérations qu’elle ait faite. Une sorte de James Bond, c’était un peu cela en soi. Tu travailles pour le MI6 sous couverture, mais bon, tu cherches à t’en éloigner le plus possible. Un passé militaire ? Oui, c’était ça aussi, car pendant ton recrutement au MI6, tu avais été obligé de suivre un entrainement militaire strict.
Ils étaient bien, seuls ici, devant la vue magnifique que vous offrez cette colline. Encore une fois, la policière t’avait prouvé que Bowen cachait encore plein de petit secret que tu ne connaissais pas. Et tu étais heureux de partager cela avec ton amie. Elle te surprenait, encore et toujours. Un sourire au bord des lèvres lorsqu’elle t’affirma que c’était le but, de te surprendre continuellement. La conversation avait viré dans un sens que tu n’aimais pas. Quelqu’un avait fais du mal à Tahlia, et tu refusait qu’on lui fasse du mal. Pour toi, c’était inconcevable de blesser quelqu’un comme elle. Trois semaines et elle ne t’a rien dit ? Surement pour ne pas t’inquiéter, comment lui en vouloir ? Tu ne lui as jamais raconté tout ce que tu as pu faire dans ton métier et ce que tu peux faire encore pour ce dernier… Alors tu l’écoutais patiemment, en tapant du pieds par terre pour évacuer ta colère quelque part. Tu te retrouvais face à elle, à écouter studieusement ce qu’elle te disait. Cela se ressentait que la brune ne voulait pas que tu t’inquiètes pour elle, son regard croisa le tien, un sourire sur ses lèvres. « Tu n’es pas obligé de porter plainte, mais tu peux toujours en parler cela fait toujours plus de bien qu’on ne le crois. Même si je suis prêt à refaire le portrait à ce gars que je ne connais pas, je serais toujours là pour t’écouter si ça te fait du bien d’en parler » ajoutas-tu en posant tes bras autour de son cou. Son regard ancré dans le tien, tu finis par sourire légèrement. « Je m’inquiéterais toujours pour toi, et tu le sais » finis-tu par dire avec ce sourire en coin qui se posait gentiment sur tes lèvres.
HJ:
Ne t'inquiètes pas pour le retard et la longueur ! Je suis pas super active non plus en ce moment mais ta réponse m'a inspiré énormément
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Jeu 30 Aoû 2018 - 17:24
Quand elle parlait d'amour, Tahlia avait tendance à le prendre à la rigolade ou à dire que ce n'était pas pour elle, que c'était mieux chez les autres. Mais à vrai dire, c'était un sentiment qui touchait l'entière population et qui en laissait plus d'un sur le bord de la route. Même si leurs histoires étaient différentes, les deux amis avaient tous deux connu un amour qui s'était terminé en drame et duquel ils avaient du mal à s'en départir. La femme de Carter laissait planer son ombre sur lui. Elle lui avait tant donné qu'il ne s'attendait plus à revivre une histoire si pure, si belle. Tahlia, elle, gardait toujours Elias en tête. Leur histoire avait été si passionnelle, si destructrice, que l'amoureux s'était transformé en bourreau. Si bien qu'elle était méfiante envers les hommes. Malgré cela, Carter et Tahlia se perdaient dans les relations d'un soir, les petites amourettes sans lendemain. Et cela leur convenait... pour le moment du moins. Avec ce qu'il s'était passé avec Arthur, la jeune policière n'était pas décidée à remettre le couvert. Peut-être n'était-elle que la 'femme d'une nuit', avec qui on passait du bon temps, sans prise de tête. Alors oui, elle préférait rire de ce concept d'âme sœur et de l'endroit où elle se trouvait actuellement.Elle adressa un sourire à son ami quand il confirma, à son tour, que son âme sœur n'était peut-être pas loin. « Si c'est le cas, j'espère qu'elle ne se présentera pas quand j'aurai 70 ans. Il n'y a pas d'âge pour être amoureux, je le sais bien, mais quand même, je n'ai pas envie que mon homme débarque quand je serai périmée ! » Périmée et... aigrie, telle la vieille femme à chat. Carter sembla avoir la même idée puisqu'il évoqua lui-même ces fameux chats. Taquine, elle lui donna un coup de coude dans les côtes. « Ce n'est pas sympa de contribuer à mon futur statut de sorcière ! Je retiens, Carter, je retiens. Tu ne viendras pas te plaindre quand je viendrais chez toi, dans ma vieille robe de chambre rose, les bigoudis sur la tête et Poupette, mon chat préféré, dans les bras, en te suppliant de venir faire un bingo avec moi. » Décidément, ils avaient une vision du futur hilarante, mais bien peu flatteuse pour la jeune Wates.
Une fois au sommet, Tahlia joua aux devinettes en tentant de comprendre d'où venait l'endurance de Carter. Elle connaissait l'homme qui restait chez lui, à se laisser porter par la vie. Elle ne connaissait pas celui qui ne se démontait pas et acceptait les défis sans hésitation. Alors qu'il lui avoua qu'elle était près du but, elle plissa des yeux et rétorqua : « Hummm, je laisse tomber le James Bond. Je ne verrais pas ce qu'un James Bond viendrait faire ici à Bowen, dans ce coin paumé en Australie. » Elle fit mine de réfléchir encore un peu avant de reprendre. « Athlète du 400m haies ! Je trouve que ça le ferait bien. J'ai longuement hésité avec le lanceur de poids, hein... » Elle se mit à rire, le sondant du regard, malicieuse. Mais au fond d'elle, elle mourrait d'envie d'en savoir plus. Elle savait cependant comment agir avec Carter. Elle ne le brusquait pas. Il se confiait quand il avait besoin.
Mais après ces interludes plus légères, il avait fallu affronter la vérité. Les bleus sur le corps de Tahlia l'avaient trahi. Tout avait fini par sortir de sa bouche. C'était difficile d'avouer ce qu'il s'était passé, elle, qui ne voulait pas se rendre compte qu'elle avait vécu une vraie agression, ce pour quoi elle se battait au quotidien au boulot. Mais Carter avec ce don inné de la soulager, de l'apaiser. Il eut d'ailleurs la meilleure réaction. Il ne s'énerva pas, ne la réprimanda pas sur le fait d'avoir garder le secret. Non, il tentait de la comprendre. Et surtout, il la rassurait. Elle parvint même à esquisser un léger sourire, alors qu'elle répondit : « C'est vrai que le fait d'en parler fait déjà beaucoup de bien. Je préfère que tu m'écoutes plutôt que de te savoir avec lui, à lui refaire le portrait. Je ne supporterai sûrement pas qu'il daigne lever le poing sur toi. » Elle ne remettait pas en doute les capacités de Carter à se défendre – ou à la défendre dans ce cas-là – mais elle prendrait peur, dans tous les cas. C'était ça leur force : ils prenaient soin de l'un et l'autre et se protégeaient. Alors qu'il passa ses bras autour du cou, elle se tourna face à lui, posant l'une de ses mains sur son avant-bras. Elle esquissa un nouveau sourire quand il lui affirma qu'il s'inquiéterait toujours pour elle. « Sachant que je suis pareil avec toi, je crois que oui, je commence à le savoir. » Il fallait qu'elle accepte que des gens s'inquiétaient pour elle, que des gens la connaissaient bien pour comprendre qu'elle n'allait pas bien. Ils se comptaient sur les doigts d'une main, mais elle les chérissait, ces personnes-là. D'autant plus qu'elle agissait de la même manière avec eux. Tahlia s'inquiéterait toujours pour Carter, c'était au plus profond d'elle. Sans un mot, elle se rapprocha et se colla tout contre lui, entourant sa taille de ses bras et posant sa tête contre son torse. Elle n'était pas le genre de personne à faire des câlins à tout va, mais là, elle ressentait le besoin d'avoir un tel contact. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi... » murmura-t-elle doucement, avant de relever la tête pour le regard. « Merci d'être là, Carter. » La Tahlia blagueuse avait laissé place à la femme plus fragile, reconnaissante, qui se dévoilait petit à petit. C'était juste la suite logique de leur relation.
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Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Sam 1 Sep 2018 - 14:17
C’était vaste, vous pourriez en parler pendant des heures. Tu pouvais expliquer à Tahlia ce qu’est le véritable amour et le bien qu’il procure. Ce qu’il t’apporte, humainement, psychologiquement et physiquement. Tu n’avais pas eu le temps d’en profiter énormément mais de ce que tu avais vécu, l’amour t’avais fait grandir. Prématurément, on t’avait enlevé l’amour de ta vie, la femme qui t’avait donné envie d’arrêter ton travail, d’arrêter tout. C’était un peu comme un ange tombé du ciel, c’était toi, la demoiselle en détresse qu’il fallait libérer de son château. Vous en parliez maintenant plus avec légèreté qu’autre chose. Imaginer ton ami plus tard comme étant la vieille fille de la ville avec ces chats, l’idée te faisait sourire. « Mais non, je suis sûr que tu le connais déjà mais que tu ne veux pas t’avouer que c’est lui l’homme de ta vie ! finis-tu par dire avec un sourire à ton amie. Et puis tu seras jamais périmée, tu seras toujours plus belle que toutes les femmes de cette ville » avouas-tu à Tahlia, avant de lui faire un clin d’oeil. C’est vrai, tu trouvais que cette femme était magnifique, et c’était dommage qu’elle ne trouve pas l’homme qui la sauverait de ses sentiments déchus. « Je ferrais toutes les partis de bingo que tu me demandes avec toi, ma belle » avouas-tu dans un rire qui s’échapper de façon moqueuse de tes lèvres, en imaginant la scène que ton amie venait de décrire.
Peut-être était-il temps de révéler à la policière la nature de ton travail ? Que faisais-tu avant de venir ici ? Pourquoi avais-tu perdu ta femme ? C’était la seule personne qui serait au courant, et tu lui donnait toute ta confiance, les yeux fermés. Jamais, ô grand jamais, Tahlia ne pourrait te trahir. Alors lorsqu’elle évoqua qu’un James Bond n’avait rien à faire ici, à Bowen, tu souris en regardant l’horizon. « James Bond peut très bien venir à Bowen, pour se ressourcer et puis, tu n’imagines pas le nombre de chose qu’il peut régler en étant dans ce coin paumé » finis-tu par dire à ton amie, le regard rivé vers l’horizon, un rictus au bord des lèvres. Cet air songeur que tu avais pris s’arrêta lorsque la belle brune te dit que tu devait être un athlète du 400m haies. Un rire s’échappa de ta gorge et tu souris à la jeune femme. « Bien essayé, mais non ! » dis-tu entre deux rires. Tu savais que tu pouvais tout dire à cette femme, que jamais elle ne te jugerais et jamais elle ne te trahirais. Cette balade en forêt avait été plus que fructueuse finalement.
La vérité. Celle que la policière n’avait pas forcément envie d’aborder. Pourtant, elle savait que tu t’inquiétais pour elle, et que tu ne cesserais jamais de le faire. Cela ne servait à rien de t’énerver contre elle parce qu’elle ne t’avait rien dit, non. Ce serait faire l’enfant, et tu n’en étais pas un. Elle avait juste attendu d’être prête, et puis elle n’avait peut-être simplement pas envie. Tu avais remarqué ces bleus et contusions sur les bras. Donc tu lui avais tirés les vers du nez. Tu souris lorsque la brune te dit qu’elle préférais que tu l’écoutes plutôt que tu refasses le portrait de cet homme qui l’avait agressé quelques temps plus tôt. Tu embrassais sa tempe, en guise d’affection. Elle ne supportait pas qu’on lève la main sur toi, c’était adorable. « Alors imagines que moi, je ne supportes pas qu’on porte la main sur une femme. Encore moins si c’est toi. Ne me dis jamais à quoi ressemble ce type » dis-tu avec un peu plus de légèreté. C’est vrai, tu refusais que quelqu’un fasse du mal à Tahlia, elle ne le méritait tellement pas. Tu la surprotégeais, et tu n’avais pas peur de le dire, tu n’avais pas peur qu’elle le sache. C’était comme ça entre vous, l’un prenais soin de l’autre et cela ne cesserait surement jamais. Qu’étiez-vous après tout ? Des amis, ou plus encore ? « Tu ferais la même chose, mais sans moi ! » dis-tu avant de rire légèrement. La jeune femme vint se blottir contre toi et tu resteras ton étreinte autour d’elle. Sentir son parfum te faisait un bien fou, il enivrait tes narines et te donnais cette sensation de légèreté. Elle releva la tête vers toi pour te remercier. « Tu n’as pas à me remercier, Tahlia, je serais toujours là, quoi qu’il arrive. Même quand tu ne me verras pas, je serais là pour assurer tes arrières » dis-tu avec un léger sourire au bord des lèvres. Se dévoiler comme ça, jamais tu ne l’aurais fait auparavant, mais elle te donnait tellement se sentiment de confiance en soi, ce sentiment de bien-être que tu ne pouvais pas te sentir plus heureux que tu ne l’es déjà lorsqu’elle est dans les parages.
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what things ☩
let me alone, i’ll be okay. don’t even smile, just go away.
Invité
Sujet: Re: Let the sunshine in (Carter) Dim 9 Sep 2018 - 18:56
L'homme de sa vie, ou le plus gros mystère qui puisse exister pour une femme comme Tahlia. Elle s'imaginait davantage comme la vieille aux chats, ou la mère célibataire qui avait décidé de faire un bébé toute seule. Et pourtant, elle ne put s'empêcher de sourire à la réplique de Carter. En effet, l'homme de sa vie n'était peut-être pas aussi loin qu'elle le pensait. « Peut-être... » répondit-elle avec un sourire en coin. « D'après Facebook, il y a de fortes chances que l'on ait rencontré son âme sœur avant l'âge de 16 ans. » Tahlia devait clairement revoir ses sources. C'était le genre de message sur le réseau social qui la faisait soupirer et lever les yeux au ciel, exaspérée. Mais elle reprit, dans un sourire tout aussi malicieux. « Je vais devoir redoubler d'attention et sonder tout mon entourage, dans ce cas. » Elle lui avait jeté un regard complice, avant de s'exclamer face au compliment qu'il venait de lui faire. « Mais quel flatteur ! » Mais au fond, entendre cela de la bouche de son ami était plaisant. Elle ne se considérait pas comme une beauté, bien au contraire. Son corps, son visage, tout ce qui faisait partie d'elle, elle les avait détesté au plus haut point, après chacun des coups de son ex. Aujourd'hui encore, elle avait des moments de doute qu'elle oubliait dans les bras d'inconnus, qui lui donnaient confiance de manière éphémère. La voix de Carter la ramena vers lui. Elle se mit à rire quand il affirma qu'il ferait toutes les parties de bingo possibles. « Je savais que je pouvais compter sur toi. » Et il n'y avait pas plus sincère. Il était l'un de ceux sur qui elle pouvait compter, qu'elle pouvait appeler à toute heure du jour comme de la nuit. Elle savait qu'il était là. Tout comme elle était là pour lui. Pour rien au monde, elle ne voulait se départir de sa présence. Même s'ils se connaissaient depuis peu, finalement, Carter avait pris une place incommensurable dans sa vie. Et elle s'imaginait l'embêter encore pour de longues années...
Mais même si leur complicité était visible aux yeux de tous, Tahlia reconnaissait qu'elle avait encore beaucoup à apprendre sur son ami. Elle l'observa avec attention alors qu'il lui lança quelques sous-entendus faciles à capter. James Bond à Bowen ? Que voulait-il dire par là ? La jeune femme ne rétorqua rien sur l'instant. Etait-elle passée à côté d'une brêche au sein de laquelle elle pouvait s'engouffrer ? Bien sûr que non. Tahlia attendait juste le bon moment pour en parler. Alors, elle se contenta de hausser les épaules, avec une petite moue faussement déçue alors qu'il rejeta l'idée d'athlète du 400m. « Tant pis, j'aurais au moins essayé de trouver quelque chose. » répondit-elle, complice.
Carter avait éveillé la curiosité de la belle, mais il fallut que ce soit elle qui s'ouvre en premier. Ses marques sur le corps avaient trahi la policière et toute la vérité avait fini par ressurgir. C'était facile avec lui. Sans compter la confiance qu'elle lui portait. Elle savait qu'il ne ferait rien, si elle le lui demandait. Sans doute avait-il envie de mettre le poing dans la figure de cet homme, mais ce serait insupportable pour Tahlia, qui l'exprima clairement. Elle ne pourrait supporter une telle image et Carter sembla le comprendre, le baiser sur sa tempe en témoignant purement. Elle esquissa un léger sourire face à de telles paroles rassurantes : « Oui, je peux le comprendre. Je me rappellerai de ne jamais te donner le moindre détail sur lui. » On disait que la revanche était un plat qui se mangeait froid. Mais Tahlia avait juste envie d'oublier, et de ne pas mettre ses amis dans une situation indélicate. Encore moins celui qui se trouvait face à elle. Tout contre lui, Tahlia se laissa aller, appréciant ses bras autour d'elle, ce parfum qu'elle reconnaissait tant et cette étreinte chaleureuse. Mais elle lâcha une petite grimace quand il évoqua les deux mots sans moi qui ne lui plaisaient vraiment. La jeune femme rétorqua en marmonnant : « Oui, mais ce ne serait pas pareil sans toi ! » Cette virée était décidément bien nouvelle pour eux. L'un et l'autre s'ouvraient sans retenue, sans filtres. Ils se disaient les choses, se montraient leur affection sans peur. Alors qu'elle l'avait remercié, la jeune femme redressa la tête et lui adressa un sourire quand elle entendit ses paroles. « Toujours là à assurer mes arrières, tapi dans l'ombre, tel l'homme invisible ! Mais à choisir, je préfère te voir. Indéniablement ! » Elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser sur sa joue, pour clore ses remerciements. Elle profita encore de cette étreinte et de ce moment propice aux confessions, pour lancer la question qui lui brûlait les lèvres : « Et si James Bond me racontait son histoire, maintenant ? » On ne la trompait pas facilement, Tahlia. Elle savait mettre le doigt où il le fallait, quand il le fallait. « Si tu souhaites en parler, évidemment... » Il l'avait écouté, patiemment. Elle le ferait aussi. Et elle attendrait aussi, s'il le fallait.