Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Sujet: Let me be your safe place | PV Andrea Jeu 3 Mar 2022 - 21:23
Tu avais prévenu Max que tu venais chez lui ce soir, ta coloc avait invité quelqu’un ce soir et voulant lui laisser un maximum d’intimité, tu pars donc passer la soirée chez ton petit ami. Tu savais qu’il n’était pas rentré du boulot encore et tu comptais bien préparer un bon petit plat avant qu’il ne rentre. Depuis quelques temps il ne vivait pas seul puisque Andrea sa petite sœur a pris la décision lors de votre séjours pour la nouvelle année de venir avec vous à Bowen, de vous suivre dans cette nouvelle ville pour elle. Sur place lors de ce séjours tu avais remarqué certains comportements étranges qu’elle pouvait avoir, mais ne la connaissant que trop peu, tu ne voulais pas la brusquer, tu voulais attendre de peut-être mieux comprendre, apprendre à mieux la connaître. Arrivant chez ton petit ami, tu enfonces la clé dans le trou de la serrure pour ouvrir la porte de chez lui et d’entrer à l’intérieur. Tu avais des sacs pleins de nourritures pour préparer des lasagnes pour ce soir, tu ne pouvais t’empêcher de toujours vouloir préparer des petites spécialités de ton pays d’origine. Déposant le tout dans la cuisine, tu ranges ce qu’il y a à mettre au frais et tu repars vers le salon à la recherche de Pumpkin, qui étonnamment n’est pas encore venu te saluer comme à son habitude. « Pumpkin » Dis-tu alors à voix haute pour l’appeler espérant qu’il sorte de sa cachette. Tu finis par entendre la petite clochette de son collier venir de l’une des chambres et tu le vois alors sortir de la chambre où dormait Andrea. « Comment ça va mon Kiki ? » dis-tu alors en récupérant le chat dans tes bras pour lui donner sa dose d’amour habituel. Tu savais que Pumpkin n’allait généralement pas dans les chambres si elles étaient vides, tu supposes donc que la jeune femme devait y être. Gardant le chat dans les bras tu avances donc vers la chambre de ta jeune belle-sœur et pousse doucement la porte. Tu la vois allonger sur le ventre dans son lit, écouteurs dans les oreilles, tu comprends donc bien vite qu’elle n’avait pas du tout entendu ton arrivée dans la maison et encore moins dans sa chambre. Doucement alors tu t’approches du lit et y repose Pumpkin et pose alors tes fesses sur le matelas avant de caresser délicatement le bras de la jeune femme pour signaler ton arrivée.
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Ven 4 Mar 2022 - 19:25
let me be your safe place ft. @emilia manzoni outfit & home - T'as tout quitté, ta prison hivernale ainsi que son geôlier qui avait pourtant promit de te protéger. Mais pas de lui visiblement. Durant les festivités de fin d'année, tu as porté uniquement des choses qui recouvraient ta carne afin de ne pas éveiller les soupçons. Tu as tout fait pour contrôler tes tocs et maux - que cela soit l'anxiété ou la douleur de tes membres endoloris. Pourtant, personne ne semble s'être douté, tout c'est passé à la perfection, et votre paternel a jouer son rôle de patriarche comme si de rien n'était. Et puis, tu as attrapé cette opportunité, celle de suivre ton frère à l'autre bout du globe afin de changer de vie. Ou de commencer la tienne. T'en avais besoin, tu ne sais pas combien de temps encore tu pouvais supporter cette vie là à Uppsala - très peu en tout cas. Alors, tu as plié bagages et te voilà, deux mois plus tard, commençant ton année en tant qu'interne obstétrique d'ici une semaine tout au plus. Tu es seule, et t'en profite pour dès ton réveil pour faire un brin de ménage. Un brin... Qui a duré toutefois trois heures durant lesquelles tu as tout lessivé, le panier de linge sale est même propre et vidé. Tout est a sa place, au millimètre près. Et tu as eu un assistant des plus calme et compréhensif : Pumpkin. Tu as sauté délibérément le repas de midi, et depuis bien trois heures si ce n'est quatre tu es allongée sur ton lit, tes écouteurs plantés dans tes oreilles avec diverses musiques, et tes livres de cours suédois et australiens éparpillés ici et là. Pumpkin allongé tel un roi dans le creux de ton dos, tu n'entends donc aucun son - et si Maximillian rentre, tu ne le sauras jamais. Le rouquin s'échappe d'ailleurs, tu n'en tiens pas rigueur peut-être a-t-il un petit creux ou une envie présente a assouvir. Alors tu restes sagement là, dodelinant parfois ton visage, repliant tes jambes pour faire danser tes pieds dans le vent. A peine quelques minutes, et voilà un poids s'installer sur le moelleux du matelas. Tu ne l'entends pas miauler si c'est le cas, mais tu ne manques pas de lui répondre. « Did you eat Pumpkin ? » Que tu lances d'une douce voix en souriant.
Une douce chaleur se diffuse sur ton biceps, mais tu penses alors que le félin t'accorde là une attention particulière. Oui, sauf que ledit compagnon à quatre pattes s'allonge alors sur tes livres et tes yeux semblent sortir de leurs orbites. « Pum... » Tu sursautes, brusquement, te tournant tout en courbant ton échine - prête a te rouler en boule sous la peur qui te tétanise presque. Mais la blondeur des cheveux d'Emilia t'apaise un peu. Un peu. Le souffle court et le palpitant s'accentuant, tu poses alors ta main tremblante sur l'avant bras de ta belle soeur. « I-i'm so s-sorry. » Ton bégaiement refait alors surface, et tes joues poupines se teintent de rose à cela. Une risette étire largement tes lippes alors que tu te redresses de ton lit pour réunir les livres ici et là, les rangeant dans la bibliothèque de ta chambre. Pas n'importe comment non, chacun a sa place, par ordre alphabétique, et de façon à ce que l'alignement soit parfaitement parfait. Cela te prend cinq bonnes minutes avant de comprendre, lorsque la blonde retire un de tes écouteurs, que tu ne l'avais pas fait toi-même. « Oh, s-sorry. » Tu pinces tes lèvres en rangeant aussi ceux-ci dans leurs étui avant de les plonger dans ton sac à main. « M-max doesn't f-fi-fiinish until ei-eight. Do you nee-need any-anything ? » Tu essaies de te concentrer, de visualiser la phrase afin d'apaiser ton angoisse. Et pour cela, tu joues même avec le bas de ton gros pull d'une main, sortant de la pièce pour passer devant le coin repas puis rejoindre la cuisine. « Wou-would you like s-some-something to d-drink ? Oh, you br-brought groceries... You want m-me to lea-leave you a-alone for tonight ? » T'es soucieuse de leur bien être, et tu penserais même être trop intrusive dans la vie de l'aîné soudainement. ️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Ven 4 Mar 2022 - 21:02
Tu avais essayé d’être la plus douce possible auprès de ta belle-sœur lorsque tu es arrivée dans sa chambre. Tu avais bien remarqué un comportement quelque peu étrange en Suède mais tu ne voulais pas t’immiscer dans sa vie, tu ne la connaissais que trop peu et pourtant t’avais cette sensation au fond de tes tripes à vouloir la protéger Andrea. T’avais été extrêmement heureuse d’apprendre qu’elle revenait avec vous en Australie, qu’elle allait venir y passer ses études, tu savais donc que t’allais pouvoir la voir et la croiser à l’hôpital régulièrement et tu savais déjà d’avance que Max allait te demander de garder un œil sur elle. Sans même qu’il ne te le demande à vrai dire tu l’aurais fait d’instinct. V retrouvant pour une des premières fois seules toutes les deux, tu avais l’intention dans le fond d’apprendre à mieux la connaître, d’en profiter d’être seule pour peut-être obtenir des informations dont tu avais peur d’obtenir. Travaillant chaque jours auprès d’enfants, tu savais reconnaître à présent quand les enfants sont bien traités ou non, tu reconnaissais certains toc, certaines postures, certains gestes de leur part qui pouvait t’affirmer la maltraitance. Andrea en avait certains traits, était-ce de son père, ou d’une toute autre personne ? Tu avais besoin de le savoir, et tu prendrais le temps qu’il faut pour qu’elle te fasse assez confiance pour se confier à toi. Posant donc délicatement ta main sur la sien, sa réaction ne te laisse presque aucun doute. Qu’elle ait eu peur car elle ne t’a pas entendu c’est un fait, mais elle avait courbé le dos presque comme si elle souhaitait se protéger de quelqu’un ou quelque chose. Tu décroches alors un petit sourire pour la rassurer, écartant ta main lui montrant que tu ne voulais en aucun cas lui faire peur ou lui faire de mal. Pumpkin s’était enfuit de la chambre après le sursaut de la jeune Olsson, vous laissant donc toutes les deux. « Are you okay ? » Tu la vois alors s’affairer à ranger ses affaires et tu comprends qu’elle ne t’avait pas entendu. Tu lui laisse juste quelques minutes pour qu’elle se détende un petit peu, qu’elle se sente moins stressée pour t’approcher à nouveau d’elle et de lui retirer un de ses écouteurs. La voilà qui s’excuse et tu décroches alors un petit rire, non pas moqueur, simplement un petit rire voulant la détendre « That’s okay ! » Elle vient alors à t’informer que Max ne finit pas avant 20h, chose que tu savais déjà puisque vous aviez encore passé son heure de pause déjeuner ensemble, tu n’avais pas travaillé donc tu en avais profité pour le rejoindre et de pouvoir passer ce repas ensemble « Yeah I know, he told me earlier, and I just wanted to spend time with you, to get to know you better as we didn’t have the chance yet to spend some times just the two of us » Tu affichais ton sourire radieux avant de la suivre jusque dans la cuisine, elle semblait ne pas pouvoir tenir en place et ça te faisait rire dans le fond, tu te voyais un peu en elle et tu te dis que une fois qu’elle sera complètement à l’aise Max risque de souffrir avec vous deux dans la même pièce. « Andrea no, you stay with us tonight! » Tu lui souris toujours en prenant le soin de finir de ranger les courses que tu n’avais pas rangé quelques minutes plus tôt en arrivant. « I’ll make some lasagna… OMG, do you eat meat ? If you don’t I’ll make something else or… I’ll make some veggie lasagna » Tu te tournes vers elle, à vrai dire tu ne le savais même pas, si jamais elle n’en mangeait pas tu adapteras le plat pour en faire des végétariennes il n’y pas de soucis, tu es du genre à facilement t’adapter en cuisine. Une fois tout rangé, tu pars t’installer dans le canapé et tu lui souris « So Andy, tell me, how are you feeling since you’re here ? » Tu ne voulais pas la brusquer sur les questions qui étaient sur le bout de ta langue, alors tu prenais le temps de poser en douceur les bases.
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Dim 6 Mar 2022 - 14:35
let me be your safe place ft. @emilia manzoni outfit & home - Est-ce que tu vas bien, c'est une question piège chez toi Andrea. Parce que tu n'est pas sûre de savoir répondre à cela. T'es torturée, c'est certain, par un passé trouble et destructeur, des cicatrices qui ne sont pas que physiques, mais psychiques. Un syndrome de stress post-traumatique, des troubles obsessionnels compulsifs, une anxiété grandissante. Tout est encore récent, tu ne peux prédire si un jour tu seras guérie de tout ça - peut-être ne le seras-tu jamais. Tu as réagis sous la surprise, pourtant tu sais que Emilia ne te fera jamais de mal, tu peux le sentir au plus profond de toi. C'est seulement un réflexe. Mais t'as peur aussi qu'elle manque de quelque chose, ou qu'elle ai besoin d'un service, d'une aide quelconque. Maximillian est absent jusqu'au soir, et tu veux essayer de te rendre utile. Naturellement, tu lui propose ton aide, sans savoir ce qui peut bien la faire venir jusqu'ici. Mais elle semble déjà au courant - sans surprise - avouant que tout ce dont elle souhaitait était de passer du temps avec toi, apprendre à vous connaître. Il est vrai qu'une semaine et demie ensemble fut court, tu as fais ton possible pour t'occuper de tout afin qu'ils profitent pleinement de ce voyage à l'autre bout du monde. T'es surprise, alors tu souris maladroitement, qui voudrait bien en apprendre un peu plus sur toi au fond ? Tu n'as rien, tu te penses si banales, si... Ennuyante. Un état d'esprit provoqué par les maux passés. C'est ce qu'il a provoqué chez toi, une confiance en toi détruite en si peu de temps. « That's very kind, Emilia. » Que tu ponctues en souriant. Mais en voyant les paquets sur l'îlot central, tu comprends alors qu'elle n'est pas venue les mains vides. Et que - peut-être - le couple souhaite avoir un moment rien qu'à eux. Voilà, c'est à ce moment que tu te sens de trop, comme si tu t'étais imposée là dans la vie de l'aîné de la fratrie sans son consentement. Pourtant, il était ravit, le plus âgé, d'avoir enfin sa précieuse petite soeur à ses côtés. Pour t'embêter et te surprotéger, comme à son habitude. Mais tu n'y est pas, non, tu es comptée dans le plan de la blonde ! Tu as pour ordre de rester donc, ne pas t'enfuir comme tu le fais si bien. Tu souris timidement, déviant ton regard sous la gêne que cela peut bien provoquer chez toi.
Mais tu sursautes à nouveau en ouvrant des billes toutes rondes quand elle semble oublier un détail. Te demandant si tu manges des produits animaliers, ou issus. Affirmant même qu'elle ne manquera pas d'en faire des végétales si c'est le cas. Tu agites alors tes mains face à ton échine en secouant aussi ton faciès. « No no, it's okay, I-i eat meat. » Tu la laisse s'installer dans le canapé alors que tu t'affaires dans la cuisine pour attraper deux tasses tout en tassant le café dans la machine. T'es à l'aise depuis ton apprentissage chez Grace, si bien que tu n'as pas foncièrement besoin de regarder ce que tu peux faire. Mais quand elle te demande comment tu te sens depuis que tu es ici, ton air angélique et innocent se ternit un peu. La mélancolie. « Oh, well... Fine. » Une fois la boisson noirâtre prête, tu ajoutes alors. « Well, I feel like I can feel our mother's presence everywhere. But I also miss Sweden. I mean... I a-almost feel f-free here. » Tu croises son regard, et te rends soudainement compte du poids de tes mots. Tu te tournes précipitamment, entraînant avec toi une des deux tasses. « Oh, Skit ! » Merde ! Tu t'agenouilles alors pour ramasser les quelques morceaux de céramique, passant tes prunelles au dessus de l'îlot. « S-sorry, it's okay ! » Tu éponges le café, nettoyant méthodique afin de t'assurer que tout redevienne comme si rien ne c'était passé. Relançant une nouvelle boisson que tu laisses passer tout en apportant la tasse à Emilia, la déposant délicatement sur la table basse. Un nouvel aller-retour pour la tienne et tu t'installes face à la blonde sur un fauteuil seul. Tu es tactile avec ton frère, mais tu as ce côté solitaire, inaccessible, énigmatique. Tu pourrais faire confiance à la petite amie de Maximillian, mais tu as toujours une part de toi qui te quémande de te protéger. Autant que possible. Mais tu dois rattraper ta bourde, alors, avalant une gorgée de ta boisson fumante, habituée à la chaleur afin de résister au froid scandinave, tu ajoutes, fuyant malgré toi son regard. « By free, I mean that... This is the first time I've left everything to have a pseudo independence. » Tu souris maladroitement, parce qu'il y a une part de vérité dans tes paroles. Tu croises tes jambes délicatement - arrangeant ton pull sur tes cuisses. « But it's okay. » La voilà, ta réponse universelle. ️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Dim 6 Mar 2022 - 15:37
Tu le savais, Andrea était de loin la personne la plus importante dans la vie de ton petit ami. Vous aviez tous les deux ce même amour porté à vos frères et sœurs, tu savais que tu ferais tout pour Livio par exemple tout comme Max ferait tout pour sa petite sœur et c’était une des raisons qui fait que vous êtes si bien ensemble avec le suédois. Pour vous la famille c’était ce qu’il y avait de plus important et donc tu avais décidé d’apprendre à mieux connaître Andrea, tu voulais faire partie de sa vie, et qu’elle comprenne qu’elle faisait aussi partie de la tienne à présent. Lorsqu’elle a voulu suivre Max lors de votre retour de Suède tu avais soutenu ton petit ami dans son choix pour qu’elle vienne avec vous. Tu ne savais pas pourquoi mais tu ressentais cette envie de protéger la jeune femme, un peu comme si tu avais ressenti de mauvaises ondes lorsqu’elle était dans son pays natale. Alors même s’il est vrai que tu aimais parfois avoir ton intimité avec Max, des moments seuls, tu n’étais pas du genre à vouloir laisser sa petite sœur de côté, c’est pourquoi naturellement pour ce soir tu avais prévu assez à manger pour trois et même bien plus encore, des lasagnes il y en aurait assez pour que les voisins viennent se joindre à nous qu’il en resterai encore. T’avais juste oublié un détail, tu ne connaissais pas le régime alimentaire de la jeune femme et tu ne voulais certainement pas aller à l’encontre de ses goûts alors tu étais rassurée quand elle t’affirma qu’elle mangeait de la viande « Great ! Hope you’ll like them… I know your brother can’t resist to my lasagna. Well… to admit, your brother can’t resist to food, but you already knew that. » Un petit rictus s’échappe alors de tes lèvres alors que tu finis de ranger les courses, un peu comme si tu étais chez toi. Avec Max, vous aviez pris des habitudes chez l’un et chez l’autres que vous agissiez à présent de manière naturelle. Après avoir fini de ranger toutes les courses tu pars t’installer dans le canapé tout en gardant un œil sur ta belle-sœur, observant bien sûr ses faits et gestes qui trahissait un stresse conséquent ou un mal-être, dans le fond tu ne savais pas vraiment. Tu gardais bien sûr un sourire bienveillant sur les lèvres, tu voulais qu’elle comprenne que tu étais tout sauf une menace pour elle ou dans sa relation avec Max. S’il y a bien une chose dans laquelle je n’interférerai jamais ce serait entre eux. Tu lui demandes alors comment elle se sentait depuis qu’elle était à Bowen, tu savais à quel point il pouvait être dur de quitter sa terre natale, il y a à peine un tu avais quitté l’Italie pour venir ici et même si tu l’as fait pour échapper à ton petit ami, tu es souvent nostalgique de ta vie là-bas. Elle vient alors à s’exprimer sur ce sujet disant qu’elle ressentait parfois la présence de sa mère ici, il est vrai que Max t’avais confié qu’il était installé à Bowen depuis le décès de sa mère, décès qu’il avait très mal vécu. Tu affichais une petite moue compatissante, bien que tu ne puisses comprendre cette douleur ayant toujours tes parents présents. Puis tu comprenais aussi quand elle te dit que la Suède lui manquait, il en était de même pour toi avec l’Italie, tu savais que tu y retournais bientôt, vous aviez prévu d’y aller passer les vacances estivales avec Maximillian, lui pour découvrir tes origines et toi te ressourcer, profiter de ta famille ainsi que certains amis que tu avais dû abandonner du jour au lendemain qui avait au final compris ta décision. Par contre sa dernière phrase ainsi que sa réaction te laisse un peu confuse, était-ce de la maladresse pure et dure ou autre chose ? Tu te redresses alors pour pouvoir aller l’aider « Is it okay ? Did you burn yourself ? Do you need any help ? » Tu voulais t’assurer qu’elle allait bien, tu ne savais pourquoi mais tu avais cette envie de la protéger envers et contre tout. Tu ressentais presque ce que Max voyait en elle, tu ne disais pas qu’elle était fragile, simplement qu’elle t’inspirait ce besoin de vouloir prendre soin d’elle et que tout ailles pour le mieux pour elle. Voyant qu’elle allait bien et surtout qu’elle avait tout sous contrôle, tu retournes t’installer tranquillement dans le canapé attendant qu’elle ne vienne te rejoindre après avoir tout nettoyé et surtout après avoir récupéré un nouveau café pour elle. Tu plies alors tes jambes sur le canapé et attrape la tasse de café afin d’être à l’aise, tu prends alors une première gorgée de café. Café que tes parents avaient ramené d’Italie lors de leur venue pour le mariage de Livio et que tu avais imposé à Max, tu aimais le café, mais le café italien c’était clairement le meilleur pour toi et tu faisais en sorte d’en avoir partout où tu posais tes fesses. Alors qu’elle s’installe en face de toi dans le canapé tu l’entends se justifier sur le mot free qu’elle avait employé quelques minutes plus tôt. Tu hoches alors la tête en souriant de la manière la plus douce que tu pouvais, voulant apporter un sentiment de confiance. « I know the feeling.. You know that I’m in Bowen since last april only? It’s the first time that I’ve been gone from Italy for so long. » Tu savais que tu pourrais obtenir certaines confession de sa part si toi aussi tu t’ouvrais un peu à elle. Au fond de ton être, tu sentais qu’il y avait quelque chose qu’elle n’osait faire part à son frère, ou même à quiconque. « It was hard for me to leave Italy but… I know I made the best decision of my life… If I didn’t leave I might not be… alive today you know» C’était encore compliqué pour toi de t’exprimer sur cet aspect de ta vie, mais tu voulais lui faire comprendre que même si aujourd’hui tout semble te sourire, que tu es heureuse et épanouie, il y a même pas un an tu vivais un des pires calvaires de ta vie. Tu affichais un petit sourire aux lèvres alors que tu tentais de capter son attention pour qu’elle comprenne que tu te confiais à elle sur ce sujet et qu’elle pouvait aussi se confier si elle en ressentait le besoin. « Last year, I was with someone, my ex boyfriend and I… well no, he made me live a nightmare… I could’ve died more than once » L’expression de ton visage s’était quelque peu changé de repenser à ces instants où tu ne pouvais même pas aller travailler tellement tu étais marqué par les coups reçus et où parfois tu ne pouvais même plus te lever de ton lit. « And… Today it’s still hard for me to talk about but… It helped me a lot to talk about it to my brother or even to Max, they help me every day to get better even if it’s still hurting in the deep of my soul. » Dans le fond, tu ne savais pas si elle avait vécu une moindre épreuve comme la tienne, mais tu avais remarqué tellement de comportement chez elle dont sa réaction quand tu lui as touché le bras par surprise qui trahissait une grande souffrance.
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Dim 6 Mar 2022 - 20:58
let me be your safe place ft. @emilia manzoni outfit & home - Bien évidemment, tu sais que Maximillian est tenu par son estomac : car on peut rire de tout, mais pas avec la nourriture ! Mais après ton propre accident, et un café renversé au beau milieu de la cuisine, tu t'installes en essayant de te détacher de ce mot free, la liberté. Oui, tu te sens libre de ton bourreau et son sadisme. Pourtant, ce n'est là que la réaction de son mal-être d'avoir perdu l'amour de sa vie. T'en est totalement consciente, mais elle était votre mère. Elle était tout pour toi, pour ton frère, tout pour vous. Le pilier de la famille, comme beaucoup de scandinaves le pensent, la femme a une place toute particulière dans la société. Ce sont elles qui endurent les maux pour enfanter, ce sont elles qui élèvent les enfants tout en travaillant, tout en gardant leurs indépendances. Ce sont elles, les véritable vikings. Une mère semble toujours inaccessible, indestructible, mais la vie vous a prouvé que l'inverse est tout aussi valable. Elles n'en restent pas moins exemplaire en toutes circonstances. Alors oui, pour ne pas éveiller les soupçons sur ton calvaire, tu assures seulement que c'est la première fois de ta vie que tu prends une certaine forme d'indépendance. Partielle, puisque tu vis ici sous le même toit que ton unique frère. Malgré les difficultés, malgré les souvenirs, et malgré les troubles que tu traînes tel un bagnard en compagnie de ce boulet à la cheville. Deux mois qui sont passés en un éclair ! Mais ta phrase fétiche, celle que tu as toujours dit : tout va bien. Tu n'avais pas le choix, c'était soit feindre l'indifférence, soit la mort. Et diable que tu as pu la côtoyer ! Mais après tes aveux, voilà que la blonde assure connaître ce sentiment de liberté. Mais aussi être à Bowen depuis presque une année seulement - tu savais ses origines italiennes - mais en entendant son accent, tu ne pouvais te douter que le temps entre son départ et sa vie ici était si court. « Really ? Your accent is misleading ! » Que tu lances en riant un peu. Tu avales une nouvelle gorgée alors qu'elle reprend la parole pour pousser ses confessions un peu plus loin encore. Et ses mots résonnent en toi, comme une partition apprise sur le bout des doigts. Si elle n'avait pas quitter ses Terres natales, elle ne serait pas vivante à l'heure actuelle. Tu abaisses alors la céramique lentement, croisant son regard quelques secondes à peine - ne pouvant le soutenir. Tu tends naturellement l'oreille, redressant légèrement ton échine afin de le prouver, posant ta boisson sur la table basse tout en croisant tes bras sous ta poitrine - mais pouvant toutefois les appuyer sur tes cuisses. T'es recroquevillée, comme pour te protéger, alors que tu n'as jamais été aussi à l'écoute de toute ta vie qu'à l'instant présent.
Elle te confies un peu plus encore, avouant les horreurs subies par son ex compagnon sans pour les nommer réellement. Mais tu les connais. Ne sont-elles pas les mêmes, que le tortionnaire soit un petit ami, un parent, ou qu'importe ? Tu relèves ton visage, qui pour la première fois face à quelqu'un est des plus fermé. Aux oubliettes, le sourire angélique tant apprécié par ton frère ou votre regrettée maman. Au cachot cette étincelle de bonheur que tu transmets sans jamais réellement la ressentir au plus profond de tes entrailles. Au mitard, la lumineuse suédoise au coeur tendre et à la jovialité communicative. Tu pinces tes lippes. « I'm sorry you had to go through all this. » Que tu murmures, comme si tu étais fautive alors que vous êtes deux cas similaires, sur beaucoup d'autres. Elle reprend alors, assurant qu'il est toujours difficile d'aborder un tel sujet aujourd'hui - mais que se confier à son frère ou encore au tient lui a été d'un aide précieuse. Et ce noeud qui se formait dans tes viscères, il se ressert soudainement, faisant apparaître des larmes dans le fond de tes prunelles. Mais tu les tiens prisonnières, hochant la tête - plongée dans un certain mutisme. Mais tu essaies, tes lèvres dansant dans le vide pour lui dire quelques mots de soutiens, où lui affirmer la chance qu'elle a d'avoir aujourd'hui Maximillian dans sa vie. Tu sais le scandinave d'un soutien sans faille. Mais en tant qu'aîné, tu sais aussi le poids devant s'abattre sur ses épaules afin de t'assurer le bonheur absolu. Tu ne voulais pas en rajouter, tu ne voulais pas abuser de sa générosité sans limite. Tu voulais seulement faire de ton mieux. Mais à peine as-tu redresser tes billes célestes que son regard, ce regard, celui d'une personne qui semble avoir comprit que tu as les mots, mais aussi l'expérience qui va avec te fais craquer. Les perles salines prennent d'assaut ce visage poupon qui est le tiens. « I am so sorry. » Tu essaies, de te calmer, effaçant l'humidité de tes traits de plusieurs revers de mains. « It's nothing, I'm the most sensitive one in our family. » Mais tu sais - non vous savez toutes les deux que ce n'est rien de tout ça. Alors, quand elle s'approche, tu oses. Tu oses enfin la regarder droit dans les yeux, et tu la laisse lire aisément toute la souffrance qui s'y cache. Tout ce désarroi que tu as encaissé sans jamais pouvoir l'assumer face au faciès souriant de ton frère aîné. « I tried, Emilia. I tried to tell him a thousand times. » Tu lèves ton visage au ciel, comme si tu espérais y voir là un quelconque signe de la part de votre ange gardien qui là-haut, doit elle aussi souffrir de te voir dans pareille détresse. « But our father... Was also broken after mamma's death. » Tu essaies de le protéger, alors que c'était son devoir - auquel il n'a pas su s'y tenir.
Tu te redresses alors du fauteuil, ta respiration se faisant difficile, approchant la baie vitrée en appuyant ton épaule contre celle-ci. « I tried to talk to Max about it. But I didn't want to take away his beautiful smile. Not just about what our father was doing to me. » Tes mains subissent se léger tremblement, jouant avec les bordures de tes manches trop longues et qui retombent sur ces doigts musiciens. Ton corps se tétanise presque en repensant encore. Ta chair ressent encore la douleur vive et irrationnelle que tu as du taire inlassablement - même lorsqu'ils étaient présents durant les festivités. Mais pas seulement. Pas seulement. « Not only our father. » Tu secoues ta bouille, pas seulement pour tes paroles, mais aussi parce que tu as besoin de cette distance - comme si tu voulais protéger l'italienne de ta souffrance. « An unknown person has... Shattered all forms of innocence. » Une expression que tu utilise, ne pouvant toujours pas user de ce terme barbare entre tes lippes. « I went into denial afterwards. Early last year... My daughter did not survive Pappa's violence. » Tu la regarde approcher, précautionneusement, comme si tu étais un animal sauvage que l'on tente d'apprivoiser. « She never gave her first cry. She will never know how much, despite the circumstances, I loved her more than my own life. » La douleur est si vive, que tu courbes ton échine, te laissant glisser jusqu'à ce que ton derrière ne rencontre le sol. Repliant tes jambes contre ton buste, tes coudes appuyés sur tes genoux, tu colles ton front contre tes avant bras alors que les sanglots redoublent. « I am so sorry. I wanted everything to end the same way. I hoped, Emilia. I'm really sorry. » Et malgré tout, tu culpabilise. D'avoir tenu sous silence des années de sévices. D'avoir tenu sous silence cette âme brisée. D'avoir tenu sous silence d'avoir un jour pensé que la seule issue n'était autre que la mort elle-même. ️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Lun 7 Mar 2022 - 1:41
Dans le fond tu savais les choses Emilia, tu avais compris, tu avais su lire à travers les lignes ce qui se passait derrière cette apparence Angélique et souriante de la jeune Andrea. Tu avais reconnu certains aspects de sa personnalité comme un trouble suite à une souffrance psychologique bien trop marqué, tu ne savais pas exactement de quoi il s’agissait, tu avais besoin d’en avoir la confirmation. Tu ne pouvais juste pas lui demander car tu savais très bien qu’elle niera certainement toutes existences d’une moindre violence subi, il fallait que tu prennes sur toi et que tu dises à nouveau à voix haute ce que toi tu avais subi, ce à quoi tu avais échappé en venant te réfugier ici. « Oh thanks, I still think I have a bit of Italian accent » Tu souris en la voyant rire, mais était-ce un rire sincère ou un rire voulant cacher cette souffrance dont tu penses qu’elle nie à tout le monde. Suite à ça tu commences alors à lui dire, à lui parler à cœur ouvert, très peu de gens sont réellement au courant de ce que tu as subi, ton frère, ta belle sœur, Max, une amie rencontrer grâce à un groupe de soutien, tu ne voulais pas en parler à tout va car tu n’as pas envie qu’on s’apitoie sur ton sort. Tu as eu du mal à en parler à tes parents et pourtant tu as bien dû leur expliquer pourquoi tu ne comptais pas retourner vivre en Italie. Bien qu’aujourd’hui tu sois plus que comblée et rassurée dans les bras du suédois tu avais toujours cette peur d’un jour croisé ton ex, tu savais pourtant que ça se passerait un jour ou l’autre, tu n’allais pas t’empêcher de retourner dans ton pays natal simplement par peur de le croiser. Tu espérais sincèrement qu’en racontant dans les grosses lignes ce qu’il s’est passé dans ta vie lorsque tu étais en Italie, la jeune femme assise face à toi comprenne que tu lui faisais confiance et qu’elle pouvait aussi te faire confiance. Alors te voilà, exprimant le fait que la mort t’a frôlé à plusieurs reprises, que tu pourrais ne pas être là aujourd’hui, que cet ex petit ami t’avais fait vivre un réel cauchemar, quelque chose que tu ne pensais jamais vivre et pourtant qui t’as tant détruite intérieurement. Encore aujourd’hui, tu le sais, tu as des séquelles mentales presque irréversibles. « It’s ok Andy, it’s not your fault » Tu voyais bien que ce que tu lui disais la touchait alors tu continues ton explication en lui disant bien sûr à quel point il a été difficile de mettre des mots sur ce que t’avais subi, toi aussi tu avais gardé le sourire face à ton frère pendant de nombreux mois, toi aussi tu avais caché au monde entier que tu souffrais à que parfois tu avais plutôt envie de mourir que de rester en vie et de continuer à subir ces violences. Et puis le jour où tu as su te libérer le cœur, tu as compris que c’était ce que tu aurais dû faire bien plus tôt, tu as su qu’à partir de cet instant tu n’étais plus seule et que tu allais pouvoir compter sur le soutient sans failles de ton frère. Et pourtant du chemin tu en as parcouru depuis, tu as cru ne jamais pouvoir retomber amoureuse et surtout ne plus pouvoir avoir confiance aux hommes après tout ça et pourtant Max, retomber sur lui sur cette plage, un coup du hasard ou de la destinée comme tu aimes penser. Tu as fini par lui avouer ce que tu as subi et tu ne remercieras jamais assez cette destinée de l’avoir remis sur ton chemin. Alors tu lui dis à Andrea, tu lui expliques que parler t’as permis d’aller mieux, t’as permis d’avancer, te permets encore aujourd’hui d’en guérir petit à petit. Tu attendais une réaction de sa part et ses yeux parlaient pour elle, tu voyais des larmes montés prêtes à couler à tout moment. Tu sentais qu’elle voulait s’exprimer, elle ne savait juste pas comment et tu ne la brusqueras pas, elle le fera quand et comment elle le voudra. Ce que tu voulais provoquer chez elle c’était surtout qu’elle sache qu’elle pouvait compter sur toi. Et alors que tu t’apprêtais à reprendre ton café en main pour en boire une gorgée la voilà qui te regarde et s’effondre alors en larmes. Ton cœur se serre alors si fort en la voyant ainsi, tu tentais toi de retenir des larmes de couler, tu voulais à ce moment-là être assez forte pour elle pour qu’elle puisse poser tout le poids de ses souffrances sur tes épaules, tu voulais être là pour elle comme ton frère ou Max avait pu être là pour toi. Te redressant alors doucement tu t’approches délicatement d’elle, tu ne l’as touché pas, tu savais que ça pouvait être dur après un traumatisme comme celui-là d’être touché par quelqu’un sans y avoir été invité. « Never appologies to me Andrea okay ? I understand how hard it feels for you to speak about this » Ta voix était douce, tu voulais qu’elle soit rassurée et non pas qu’elle prenne peur, alors tu t’assois sur la table basse lui faisant face, lui montrant que tu étais là qu’elle pouvait alors lâcher tout ce qu’elle avait à dire. Et c’est ce qu’elle met à faire, tu restes assise sur la table basse, la suivant du regard, lui faisant comprendre qu’elle était le centre de ton attention actuellement. Ton cœur était meurtri de la voir ainsi, tu sentais bien que tu pouvais craquer à tout moment mais non, Emilia, tu restes forte, gardant ces larmes en toi enfouie l’écoutant. L’écoutant t’expliquer qu’elle n’osait rien dire pour protéger son frère, protéger son frère du vrai visage de son père. Tu n’arrivais pas à comprendre comment un père pouvait agir ainsi envers son enfant. Ton cœur se serre tu le sens, tu savais très bien que si Max était au courant de cette histoire il ne perdrait pas une seule minute pour faire subir bien pire à son père que ce qu’Andrea avait pu subir jusqu’à là. Et pourtant elle finit par expliquer que son père n’a pas été le seul fautif dans tout ce qu’elle a vécu jusqu’à maintenant. Tu t’approches doucement d’elle les bras croisés contre ta poitrine comme une façon aussi de te protéger de ce que tu étais en train d’apprendre. Un viol, la perte d’un enfant.. Les larmes te sont montés aux yeux tu savais que tu pourrais craquer à n’importe quel moment. Ce n’était donc pas seulement une fille blessé par son père, c’était bien pire que ce à quoi tu t’imaginais. Tu fermes les yeux quelques secondes, retenant cette envie toi aussi de partir pour la Suède et venger cette poupée blonde te faisant face. Tu la vois alors tomber par terre, craquer complètement, tu voyais et ressentais la détresse dans son regard, dans ses paroles. Elle s’excusait une nouvelle fois et tu secoues la tête et vient alors, par instinct naturel, te mettre face à elle. Tes mains attrapent les siennes et tu ne peux résister à la prendre dans tes bras. « Don’t say you’re sorry Andy, it’s okay, you’re okay now… » Tu ne sais pourquoi, ta main caresse délicatement ses cheveux et tu fais de léger mouvement d’avant en arrière comme pour la bercer. Tu agis avec elle, comme ta mère avait pu agir de nombreuses fois avec toi pour des chagrins plus jeune. La situation n’a rien de comparable, mais tu voulais lui montrer que les étreintes pouvaient être chaleureuse et que tu allais être là pour elle. « I’m here for you, I’ll always be there for you…» Tu ne savais pas encore comment les révélations allaient se passer auprès de Max, mais tu serai là pour elle. « Never appologies Andrea, I also wished, a couple times, to be dead instead… You are stronger than you can imagine… » Tu ne peux t’empêcher de laisser couler quelques larmes le long de tes joues, relâchant la pression. Tu ne pouvais pas rester insensible face à tant de souffrance, tu ne savais pas comment faire pour l’aider à aller mieux, tu ne peux que partager ton expérience. « It will be okay now… You are not alone and I will never leave you I promise! »
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Mar 8 Mar 2022 - 22:36
let me be your safe place ft. @emilia manzoni outfit & home - Après presque dix années de souffrances silencieuses, aujourd'hui tu craques pour la première fois. Le début de la délivrance, et la peur qui vrille tes entrailles n'est pas prête de disparaître. Parce que tu ne pourras pas t'en défaire si facilement. L'avouer à Emilia est une chose, évoquer l'axiome qui se passait derrière tes sourires séraphiques à l'homme le plus important dans ta vie en est une autre. Une épreuve que tu retardes depuis de nombreuses années, ne te pensant pas suffisamment forte pour cela. Ne voulant pas qu'il perde ce sourire hypnotique, cette bonne humeur aussi communicative que la tienne. Tu n'as pas le droit de lui faire ça. Pas toi. Parce qu'il a eu son lot de souffrance, l'aîné de la fratrie Olsson. Comme tu as eu le tiens, secrètement. Tu veux rester cette princesse intouchée, innocente et immaculée de lumière. Tout ce que tu n'es plus. Tu les sentiraient encore, les coups - ils tombent comme la pluie d'automne, fine, rapide et glaciale. Ils flagellent ta chair neigeuse, la marquant comme dans tes souvenirs, d'un arc-en-ciel bien triste. Un dégradé de noir, de violet, de bleu, de marron, d'amarante. Tu les sens encore, les mains flâneuses de cet inconnu, la violence de ses gestes, la cruauté dans son regard. Tu portes encore le dégoût là sous ton épiderme. Et puis, ce matin-là... Tu t'es couchée là, fluette, la taille mannequin. Pour découvrir les rondeurs de la vie, les premiers coups, la surprise, la joie malgré tout. Elle était cachée là depuis combien de temps, tu n'en savais rien, mais elle gesticulait, elle te faisait enfin savoir que sa vie à elle comptait aussi. Qu'il y avait toujours de l'espoir derrière l'horreur d'une vie. Mais ce jour-là, il ne l'a pas supporté, et ce jour-là, après l'euphorie, tu as retrouvé la barbarie habituelle, tu as tout fait pour la protéger. Mais cette nuit-là, tu as mis au monde un nourrisson, seule, dans un silence de cathédrale. Tu l'as serrée contre toi, tu lui a dit que tu l'aimais, mais elle ne saura jamais, tu l'as dit. Elle ne saura jamais Ô combien tu l'aimais. Et Ô combien tu te détesterais pour le reste de ta vie de ne pas avoir été capable de protéger sa vie innocente. Mais aujourd'hui, tu craques. S'en est trop pour toi, te rendant compte que tu n'es pas la seule. Tu ne l'as jamais été.
Tu t'effondres. Avouant avoir espéré tant de fois que les portes du Valhalla s'ouvrent à toi afin de festoyer aux côtés des dieux. Aux côtés des tiens. La blonde s'approche alors soudainement, agrippant tes mains pour te défaire de ce cocon que tu t'es faussement créé. Tu la laisse te serrer contre elle, t'assurant que tu n'as aucune raison de t'excuser, te rappelant que tu es entre de bonnes mains maintenant. Et elle câline non seulement ton être, si ce n'est ton âme, flattant ta chevelure dorée, te berçant là dans ses bras sécuritaires. Tu ne cesse de murmurer des excuses, encore et encore, agrippant ses épaules comme si la seconde qui allait passer n'arriverait jamais. Comme si elle pouvait, en un nuage de poussière, disparaître, et pas seulement l'italienne. L'Australie, la liberté, comme si le rêve allait laisser place à ton passé. Puis vint le temps des promesses - entre quelques : « I'm so sorry. » Elle se porte garant d'être éternellement là pour toi. Elle te demande à nouveau de ne pas proférer ainsi des excuses dans le vent, qu'elle aussi par le passé a ressentit ça. Cette prière muette que la violence ait raison de la douleur, pas seulement physique, mais psychologique. T'es plus forte que tu le crois. Pourtant, montrer ainsi ta faiblesse, tes chocs passés, tu ne peux voir une quelconque forme de force. Mais tu les entend hurler, les perles salines sur les joues de l'italienne - tu connais ce timbre de voix. Cette déchirure singulière. Alors tu te redresses, délaissant tes traits humides, pour passer tes mains sur ses joues poupines sans prêter attention à tes propres sanglots. « Please don't cry. » Si précieuse. Si bienveillante, tu ne veux pas provoquer ce genre de sentiments chez quiconque. Mais alors que tes menottes tremblantes arrangent d'un côté une mèche derrière son oreille, de l'autre faisant disparaître ce sillon humide, tu tiques enfin en ouvrant des billes rondes. « Please don't tell Max ! » Ton coeur semble même s'être arrêté deux secondes tout au plus, ta respiration crépitant sous ta poitrine, tu réalises avec un peu de retard que ce que tu es sur le point de lui demander risque d'être destructeur. Pour vous deux. Seulement pour protéger l'homme incroyable que partage vos vies, et ne pas l'accabler d'un poids bien trop lourd sur ses épaules.
« I can't tell him. He can't know. It would break him even more. » Et tu sais qu'il souffre sans jamais réellement s'en plaindre - tout comme tu as pu le faire de ton côté. La perte du pilier de la famille Olsson vous a impacté, tous d'une manière différente. Maximillian dans son approche d'adulte, d'enfant dans l'âme. Vôtre père dans sa propre paternité. Et toi, dans cette vie future qui t'attendait, une femme en devenir. Peut-être as-tu reçu tant de corrections - de viletés - seulement parce que tu lui ressembles énormément. Tu ne le sauras jamais. « I know that the loss of mamma has affected him enormously. And still does today. » Tes lèvres et quenottes claquent entre elles, et ton souffle lui semble avoir du mal a se faire un chemin jusqu'à tes poumons. Tu portes tes menottes fébriles à ton cou, cherchant presque la pureté de l'air. L'angoisse te gagne. « P-please. Don't t-talk to him a-abou-about it. He wou-wouldn't be able to, to handle it. » Voilà que ton bégaiement refait surface, te faisant rougir de honte. Tu n'aimes pas être aussi longue pour une phrase aussi simplement dite dans tes pensées - t'aimerais pouvoir t'exprimer, sans jamais y arriver. « I-I don't wan-want to b-break his heart. » Tu grimaces en reculant un peu, t'énervant plus que d'habitude avec les mots sur lesquels tu buttes involontairement. « I wo-would n-never for-forgive myself. » Mais en y repensant, tu la regarde en portant ta main à tes lippes. « I-i'm so-sorry, I sh-shouldn't ha-have told y-you all t-that... Be-because... I p-put you in a-a di-diffi-difficult sit-situation. » Et tu lui demande finalement l'impensable. Tu sais pourtant qu'il arrivera un jour où le silence ne pourra plus être tenu. Un jour où la vérité devra éclater aux yeux de tous, que derrière ce sourire d'évangile, la malice a été des plus cruelle. ️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Jeu 10 Mar 2022 - 14:59
Tu ne pouvais rester insensible face à la détresse se dégageant d’Andrea. Tu as été dans cette même position de souffrance, gardant pour toi tout ce que tu avais pu subir, te sentant responsable de tous ces maux causés moralement ou physiquement. Tu avais la sensation d’être la coupable dans cette histoire que si ton ex te battait que tu étais la seule fautive, que tu l’avais mérité. Tu as eu du mal à te défaire de ton bourreau mais tu te savais à présent en sécurité, loin de lui, auprès de ton frère, auprès de Max, tu savais que tu n’auras plus à souffrir comme tu as pu le faire. Prenant le corps frêle de ta belle-sœur dans tes bras, tu voulais la rassurer lui faire comprendre qu’elle n’était pas seule désormais, que tu étais là pour elle et que tu saurais être cette épaule sur laquelle elle pouvait se reposer si elle souhaitait. Malgré ton envie d’être forte pour elle, tu laissais des larmes s’échappés de tes yeux, tu avais toujours été quelqu’un de sensible, quelqu’un pleure tu pleurais avec et ça tu ne pouvais clairement pas t’en empêcher, ce serait plus simple pour toi si t’arrivais à gérer tes émotions. Tu sentais également qu’elle s’accrochait à toi comme si tu allais t’évaporer à la moindre occasion, mais maintenant que tu savais tout ça, tu ne sais pas comment tu pourrais la laisser. Tu finis par la voir relever la tête vers toi et même si tu avais des larmes qui roulaient le long de tes joues tu affiches tout de même un léger sourire à travers ces larmes comme pour la rassurée « It’s okay don’t worry » Oui tu pleurais, simplement car tu comprenais cette douleur qui te traverse toute ton âme, que tu n’as qu’une envie, en finir pour ne plus avoir à souffrir. Oui tu y avais pensé parfois, t’avais espéré que les coups soient plus forts qu’à l’habitude pour qu’il en finisse avec ta vie. Tu pensais que c’était la seule solution pour t’en sortir pour en finir avec tout ça, tu ne voyais aucune autre issus possible jusqu’à finalement t’en sortir. Tu avais réussi à t’échapper un jour, à t’enfuir après ta journée de boulot à l’hôpital, tu n’es au final pas rentré chez toi, chez vous, tu avais trouvé refuge chez une collègue qui avait remarqué tes bleus que tu tentais de camoufler un maximum. Si au début tu avais menti sur ce que c’était, tu avais fini par craquer et relâcher toute la pression comme le faisait Andrea en ce moment avec toi. Puis tu avais réussi à partir d’Italie du jour au lendemain, venant trouver refuge ici à Bowen, chez ton frère. Ce que ta belle-sœur te demande ensuite tu le sais causera de grandes complications dans ton couple. Ne rien dire à Max. Ne rien dire à son grand frère, ton petit ami, lui cacher ce qu’elle a vécu. « I won’t tell him I promise Andrea, I promise ! » Tu lui promets de ne rien dire, tu lui promets de garder tout ça pour toi. Tu savais à quel point il était difficile d’avouer ce qu’on a pu vivre, ce genre de calvaire alors tu préférais dans le fond mettre en péril ton couple plutôt que de briser la confiance qu’Andrea avait en toi de garder ce secret. La panique semble de nouveau atteindre la blondinette et tu gardes tes mains sur ses épaules, voulant la rassurer, ton regard ne quittait pas le sien afin qu’elle puisse lire dans tes yeux que tu serais là, que tu étais là pour elle. Tu savais qu’elle souhaitait protéger son frère, qu’elle ne voulait pas lui dire ce que leur père avait bien pu lui faire vivre. Tu le savais que ça briserai Max d’apprendre ça, d’apprendre qu’il n’a pas su protéger sa sœur, tu avais vu le regard de Livio quand tu lui avais toi-même avouer ce que ton ex t’avais fait subir, tu avais bien vu qu’il s’est senti brisé de ne pas avoir su te protéger. Tu ne voulais pas dans le fond que Max ressente ça mais d’une autre part tu savais qu’il fallait un jour qu’Andrea lui avoue tout, lui dise ce qu’il s’est passé, il devait savoir. La jeune femme en face de toi, semble prise en pleine crise de panique, crise d’angoisse, son bégaiement reprenant de plus belle et sa respiration haletante. « Andy !! Andy, look at me » Tu attrapes son visage entre tes mains pour qu’elle te regarde, qu’elle voit que tu es là avec elle qu’elle n’a aucune raison d’avoir peur « Take a deap breath ! » Tu fais alors à ce moment une exagération dans tes respirations à toi pour qu’elle se cale sur ton rythme pour qu’elle puisse reprendre une respiration normal, que sa panique s’atténue petit à petit. Tu fais ça pendant quelques minutes, le temps qu’elle se sente mieux, ta pouce caresse quant à lui délicatement sa joue. « Everything’s gonna be ok, your secret is safe with me ! » Tu arbore toujours un petit sourire aux lèvres pour lui montrer ta sincérité, tu savais que ce secret risquait de faire beaucoup de mal le jour où il éclatera mais tu ne voulais pas que Andrea pense qu’elle ne peut pas te faire confiance. « I will never talk to Max about it unless you tell me I can, okay? » Tu ne voulais pas être celle qui annonce au suédois la souffrance intérieure gardée depuis des années par sa soeur, mais s’il le fallait tu le ferai sans une once d’hésitation. « You’ll tell him when you’ll be ready for it, and I’ll be there with you, next you, holding your hands if you can’t do it by yourself » Tu avais eu assez de courage pour le dire seule à ton frère, mais si Andrea, ne s’en sentait pas capable, tu seras à ses côtés pour la soutenir et l’épauler. « You can trust me ! » Tu gardais ton regard sur elle pour lui prouver ta sincérité, qu’elle sache qu’elle pouvait vraiment te faire confiance.
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Dim 13 Mar 2022 - 14:24
let me be your safe place ft. @emilia manzoni outfit & home - Loin de toi l'envie ni même l'idée de faire couler de quelconques sanglots sur ses joues - pourtant, elles sont là, les perles salines qui tracent des sillions humides. Et tu puis, tu lui demandes l'impensable, l'impardonnable pour beaucoup dans un couple, le secret d'une vie bafouée. Pas seulement parce que tu es effrayée à l'idée de le crier haut et fort, mais aussi parce que tu as peur de briser son coeur. Tu connais cette sensation, celle qui tourmente les nuits les plus paisibles, qui hante tes pensées même quand tu ne souhaite pas y penser. Et cela ne déchire pas seulement la psyché, mais aussi la chair qui, malgré les stigmates, malgré les affres, malgré la santé, ne s'en acquitte jamais. Un état d'esprit qui ne vous quitte jamais réellement. Et très vite, les tourments réveillent cette anxiété, ta respiration ne trouve plus son chemin habituel, ta poitrine se compresse comme si elle était prisonnière d'un étau, le monde autour de vous semble se mouvoir sans que tu ne puisse le faire. Tu paniques. Et cet ânonnement, incapable de dicter deux mots sans bafouiller, tu sais qu'il sera brisé, autant que toi. Le monde tout entier ne peut exister que si vous vous protégés. Malheureusement, dans un silence religieux, tu as enduré sans jamais t'en plaindre, sans jamais laisse paraître quoi que ce soit. Mais la blonde attrape ton visage poupon entre ses mains dociles, t'obligeant à fixer son regard quand tu tentes de te défiler, te réclamant de respirer profondément. Et elle te donne la marche a suivre, inspirant et expirant avec toi, quand tu essayes de faire de même avec quelques difficultés. Mais tu y parviens. Lentement mais sûrement, son pouce venant flatter avec tendresse cette pommette meurtrie par les larmes. Elle t'assure que tout va bien se passer, mais surtout que ton secret est bien gardé. Tu hoches lentement la tête, déglutissant péniblement en soupirant. Elle sourit, l'italienne, alors que le tient ne peut soulever le poids de la culpabilité, quand bien même tu essaies. Encore et encore, il ne se passe rien. Tes traits fins sont comme éteint, il ne reste là que le néant, l'absence qui trahit les années de souffrance. Et elle le prononce aussi, le gage de ne jamais parler de quoi que ce soit à qui que ce soit sans ton accord. Tu ne cesses d'hocher la tête, encore et encore, pinçant tes lèvres - fuyant désormais ses billes azurées. Principalement quand elle t'assure que tu lui dira seulement quand le courage saura te pousser jusque là. Et qu'elle se tiendra à tes côtés, a te tenir la main s'il le faut, tu peux lui faire confiance, tu le sais, mais en as-tu suffisamment pour deux ? Tu ne sais plus. Alors, tu secoues ton faciès, te libérant de son emprise pour te redresser. « He will never learn this. » Et tu es plus que sérieuse.
Tu viens récupérer ton café pour t'installer sur l'un des sièges à côté de l'îlot central dans le coin cuisine. « I'm ready to take this secret to my grave, Emilia. » Tu avales une gorgée, soupirant à la suite. Mais la tornade de maladresse que tu es, en voulant pivoter pour croiser son regard, renverse à nouveau la tasse qui cette fois-ci colore ton pull grisonnant. « Skit ! » Merde ! Tu te redresses en tirant sur le tissus, dévoilant à présent ton buste portant cette rayure rosée, sur ton flanc gauche, et celle blanchies par les années plus discrètes, ici et là. Quitte a tâcher ton haut, tu éponge le liquide avec, stoppée bien rapidement par Emilia qui attrape son épaule, semblant troublée par ce qu'elle découvre là. « It's nothing... » Mais ça ne prend plus désormais, tu tentes de fuir pourtant, allant déposer le linge dans la panière à l'opposé de la maison dans le petit coin buanderie. Lorsque tu reviens, débardeur à la main, jouant de tes doigts avec le coton, tu pinces tes lippes entre elles. « Since that scar, when I was seventeen, I don't show my face even in a swimming costume in front of Max. » Tu hausses les épaules, enfilant ledit débardeur avant de déposer ta tasse dans le lave-vaisselle - commençant même a désinfecter l'îlot par maniaquerie compulsive. « You know, during my denial of pregnancy, I woke up in the morning and didn't understand at the time. » Et tu mimes la rondeur que tu avais, à un mois du terme, tu semblais être sur le point d'exploser. Tu repose tout à son emplacement exact, sortant les affaires pour les lasagnes - que tu alignes à la perfection. « She was dancing there, happily. But in the evening when Pappa came home and saw... » Tu secoues tes traits, essuyant ta joue d'un revers de main. Les vingt-quatre heures les plus longues de toute ta vie. Où tu as subit les coups, puis les douleurs de la naissance, et celle du deuil. Ce jour-là, tu as espéré, un coup de trop, une hémorragie, qu'importe, du moment que ta vie ne continuait pas à la suite. Tu souris timidement, maladroitement, relevant ton regard cérulé sur le visage d'Emilia. « I recognised her post mortem. Claiming my own family record book. » Tu fouilles les placards à la recherche des ustensiles. « Hillevy. It means... There is no correct translation from Swedish to English but... It means protection. » Tu tires aussi sur le collier qui borde ta nuque, terminant sa chute juste au dessus de ton coeur tout en te penchant vers Emilia. « Like the Vegvisir that belonged to our mother. It is a Viking protection. » ️ 2981 12289 0
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Sujet: Re: Let me be your safe place | PV Andrea Mer 16 Mar 2022 - 17:52
Tu étais là à tenter de la calmer, tu savais que ce n’était pas chose facile mais pourtant tu prenais le temps de respirer tranquillement pour qu’elle se cale sur ta respiration et puisse se calmer. Il fallait qu’elle puisse reprendre ses esprits avant toute chose, tu ne voulais pas la brusquer alors tu la traites comme on aurait pu te traiter toi quand tu as révélé ce calvaire que tu avais vécu. Andrea fini par s’écarter de toi, te disant que Max ne sauras jamais ce qu’il s’est passé, qu’elle était prête à l’amener jusque dans sa tombe. Tu te redresses en la suivant tranquillement vers l’ilot de la cuisine où tu poses tes coudes en prenant appui dessus en ne la quittant pas du regard. « I know that you don’t want to make Max suffer of this situation and it’s totally understandable… » Tu ne voulais pas insister sur le fait que Max devait savoir ce qu’elle avait vécu, mais un jour il y allait avoir un mot, ou une discussion qui risquerait de mettre la puce à l’oreille de Max. Il n’était pas bête, il allait bien fini par comprendre ce que sa sœur avait vécu. « But, he could help you, really ! » Tu esquisse un léger sourire alors qu’elle se renverse son café sur elle à cause de ses tremblements dû au stress et alors qu’elle enlève son haut devant toi ton regard ne peut pas échapper à cette cicatrice sur son flanc. Tu allais dire quelque chose mais elle te coupe rapidement pour te dire que ce n’était rien, tu ne la forcerais pas à parler si elle n’en avait pas envie. Ça ne l’aiderait absolument pas de se sentir brusquer, au contraire, tu savais à quel point si on te forçait à en discuter tu te renfermais encore plus dans une bulle pour éviter ce genre de discussion. « Okay » C’est la seule chose qui sort de ta bouche à ce moment-là, tu finis par attraper une éponge pour venir nettoyer le café renversé sur l’ilot de cuisine, même si tu avais remarqué qu’elle était plutôt maniaque et qu’elle risquait de repasser derrière toi. La petite blondinette fini par refaire apparition dans la cuisine et t’avoue que depuis qu’elle a cette cicatrice elle n’ose pas se montrer même en maillot de bain devant son frère. « What happened ? If you want to talk about it of course » Tu lui fais un petit sourire lui indiquant qu’elle nétait en aucun cas oblige d’en parler si elle ne le souhaitait pas. Puis elle vient à te raconter que c’était dû à son déni de grossesse que son père n’avait pas du tout apprécier. Tu baisses légèrement la tête en comprenant mieux ce qu’il s’est passé, tu avais à la fois envie de pleurer toutes les larmes de ton corps en comprenant de plus en plus quel monstre pouvait être leur père. Tu étais dégoûtée de l’homme, charmant, que tu avais pu rencontrer, il cachait bien son jeu et tu étais tellement écœurée de ne pas avoir su découvrir son jeu. « I’m really sorry for your loss Andy ! » Tu reportes ton regard, remplis de tristesse vers elle alors que tu essayes d’arborer un sourire qui se veut sincère envers elle. Voyant l’heure tu sors avec elle tout ce que vous devrez avoir besoin pour les lasagnes, elle continue de te parler de sa fille Hillevy et de l’origine de son prénom et tu observes avec un peu plus d’attention le collier qu’elle avait. « You know.. i don’t really believe in god or whatever… but i’m pretty sure that your daughter is with your mom now and they’re both trying to protect and guide you! » Tu lui souris et commence alors à prendre une poêle pour commencer la preparation de la viande. Tu y verse un peu d’huile d’olive et la fait chauffer un peu « Did you already make real lasagna ? I mean, italian lasagna ? » Tu lui souris et attrapes la viande haché que tu ouvres et comme à ton habitude tu la sens pour être sure qu’elle soit assez fraîche. Mais l’odeur que tu avais ne te convenait pas vraiment. « Is it me or this is not smelling good? » Tu la ressens une nouvelle fois avant de la tendre vers Andrea pour qu’elle sente également. Tu sentais au même instant ton estomac se barbouiller, tu pensais clairement que la viande avait un problème mais tu n’as pas vraiment le temps de réfléchir que tu te précipites vite aux toilettes pour vomir. Retenant tes cheveux, tu détestais vraiment vomir et tu espérais simplement que ce n’était qu’une mauvaise indigestion de ce que tu avais mangé ce midi.
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