| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
|
| Midnight rambler( Gladice & Syrius) | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité | Sujet: Midnight rambler( Gladice & Syrius) Sam 9 Avr 2022 - 18:24 | |
| 20 heures, et déjà une bonne vingtaine de clients dans le club. Un bon Vendredi qui se profilait. Je m'en réjouissais, certes, compte tenu des frais imprévus que l'administration m'avaient récemment imposés, mais je commençais à regretter de m'être dispensé de faire appel à l'un des mes extras habituels compte tenu de la relative affluence. Heureusement, ce soir, il n'y avait , exception faite de deux hommes seuls, que des clients habitués. Inutile d'être trop vigilant sur les éventuels risques de débordements. les familiers du lieu, de par leurs propres comportements, réguleraient probablement parfaitement l'ambiance.
Prenant garde de ne pas souiller mon tee shirt blanc impeccablement coupé, bien que moins moulant que ceux que je m'autorisaient lors de ma flamboyante prime jeunesse, je remplis les verres à demi vides de Cindy et Dick, en pleine conversation préliminaire sur le comptoirs, avec l'un de mes deux nouveaux.Ma tenue de travail était quasi immuable, et se complétait d'un jeans noir et de boots new rock inusables, achetées à une époque où j'étais un brin plus dépensier... Simplicité, confort et efficacité! Toujours furtif de ce vieux voyeur de Dick, et lui signifiai d'un geste que la tournée de Spakly frais et sucré était pour moi. La bouteille de vin pétillant était ouverte, inutile de gâcher. Certes ma prodigalité nuisait à la rentabilité de l'établissement, mais j'avais besoin de travailler dans une atmosphère festive et plaisante, et le bien être de mes clients, parfois presque amis, m'importait au moins autant que le bon équilibre de mes finances.
La sonnerie de la porte, reliée à l'oreillette que je portais lorsque j'étais seul pour tenir la boutique, me signala la présence de nouveaux arrivant. Passant de l'autre côté du bar, non sans avoir jeté un coup d’œil rapide aux écrans de contrôles des coins câlins par habitude, avant de m'éloigner de mon postes stratégique, je glissai au passage à l'oreille de Cindy
Je vais ouvrir, vous jetez œil sur le bar?
Sans attendre sa réponse, tout en la gratifiant par avance pour son accord que je savais tacite, d’une caresse sur l'omoplate, je gagnai le sas d'entrée. Sur le moniteur un peu flou, la caméra grand angle qui balayait le parvis me permettait de deviner une silhouette à priori féminine, emmitouflée dans un long manteau propre à atténuer les frimas du soir. Les clignotement du néon de l'enseigne ne me facilitaient pas la tache pour mieux identifier ma visiteuse, mais, confiant en ma capacité à gérer quasi toute situation, j'ouvris la lourde porte de fer pour l'inviter à pénétrer dans l'établissement.
Sous la lumière certes douce, mais stable du sas, qui masquait la grossièreté du ravalement des murs à coup de peinture noire, sa féminité se confirmait. Jeune, plutôt jolie, étonnamment seule... Je me réjouissais de constater que ma clientèle essentiellement composée de quadras se diversifiait!
Bienvenue à l'entracte...Une seule entrée?
je lui souris, affable l'invitant du geste à s'approcher du guichet derrière lequel se trouvaient les clefs des casiers.
|
| | | Invité | Sujet: Re: Midnight rambler( Gladice & Syrius) Mer 11 Mai 2022 - 12:56 | |
| Midnight rambler Gladice & Syrius Bientôt un an que j’étais a Bowen. Si le mal du pays se faisait encore par moment ressentir, j’avais la chance d’avoir Andrew et Reed avec moi. Mais avec le temps j’avais aussi fait d’autres rencontres, certaines très bonnes, d’autres moins. Certains comme River me tapais sur les nerfs mais malgré tout, je l’appréciais. Notre relation avait ce côté chien et chat et je devais reconnaitre que à ma grande surprise, j’aimais beaucoup cette relation. De plus, j’avais relativement confiance en lui, même si comme cette soirée allait me le montrer, je n’aurais probablement pas dû. Après qu’il est insisté, j’avais finis par accepter de sortir en boite avec lui. Nous avions rendez-vous à l’Entracte. Je n’en avais jamais entendue parler, mais cela n’avait rien d’étonnant. Je connaissais plus les salles de concerts et de spectacle de la ville que les boites de nuit. D’autant que je travaillais souvent au cabaret le soir, donc mes opportunités de sortir en boite étaient relativement faibles. Il m’avait envoyé l’adresse et j’avais pris la voiture que nous louions pour deux ans Andrew et moi. Le coin ne me semblait pas super safe pour que j’y aille a pied et pas super desservie par les transports en communs.
Arrivée a l’endroit prévue, je me garais sur le parking. J’étais surprise qu’il n’y est pas plus de monde. Le parking était petit, et une quinzaine de voitures se trouvaient garées. Je haussais les épaules, décidant de ne pas m’en faire. Après tout, River savait que je n’étais pas une grande fan du monde et avait peut-être déniché une pépite. Ou alors, les gens étaient garés ailleurs. En ouvrant ma portière, l’air frais du soir me fis frissonner. Aussi, j’enfilais une longue veste par-dessus mon tee-shirt. Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’étais loin d’avoir sortie le grand jeu ce soir. Je portais un tee-shirt blanc avec une grosse écrevisse plongée dans une marmite qui disait « une fois que vous m’avez gouté vous êtes cuits », complété par un jean un peu ample que j’avais rétrécis au niveau des chevilles en le pliant. J’adorais le tee-shirt que je portais. Il avait un côté assez ridicule, surtout ici loin de Breaux Bridge, la capitale de l’écrevisse, mais il m’a été offert par Andrew a l’occasion de l’une de nos balades dans le bayou et il me rappelle mon chez moi. A cela s’ajoute une bonne vieille paire de converses noires. Ce n’était pas le plus élégante des tenues, mais je m’y sentais bien.
Je m’avançais vers la porte et y frappais. Un homme, d’au moins trente-cinq ans, barbu, m’ouvre, me souhaitant la bienvenue, avant de supposer que je ne veux qu’une seule entrée. Légèrement mal à l’aise, je commence a avoir un mauvais pressentiment au sujet de l’endroit, j’approuve avant d’ajouter « oui, mais j’ai un ami qui doit me rejoindre d’une minutes à l’autre », avant d’adresser un sourire peu confiant a l’homme.
code by exordium. |
| | | Invité | Sujet: Re: Midnight rambler( Gladice & Syrius) Mer 11 Mai 2022 - 14:23 | |
| Je ne fus pas tellement surpris qu'elle ait été en fait accompagnée. Elle venait en éclaireuse, précédant son complice de jeux, et cette forme d'audace, malgré son jeune âge, me parut être le signe d’une certaine aisance avec nos pratiques. J'attrapai un clef de vestiaire, numérotée
C'est 20$ par personne, avec une boisson alcoolisée incluse, ou deux soft.
Je pratiquais des tarifs volontairement bas et non genrés, contrairement aux usages dans les endroits similaires au mien. Une volonté de ne pas discriminer, que ce soit pour des raisons de sexe ou de milieu social. Bien sur, ça éliminait les filles qui, sous couvert d’une entrée gratuite, servaient hélas aux tenanciers de clubs, à attirer les hommes seuls, qui eux payaient une addition corsée. Une politique commerciale que je ressentait comem flirtant assez salement avec le proxénétisme. Je voyais mon métier plus comme une possibilité d'offrir un terrain de jeu agréable à tous les amateurs de sexe en groupe librement consenti que comem une affaire destinée à m'enrichir le plus possible.
C'est un grand casier, mais vous pouvez avoir deux vestiaires séparés si vous préférez...?
J'étais persuadé que son complice était juste en train de parquer leur voiture et allait sonner dans les minutes à venir.
Les formalités commerciales accomplies, je quittai le guichet pour la rejoindre dans le sas d'entrée. j'avais une assez bonne mémoire de ma clientèle. ce n'était pas un exercice bien difficile d'ailleurs compte tenu qu’elle était principalement composée d'habitués. Manifestement, elle n'était encore jamais venue, et il était l'usage de proposer une visite guidée des lieux aux nouveaux. Je remarquai alors qu'elle était encore vêtue de façon bien peu aguicheuse pour l' endroit. son sac était manifestement trop petit pour contenir quelque tenue de rechange, même si celle ci ne se composait que d'une simple paire d'escarpins.
Je suppose que vous préférez attendre que votre ami soit là pour vous changer...
Et je trouvais qu'il tardait bien, le cavalier. Même en admettant qu'il soit maladroit pour se garer et qu'il marche fort lentement, il aurait déjà du sonner. Je craignais d'instaurer entre ma cliente et moi un silence gênant. J'avais à cœur d'entretenir une atmosphère conviviale, propice aux désinhibitions dans la simplicité dans le club. Je la sentais hélas de plus en plus tendue au fur et à mesure que l'attente se prolongeait. Peut être craignait-elle d'être déçue par mon établissement? Il est vrai que le décors datait un peu, mais limiter les frais s’entretient me permettait de rester abordable aux plus modestes. Je me fendis d'un sourire engageant, pas seulement dicté par les impératifs professionnels, mais aussi parce que j’étais vraiment attaché au bien être de mes hôtes. la frontière entre clients et gérant tombait souvent, lorsque je n'étais pas trop absorbé par les nécessités de service, et j'avais alors autant qu'eux envie de prendre et donner du plaisir. Je m'approchai d'elle, avec une pointe de malice dans le regard, allumée par quelques souvenirs mémorables de parties fiévreuses en ces murs. Une fois à ses côtés, la frôlant quasiment sans pour autant m'autoriser à tenter un franc contact, je cherchai une amorce de complicité à son regard. Il ne me sembla pas la trouver, et j'espérais n'être juste pas à son goût. Retenant mon bras prêt à enrouler affectueusement sa taille au moindre encouragement, je décidai de m'en tenir au verbe pour essayer de la décontracter un peu.
C'est assez bon enfant ici, vous verrez. La convivialité est de mise, en sus du respect des envies de chacun, naturellement!
|
| | | Invité | Sujet: Re: Midnight rambler( Gladice & Syrius) Jeu 12 Mai 2022 - 13:52 | |
| Midnight rambler Gladice & Syrius Le gars attrapa une clef, numérotée, ce qui déclencha chez moi un froncement de sourcil, avant de me demander 20 dollars, ajoutant qu’il y avait dans ce tarif une boisson incluse ou deux softs. Je me sentais de plus en plus mal a l’aise. D’autant que l’ambiance m’avait l’air d’être loin de celle d’une boite de nuit. Je sentis mon cœur s’accélérer dans ma poitrine et tentais de contrôler ma respiration. « Bordel mais River tu m’as amené où… » murmurais-je. J’avais bien suivi le GPS, j’étais certaine d’avoir enregistré la bonne adresse et le nom du lieu était le même que celui que River m’avait donné. Mais par tous les diables, où m’avait-il envoyé… Je décidais de lui laisser une chance, m’attendant à ce qu’il débarque d’un instant a l’autre. Parce qu’après tout, on était là pour aller en boite non ? J’essayais de me rassurais temps bien que mal, payant les 20 dollars demandés. Le gars se mit alors à me parler de casier et de vestiaires séparés… Là, j’étais à deux doigts de la crise de panique. C’était quoi cette histoire ?! A la limite, un casier pouvait me servir à poser ma veste mais là… Je dévisageais l’homme sans comprendre. Mon mauvais pressentiment du départ n’allait qu’en s’accentuant et une voix dans ma tête me disait très clairement de dégager. Alors, il reprit la parole, supposant que j’attendais que River soit là pour me changer. Là, je retrouvais l’usage de la parole, que j’avais eu l’impression de perdre quelques instants plutôt. « Mais quoi faire j’attendrais mon cher pour me changer et puis même, je ne vais pas me changer ! Il est très bien mon tee-shirt écrevisses ! Quoi faire je ferai ça, me changer ! » Et comme le naturel revient au galop, voilà que je retrouvais mon accent louisianais et mon anglais mélangé au français cajun, mais je ne pris pas le temps de me corriger, si le gars n’avait pas compris ce que je disais, il n’aurait qu’à me demander.
D’autant qu’il me tapait sur le système, à se rapprocher de moi comme ça, une lueur bizarre dans le regard. Mais non d’un chien, où avais-je mis les pieds ?! Je me sentais tendue et franchement sur les nerfs, prête à exploser. Et lui qui cherchait à capter mon regard, me frôlant presque ! Non mais il se croyait où celui-là ! Je reculais, le visage que j’espérais le plus dur possible et déterminé, mais je me connaissais, j’étais un livre ouvert, toutes mes émotions étaient lisibles. J’étais angoissée, à deux doigts de pleurer. Où que je me trouve, River allait me le payer ! D’autant que le bougre ne faisait pas mine de pointer le bout de son nez ! Lorsqu’il se mit à me parler de la convivialité, du respect et des envies de chacun, je sortie mon téléphone, prête a appeler Andrew. Je m’étais mise dans la merde et j’avais besoin de son aide. Je reculais avant de lâcher un « J’en ai rien a foutre de votre convivialité ! Moi je devais retrouvais un ami pour profiter de l’une des rares soirées où je ne bosse pas pour aller en boite ! Mais je ne suis pas dans une boite de nuit hein ?! » ma voix tremblait et je cherchais temps bien que mal à me calmer, essayant de dominer la panique que je ressentais en inspirant et en expirant de grandes goulées d’air.
code by exordium. |
| | | Invité | Sujet: Re: Midnight rambler( Gladice & Syrius) Jeu 12 Mai 2022 - 18:42 | |
| La réaction quasi paniquée de le jeune femme me surpris presque aussi brutalement qu'une panne soudaine d'eau chaude. Je n'avais jamais imaginé que les locaux, certes un peu sombre, certes un peu vétustes, puissent susciter pareil affolement. Quand à moi, certes j'étais moins frais qu'à vingt ans, mais je n'étais tout de même pas monstrueux à faire peur! Et pourtant, ma cliente semblait troublée au point d'en perdre sa syntaxe. Avais-je été un tantinet trop entreprenant? J'ai tendance, je l'admets, à me sentir facilement et promptement à mon aise dans l'échange tactile , mais, compte tenu, justement de l'endroit, il me semblait avoir fait montre d’une certaine retenue... Retenue qui allait de soi, puisque nous en étions à notre première prise de contact. Je m'étais écarté d'elle comme je l'eus fait d'un jet glacé, impromptu, venu perturber la douceur d’une douche tiède. Et j'avais pris soin de me réfugier à l'opposé de la porte d'entrée, instinctivement conscient qu'il ne fallait surtout pas qu’elle se sente acculée. Il émanait d’elle l'agressivité impulsive d'un chaton pris au piège, affolé au point de se métamorphoser en tigre. Les bras légèrement écartés, je tentai de lui communiquer des signaux corporels apaisants. Sous l'effet de la surprise, au lieu d'envisager l'hypothèse la plus simple: -Elle ignorait tout des spécificités de l'établissement et de ses coutumes- Je supposai que la raison de son agacement était une susceptibilité tout aussi hors de propos que sa réaction exagérée quant à ses choix vestimentaires. Avais_je à faire à une caractérielle? Si tel était le cas, ça n'augurait rien de bon pour le bien être de ma clientèle. Prudemment, calmement, d'un ton posé , j'entrepris de désamorcer la bombe.
Wow, mademoiselle! Elle est très bien votre crevette ...!
Peut être était-ce aussi mon soucis parfois exagéré de vouloir faire de l'endroit un lieu de partage au delà de tout jugement qui m'avait fait surévaluer mon potentiel délit de stigmatisation vestimentaire... Sans doute était-ce l'association de sa pointe d'accent créole , ou plus vraisemblablement cajun, qui m'avait fait ajouter, pour tenter de dédramatiser
Une touche corsée façon gombo qui vous sied à merveille, vraiment!
Je percevais la persistance d'un malaise, remplis de craintes et de tensions défensives. Je commençais à regretter de l'avoir laissée entrer sans plus de méfiance, même si je ne doutais pas de mes capacités à gérer la situation quelle qu'en fut l'issue. La respiration bien canalisée, je m'appliquai à renforcer les ondes de sérénités dans le sas.
Mais...personne ne va vous manger sans votre permission, vous savez!
J'espérais que ma tentative de glissement vers un mode de communication plus léger aiderait à dissiper l'orage.
... Et au fur et à mesure de la dissipation de mon propre stréss induit par sa réaction aussi vive qu'improbable, enfin, je parvins à entrevoir l'évidence! je me sentais stupide de ne pas l'avoir vue plus tôt, et pas pro du tout, de surcroît.
Mais quel con!
ma pensée m'avait échappée, franchissant mes lèvres...
Vous ignorez sans doute qu'ici, c'est un club libertin?
|
| | | Invité | Sujet: Re: Midnight rambler( Gladice & Syrius) Dim 22 Mai 2022 - 16:01 | |
| Midnight rambler Gladice & Syrius Le gars en face de moi semblait calme, très calme. Mais son calme ne m’aidait pas à garder le mien du tout et le fait qu’il appelé mon écrevisse une crevette ne me plaisait pas du tout. Mais alors pas du tout. L’une de mes mamans venait du secteur de Breaux Bridge et j’avais ainsi un immense respect pour ces animaux, avec qui on faisait les bons plats de chez nous. Alors, le visage crispé, une pointe de colère dans ma voix, je lui répondis, détachant bien tous les mots : « C’est une écrevisse, pas une crevette. » Il avait visiblement décelé mes origines. Je n’embêtais donc pas à lui traduire ce que je venais de dire. Mais pour autant, je n’étais pas certaine de savoir comment lui répondre. Je n’arrivais pas à savoir s’il se moquait de moi ou s’il était sincère. Méfiante, je lui répondis simplement un « je sais qu’il me va bien ce tee-shirt ». Ce dont j’étais certaine en revanche c’est que si le gars tâchait d’être calme, il n’était pas totalement à son aise non plus. Peut-être que ma réaction changeait elle de ces clients différents…Quelque soit la clientèle en question.
Ecartée de quelques pas, j’essayais toujours de retrouver mon calme. Je repensais a cette technique qu’une psy m’avait apprise pour me calmer : imaginer un endroit dans lequel je me sens bien avec le plus de détails possible. Je fermais les yeux, et une rue de la Nouvelle Orléans apparue avec le Rolling Bayou. Je sentais l’odeur des beignets de Sabine et j’entendais les éclats de rire d’Andrew. Je voyais le regard bienveillant de Sabine sur nous. Petit à petit, je retrouvais mon calme et rouvrit les yeux. « Je ne laisserais personne me manger sans ma permission de toute façon. Je suis plus coriace que j’en ai l’air. » Pour la première fois depuis que j’avais atterrie ici, j’osais une pointe d’humour. Lorsque le gars lâcha un « mais quel con ! «, avant d’ajoutais qu’il supposait que j’ignorais que j’étais dans un club libertin, je le regardais les yeux rond, totalement interloquée. Si ça expliquait un certain nombre de choses, j’étais de nouveau au bord des larmes, profondément en colère après River. J’avais déjà couché avec des gens, Sarah, Lukas… et il m’arrivait même de lancer des vannes à caractère sexuel. Mais là… C’était un autre degré. Je m’énervais alors, alors que les larmes coulaient le long de mes joues. J’avais été prise pour une conne, j’étais fatiguée et ces quelques minutes avaient étaient trop riches en émotions. « Ouais, je vous confirme, ce bougre est un con ! Un putin de con qui s’est bien foutue de ma gueule. Je pensais que c’était mon ami mais il a juste profité de la naïveté de l’étudiante américaine qui cherchait à tisser des liens ! ».
code by exordium. |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Midnight rambler( Gladice & Syrius) | |
| |
| | | | Midnight rambler( Gladice & Syrius) | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|