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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.


 

 Les deux pieds dans la merde

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MessageSujet: Les deux pieds dans la merde   Les deux pieds dans la merde EmptyMar 10 Mai 2022 - 16:53

Les deux pieds dans la merde 
Evangéline & Thomas
Ma voiture cahotait sur la route irrégulière menant au ranch. En raison de la chaleur, je roulais fenêtre ouverte, une main sur le volant, l’autre pendant nonchalamment par la fenêtre. J’avais mis un CD et je fredonnais d’une chanson du groupe Imagine Dragons.

Je n’étais pas une grande cavalière, c’était le moins que l’on puisse dire. Néanmoins j’avais une journée de congé et j’avais décidé d’aller au ranch, passer un peu de temps avec Thomas. Je l’avais rencontré plusieurs mois plutôt au cours d’une soirée tranquille à l’appart. C’était un ami de Terry que j’avais par la suite croisé a plusieurs reprises et avec qui j’avais sympathisé. Point positif dans ma reconstruction, notre relation n’était basée ni sur le boulot, ni sur le faire de passer des heures dans les bars de la ville. Je savais qu’il en avait chier dans sa vie, notamment à cause de son divorce. A cette pensée, un sourire ironique se dessina sur mes lèvres. A presque 37 ans, personne ne m’avais encore passé la bague au doigt et je jouissais d’une liberté qui me plaisait. J’aimais ne pas être enchainée dans une relation et ça me permettais de pouvoir vivre un certain nombre d’expériences. D’autant que je n’avais aucune envie d’avoir des enfants et à mon âge, une relation sérieuse risquait d’aboutir à cette question. A 37 ans, Evangéline Alvarez n’était pas un cœur à prendre et ça m’allait très bien.

Perdue dans mes pensées, je mis plusieurs secondes a prendre conscience que j’avais un problème avec mon véhicule, qui s’agitait dans tous les sens, semblant tenir de moins en moins la route. Inquiète, je m’arrêtais sur le bas-côté et sortie de ma voiture. En un regard, j’avais trouvé le problème : J’avais un pneu crevé. Je laissais échapper un lot de jurons. Bien entendue, je n’avais pas de pneu de rechange. J’avais gagné le droit de finir le kilomètre qu’il restait à pied et à aller demander un coup de main à Thomas.

Je poussais un soupire, attrapais mon sac à dos, fermais ma voiture et pris le chemin du ranch. J’arrivais sur place dix minutes sur place et entrepris de trouver l’homme que je cherchais. Je tombais sur lui quelques minutes plus tard. « Hey Thomas ! »



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Anonymous
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MessageSujet: Re: Les deux pieds dans la merde   Les deux pieds dans la merde EmptyVen 20 Mai 2022 - 16:28

C’était une journée comme les autres au haras. Tu avais donné un cours le matin et tu avais pris soin de tes bêtes avec tous les autres employés du ranch. Heureusement qu’ils étaient là parce que même si tu marchais correctement maintenant, tu étais toujours un éclopé et ça encore pour quelques temps. Mais ça allait quand même mieux ! Tu avais réussi à remonter quelques fois et c’était un pur bonheur. Comme si tu redevenais entier de nouveau. Et ta relation avec Romy avançait doucement, à son rythme et ça te rendait encore plus heureux. Que demander de plus ? Telle est la question. Alors que tu marchais vers l’accueil du centre, tu voyais une brune au loin, un sac sur le dos et un air dépité. Tu allais vers elle quand tu entendais ton prénom. « Evangéline ! » dis-tu avec un sourire. Tu allais pour la saluer avant de reprendre. « Comment ça va ? T’as l’air déprimé, t’as un problème ? » demandas-tu un peu inquiet. Evangéline était la colocataire de ton amie Terry et vous aviez sympathisé depuis. Vous vous croisiez souvent chez les filles quand tu passais voir la blonde. C’était devenu, avec le temps, une bonne amie et tu pouvais compter sur elle. Comme elle pouvait compter sur toi, d’ailleurs. Et peut-être qu’elle avait besoin de toi en ce moment, parce qu’elle ne semblait pas en pleine forme.
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