Three words ft Nastya Kheinov

Bien que les SMS envoyés par Nastya aient attisés sa curiosité, Theodore s’était missionné de terminer ce qu’il avait prévu pour la journée dans le temps imparti avant que la belle brune n’arrive. Il sait que dès qu’elle franchira la porte de son bureau, il lui sera impossible d’être concentré une seconde de plus. Il ne sait pas expliquer ce phénomène qui se passe entre eux, scientifiquement il sait que ce sont certainement une histoire d’hormones et de phéromones qui le rend aussi addict. Plus il passe de temps avec elle, plus il pense à elle quand elle n’est pas là. C’est vraiment fort et Theodore sait que ses sentiments sont sincères, il a douté quelque temps, quand Ruby est venue à lui pour lui ouvrir son cœur. Avec Ruby, ils ont partagé beaucoup de choses lorsqu’ils étaient jeunes, il a été le premier amour et la première fois de la jeune médecin alors que lui n’avait jamais été totalement amoureux d’elle. Probablement que s’il n’avait pas fermé la porte à la possibilité d’une relation au lendemain de la soirée d’Halloween, les choses auraient été différentes. Il sait qu’il aime Ruby, mais pas comme il aime Nastya. Mais lorsqu’elle est venue lui parler la belle Ruby, Theodore a été pas mal bousculé. Le lendemain, alors qu’il était au game bar, fixant ses mains à compter la probabilité pour que le fils de Ruby soit réellement le cousin de sa fille Penny. En plein calcul des probabilités pour que sa vie, son histoire de famille soit aussi complexe et bordélique. Nastya est venue le prendre dans ses bras, sans aucun mot, comme si elle avait su juste… Parce qu’elle l’observe, parce qu’elle fait attention à lui et qu’il ne sait pas quel miracle à chaque fois, elle lui prodigue vraiment ce dont il a besoin. Le doute s’est envolé dans ses bras, elle lui a sans aucun doute évité de plonger tête basse dans les jeux d’argent.

Bien sûr, il joue toujours. À faible dose. L’entreprise est une chose stressante même s’il aime beaucoup ce qu’il fait, c’est nouveau, c’est un pari risqué et surtout, c’est la fin progressive de sa carrière scénique. Sa vie change du tout au tout, il se réfugie dans quelque chose qu’il connait, quelque chose qui le rassure, qui ne lui demande pas de compte à part ceux à la banque (note de l’auteur : oui, fallait oser le jeu de mot…)

C’est d’ailleurs ce qu’il est en train de faire alors qu’il attend Nastya, s’il a l’air concentré en fixant l’écran de sa tablette, c’est parce qu’il réfléchit sur quelle équipe de footy* parier. L’enjeu n’est pas aussi fort que lorsqu’il parie sur des grands matches de basketball, mais c’est plus fort que lui d’occuper le temps en jouant. Cette adrénaline, cette sensation lorsqu’il gagne, parce qu’il déteste plus perdre qu’il n’aime gagner. Il a besoin d’avoir juste, de tout le temps avoir raison dans ses pronostics, ça lui donne l’impression de maitriser sa vie alors qu’il en perd le contrôle. Quand l’on frappa à la porte de son bureau, où il n’est que rarement puisqu’il préfère travailler dans le bar mais comme Nastya voulait lui parler, il a préféré un cadre plus intimiste. Il pose sa tablette face contre la table et se lève pour ouvrir la porte à la jeune femme et l’accueillir avec un sourire. “ Salut… “ Il enroule ses doigts autour de son poignet pour l’attirer à l’intérieur de la pièce et l’embrasser comme il se doit.

“ T’es magnifique. “ Il n’a pas refermé la porte, ce qu’il fait d’ordinaire pour éviter les bruits de couloirs, mais ces derniers temps il s’en moque pas mal. Il a l’impression qu’elle a fait plus d’effort que d’habitude, elle est toujours belle et il met un point d’honneur à souvent le lui faire remarquer. Depuis qu’ils se fréquentent, il fait lui-même plus souvent l’effort d’être à peu près peigné et de porter une chemise, même à manches courtes comme aujourd’hui. “ On va quelque part ? “ Même s’il aime l’idée qu’elle se soit pouponnée uniquement pour le plaisir de ses yeux qui ne peuvent s’empêcher de se délecter d’elle sans grande discrétion.

Sa vie a toujours connu des hauts et des bas, majoritairement des hauts, des trop hauts même. Ces bas sont en conséquence : fracassants. Cela l’a été quand sa dernière relation amoureuse est devenue toxique. Il a aimé cette danseuse, il l’a véritablement aimé. Ils étaient beaucoup trop médiatisés pour que ça fonctionne, ça ne fonctionnait d’ailleurs plus depuis un long moment mais ils ont continué à faire semblant pour leurs carrières respectives. Ils étaient si beaux ensemble, le couple rendait bien et même s’ils ne s’aimaient plus, ils arrivaient à faire semblant, à s’apprécier. Il a connu un long passage à vide où il se laissait inconsciemment mourir de faim et passait beaucoup trop de temps au casino, leur rupture officielle l’avait aidé à remonter la pente. Puis il avait à nouveau pété les plombs quand il a apprit pour l’existence de Penny, un cas isolé à Vegas avant son départ pour Bowen. Il n’a jamais vraiment fait le point avec lui-même sur ce qui s’était passé, il laissait sa souffrance en latence. Il se sent bien seul dans sa tête le magicien, mais depuis son retour à Bowen il a su s’entourer et se montrer un peu plus authentique chaque jour, plus ouvert.

Malgré ses progrès pour le moins phénoménaux, il a encore beaucoup de travail à faire sur lui-même et il ne s’accorde pas le temps de le faire. Parce qu’il doit apprendre à être un bon père qui prend le train en marche et à gérer son entreprise ; il estime ne pas avoir de temps à allouer à ses vieux démons. Ceux-ci tendent à vouloir refaire surface, notamment depuis l’incident à Chamonix. C’est douloureux pour lui de ne pas se réfugier au casino de la ville, il sait au fond de lui que cela pourrait nuire à sa carrière et à sa relation avec Penny que de s’y rendre, alors il lutte. Cette lutte silencieuse le bouffe véritablement. Il a encore perdu beaucoup d’argent à ces jeux stupides, l’entreprise naissante n’est pas encore rentable et Theodore n’a pas été depuis bien longtemps dans une situation financière presque dangereuse. L’escape est un gros pari, mais il n’arrive pas à se contenter de ça. En voyant les comptes appauvris, il n’est que plus tenté de vouloir essayer de renflouer en jouant durant ses longues insomnies. Ce sont toutes ces raisons qui rendent sa relation avec la jolie russe quasiment indispensable à sa vie. Elle lui permet tant de déconnecter avec tout ce qui le ronge, parce qu’avec elle c’est tellement simple et sans abuser, il sait avoir le droit à l’erreur.

“ Mmm… Oui. “ Qu’il répondit avec un sourire malicieux lorsqu’elle le taquine quant au fait qu’il n’ait pas perdu une seconde pour l’embrasser. Il ne sait pas pourquoi il agit comme ça, il a parfois l’impression de retomber en adolescence avec elle. “ Mignon ? “ Demandait-il sans perdre son sourire, lui faisant inconsciemment les yeux doux au contact de sa main sur sa joue. Ce contact visuel était plutôt intense à cet instant, ça pourrait durer des heures comme ça.

“ D’accord. “ Il pousse avec flegme la porte de son bureau pour la clore, personne ne les avait vus et s’il la fermait c’était uniquement parce qu’elle disait vouloir être avec lui de manière intimiste. Ils auraient pu descendre au bar à jeux, mais ils n’auraient pas été seul. Il se souvient qu’elle lui avait écrit qu’elle voulait lui dire quelque chose d’important, mais il est rassuré par son comportement, ça n’avait pas l’air grave ou alors elle cachait drôlement bien son jeu. “ On va s’asseoir alors ? “

Le bureau de Theodore est plutôt simple, il y a une grande bibliothèque avec beaucoup de livres rangés d’une façon qui lui est propre : par degrés d’utilité. D’un bureau évidement avec ordinateur doté de trois écrans, un monticule de papiers et dossiers, sa fameuse tablette et aussi un horrible cadre que sa mère avait imposé avec une photo de lui plus jeune avec ses parents et Thomas, la photo ayant été découpée pour ne pas laisser apparaitre Terrence.

Toujours ses doigts entremêlés aux siens, il la guide vers son fauteuil de bureau où il s’assoit et l’invite sur ses genoux. Il aurait trouvé ça bizarre qu’elle prenne la chaise en face et il ne dispose pas de canapé et puis ça lui permet de flatter un peu ses courbes de sa seconde main, ce qui n’est pas pour lui déplaire. “ C’est de ce que je prefère de passer du temps avec juste toi… Personne d’autre. “ Petite référence à ce premier date où il avait vraiment souhaité n’être qu’avec elle, sans la possibilité d’être dérangé. Pas pour lui faire de déclaration, mais uniquement pour apprendre à la connaitre…. Il ne regrette pas ce voyage.  “J’avoue être vraiment curieux de savoir ce que tu souhaite me dire… “ Il pourrait s’amuser à essayer de deviner, mais il laisse la jolie brune diriger la conversation et s’efforce de ne pas l’interrompre en embrassant son cou tellement proche. Il peut sentir son parfum, il se dit toujours que ce sont les phéromones ou il ne savait quoi, mais le résultat c'est qu’elle lui fait tourner la tête…

Ils s’installent d’une manière assez singulière sur le fauteuil du bureau, celui-ci est beaucoup plus confortable que la chaise et puis il doit admettre aimer l’avoir aussi proche de lui. Cela semble amuser la russe, c’est rafraichissant cette relation où ils se donnent le sourire, où il ne se passe pas une rencontre sans qu’ils n’arrivent à rire ensemble. Theodore est un homme touchant de sensibilité même s’il ne le montre qu’à peu de personne, toujours derrière le masque de ses sourires ou de ce léger air hautain qu’il peut avoir parfois pour se distancer des autres. C’est un artiste accessible, mais un homme plutôt difficile d’accès, avec Nastya il avait laissé la porte ouverte en direction de sa vie, de la personne qu’il est. Il ne s’était pas méfié, ce qui était censé n’être que pour s’amuser avait bien vite basculé… Il n’invite pas n’importe qui à passer des vacances avec lui, il y avait déjà un quelque chose qui lui donnait envie de partager plus avec elle, apprendre à la connaitre. Rien ne s’était passé comme prévu à Chamonix, mais cette expérience qui aurait dû les séparer les a liés plus fortement. Il se jurait d’avoir le contrôle sur ses jeux désormais, ne voulant pas ressentir à nouveau cette honte qu’il avait pu éprouver dans le chalet. Cette sensation, elle lui colle à la peau, mais en même temps… L’excitation du casino, de miser toujours plus gros, d’être ainsi en danger… Certains aiment sauter dans le vide, il a essayé avec elle, mais il préfère de loin l’adrénaline du jeu, celle qui peut faire basculer sa vie dans la richesse ou la pauvreté. C’est comme jouer son avenir sur une partie, qu’est-ce qui peut exister de plus vertigineux ? Il ne peut pas lutter contre ça, mais il s’efforce à le faire pour faire taire ce que l’on dit de lui, il joue à petite dose mais ça n’est jamais assez. C’est comme si vous donniez un peu d’herbe à un héroïnomane… Ça ne peux pas fonctionner sur la durée… Il était voué à l’échec, mais à cet instant tout lui réussissait, alors il se laissait porter.

Il lui répondit avec un sourire taquin. “ Tu en doutais encore ? “ La plupart du temps il se comporte comme un homme charmant et galant avec les femmes, on ne peut pas dire qu’il soit un bad boy, il avait son cynisme, son parler qui peut être douloureux lorsqu’il veut taper où ça fait mal. Il n’est pas toujours gentil, mais ça n’est pas un mauvais garçon. Lors de leur premier date le cadre était plutôt romantique, il n’est pas dans l’excès du romantique, mais c’est sa manière à lui de montrer son intérêt, de dire à la personne qu’elle lui plait ou qu’il l’apprécie.

Theo pose sa main sur la taille de la brune, le moindre contact avec elle peut vite l’électriser s’il n’avait pas cette curiosité de savoir ce qu’elle veut lui dire. Il l’écoute avec attention, s’efforçant de ne pas la distraire malgré tous ces propos qui sonnent si doux contre son oreille. Tout ce qu’elle énumère lui plait beaucoup à lui aussi. Il aime passer du temps avec elle, leur facilité à s’amuser ensemble, aux messages qu’ils échangent jusque tard dans la nuit et qui l’aide parfois à décrocher de sa tablette et de ses jeux, il aime qu’ils arrivent à parler de beaucoup de choses avec une certaine douceur. Elle a du caractère la russe, Theodore est d’une force tranquille qui équilibré bien cet adorable duo.

Pas un mot ne sort de sa bouche, il ne voudrait pas l’interrompre. Elle n’a pas l’air de vouloir lui dire qu’elle veut prendre ses distances, ou alors elle lui envoie vraiment des signaux contradictoires. Il la regarde avec tendresse, cette tendresse qu’il a lorsqu'elle s’agace en cuisine quand elle échoue une nouvelle recette et qu’il reste juste là avec son aura naturellement calme pour l’encourager à recommencer. Alors, il reste calme Teddy, pour qu’elle ait confiance en lui et en elle. Ils se fixent avec douceur, mais il était loin de s’imaginer que ces trois petits mots allaient être prononcés.

Aussi vite que son cœur fit un triple salto, un léger rictus passa à la vitesse de l’éclair au coin de ses lèvres même s’il s’efforce de ne pas paniquer mais la nervosité de devoir lui répondre fut incontournable. L’amour, c’est une belle chose. C’est une chose tellement dévastatrice également. Une chose qu'il pense éprouver également car il ne lui semble pas permis de penser autant à une femme sans l'aimer, qu'il est impossible d'être constamment enivré par la même personne sans amour... Il eut ensuite un sourire sincère avant de se rapprocher pour l’embrasser. En plus de l'envie de répondre à ces mots de la sorte, il put se soustraire ainsi quelque secondes du regard de la jolie brune qui le scrutait !  Il en a fait l’expérience récente avec Ruby avec laquelle il aura toujours une relation compliquée, il le craint fortement. Même si c’est un passionné de casse-tête, il doit admettre qu’il a toujours été nul pour ceux qui concernent la sphère émotionnelle.

“ Mademoiselle Kheinov, seriez-vous romantique ? “ Pas dans la définition précédente concernant le magicien, mais la définition sentimentale du mot. Sa main s’est fermée sur la sienne, il ne veut pas qu’elle s’éloigne si sa réaction n’est pas celle qu’elle désire. Ils n’avaient pas établi de règles dans leur relation, mais les derniers événements n’ont confirmé qu’une chose chez l’illusionniste, à l’air à nouveau sérieux qui s’approche encore pour lui dire à mi-voix sans quitter son regard, : “ Il n’y a que toi… “ Et cela depuis plusieurs mois, au début parce qu’il aimait bien s’amuser avec elle mais aujourd’hui ce n’est plus le gout de la nouveauté qui le motive. Il devine que si elle voulait qu’ils discutent, c’est qu’il doit aussi s’ouvrir à elle, mais il a toujours cette crainte en lui de s’exposer, d’être vulnérable. Il n’aurait jamais crû être capable de la regarder en face après Chamonix, alors il veut croire que ça sera encore le cas, même s’il contourne les trois fameux mots. “ Alors je suppose qu’on peut dire… Que l’on est ensemble ? “ Officialiser cette relation, ça serait un pas important, avant d’en parler à qui que ce soit - une belle source d’anxiété en sus en vue - ils devaient le faire entre eux. “ On est un couple. “ Il dit cette phrase pour lui-même. Son regard voyagea dans le vide vers le haut, comme pour réfléchir à la résonance de cette phrase à ses propres oreilles, avant de retrouver le sourire et la regarder à nouveau “ Je veux que tu sois heureuse. “ Son souci du bonheur d’autrui n’est pas toujours naturel avec Theodore, il a été élevé par sa mère comme un vrai petit prince et a développé un certain égoïsme; alors ce soucis il ne le réserve qu’à de rares personnes et la belle Nastya en faisait définitivement parti.

Theodore pensait détenir la palme du romantisme dans cette relation, parce qu’il lui avait déjà dit ne fréquenter personne d’autre tout en lui laisse la liberté de ne pas en faire de même, parce qu’il l’avait invité à un diner au chandelles sur un bateau et ensuite en vacances en France, rien que ça… Ses finances aident bien entendu, mais ça ne fait pas tout. Cette déclaration d’amour, elle était pour le moins inattendu parce qu’il lui semblait qu’ils avaient convenu de manière silencieuse que ce n’était à priori pas leur truc de se dire ce genre de chose. Il doit se rendre à l’évidence, que ce n’est pas son truc à lui d’exprimer ses sentiments. Comme à chaque fois… Cette incapacité à dire simplement qu’il aime quelqu’un ou son strict contraire d’admettre être triste ou souffrant. Sa tristesse, elle le ronge bien plus qu’il ne se l’imagine lui-même, il la cultive depuis la mort de son père dans un jardin bien secret dans un coin de sa petite tête trop pleine.

Malgré tout, il ne pouvait pas mal réagir à cette déclaration qui faisait bien trop écho dans son poitrail. Tout son être lui hurlait qu’il aimait ces trois petits mots, si seulement sa bouche avait pu se coordonner avec ses émotions pour seulement lui dire : moi aussi.

L’embrasser fut la chose la plus logique qui lui vint à l’idée. Un baiser comme celui-là à la suite de tels mots, il vaut autant qu’un : moi aussi. Il posa les mots sur la nature de leur relation, laissant son regard se perdre dans les méandres de son esprit, pas assez longtemps pour se laisser happer par des pensées parasites qui peuvent l’enfermer dans une bulle loin de tout, loin de ce moment, loin d’elle. Il ne veut pas s’éloigner. Il veut vivre ce moment, il n’a aucune raison de fuir. Pas cette fois.

Elle le conquit une fois de plus en affirmant être heureuse près de lui. Il était censé lui dire que lui aussi, mais elle le sauve en venant l’embrasser. Ces baisers ont une intensité tellement différente en cet après midi ensoleillée et il n’a qu’une envie, c’est le faire encore et encore. Par chance, rien ne les empêchait de le faire. Ils s’embrassaient comme ça, comme deux adolescents qui ne peuvent plus s’en empêcher. Les minutes s’égrainent ainsi, quand ses lèvres commencent à déraper vers le cou de la brune et que l’une de ses mains se trouvait sur la peau de sa cuisse, il prend quelques secondes pour lui souffler “ Dis moi d’arrêter… “ Il sait qu’il n’est clairement pas raisonnable lorsqu’elle est là, ça serait définitivement une mauvaise idée de faire ça ici. Les rumeurs ça ne le dérange pas plus que ça, il sait que ça circule déjà beaucoup sans ça. Ils sont en couple, il l’a dit… Alors doivent-ils encore craindre d’alimenter les rumeurs, sont-ils vraiment prêts à en parler à leurs proches tout simplement ? “ C’était sympas aussi quand c’était notre petit secret… Mal gardé… “ Il rit faiblement, parce que même Ruby était au courant,  alors il se dit qu’ils n’ont pas eux beaucoup de talent niveau discrétion. Ils n’avaient pas prévu plus, alors ils ne s’étaient pas vraiment cachés, jusqu’à ce qu’ils décident de se revoir plus souvent, très souvent, délicieusement souvent… Addict à l’adrénaline, au jeu… Theodore aimait évidemment ça. “ Mais je sais que l’après le sera aussi. “ Probablement plus encore, c’est un nouveau tournant… Ces trois petits mots.