a million pictures of you could never be enough (juggie)

« Moi, ton porte-bonheur, vraiment? » Que tu lui demandes avec un petit sourire amusé. Tu n’aurais pas cru ça possible vraiment… Après tout, qu’est-ce que tu avais en commun avec un trèfle à quatre feuilles ou un fer à cheval? Et aussi, qui est-ce qui déterminait ce qui portait chance et au contraire, mal chance? T’aurais quelques mots à lui dire concernant ces pauvres chats noirs, pauvres bêtes. Il te parlait de sa chaîne et d’où il était maintenant. « C’est la mode aussi de démystifier des domaines… J’ai vu des avocats en faire, des comptables et même des notaires! » Que tu lui révèles, un peu confuse. « Me demande pas comment ils s’y prennent pour trouver du temps, parce que j’en ai aucune idée! » Que tu lui dis en riant. « Je l’espère aussi. » que tu lui dis, son regard franc dans le tiens alors que tes joues rougissent. « Mais je suis heureuse! Arthur aussi est bien heureux! Et tu sais, j’m’attarde toujours sur les détails! Imagine quand je vais être seule, ce soir et que je vais remuer ma journée et que j’vais me demander ce qu’Arthur really means… » Tu ris doucement, mais tu sais qu’il sait aussi bien que toi que c’est ce que tu feras peu avant de dormir. Tu avances dans le parc d’attractions, une mine un peu songeuse. « T’as envie de faire les tasses qui tournent? Ou bien l’autre truc là… La chenille, le Music Express? » T’étais prête à tout. « Ou la Maison hantée? » que tu lui demandes, de plus en plus enthousiaste… Puis tu penses au truc à la Grease, mais tu réalises bien vite que t’es pas dans une comédie musicale.

« Evidemment, tu l’as toujours été » dis-tu avec un sourire timide, rougissant légèrement. Maggie avait tellement été importante dans ta vie, tu ne savais pas comment tu avais pu faire sans elle pendant tout ce temps, avant qu’elle réapparaisse ce soir. « J’allais le dire, comment un avocat peut faire ça, déjà que vous travaillez tout le temps ! » dis-tu avec un rire. Quand vous sortiez ensemble, Maggie était encore en étude et tu lui reprochais d’être souvent trop la tête dans les livres. Mais c’était pour la bonne cause. « Arthur means que t’es réellement mon porte-bonheur, et que c’est la preuve que je tiens toujours à toi malgré tout ce temps » dis-tu avec un clin d’oeil à la jeune femme. Qui aurait cru que tu serai aussi spontané ce soir avec la blonde ? Personne. Parce que toi-même tu t’étonnais. Tu voulais pas forcer les choses, tu voulais t’excuser pour l’avoir quitter de façon si brutale mais finalement, tu préférais la jouer un peu plus dragueur qu’autre chose. Qui sait, ça marchera peut-être et elle comprendra peut-être ? « Allons à la maison hantée, et si tu as peur, tu pourras t’accrocher à mon bras » soufflas-tu à la jeune femme avec un sourire.