can't go home alone again, need someone to numb the pain (alex)

Parce que la journée tirait à sa fin et que le café avait été plutôt tranquille toute la journée, la propriétaire avait téléphoné pour donner congé à deux employés sur trois. Comme Elmo était le plus ancien de tous les trois, elle avait décidé que ce serait lui qui garderait le fort jusqu’à la fermeture dans une heure. Minhee et Maxine pouvaient donc rentrer chez elles pendant que lui devait se faire chier tout seul derrière son comptoir. La journée avait été tellement longue. Les deux filles ne se firent pas prier pour partir. Ça lui rappela l’époque où il était en couple avec Bella et qu’ils bossaient ensemble, en plus. Quand une situation du genre se produisait et que l’un ou l’autre était seul au café, il n’était pas rare qu’ils se tiennent compagnie quand même, jusqu’à la fin du quart de travail. Mais Bella n’était plus là et Elmo resterait réellement seul ici, sans doute à passer son temps à scroller Instagram en aimant toutes les photos qui défilaient, sans trop les regarder. Il irait peut-être errer sur le profil Insta de Bella, aussi, même s’il n’était plus abonné à son compte, elle l’avait gardé public et il pouvait donc suivre des parcelles de sa vie, même s’il ne pouvait pas regarder ses stories – elle saurait qu’il zieutait ses vidéos, non, pas question ! Bref, Elmo salua Maxine et Minhee non sans une once de jalousie, avant de s’asseoir sur le tabouret derrière le comptoir du café, tout près de la caisse de vente. Cela devait bien faire trente minutes qu’aucun client ne s’était pointé, on était mercredi en fin de journée, après tout, et il faisait si beau dehors, tout le monde devait être à la plage. Il appuya sa tête dans la paume de sa main, pianotant de ses doigts sur le comptoir, regardant de l’autre côté de la vitre toutes les personnes qui défilaient sur le trottoir. Il redressa les épaules rapidement quand une de ces personnes-là, une femme franchement très belle, magnifique même, s'arrêta devant le café, prête à ouvrir la porte. Il se leva debout et essaya de se donner un air chill, relax, détendu.

La pose d’Elmo, bien choisie avant que la jeune femme rentre, se transposa jusque dans son attitude alors qu’il l’accueillait de manière chill et relaxe quand elle marcha jusqu’au comptoir du café. Elle lui commanda un café, un café sans artifice, pas de caramel, pas de crème chantilly, pas de flafla. Un bon vrai café qui goûte le café, quoi. Elmo lui indiqua qu’elle pouvait aller s’asseoir et qu’il le lui apporterait quand ce serait prêt, en lui offrant son plus beau sourire. Leurs regards continuèrent à se croiser, elle assise près d’une grande fenêtre, lui devant sa machine à café en train de faire mousser un peu de lait chaud. Elle détourna le regard vers son téléphone à un moment et l’italien sembla déceler une petite déception, ou un découragement. C’est à ce moment qu’Elmo arriva pour lui remettre son café qu’il déposa face à elle sur la table. Elle lui paya ce qu’elle lui devait. En remettant la monnaie dans la poche de son tablier, il fronça les sourcils. « Une mauvaise nouvelle qui vient de rentrer ? » Il voyait bien qu’elle n’était plus dans son assiette, tout d’un coup. Parlant d’assiette, elle l’invita à aller prendre un repas avec elle. Ça, c’était une première. Il fut un peu pris de court, mais comment refuser cette invitation ? C’était généralement lui qui faisait les premiers pas, mais ce changement de cap était pas mal. Puisque le jeune barista mit un peu de temps à répondre, elle le relança, ajoutant qu’il pourrait y avoir plus, si affinités. Il rit, charmeur. Elle était vraiment directe, elle savait ce qu’elle voulait. C’était flatteur de savoir que c’était lui. « J’voudrais surtout pas te laisser manger seule. » Il fallait cependant, avant de partir, qu’il compte sa caisse, qu’il nettoie un peu les tables et les comptoirs, et les machines. « Je dois attendre la fermeture. Il reste encore une bonne quinzaine de minutes … Ça ne te dérange pas de m’attendre ? » Demanda-t-il, espérant qu’elle était moins pressée que directe.

La jeune femme s'était levée de sa place, s'approchant dangereusement du serveur qui, sans doute pour la première fois de sa vie, ne savait plus quoi dire, quoi faire, où se mettre. Il sourit bêtement alors que la belle cliente diminua l'espace entre eux, son souffle chaud contre les lèvres d'Elmo. Elle avait une odeur florale, sucrée peut-être, en tout cas c'était loin d'être désagréables. Alexandra, qu'elle s'appelait. « Ça te va bien, Alexandra ... C'est ... aussi sexy que toi. » Il esquissa un sourire, le barista, essayant de reprendre un peu le dessus de cet échange. Mais elle n'allait pas lui rendre la tâche facile. « Moi c'est Matteo. » Il n'allait quand même pas lui dire qu'il s'appelait Elmo ! Elle allait éclater de rire et passer son chemin. Il avait donc pigé au hasard, dans sa tête, parmi les noms de ses amis du lycée. La jeune femme accepta de l'attendre, s'attelant à la tâche de réserver une table dans un restaurant en attendant. « Ok, je vais commencer la fermeture, alors. » Il lui sourit et s'éloigna vers les autres tables qu'il commença à nettoyer. Il l'écouta distraitement, elle semblait s'être frappée à un refus à l'autre bout de la ligne. Comme de fait, lorsqu'elle raccrocha, elle affirma que le restaurant en question n'avait aucune table de libre ce soir, mais offrait l'option de livraison. «  C'est préférable chez toi, ma coloc' risque d'être là et ... j'ai bien envie que ce ne soit que toi et moi. » Ça ne servait à rien de faire semblant qu'ils ne savaient pas, tous les deux, où est-ce que ça s'en allait. «  Je te laisse terminer ton café, j'termine quelques trucs à l'arrière, et je te rejoins. » En dix minutes top chrono, il lava les machines, nettoya l'arrière-boutique, et surtout, il prit le temps de se changer, de se parfumer, de se coiffer un peu mieux, avant de revenir à l'avant du restaurant retrouver Alexandra. «  Ok, on peut y aller. » Il fallait juste pas oublier de mettre le système d'alarme et de verrouiller derrière lui.

Il n'y avait absolument aucun moyen qu'elle puisse se douter que ce ne soit pas son vrai nom. Honnêtement, il avait sans doute davantage une tête à Matteo qu'une tête à Elmo. Et puis, il n'avait aucun écusson sur sa chemise de travail pour se trahir. Ce qui pourrait le trahir c'était lui-même, s'il ne répondait pas à ce faux prénom lorsqu'Alexandra s'adresserait à lui ce soir. Qu'elle l'appelle comme elle le voulait, au fond, avec le corps et le visage qu'elle avait il allait répondre oui à n'importe quel prénom. L'italien termina la fermeture du café à une vitesse inhabituelle pour lui qui étirait souvent le temps, question d'être payé jusqu'à la dernière minute. Là, il s'en fichait des quelques dollars perdus, il voulait juste foutre le camp et poursuivre la soirée avec la belle étrangère. Elmo enclencha le système d'alarme avant de quitter et de verrouiller la porte, suivant ensuite Alexandra jusqu'à la marina, lieu auquel il ne s'attendait pas du tout. La jeune femme s'arrêta devant un grand yacht, luxueux. Le brun haussa les sourcils, surpris. Agréablement surpris. « Eh bien ça, c'est une première. » Lâcha-t-il avec un léger rire ébahi. Il monta à bord comme indiqué par Alexandra, se mettant à l'aise en explorant le yacht, allant à l'avant de celui-ci puis à l'arrière où de grands fauteuils coussinés se trouvaient. Il prit place sur l'un d'eux après avoir fait le tour de l'extérieur du yacht, rapidement rejoint par Alexandra vêtue d'une nuisette et d'une robe de chambre transparente. Elle ne perdait pas une seconde ! Elmo se redressa sur le canapé, la dévorant du regard sans se gêner. « J'espère bien qu'elle ne fait que commencer ... J'suis pas prêt de partir maintenant que je te vois ... comme ça ... » Elle posa la bouteille de champagne et les deux verres au sol, avant de s'asseoir sur l'italien à califourchon. Encore une fois pris de court, Elmo la laissa l'embrasser, avant de reprendre ses esprits et de passer ses mains contre le tissu de la robe de chambre, dans le bas du dos de la blonde. Le moment était tellement chaud que déjà, le bas-ventre de l'homme se gonflait d'excitation.

TW : relations sexuelles

Ne perdant pas une seule seconde - puisque visiblement, elle était le genre de femme pressée -, Alexandra entreprit déjà de retirer à Elmo son chandail. Il la laissa faire, lui non plus n'était pas nécessairement dans le mood pour parler de tout et de rien, même s'il devait admettre qu'une femme comme elle devait être bien intéressante à écouter. Il préférait passer à l'action et au pire, plus tard, il l'écouterait. Cependant il se doutait que la jeune femme n'aimait pas perdre son temps à faire plus amplement connaissance. Et ça lui irait, ça aussi. Il se retrouva torse nu devant elle et il se remercia d'avoir repris un bon rythme à la salle de gym. Avec toute la malbouffe qu'il ingérait, il aurait été possible que ses abdominaux n'apparaissent pas du tout. Heureusement il avait retrouvé une bonne forme. Alexandra mordilla son lobe d'oreille, ce qui lui arracha un léger rire de chatouillements. Celui-ci fut rapidement remplacé par des gémissements d'envie alors que ses lèvres se perdaient sur ses mamelons, et que ses mains s'attardaient à sa ceinture, puis à son membre coincé dans ses caleçons. « Ouais, j'commence à être serré là-dedans, à cause de toi. » Se plaignit innocemment l'italien, un sourire au coin des lèvres. Il appuya le poids de son corps sur ses épaules, relevant le bassin, afin de faciliter le retrait de ses pantalons et de ses boxers. Son sexe enfin délivré se leva entre eux deux, ferme, désirant à tout prix le corps de la jeune femme désormais en simple nuisette. « Je pense que t'as assez mené la danse pour le moment. À mon tour de te montrer que je sais prendre le lead. » Elmo se releva juste assez pour entourer Alexandra et faire basculer son corps contre le divan du yacht. Dans un rire il s'allongea contre elle sans pour autant y mettre son poids, ses mains posées de chaque côté de la jeune femme le retenant. Il l'embrassa à pleine bouche avant de descendre vers le décolleté de sa nuisette. Mordillant le tissu, il tassa celui-ci afin de délivrer ses seins l'un après l'autre, et il en attrapa un en bouche, laissant sa langue jouer avec son extrémité durcie. L'une de ses mains vint s'occuper de l'autre, massant le sein et effleurant de temps en temps son mamelon, pour la faire frémir d'envie.