| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| Une garde sous haute tension (Ava) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Une garde sous haute tension (Ava) Mer 12 Oct 2022 - 14:32 | |
| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSION J’entamais une garde double, après deux jours entier de repos. Une chance que j’aime travaille. Je n’avais pas fait de nuit depuis un moment, on m’avait prévenu que l’équipe avait un peu changé aujourd’hui surtout au niveau des infirmières. Un méchant virus, avait pris pour cible, nos infirmières, urgentiste de nuit. Mais heureusement se soir c’est calme. C’est que deux ambulances arrivent :
« Accident de la route Femme presque cinquante, nez cassé et avant-bras gauche demi, propos incohérent, son fils de dix ans nous suit dans l’autre ambulance » « Nolan prenais la mère » " Garçon environs dix ans perdu connaissance dans l’ambulance, ne réagit a aucun stimulé possible trauma crânien »
« Baker avec moi, plateau de rhéa, et un ampoule d’adré. Pupilles réactives. C’est stat sont bonnes, il est stable ont le monte radiologie thoracique en chirurgie pédiatrique, bipper mon père et prévenez le bloc »
Oui aux urgences faut être réactif, et même si on est la nuit on se doit être réactif. Après la radio qui confirme un traumatisme thoracique, le jeune garçon est envoyé au bloc, grâce à un observatoire du bloc opératoire en hauteur je peux suivre l’opération que pratique mon père. J’ai bien du mal à tenir en place, l’opération est longue et se doit d’être minutieuse, j’aurais dû seconder mon père, mais il m’a refusé le bloc.
C’est alors que l’infirmière qui m’avait aidé aux urgences entre dans l’observatoire et vient se placer à côté de moi, j’éprouve le besoin de lui parler pour évacuer la tension :
« Vous avez des nouvelles de la mère, Nolan l’a envoyait au scanner. Le pronostic du gamin n’est plus en jeu, il devrait s’en sortir »
C’est une bonne chose, les haut-parleurs grésilles, je vois mon père se tourne vers nous, tenant un petit sachet dans ses mains sa voix ne laisse aucun doute :
« Il en a trois autres dans son estomac » « Infirmière prévenez la sécurité qu'il ne laisse personne entrée ni sortir, j’appelle la police ce gamin est une mule, et sa mère la revendeuse »
Je sors mon téléphone de ma poche et contact la police l’heure est grave. |
| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Mer 12 Oct 2022 - 18:08 | |
| Mes débuts à l’hôpital de Bowen se passaient plutôt bien. J’avais certes un peu de mal au niveau de l’orientation dans les locaux et je me suis d’ailleurs retrouvée au service de soins palliatifs alors que je souhaitais rejoindre la cafétéria. Pour autant, j’avais vite pris mes marques au sein des urgences. Mes nouveaux collègues sont plutôt agréables et compréhensifs quand j’étais dans le besoin. Il y avait également pas mal d’entraide, ce que j’appréciais beaucoup.
Ce soir, j’étais de garde de nuit et j’espérais qu’elle serait plus calme que la dernière que j’avais fait. Après avoir pris mes transmissions auprès de mes collègues, je sirotais mon café décaféiné tout en planifiant quelques uns des soins que j’avais à prévoir sur la nuit. Alors que je buvais une gorgée, on nous annonça deux entrées. Je posais rapidement mon café avant de m’attacher rapidement mes cheveux en un chignon abstrait et me saisir de gants en latex. Je les enfilais rapidement alors que je prenais les ordres auprès du médecin de ce soir. Je n’avais pas encore beaucoup eu l’occasion de travailler avec lui mais je sentais dans ses ordres qu’il savait ce qu’il faisait, cela me mit en confiance immédiatement.
La prise en charge des urgences vitales était ce que je préférais dans ce service. J’aimais travailler avec mes propres montées d’adrénaline lorsqu’on nous annonçait une entrée. Dès que j’entendais qu’il fallait sortir le plateau de réa, mon cœur ne faisait qu’un tour et je devais avouer que j’adorais ça. Cependant, la prise en charge d’un enfant me faisait toujours un pincement. Je préparais donc rapidement le plateau, l’amenait vers le médecin alors que je dégainais l’ampoule d’adrénaline et la préparait. Rapidement, les choses s’enchaînèrent et le garçon était, semblerait-il, sorti d’affaire.
Alors que le médecin me donnait quelques nouvelles, un chirurgien arriva et nous tendit un sachet. Il ne me fallut que peu de temps pour identifier ce que c’était. J’en avais déjà vu plusieurs dizaines et souvent chez des personnes que je n’aurais pas soupçonné. Seulement, l’idée que cela venait de l’enfant, j’eus une énorme nausée et me dépêcher de me tourner vers une poubelle pour vomir. J’avais déjà la nausée en continu depuis le début de ma grossesse et imaginer que l’on puisse faire cela à un enfant avait été un peu trop pour que je puisse retenir mes nausées. Je me saisis d’un mouchoir qui traînait par là et m’essuyais rapidement la bouche avant de reprendre contenance.
« - Désolée Docteur, je m’en occupe de suite. »
Je me sentais honteuse mais j’avais du travail à faire. Je me saisis du téléphone qu’il y avait dans ma poche et m’adressait assez rapidement aux hommes de la sécurité :
« - Fermez les portes des urgences immédiatement. Code vert. »
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Ven 14 Oct 2022 - 14:28 | |
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| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSION |
Code couleur: Ryan - Mon père (directeur de l'hôpital)- Nolan- Haut parleurLa sécurité avait heureusement réagit immédiatement et la police ne tarderais pas à être sur place. Au lieu de reprendre immédiatement notre travail, mon père, le chirurgien qui avait opéré le jeune garçon et avais découvert les sachets de drogues, nous avait convié à une petite réunion de crise dans son bureau. Au dernier étage du bâtiment, assis autour d’une table, Ava, l’infirmière, le docteur Nolan en charge de la mère, Mon père le chirurgien qui avait opéré et moi en charge du jeune patient, faisions un point sur la situation plus inédite, mais pas unique : « C’est quoi de la cocaïne de l’héroïne ? » « Je penche pour de la cocaïne en provenance de Cuba où d’Amérique latine, Docteur Nolan on en est ou, avec la mère ? » « Elle n’avait pas quitté les urgences, pour le moment j’ai jugé judicieux de la mettre sous sédatif » « Ca ne veut pas dire que pour autant le gamin est en sécurité » « Et tu propose quoi ? » Je regardais mon père, proposé quoi justement, je n’avais aucune idée. Tant que les portes sont fermé, on risque rien en théorie, mais on ne va pas pouvoir rester éternellement fermé et empêcher les gens de rentrer ou de sortir, on n’est pas une prison : « J’ai redirigé tout les ambulances vers d’autres hôpitaux de la ville et les médecins en congés ou en consultations extérieurs ne reviennent pas » « On dirait une situation de guerre » « Mais c’est le cas docteur Nolan, contre la drogue. Bien reprenez le travail, on à encore des patients aux urgences, envoyé les vers des chambres des autres services, je fais le nécessaire, et gardez un œil sur la mère » « Je doute qu’elle soit sa mère vu comment elle agis » « Ce n’est pas sa mère, j’ai envoyé au labo une recherche génétique quand ils sont arrivés, aucun lien de parenté » Après cette entrevue ou repart aux urgences. Mais sur le chemin, je stoppe, quelques choses me tourne dans la tête. Je regarde Ava et lui dit : « Vous ne retournez pas aux urgences, vous allez veiller sur notre jeune patient. Bipper moi dès qu’il se réveille. Vous savait parler espagnol ? » Si elle non moi oui. Mais à son réveille je pense qu’un visage bienveillant et féminin est plus approprié qu’un visage d’homme comme le mien, j’ai toutes confiance en Ava, on forme une bonne équipe : « Docteur Kane est demandé dans le bureau du directeur » « Ca doit être la police. Bon je file, n’hésitez pas à me bipper, je compte sur vous » Sur ceux je tourne les talons et disparait en tournant au coin du couloir. Et une fois au bureau de mon père la secrétaire m'annonce et me fait entrer |
| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Ven 14 Oct 2022 - 16:30 | |
| Mes collègues de Melbourne me disaient souvent que j’étais connue pour être un chat noir dans le métier. Depuis le début de ma carrière, j’attirais toujours le travail et les situations parfois complexes ou encore improbables. Cette journée ne leur donnait très clairement pas tord. Évidemment, je m’en serais bien passé surtout pour cet enfant qui n’avait absolument rien demandé, que l’on utilisait sauvagement comme une mule alors qu’il risquait sa vie pour quelques dizaines de grammes de « bonheur » comme le nomme les drogués.
Cela me donna la nausée une nouvelle fois en y pensant et je préférais me concentrer sur ce je devais faire. Le médecin des urgences m’indiqua de ne pas rejoindre mon poste. Cela me frustra sur le moment. Je ne pouvais que deviner l’effervescence qui se cachait derrière les doubles portes du service actuellement. Mes collègues devait très certainement essayer de vider le service et je souhaitais les aider. Pour autant, j’étais nouvelle et n’avait pas vraiment mon mot à dire sur la conduite à tenir dans ce genre de situation auquel je n’étais clairement pas habituée. Les urgences de Melbourne, où j’exerçais depuis le début de ma carrière, étaient connus pour les échanges de tir plutôt que de drogue. Je devais donc me fier aux directives du médecin. Je devais rejoindre le jeune garçon, mon patient, en veillant sur lui et attendant qu’il se réveille de l’anesthésie générale qu’il venait de subir. Je répondis rapidement au médecin avant de rejoindre la salle de réveil :
« - Non malheureusement mais j’utiliserai un traducteur si jamais j’ai besoin. Ne vous inquiétez pas docteur. »
Après quelques minutes à chercher et rejoindre la salle de réveil, je m’installais au poste central en compagnie d’une autre collègue infirmière. Je jetais des coups d’œil à mon patient, au scope qui me permettait de connaître ses paramètres vitaux en temps réel ainsi qu’au respirateur qui le faisait encore respirer de manière artificiel. Il était encore en train d’émerger de ses sédations et ne parvenait pas encore à respirer seul. J’aimais cet environnement, tout était finalement sous contrôle par des machines diverses qui émettaient un son que l’on identifiait facilement et nous alertaient. Dans ce genre de service, je me sentais en sécurité aussi bizarre que cela puisse paraître. Après quelques contrôles, je jetais un coup d’œil à mon téléphone. Quelques notifications inutiles et quelques messages de mon ex conjoint, encore et toujours. Je déglutis avec peine, une pointe de tristesse me saisissant d’un seul coup. Seulement, je n’eus pas le temps de m’appesantir là dessus.
Mon jeune patient était en train de se réveiller et je demandais à ce que l’on bipe le médecin des urgences. Sans trop attendre, j’extubais le patient rapidement, éteignait le respirateur et lui mis de simples lunettes à oxygène. J’essayais de le rassurer avec un sourire que je voulais convaincant, des gestes tendres mais il commençait à s’exciter un petit peu, essayant de me parler sans que je ne parvienne à comprendre un traître mot. L’espagnol n’était vraiment pas ma tasse de thé. Alors que j’essayais de le comprendre, le médecin fit son irruption dans la salle de réveil, à point nommé.
« - Ah docteur, il vient de se réveiller, je l’ai extubé puis relais aux lunettes à oxygène. Tout s’est bien passé. Il essaie de communiquer mais impossible de le comprendre. Vous parlez espagnol ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Sam 15 Oct 2022 - 15:10 | |
| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSIONRyan/ Traduction- Mon père- Inspecteur Holland-Inspecteur Miles- Enrique/ Traduction |
Quand j’entre dans le bureau de mon père celui-ci est accompagné de deux personnes. Mais par où sont ils passé ? Mais comment ont-ils fait aussi vite. Je m’approche d’un des deux, ne fixant que lui. Le plus vieux des deux et lui dits : « L’inspecteur Holland. » « Docteur Ryan Kane. Toujours dans les mauvais coup. » « Et toi pour réglé tout, comme quand on été gosses. » On éclate de rire tout les deux, on se tombe dans les bras l’un de l’autre, heureux de se voir, sous le regard amusé de mon père et surpris de l’autre agent de police. Holland et moi somme amis depuis enfants. On a toujours gardé le contact, même lors de mes années à New-York et de mes études à l’étranger, il à suivit mon évolution dans a carrière et moi dans la sienne, l’autre agent intervient : « Euh Inspecteur Miles, on pourrait se concentrer sur notre raison ici ? » « Oui vous raison inspecteur Miles, les deux inspecteurs étaient déjà ans le locaux pour une toutes autres affaire. J’ai notre entière coopération » « Merci quand l’enfant se réveil je compte sur toi pour me prévenir e suite, là on va voir le docteur Nolan pour la jeune femme » Mon père laisse partir les inspecteurs, mais me retient, et me fait comprendre d’essayer de parler au garçon avant les inspecteurs, la police est corrompu dans de nombreux pays d’Amérique latine et la répression à cuba est importante, il risque e ne pas vouloir se confier aux forces de l’ordre, au moment je reçoit un bip, l’enfant est réveiller, je rejoint Ava devant la chambre de l’enfant, souris à la jeune femme et entre et donne un verre d’eau au garçon : « Hola, no tengas miedo, es solo agua. Bebe despacio, es para tu garganta. Soy la Dra. Ryan Kate y esta es la enfermera Ava Baker, ¿cómo te llamas? » « Bonjour, n'est pas peur ce n'est que de l'eau. Vas y bois doucement, c'est pour ta gorge. Je suis le docteur Ryan Kate et voici l'infirmière Ava Baker. Tu t'appel comment? » Ava et moi on se regarde je lui traduis mes paroles, on attend. Lors de mes études l’espagnol était une option qui m’ permit de rattraper certaine matière faible, le petit garçon parle alors : « Enrique, ¿dónde diablos estoy? » « Enrique, où je suis? » « Encantado, Enrique. Estás en el hospital. ¿Cuál es tu último recuerdo? ¿Y la mujer que estaba contigo? Sabemos que no es tu mamá » Enchanté Enrique. Tu es à l'hôpital. Tu veux me dire c'est quoi ton dernier souvenir? Et la femme qui était avec toi c'est qui? On sait que ce n'est pas ta maman" Je traduis chacun de mes paroles pour Ava. Enrique reboit une gorgée et déglutit… |
| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Lun 17 Oct 2022 - 15:43 | |
| En entendant le médecin parlait en espagnol, je confirmai mentalement que j’avais un niveau déplorable dans cette langue. Pourtant, j’avais déjà pu remarquer à l’accueil des urgences qu’il y avait beaucoup de patients qui parlaient espagnol. Je notais mentalement qu’il serait peut-être bon pour moi de m’atteler à apprendre cette langue latine.
Alors que le médecin était en train de traduire ce que l’enfant disait, j’étais intriguée par ce dernier. Que s’était-il passé dans sa vie pour en arriver ainsi ? Qui étaient ses parents ou en avait-il encore ? Comment une situation pareille est-elle possible aujourd’hui ? Tant de questions qui resteraient très probablement sans réponse, n’étant à un moment plus du ressort de l’hôpital mais de la police. Pour autant, j’étais curieuse d’en savoir plus, même si ma curiosité était mal placée dans cette situation.
Je comprenais que l’on devait absolument savoir le fin mot de cette histoire de drogue mais ce qui m’inquiétait le plus était l’état du petit garçon qui semblait perdu dans cet univers hostile qu’était l’hôpital. Je communiquais donc avec lui de la seule façon que nous comprenions tous les deux, le langage corporel. Je lui pris la main, essayant de lui transmettre mon calme de cette sorte. Je lui adressais également un sourire que je voulais bienveillant alors que le médecin continuait son interrogatoire. Néanmoins, je ne pus m’empêcher de ramener l’enfant et son état de santé au centre de la conversation qu’avait l’enfant et le médecin. Je m’adressais donc à lui en lui demandant de traduire mes paroles :
« - Pouvez vous lui demander s’il a mal quelque part ? »
En attendant la réponse du garçon, je me saisis de la pancarte installé au bout de son lit et fis un relevé de ses constantes qui étaient dans les normes acceptables. Le garçon allait s’en remettre et cela me consolait en le voyant aussi perdu dans son lit.
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Mar 18 Oct 2022 - 16:13 | |
| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSION Ryan/ Traduction- Enrique/ Traduction |
L’infirmière a une excellente idée. Lui demande si il à mal quelques part ? Je souris à Ava, avant de reporter mon attention sur le garçon allongé. Me voulant toujours bienveillant, je garde mon sourire. Les petites attentions de l’infirmière pour rassurer l’enfant ne mon pas échapper, je me dis que franchement cette fille et une perle et d’une grande aide : « Dime, ¿te duele algo? » « Dis moi, tu as mal quelques part? » L’enfant reporte son regard sur Ava, comme si il cherche du soutien. C’et vraiment une bonne chose qu’elle soit là, je vois dans son regard que ce cas lui tient à cœur, tout comme à moi. Il faut que j’arrive à le mener à me faire confiance, o va utiliser mon coté paternel : «Entiendo que eres un miedo. No estoy aquí para hacerte daño, quiero lo mejor para ti, mira, le dije a la policía que te has despertado » « Je comprend que tu est un peur. Je ne suis pas là pour te faire du mal, je veux ton bien, regarde j'ai as dit à la police que tu es réveillé » « La policia! » « La police » Le garçon commence à s’agite, l’évocation de la police le terrorise. Je regarde Ava un peu perdue ne sachant pas comment agir avec lui. Une idée me vient pour le mettre en confiance. Je sors mon téléphone et lui montre la photo d’un petit garçon souriant : « Este es mi hijo. Él tiene cinco años. Si alguien le hace lo que te hacen a ti, haré todo lo que pueda para que nadie más lo haga. Enrique, ayúdame a evitar que lo que te ha pasado le pase a mi niño » « C'est mon fils. Il à cinq ans. Siun jour quelqu'un lui fait ce qu'on ta fait, je ferais tout mon possible pour que plus personne ne vive cela. Enrique, aide moi à empêcher que ce qui t'es arrive arrive à mon petit garçon » Il observe longuement la photo sur mon téléphone. Je vois que mes paroles font leur chemins dans son esprit, du coin de l’œil je vois Ava qui se tient tout prêt de lui sa maintenant la sienne. Lui apportant son soutient. Je pense que elle aussi m’observe du coin de l’œil, Le fait que je suis père célibataire n’est un secret pour personne, rare sont ceux qui ne sont pas au courant, mais comme elle n’a jamais eu l’occasion de travailler avec moi, elle vient de découvrir une info sur moi, après toutes cette affaire, je pense lui demander de boire un café avec moi, et d’apprendre à mieux se connaître |
| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Mar 18 Oct 2022 - 17:14 | |
| Nous n’avions finalement pas eu de réponse à la question sur la douleur de mon patient. Je jugeais donc sa douleur de manière visuelle. Pas de froncement de sourcils, pas de signe de rétraction, pas d’hurlement de douleur, je dirai que si l’enfant en avaient, elles devaient être faibles ou inexistantes. Tant mieux, j’étais déjà rassurée sur ce point. Néanmoins, l’agitation de l’enfant au moment de l’évocation de la police me fit un peu peur. Je ne voulais pas que sa cicatrice se rouvre alors qu’il venait juste de passer sur le billard. Je continuais donc à essayer de le calmer en lui tenant la main. Je remarquai également que l’urgentiste essayait d’en faire de même de l’autre côté du lit. A nous deux, j’espérais que nous arriverions à le calmer. Le médecin prit finalement la parole, je ne pouvais pas le faire au vu de mon niveau en espagnol.
Ne connaissant pas le médecin avec qui je travaille aujourd’hui, je fus surprise en partie de savoir qu’il était père. Évidemment, il était en âge de l’être mais je ne m’y attendais pas. Voir un médecin urgentiste père de famille, c’était assez rare dans mon ancien hôpital. Disons que j’étais habituée aux jeunes médecins qui commencent leur carrière en tant que titulaire, qui ont encore beaucoup la tête dans les études et bien souvent peu de vie sociale.
Je comprenais mieux pourquoi cette histoire lui tenait également tant à cœur, il pouvait se projeter avec cet enfant. Cela ne devait pas être facile pour lui. A l’évocation de son enfant, ma main libre se posa quelques secondes sur mon ventre. Je ne savais encore ce que j’allais faire de ce qu’il se passait à l’intérieur de moi mais un instinct, qui sommeillait encore en moi jusqu’à maintenant, se réveilla et j’avais envie de protéger mon enfant. « Mon enfant », cela sonnait bizarre même dans mes pensées. Pour autant, c’était bien ce qui était actuellement en train de se développer à l’intérieur de moi, mon enfant et celui d’Oliver accessoirement.
Je secouais brièvement la tête et reportait toute mon attention vers la situation que je vivais et retirai rapidement la main de mon ventre afin de la poser sur celle de l’enfant. Ce dernier commençait doucement à se détendre, il était intrigué par ce que le médecin lui disait. Je le regardai et lui demandait de traduire. J’essayais de prendre une voix calme pour continuer à rassurer l’enfant. Je tentais une autre approche, plus familière afin de le laisser dans un cocon.
« - Tu veux bien nous dire où sont ton papa et ta maman ? »
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Jeu 20 Oct 2022 - 18:00 | |
| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSION Ryan/ Traduction- Enrique/ Traduction |
Je remarque qu’Ava se touche le ventre. Cela na duré que quelques secondes, mais je les vu. Est elle souffrante, ou serait ce autre chose ? Repéré ce genre de petit détail, en tant que médecin être observateur et comme une deuxième nature. J’éluciderais cela plus tard, mon attention et reporté sur le garçon, j’essaie d’avoir le maximum d’information, avant que la police arrive, Ava soulève une question des plus importante : « Enrique, ¿dónde están tus padres? ¿Tienes familias de donde vienes quizás hermanos o hermanas, abuelos? » « Enrique, où sont tes parents? Tu as de la famille de à ou tu viens peut être des frères ou des sœurs, des grand parents? » « No tengo familia, estoy solo, soy un niño de la calle » « Je n'ai pas de famille, je suis tout seul, je suis un enfant de la rue » Je jette un regard vers Ava, après lui avoir traduit cet échange. Dans ma tête c’est clair, la femme sous sédatif aux urgences, la récupéré, un enfant que personne ne remarquera la disparition. Enrique a les yeux qui brillent à l’évocation de sa famille. J’ai envie dans savoir plus, mais sous nos yeux le garçon convulse. Ses lèvres et ses ongles se teinte d’une couleur bleutée, De la bave sort de sa bouche, je comprends direct : « Il fait une over dose !» Avec Ava on et en place le protocole et les soins adéquate très rapidement. Mais nos agissement ne semblent pas suffire. Après environs dix minute tout est fini, les garçons retombe à plat. Tout est calme dans la chambre, doucement je cherche son pouls en vain, je relève la têt et fait signe de non à Ava tout est fini. Je regarde ma montre : « Heure du décès : 21h45 » Je suis en colère, frustré et déçus, le tout contre moi-même, je devais le sauver, j’ai était trop aveuglée, par cette envie de découverte. Je note sur le bloc au bout de son lit l’acte de décès signé par mes soins. A l’intention d’Ava, je lui dit : « Appelez la morgue qui viennent le chercher… demandé une recherche toxicologie… mais bon sang qu’est ce qui c’est passé » J’avais parlé calmement, mais le ton de mes dernier mots ava monté et démontrer une certaine rage qui monte. Je quitter les lieux et va dans les toilettes et vomi. Perdre un patient c’est pas simple, mais un enfant innocent c’est plus que dure. Mes yeux me brule, nonce n’est pas de ma faute ni celle d’Ava, mais de cette femme qui dort aux urgences. Sous les yeux d’Ava je monte dans l’ascenseur, récupérant au passage de quoi réveiller cette femme et lui dire qu’elle est coupable de meurtre
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Jeu 20 Oct 2022 - 20:43 | |
| TW : décès infantile
Alors que le médecin venait de prononcer le décès, je ne pus réprimer une larme qui coulait le long de ma joue. Je l’essuyais d’un revers de main, espérant que personne ne l’aurait aperçu. Je ne souhaitais pas que l’on me voit ainsi, faible comme dirait certain, humaine comme dirait d’autres. Cela dépendrait évidemment du point de vue. Je préférais pleurer tout à l’heure, seule, dans ma douche comme cela pouvait m’arriver. Dans ce moment là, il m’arrivait même d’hurler, à l’injustice de certaines vies.
La perte d’un patient n’est jamais chose facile. Mes quelques années de pratique en tant qu’infirmière me l’ont démontré à de nombreuses reprises. Chaque perte laisse une petite marque en nous. Que cela soit la personne âgée entourée de sa famille, le nouveau-né et ici un enfant, chacun a vécu, a une famille qui va le pleurer. Cette pensée me rendait systématiquement triste. En tant que professionnel de santé, j’essayais de ne rien laisser paraître, d’être empathique avec la famille du défunt. Seulement, il m’était impossible par moment de l’être, j’étais trop dans l’émotion. Aujourd’hui, à ce moment même, c’était le cas. J’avais donné de ma personne pour ce cas et ce décès était trop pour moi.
J’avais une petite tradition, macabre certes, mais j’y tenais. Lorsque je perdais un patient, je voulais être celle qui fermait la housse mortuaire. Non pas que j’aimais ça mais cette action avait un sens philosophique important à mes yeux. J’étais responsable de cet enfant, il était mort pendant ma garde. Ce n’était évidemment pas ma faute s’il était mort, je ne lui avais pas fait ingurgiter des sachets de drogue. Cependant, il était seul et j’avais tenu à l’accompagner, à lui partager une partie de moi. Même si nous n’avions pas pu communiquer par les mots, j’avais réussi à avoir un certain lien avec lui.
Alors que nous commencions à prodiguer les soins post-mortem, je m’inquiétais d’avoir vu disparaître le médecin. J’indiquai à l’équipe que je revenais dans quelques minutes pour terminer ce que j’avais commencé. Je croisais son regard alors qu’il pénétrait dans l’ascenseur. Il n’avait plus ce regard bienveillant comme il l’avait avec l’enfant. Il était beaucoup plus déterminé et à mesure que je m’approchais de lui, je pouvais voir ses pupilles dilatées par un sentiment que j’identifiais comme de la haine. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qu’il allait rejoindre la femme aux urgences. Cependant, je savais qu’interférer avec une enquête de police pouvait rendre l’enquête inutilisable aux yeux de la loi. Je décidai donc de le raisonner pendant ce court laps de temps où l’ascenseur descendait jusqu’aux services des urgences.
« - Ne faites pas ça docteur. Ne compromettez pas l’enquête. Laissez la se réveiller, laissez la police s’en occuper. Ça ne vaut pas le coup. »
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Mar 25 Oct 2022 - 11:00 | |
| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSION Ryan: Bleu - Le femme - J'avais très bien entendu les paroles d'aval, mais je n'avais que faire de celles-ci. Le regard noir, le corps bouillonnant, tremblant sous l'effet de la colère. Ma détermination porter par l'adrénaline, n'avait pas d'égal. Je traversé le hall des urgences en grande enjambées, me portant à la hauteur du docteur Nolan, d'une glacial est coupante, ne laissant aucun doute dans ma voix: " Où est-elle ?" Ne protestants pas, mon collègue m'indique la chambre. Je rentre dans celle-ci. Les policiers sont là. Elle se repose m'indique l'un d'eux, faut la laisser. Je foudroie du regard les deux policiers et m'approche de cette femme. Je sors de ma poche ce que j'avais récupéré quelques étages plus haut. Une petite fiole avec un liquide. Je fais respirer par le nez l'odeur du liquide à la femme qui refait immédiatement surface. Je pose la fiole sur la table roulante, à la vue de tous, ainsi ma coéquipière peut voir que, je n'ai rien pris de dangereux, en prenant une voix neutre: " L'opération d'Enrique est finie" " Ou est il je veux le voir" " Seul la famille est autorisé" " Je suis sa mère, je veux le voir maintenant" " Les tests ADN est Enrique lui même dit le contraire, il a raconté à la collègue une fascinante histoire" " Je le voir" " Pour voir s’il a encore de la drogue en lui ? Voyez-vous messieurs, lors de son opération, des taches suspectes apparaissent au scanner. Quatre sachets de drogue ont été retrouvés. Ce gamin était une mule. Cette femme se sert de lui. Mais il y avait un cinquième sachet qu’on n’a pas détecté et qui a percé. Enrique a fait une overdose à cause de vous et il est mort " Je sors de cette chambre dans un état de rage folle. Je vais dans la salle de repos et hurle dans un coussin. Mais tout le monde entend. Je me défoule en boxant sur le canapé. Avant de m'écrouler sur ce dernier épuisé. Je n'ai pas donné un beau spectacle, mais je n’en ai rien à faire. Ava entre: " Désolé, mais ça devait sortir. J'ai très bien entendu ce que vous disiez dans l'ascenseur, pourtant j'avais envie. Merci." Je me relève et lui sourit faiblement. Quel garde de fou. Je la regarde et lui propose : " Venez on à bien le droit à un verre. Mon père garde dans son bureau un whisky de quinze ans d'âge et des jus de fruits aussi " Je me tourne vers elle, descend les yeux vers son ventre avant de remonter vers son visage de reprendre notre marche: " Vous êtes enceinte de combien ? Ava, je ne suis pas aveugle. J'ai vu votre main sur votre ventre " Elle ne veut pas en parler aux autres, je la comprends, ils n'ont rien vu. Mais avec moi, cette tactique du silence ne fonctionne pas. Elle va besoin d'aide et d'un allié qui de mieux que son supérieur direct, qui est le chef des urgences et le fils du grand patron. La balle est dans son camp. A elle de choisir ce qu'elle veut faire, accepter la main que je lui tend ou pas. Je sais que si elle se livre sur sa grossesse, je devrais me montrer digne de confiance et répondre aux éventuelles questions qu'elle aurait en rapport avec la révélation que j'ai un enfant. |
| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Mar 25 Oct 2022 - 14:39 | |
| J’avais évidemment suivi le médecin alors qu’il rejoignait les urgences. J’étais mal à l’aise au milieu de ces policiers mais surtout au vu de ce qu’allait faire le médecin. Je pouvais évidemment comprendre ses intentions, il voulait connaître la vérité, pouvoir confronter la femme avec la mort du jeune Enrique. Cependant, je n’étais pas d’accord avec la manière de faire, je le lui avais fait savoir et il avait tout de même forcé la même à se réveiller. De ce que je pouvais voir, cela ne lui avait pas franchement fait du bien, il semblait fou de rage en sortant de la chambre. Je mis plusieurs secondes avant de le rejoindre, discutant quelques secondes avec mes collègues des urgences, lui expliquant brièvement la situation et la convaincant de ne pas parler de ce que venait de faire le médecin. Nous n’avions pas franchement l’autorisation de réveiller ainsi une personne, ce n’était pas éthique. Pour autant, les motivations du médecin étaient compréhensibles et ma collègue hocha la tête, me faisant comprendre qu’elle était d’accord avec lui et ne dirait rien.
Je mis quelques secondes à le chercher des yeux avant d’entendre un cri de protestation. Je n’eus pas de doutes concernant l’émetteur de ce son. Une collègue m’indiqua la salle de repos d’un coup de tête. Je n’hésitais pas une seconde à m’y rendre. Après tout, nous venions de vivre une situation compliquée et je pensais qu’il avait peut-être besoin d’en parler avec quelqu’un qui comprendrait, ou se changer les idées comme il venait de le proposer. Je notai sa proposition des jus de fruits et alors que j’allais décliner, Docteur Kane me surpris.
« - Je...Hum. »
J’étais confrontée à un dilemme. Si j’acquiesçais auprès du médecin, c’était confirmé ses propos, accepté la réalité que j’essayais d’éviter depuis quelques semaines maintenant. Si je réfutais, c’était évidemment un mensonge mais cela me laissait l’occasion d’éviter ma réalité, de faire encore l’autruche quelques temps. Pour autant, je savais que je n’allais plus avoir le choix bien longtemps sur ce que je comptais faire de cet enfant. Cette situation que nous venions de vivre m’avait également mis en lumière un fait pour autant essentiel, je ne ferai jamais de mal à cet enfant. La réponse que j’allais fournir à Docteur Kane me parut alors évidente. Je baissais la tête quelques secondes vers mon ventre et j’affrontais ma vérité par la parole :
« - De trois mois. »
Voilà, je l’avais dit à voix haute. J’allais devoir affronter ma nouvelle réalité, j’allais devoir l’annoncer à mes nouvelles collègues, à ma hiérarchie bien que je venais finalement de le faire en partie devant mon chef. Un peu honteuse, je repris la parole, plus discrètement et moins assurée qu’auparavant :
« - Personne n’est au courant, j’aimerai encore garder le silence un moment sur cela s’il vous plaît. »
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Jeu 3 Nov 2022 - 13:05 | |
| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSION Ava à répondu à ma question, déjà trois mois. Ça commence à faire long, elle ne va pouvoir le cacher encore bien longtemps. Mais elle me demande de ne rien dire. Je la comprends, mais je dois la prévenir. " Je ne dirais rien. C'est à vous de le dire et le plus rapidement. Pour le moment ça va… mais d'en peu de temps vous ne pourrez plus. Vos collègues ne vont pas comprendre, si vous ne dite rien. Ils ne jugent pas, c'est comme une famille" Ça c'est la partie facile, le plus dure reste à dire. Je cherche la meilleure façon de lui dire, mais je crois qu’une bonne façon n'existe pas : " La fatigue, les douleurs et autres maux vont augmenter. Vu votre état c'est normal. Mais au de cela, je suis obligé de vous retirer du planning des infirmières de bloc. Et vous met en réception ou il y a pas mal de paperasses à faire. Comprenez-moi, les patients sont prioritaires. Mais votre sécurité et celle de cet enfant et ma priorité " Il peut vite arriver d'être débordé ici. On peut se faire bousculer ou que sais-je. Je fais de mon mieux pour assurer le bien-être de mon équipe. Je ne vais pas me séparer d'un bon élément comme Ava. Mais je ne vais la mettre dans une situation délicate, j'espère qu'elle comprend bien que je fais comme je peux et pas comme je veux. Je lui fais un sourire confiant. Et une fois dans le bureau de mon père désert pour cause d'opération. Je lui sers un jus de fruit et en prend un aussi : " Ne vous inquiétez pas. Ça va aller. Je serais là pour couvrir vos arrières. Mais pas indéfiniment. Comptez-vous prendre un congé parental ? Et quand dit le papa ? Et je crois que c'est de mise félicitations" Un enfant c'est si merveilleux, ça apporte un petit quelque chose d'unique dans une vie. Une joie que je souhaite à tout le monde. Jackson est ma lumière dans les ténèbres, ma raison de vivre, je ne me vois plus ma vie sans lui. De plus Ava de ce que j'ai vu ferai une super maman. |
| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Jeu 3 Nov 2022 - 14:33 | |
| En entendant le médecin me dire que je ne pourrais pas assurer mon poste, je pris un peu la mouche. Je me sentais un peu pénalisée de ne pas pouvoir faire le travail pour lequel je suis faite. J’avoue ne pas avoir encore pensé à la manière dont j’allais travailler dans les prochaines semaines. Je me devais donc de plaider un peu mon cas auprès de mon chef :
« - Je suis encore tout à fait capable de faire mon travail Docteur. Je vous en prie, laissez moi encore un peu au charbon. La réception, c’est sympa mais je suis encore en pleine forme. S’il vous plaît, encore un peu. »
Docteur Kane posa ensuite quelques questions qui me mirent un peu mal à l’aise. Je n’avais pas encore envisagé ma carrière après cet enfant. Le congé parental était encore inconnu à mes yeux, je n’avais aucune idée de la manière dont j’allais faire garder l’enfant après. Je notai mentalement qu’il allait falloir que j’y pense prochainement. Certaines choses devaient être prises en charge dès le début de la grossesse et je finissais déjà mon premier trimestre sans m’être occupé de toutes ces questions. J’essayais de dissimuler un peu mon malaise en souriant légèrement, répondant d’une voix calme :
« - Je n’ai pas encore réfléchi à ce congé parental, je dois l’avouer. Le papa ? Ah oui le père. Oh hum, il n’est pas présent. »
La mention du père de l’enfant me mis un peu mal à l’aise. Oliver n’était pas au courant de l’enfant et il ne le saura probablement jamais. Je savais que je n’échapperai pas à la question du père mais j’allais essayer de l’esquiver le mieux possible, un peu comme je venais de répondre à mon chef. J’avais d’ailleurs oublié de le remercier pour ces félicitations, les premières que je recevais officiellement pour ma grossesse. Je lui souris plus franchement cette fois-ci après lui avoir répondu :
« - Merci Docteur. »
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| | | Invité | Sujet: Re: Une garde sous haute tension (Ava) Lun 7 Nov 2022 - 13:38 | |
| UNE GARDE SOUS HAUTE TENSION Comme le présenté, Ava n’est pas vraiment ravi du fait que je la change de poste. Le père est absent, malheureusement ce n’est pas un cas isolé. Mais bon, elle gèrera, comme toutes les personnes qui sont dans son cas. Je remarque, qu’elle est mal à l’aise, ce n’est pas un sourire qui va me duper. Elle en est à trois mois de grossesse et elle à zappée, des questions auquel elle aurait dû penser au tout début. La sirote longuement mon verre avant de lui répondre, ou du moins essayer de lui proposer des solutions : « Conseil d’un parent, prenait ce congé, votre poste sera toujours à votre retour, je vous le promets, c’est la loi qui vous protège. Au rez de chaussée, on a une crèche agrée, peut être pourriez aller voire, et voire comment faire pour votre enfant » J’espère lui apporté un certain soulagement. Je ne suis pas une femme, je n’ai pas eu à porter mon fils, mais j’ai dû prendre des dispositions, ce ne fut pas simple, mais moi j’avais de la famille ici à Bowen, j’avais du soutient : « Vous n’avez pas de famille en ville ou dans le coin, des personnes qui peuvent vous aider. Ava, n’hésitez à me demander de l’aide, on est tous là, je peux vous aider » Je suis sincère, je n’ai pas pour but de mettre mes amis dans les problèmes. Mais si elle n’en fait pas la demande, je ne peux rien faire pour elle. Après il est temps qu’on parle de son post, je dois lui faire comprendre que je ne fais pas ce que je veux : « Ava, je comprends parfaitement ce que vous ressentez, et croyez moi, si ca ne tenait qu’a moi, je vous laisserez à votre encore quelques temps. Mais le règlement est claire, je ne peux pas. Vous avez révéler à un supérieur votre état de santé, qui n’est pas en adéquation avec votre poste d’infirmière de bloc. Je n’ai pas le choix, si je ne respecter pas le règlement, pour vous…je suis désoler » Je jouer ma carrière si j’accepter de la laisser à son poste actuel, et elle jouée sa place aussi. Elle se sent capable, mais le problème n’est pas, il n’y a de passe droit pour personne, chacun dot se plier au règlement moi le premier.
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