Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 1498 ICI DEPUIS : 29/09/2022 COMPTES : Le papillon Willow, l'intrépide Skye, le prétentieux Alan, le dumbledore Murphy CRÉDITS : astierian (avatar) flyngdream (gif) gwen (deuxième gif)
STATUT : Célibataire, en questionnement sur la vision du couple
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Elle est toujours entrain d’imaginer, de créer quelque chose. ‹ C'est une artiste complète : théâtre, musique, art plastique, elle a touché à tout ! ‹ Indécise, il lui est incapable de choisir un cap et de s'y maintenir. Choisir un plat au restaurant est une corvée pour la jeune O'Brian. ‹ Elle aime avoir la liberté et ne pas se restreindre que dans une option (d'où son caractère indécis). ‹ C’est une personne plutôt sociable, en petite comité, qui ne jugera personne. ‹ Elle aime observer, admirer, regarder le paysage, s’émerveiller des petites choses du monde. ‹ C’est une grande sentimentale qui laisse beaucoup de place aux sentiments dans sa vie. ‹ Ella est vive d'esprit et comprend les choses très facilement. Elle est brillante d’un point de vue scolaire. ‹ La jeune O'Brian peut paraître souvent immature aux yeux des personnes de son âge avec son blocage de ne pas se lancer, de ne pas tester des choses même si elle le souhaite.. ‹ C’est dû à sa grande timidité. ‹ C’est une petite douceur, toujours gentille envers les uns et les autres, elle ne blesserait pas une mouche.
Sujet: Re: all we are and all we know, withering in winds that blow on and on, and on and on (ella) Sam 15 Avr 2023 - 1:03
Un rire réussit à s’échapper. En demander beaucoup trop, sûrement. Reyansh n’est pas celui qui se lève le plus tôt dans leur colocation, bien au contraire. Et elle l’imagine déjà, les cheveux ébouriffés, les yeux à peine ouverts venir s’installer dans la cuisine, prêt à recevoir la boisson. Serait-il impatient de connaître la nouvelle épice qu’Ella aurait ajouté ? Arriverait-elle à le surprendre de jour en jour ? « Oh, peut-être que l’odeur alléchante viendra perturber ton sommeil ! » dit-elle sur le fond de la plaisanterie, mais en réalité, elle l’espère vraiment. Elle espère être à la hauteur de ses attentes. Elle s’interroge beaucoup sur cette potentielle nouvelle routine entre eux, tout se mélange dans sa tête : est-ce finalement une plaisanterie ou sont-ils entrain de créer quelque chose de réel ? Pourtant, savoir qu’il fera l’effort de se lever plus tôt pour déguster la boisson promise est une certitude, pas un doute. La vie d’Ella est pleines de doutes, elle se pose beaucoup trop de questions, et sa timidité peut vite prendre le dessus mais lorsqu’il s’agit de discuter, échanger, rêver, créer et imaginer avec Reyansh, tout s’efface. C’est comme s’il avait pris un pinceau, et qu’il avait coloré ces petites taches noires pour les égayer, pour les rendre plus lumineuses. Et peut-être qu’aujourd’hui, Reyansh n’est pas muni d’un matériel de peintures de pointe, mais quand il s’agit de barbouiller le visage de la jeune femme, c’est tout comme pour elle. C’est exactement dans ces moments où ils ne sont que tous les deux dans leur univers à eux que la réalité s’envole et que les hésitations d’Ella disparaissent. Pourtant, même si l’enseignante a réussi à les rappeler à l’ordre, ce sentiment de légèreté continue à perdurer, sûrement grâce à sa présence. Il se peut que la jeune irlandaise ressente ce sentiment en dehors de sa compagnie, même si Reyansh arrive à l’amplifier. C’est le cas lorsqu’elle se retrouve dans sa famille ou à la Bowery. Un endroit unique où chacun arrive à s’exprimer librement, à son rythme, selon son humeur ou autre. Et les deux essayent de maintenir une telle énergie entre tous comme ils le montrent une nouvelle fois en inventant un système d’expression, les fleurs, un nouveau langage qui sera créé uniquement pour leur colocation, pour cette famille qu’ils ont là-bas, en espérant que tout le monde sera d’accord de partager cela ensemble. Elle ne peut qu’acquiescer les propos de son colocataire. Oui, ils essayeront de miser là-dessus pour faire plaisir aux autres habitants. Ella est certaine que Reyansh s’y prêtera facilement au jeu, non pas parce qu’ils ont eu l’idée ensemble, mais aussi parce qu’ils ont l’habitude d’échanger beaucoup ensemble, de trouver une symbiose entre eux alors que tout peut les différencier. Un à les idées plus fougueuses, moins d’hésitations, moins soucieux du paraître, l’autre réfléchit à ses gestes, les prévoit en fonction du rendu final, que tout soit beau, tout soit parfait. Mais pourtant, ensemble, ils arrivent à créer quelque chose qui leur appartient, qui reflète leur personnalité, qui défie tous les possibles. Tout est simple, tout semble être naturel, rien n’a été forcé. Et loin de là, ils n’ont pas eu besoin d’imposer leurs envies artistiques à l’autre car l’homogénéité est vite venu. Ella s’est à nouveau perdue dans ce moment avec Reyansh pour s’adonner à ses ressentis, à cette force électrique qui l’attire de plus en plus vers le jeune homme. Le temps semble s’arrêter, tout est en pause autour d’eux alors que la terre continue à tourner, les autres continuent leurs activités. Mais ça, Ella, elle ne les voit plus, tout a disparu dans sa réalité, à elle, il ne reste plus que Reyansh, le banc où ils sont assis l’un contre l’autre, et leur vase. Juste eux et leur imagination débordante, leur envie de tout renverser mais de tout conserver à la fois. Eux. Mais les secondes qui paraissent des heures rattrapent vite leur retard. Voilà que Reyansh doit gagner sa place et Ella écouter le cours. Cependant, il lui en est impossible. Son esprit est flouté, son esprit est encore resté dans leur monde, et ne veut plus revenir sur Terre. Et elle aussi. Elle aussi souhaite retourner sur leur planète. Son partenaire lui a avoué n’avoir rien écouté, cela lui décroche à nouveau un petit sourire « Je… je.. Je pense que j’ai besoin d’une pause. Tu veux venir ? » Une pause pour reconnecter ses pensées au moment présent, ou une pause pour que tout puisse s’envoler vers leur monde ? Elle ne sait pas, et elle ne peut réfléchir, tout est devenu flou.
lumos maxima
Reyansh Bhakta
MESSAGE : 532 ICI DEPUIS : 08/09/2022 COMPTES : woody ⋄ jackson ⋄ isaiah ⋄ concho ⋄ elmo ⋄ nova CRÉDITS : cheekeyfire (a), zaja (s), thinkky (icons), gwen (g)
STATUT : célibataire, polyamoureux sans en avoir encore pris conscience.
Sujet: Re: all we are and all we know, withering in winds that blow on and on, and on and on (ella) Sam 6 Mai 2023 - 0:50
Peu de choses pouvaient venir troubler le sommeil de Reyansh, d’autant plus qu’il logeait à l’étage supérieur à celui de la cuisine. Les douces effluves ne se rendaient donc parfois pas jusqu’à ses narines, à moins d’une très forte odeur. Parfois, quand certaines personnes de la colocation se lançaient dans des journées de meal prep, son sens de l’odorat pouvait être chatouillé. Cependant, généralement, c’est lui qui attirait les gourmands de la place, lorsqu’il cuisinait. Avec toutes les épices qu’il utilisait, les odeurs ne tardaient pas à envahir tout le bâtiment. Pour ne pas décevoir les plans d’Ella, toutefois, et parce qu’il serait sans doute capable de se forcer à se lever en se programmant une alarme juste pour lui faire plaisir, Reyansh lui répondit : « Ah oui, ça y’a des chances. » Il sourit. Il ne lui mentait pas, enfin … pas vraiment. Ce ne serait pas une réelle cause à effet, mais ce serait quand même pour elle, et pour sa boisson chaude, qu’il perturberait de lui-même son sommeil. Pour le moment, tout ce qui était perturbé, c’était l’atelier, ou plutôt la professeur, devant les deux enfants qu’étaient redevenus Reyansh et Ella, l’instant d’un égarement d’argile. Heureusement ils savaient retrouver leur sérieux, en quelque sorte, aussi vite qu’ils pouvaient le perdre. Ils ne s’empêchèrent tout de même pas de continuer à divaguer à distance, inventant un nouveau langage floral pour leur colocation. Ce serait beau en plus d’être utile, vivant. Vibrant. Vibrant comme ce doux moment partagé avec Ella. Hors du temps. Un moment qui le transporta dans des pensées qu’il n’avait jamais autant évaluées, juste effleurées, mais qui semblaient se dessiner entre eux dans leurs souffles dansants. Il aurait pu s’y perdre Reyansh, dans ce moment en suspens, si ce n’était de la professeure qui encore une fois brisa ce lien invisible qui se tissait toujours un peu plus serré entre Ella et lui. Brisé mais jamais pour longtemps. Ce fil invisible se réparait dès que leurs regards se croisaient de nouveau, et malgré le vide pesant qu’il ressentait maintenant qu’il était loin d’elle, il la sentait encore si proche de lui. C’était ce fil, ce lien, que personne ne voyait, pas même eux jusqu’à aujourd’hui sûrement. « Oui, je t’accompagne. » De toute façon Reyansh aurait été du genre à laisser sa tasse là, prête à être cuite mais sans lui. Les finitions il n’en avait pas grand chose à faire, il avait créé, c’était sa partie préférée. Le jeune homme suivit donc la brunette jusqu’à l’extérieur de l’établissement de la ville. L’air frais ne lui ramena pas tout à fait ses esprits. « T’as ressenti la même chose que moi, juste avant ? C’était … intense. » Il plongea son regard dans celui d’Ella. « Notre connexion. » Comme si ce n’était pas clair, alors que bien sûr, ça l’était. Ils avaient tout ressenti, pleinement, de la même manière.
But you know if you talk all the time you will never hear what anybody else has to say, and therefore, all you'll have to talk about is your own conversation. The same is true for people who think all the time. That means, when I use the word, "think", talking to yourself, sub-vocal conversation, the constant chit-chat of symbols and images and talk and words inside your skull. Now, if you do that all the time you'll find that you've nothing to think about except thinking. And just as you have to stop talking to hear what others have to say, you have to stop thinking to find out what life is about. And the moment you stop thinking you'd come into immediate contact with what Korzybski called, so delightfully, "The unspeakable world". The most ordinary sights and sounds and smells. The texture of shadows on the floor in front of you. All these things, without being named and saying, "That's a shadow, that's red, that's brown, that's somebody's foot". When you don't name things any longer, you start seeing them. Alan Watts.☾☾
Ella O'Brian
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Elle est toujours entrain d’imaginer, de créer quelque chose. ‹ C'est une artiste complète : théâtre, musique, art plastique, elle a touché à tout ! ‹ Indécise, il lui est incapable de choisir un cap et de s'y maintenir. Choisir un plat au restaurant est une corvée pour la jeune O'Brian. ‹ Elle aime avoir la liberté et ne pas se restreindre que dans une option (d'où son caractère indécis). ‹ C’est une personne plutôt sociable, en petite comité, qui ne jugera personne. ‹ Elle aime observer, admirer, regarder le paysage, s’émerveiller des petites choses du monde. ‹ C’est une grande sentimentale qui laisse beaucoup de place aux sentiments dans sa vie. ‹ Ella est vive d'esprit et comprend les choses très facilement. Elle est brillante d’un point de vue scolaire. ‹ La jeune O'Brian peut paraître souvent immature aux yeux des personnes de son âge avec son blocage de ne pas se lancer, de ne pas tester des choses même si elle le souhaite.. ‹ C’est dû à sa grande timidité. ‹ C’est une petite douceur, toujours gentille envers les uns et les autres, elle ne blesserait pas une mouche.
Sujet: Re: all we are and all we know, withering in winds that blow on and on, and on and on (ella) Ven 9 Juin 2023 - 1:13
Lorsqu’Ella s’est inscrite à cet atelier de poterie, elle n’imaginait pas qu’il se déroulerait comme ça. Elle n’aurait jamais cru ressentir une telle connexion avec son partenaire cet après-midi. Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’Ella et Reyansh s’inscrivent ensemble à des activités manuelles. C’est même devenu une tradition, un rituel entre les deux, leur petit moment, hors de leur colocation, à juste tous les deux. Pourtant, aujourd’hui, c’est bien plus que ça. Aujourd’hui, le temps ne compte plus, il n’a plus d’importance, et encore moins les personnes qui les entourent, car après tout, ils sont tous les deux, ensemble, et c’est bien suffisant non ? Car , ensemble, ils peuvent être des enfants qui se disputent pour une tasse, ou encore qui collaborent pour une bêtise, colorant leurs vêtements, les meubles, et surtout leur visage de terre. On aurait pu entendre leur rire dans tout Bowen, dérangeant peut-être les autres élèves, et l’enseignante qui n’hésite pas les reprendre. Même si leur professeure réussit à réinstaurer un semblant de calme, la tempête Rey et Ella n’est jamais loin pour recommencer. Pourtant, cette fois-ci, la tornade ne semble plus perturber les autres participants mais bien Ella. Les pensées dans son cerveau s’envolent comme un tourbillon dès qu’elle ressent le corps de Reyansh derrière elle, tout vient à la fois et tout disparaît aussi rapidement. Les peurs, les doutes, les questionnements s’évaporent pour laisser place à la douceur, la délicatesse et la tendresse. Que pouvait-il se passer de si grave qui pourrait l’inquiéter ? Après tout, la voilà dorénavant proche de Reyansh à tout créer, démolir, reconstruire mais surtout à modeler un monde à leur image à la fois sensible et fougueux, beau et imprévisible. Cependant, encore une fois, l’enseignante coupe leur lien qui vient à peine de naître pour continuer son cours. Or, il lui est impossible à Ella de se concentrer une seconde de plus, il fallait prendre l’air, et surtout pas seule, elle en n’a pas envie, elle veut s’évader une nouvelle fois, encore, avec lui. La brise légère refroidit certes le corps de la jeune femme, mais son esprit bouillonne encore, même beaucoup trop. Son partenaire rompt le silence. Ella ne peut s’empêcher de le regarder droit dans les yeux… Oui, elle avait ressenti quelque chose.. Sans le savoir, Reyansh est devenu un nouveau fleuriste dans son jardin secret. C’est comme si tous les scabieuses, représentantes de la tristesse, venaient d’être déterrées, ou plutôt, venaient enfin de se transformer comme plante médicinale, comme lorsqu’elles soignaient la gale. C’est comme si leur relation fleurissait en rhododendron, élégante, belle mais aussi impulsive, passionnée si on s’en approche trop. Peut-être que la pelouse est plus verte autre part, peut-être que la pelouse a d’autres plantes, d’autres insectes dans un autre jardin. Mais, ça, en ce moment, Ella, elle s’en moque, ce qui l’importe c’est ce petit coin de paradis qu’ils sont entrain de créer ensemble. « Rey… » souffle-t-elle « C’est comme si j’avais envie de mettre des églantines dans mon vase.. » peut-être qu’il aura la référence, la signification de l’amour naissant, tout jeune où on ne sait pas encore où on va mais bien présent. Mais peut-être pas… En tout cas, c’est tout ce qu’Ella pouvait lui dire, là, devant lui, avec un esprit autant brouillé.
lumos maxima
Reyansh Bhakta
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Sujet: Re: all we are and all we know, withering in winds that blow on and on, and on and on (ella) Ven 9 Juin 2023 - 17:44
Une fois le moment hors du temps estompé, mais jamais oublié, Reyansh et Ella reprirent leur place attitrée. Physiquement, ils y étaient bien assis, mais mentalement, ils étaient complètement ailleurs. D’ailleurs Ella lui proposa d’aller prendre l’air, quelques minutes, elle avait visiblement elle aussi du vent dans la tête qu’elle cherchait à évacuer dans l’atmosphère. Il hocha la tête et la suivit, partout, n'importe où. Il y avait une légère brise dehors mais celle-ci fut insuffisante pour remettre de l’ordre dans les pensées de l’artiste. Il aurait fallu un second ouragan peut-être, sans doute. Sauf que les pieds de Reyansh n’avait même pas encore regagné la terre ferme après le premier passage de la tempête. Il voulait savoir, Rey, si sa colocataire avait les mêmes émotions déferlant dans toute son âme. Il voulait savoir si elle avait, elle aussi, été balayée par ces secondes suspendues. Oui. La réponse était oui. Le regard brillant il la regarda, un sourire aux lèvres alors qu’elle parlait d’amour naissant qu’elle voulait nourrir. « Mets-les. » Déclara-t-il simplement, avant de lever sa main entre eux, pour venir déposer sa paume à la lisière de la joue et de la mâchoire d’Ella. De son pouce il caressa sa peau un instant, avant de faire un pas en avant, puis deux. Le monde semblait avoir cessé de tourner, il n’y avait aucun bruit, même les chauffeurs un peu trop pressés s’étaient calmés sur les klaxons. Doucement, il pencha la tête, sans quitter Ella des yeux, jusqu’à ce qu’il ne reste plus que quelques soupirs séparant leurs lèvres. Là, il ferma les paupières, et embrassa Ella tendrement. Les papillons s’envolèrent dans son estomac, rendant ses jambes tremblantes de déconcertation. Il ne savait plus vers où tournait sa rose des vents, Reyansh, il perdait le Nord accroché aux lèvres d’Ella. Ce baiser s’étira avec douceur, les deux romantiques debouts sur ce trottoir qui semblait vide alors que des passants les dépassaient pourtant. En se détachant d’elle, Reyansh posa son front sur celui d’Ella et, sans rouvrir les yeux, une douce mélodie, aux paroles chantées en hindi, s’échappa de ses lèvres. « [En Hindi] Elle est le soleil, la lumière perçant le plus sombre des sommeils. Elle illumine tout sur son passage, elle est le plus beau des mirages. Je m’accroche à elle, ma belle, de tout mon coeur de dentelle. Je m’accroche à elle, ma belle, que tout mon corps appelle. Elle est le soleil et l’étincelle. » Chanta-t-il dans un murmure, dans sa langue maternelle. Il se dégagea finalement d’Ella, reculant d’un pas, sans que ce fil invisible ne se rompre toutefois.
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Ella O'Brian
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Elle est toujours entrain d’imaginer, de créer quelque chose. ‹ C'est une artiste complète : théâtre, musique, art plastique, elle a touché à tout ! ‹ Indécise, il lui est incapable de choisir un cap et de s'y maintenir. Choisir un plat au restaurant est une corvée pour la jeune O'Brian. ‹ Elle aime avoir la liberté et ne pas se restreindre que dans une option (d'où son caractère indécis). ‹ C’est une personne plutôt sociable, en petite comité, qui ne jugera personne. ‹ Elle aime observer, admirer, regarder le paysage, s’émerveiller des petites choses du monde. ‹ C’est une grande sentimentale qui laisse beaucoup de place aux sentiments dans sa vie. ‹ Ella est vive d'esprit et comprend les choses très facilement. Elle est brillante d’un point de vue scolaire. ‹ La jeune O'Brian peut paraître souvent immature aux yeux des personnes de son âge avec son blocage de ne pas se lancer, de ne pas tester des choses même si elle le souhaite.. ‹ C’est dû à sa grande timidité. ‹ C’est une petite douceur, toujours gentille envers les uns et les autres, elle ne blesserait pas une mouche.
Sujet: Re: all we are and all we know, withering in winds that blow on and on, and on and on (ella) Mar 13 Juin 2023 - 0:39
Les idées qui viennent, et qui repartent. L’envie de tout créer et de tout détruire. L’envie de douceur et d’impulsivité. L’envie d’aimer et d’être aimée. L’envie de lui. C’est tout ce qui se passe dans la tête de la jeune O’Brian. C’est tout ce qu’elle n’arrive pas à comprendre, à saisir mais c’est aussi tout ce qu’elle ressent. Quelle sensation étrange mais tout autant agréable.. Elle aurait tellement voulu que le moment sur le banc, là, avec lui, et juste lui, s’éternise, que le temps qui s’est arrêté s’arrête pour toujours, que le fil mystérieux qui les relie devienne vrai. Mais, malheureusement, la réalité revient beaucoup trop vite.. beaucoup trop.. et leur professeur, par ses paroles, découd petit à petit leur lien. Pourtant, même si elle semble attentive au cours, il n’en est rien. Sa tête vrille, son cœur bat, ses pensée s’envolent. Il est là quelque part dans son esprit. Un fil invisible reste présent, et malgré tous les efforts de l’enseignante, il ne peut être détruit, comme si une coutureuse expérimentée l’avait tissé. Et tout de suite à cause de cette attache, tout ce qui a animé la jeune femme disparaît, tout ce à quoi elle a consacré une partie de sa vie semble désuet face à ça. Voilà donc, sûrement pour la première fois, qu’elle décide de quitter un atelier artistique. Qui l’aurait cru ? Ceux qui la connaissent penserait qu’elle est malade, qu’elle ne va pas bien, qu’il faut l’hospitaliser. Mais pourtant… Tout semble aller pour le mieux pour elle, et encore plus.. Elle se sent sur un petit nuage. Et la brise légère de l’extérieur ne supprime pas cette sensation. La tornade de sentiments reste bien présente. Cependant, malgré cette tempête et ces nuages, il fait toujours beau dans sa tête, surtout en sa présence. Elle aimerait lui expliquer, mais les mots ne lui viennent pas, c’est trop compliqué, trop flou, et si clair à la fois. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? En attendant, elle lui parle de fleurs, d’un langage qu’elle a pu jadis étudié durant son cursus, espérant qu’il comprenne, qu’il connaisse la signification, et que surtout.. que surtout il ressente la même chose. C’est ce dont elle envie le plus. Toutefois les jours sont doux pour Ella, même très doux. Par ces deux mots, Reyansh vient d’ôter le poids des doutes et des peurs des épaules de la jeune femme. Son regard s’illumine, et elle le plonge dans celui du jeune homme, tout autant expressif. La sensation de sa main sur sa joue est si agréable. Elle se laisse emporter par le rythme de ses caresses tout en admirant son visage qui se rapproche de plus en plus. Et puis.. Et puis ses lèvres ressentent la douceur des siennes. Les paupières d’Ella se ferment, et font valser tout ce qui les entoure : les passants, le vent, ou tout autre attache au monde. Le fil qui les unissait devient réel et se renforce. Elle aimerait maintenant savoir coudre pour jouer avec et tisser une broderie qui ne peut s’effilocher. Peut-être cela sera le thème de leur prochain atelier : la couture. Mais pour l'instant, ce fil, ils arrivent à le manipuler sans trop de difficultés à travers ce baiser. Leurs lèvres se décollent délicatement, laissant encore un instant en suspens. Ella regarde le jeune homme et un sourire se dessine sur son visage. Puis, par surprise, une douce mélodie… Ella l’écoute attentivement et se laisse bercer, elle ne comprend point les paroles, elle est sûrement dans la langue maternelle de Reyansh, langue qu’elle ne maîtrise pas. Mais ce n’est pas grave, le lien qu’ils ont tissé lui permet d’en saisir le sens.. Qui aurait dit qu’une surjeteuse était nécessaire à la réalisation d’une couture résistante, solide, qui dépasse toute culture ? Par ce fil, cette broderie, leur lien est universel, la barrière de la langue n’est plus un obstacle, tant qu’ils sont tous les deux. « C’est si harmonieux, Reyansh… » Elle sait qu’il aurait aimé qu’elle dise qu’il existe de l’imperfection, lui, l’amoureux des défauts. Mais Ella n’en trouve pas, pas dans ce moment. Elle vient poser ses mains sur les joues du jeune homme pour à son tour ressentir sa peau, sa barbe. « Peut-être que je pourrai accompagner aussi tes boissons matinales avec… » chuchote-t-elle avant de se lancer à son tour à la poursuite de ses lèvres. « ça » finit-elle après un petit baiser, très léger.
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Reyansh Bhakta
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Sujet: Re: all we are and all we know, withering in winds that blow on and on, and on and on (ella) Mar 13 Juin 2023 - 1:55
Ce genre de moment ne s’invente pas, même la peinture la plus abstraite ne pourrait jamais laisser place à si belle interprétation, à une si grande célébration de la vie, de l’amour, du beau. Reyansh et Ella étaient complètement à part, à part de ce monde sans dessus dessous, à part de ce chaos du quotidien, à part de tous et chacun. Ils n’étaient qu’eux deux sur ce trottoir les semelles de souliers dans les chewing-gums mais la tête dans les nuages. Ella elle le ramenait à la maison, c’est peut-être pour cette raison qu’il se laissa aller à une sérénade indienne, des paroles que sa mère chantait avant, bien avant, mais qui s’étaient imprimées dans l’esprit du fils. Il n’en avait jamais saisi la portée jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce qu’il la trouve, lui aussi, sa lumière. Il esquissa un sourire quand la jeune femme qualifia la mélodie d’harmonieuse, c’est vrai, elle l’était. Sa voix ne rendait sans doute pas justice à la beauté des mots qu’Ella ne comprenait de toute façon pas, mais qu’importe, Reyansh devait admettre pour une fois que les dernières minutes se rapprochaient dangereusement de la perfection. L’artiste ferma les yeux quand la brunette posa ses mains contre ses joues. Il aurait voulu rester là, rester sien, le monde arrêté, pour toujours. Ses paupières se rouvrirent, laissant passer la lumière, sa lumière, quand celle-ci fit un clin d’oeil aux boissons matinales, en déposant un baiser-papillon, aussitôt envolé, sur ses lèvres. « En voilà une vraie bonne raison de me lever tôt, maintenant. » Il sourit, l’embrassa à nouveau. Ils ne retournèrent pas à l’intérieur de l’atelier de poterie. La tasse et le vase, délaissés, les attendraient bien quelques jours de plus, lorsqu’ils daigneraient venir les récupérer.
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Sujet: Re: all we are and all we know, withering in winds that blow on and on, and on and on (ella)
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