I dare you to … | Beckacy

« Mais maiiiis… » La réalité est que tu ne sais pas ce qui est permis ou ce qui ne l’est pas. « Tu sais entrer dans ce bar, c’était facile parce que tu m’as dit quoi faire… Boire de l’alcool aussi c’est facile… mais je sais pas ce qui est permis ou pas. » Tu lui lances un regard implorant en t’approchant dangereusement de lui. Tu sens son souffle, tu sens le tiens, t’es qu’à un cheveux de lui et pourtant tu résistes à cette folle envie de l’embrasser. « Qu’est-ce qui n’est pas permis entre toi et moi? » que tu lui demandes finalement en toute franchise. Tes yeux croisent les tiens et tu te questionnes de plus belle.

T’étais plutôt chanceuse dans la vie, mais tu imaginais bien la seule fois où tu te lâchais, ce serait la fois où la police serait à tes trousses parce que t’avais consommé Dieu seul sait quoi. T’étais pas celle qui avait inventé le Yolo, par contre tu savais qu’avec Beckham, t’étais bien accompagnée et tu le saurais bien vite. À son il n’y a rien d’interdit, tu aurais mille réponses, mais tu choisis le silence. Sa main crée une chaleur dans le bas de ton dos et tu lui rends son baiser longuement, passionnément. C’était pas un baiser de deux meilleurs amis, clairement. Puis tu t’arrêtes quelques secondes plus tard. « On vient pas de tout gâcher? » que tu lui demandes, un peu mal à l’aise. Tes iris cherchent les siens, tes joues rosies par la gêne. Puis, tu changes de sujet : « C’est quoi la suite? » Tu te montres un peu enthousiaste, prête à relever de nouveaux défis.

« J’embrasse si mal que ça? » Ton rose prend une teinte de rouge maintenant. « Non, non… c’est pas ça… » Tu déglutis et tu regardes maintenant le plancher en réalisant que t’es toujours toute nue devant lui. Tu l’entends te susurrer quelques mots à l’oreille et tu gardes ta teinte pivoine. Ce que t’avais envie de faire, really? Puis, la réalité faisait en sorte que t’étais un peu éméchée, tu déglutissais. Il t’offre un autre verre et t’as très chaud. Tu commandes un shot pour toi que t’avales dès qu’il frôle le comptoir. Tu t’approches de son oreille pour y susurrer quelques mots. Tu te recules finalement et tu recommandes un shot pour faire passer la franchise que dont tu viens de faire preuve. Oh ouais, t’en avais clairement besoin. Dès qu’il frôle le comptoir, tu l’avales encore. Woah. Faut pas que tu t’emportes non plus.