| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| I made my peace with a war of doubt so I tilt my head back underground (violette) | |
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Auteur | Message |
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Invité | Sujet: Re: I made my peace with a war of doubt so I tilt my head back underground (violette) Mar 6 Juin 2023 - 9:37 | |
| Un sourcil sur ton visage se haussait de surprise. En parlant de cette envie d’aventure dans un style van life, tu ne t’attendais pas du tout, à ce que ce charmant Woody, propose te te prêter son SUV. Et ce, avec un sourire en plus. Enfin, pour l’instant, surprise qu’on te prête une chose aussi précieuse si facilement, t’en perdais les mots un peu. D’habitude, tu te débrouillais seule, pour un peu près tout. Néanmoins, tu souriais en sa direction, prise de curiosité, comme toujours. « Tu n’as pas peur que je sois une voleuse et ne te rapporte jamais ? » La mine un peu malicieuse. Bien que voler, c’était pas du tout ton genre. « Mais tu as raison, ce sera plus intéressant qu’un restaurant ! Je te remercie en tout cas de me le proposer, mais j’aurais bien trop peur de l’esquinter. » Tu étais bonne conductrice, mais il fallait dire qu’avoir entre tes mains, un véhicule n’étant pas le tiens, avait un côté effrayant. « Alors tu as déjà fais ce genre d’aventure ? » Osais-tu demandais, sans trop faire attention, car le mots sortaient souvent avant d’avoir le temps d’y réfléchir. Mais avant même d’en savoir plus sur ses expéditions, un sujet des plus sérieux s’ouvrait entre vous, et pour l’en des rare fois, t’ouvrais un peu ton coeur et la noirceur qui se cachait sous tout ces sourires. Parfois oui, tu te sentais idiote d’avoir peur de dormir, enchaînant les cafés et diverses activités pour rester éveillé. Lui, il trouvait pas cela idiot, parce qu’il comprenait, ce que cela faisait, de se sentir mal. Un petit sourire timide s’affichait sur ton visage, te sentant comprise. C’était agréable, bien que parlant d’un sujet douloureux. Woody, il mettait les mots justes sur tes émotions, c’était un peu perturbant aussi. « Oui, tu as tout juste. Ce sont bien les cauchemars que j’essaie de fuir, mais il faut croire qu’ils sont bien plus coriaces qu’on ne le pense.... C’est que.... La raison de ces nuits difficiles, a commencer un soir. Depuis, les bruits et les ombres me font peur et déclenche parfois.... Enfin tu as compris. » Pourquoi t’en disais autant ? Concentre toi sur lui plutôt. « Je ne sais pas ce que tu as vécu et sans doute que cela ne me regarde pas. Mais, est-ce que tu veux dire que tu n’as pas envie de voir le jour se lever ? » Relevant ton visage sur lui, le regard compréhensif. « Désolée, sans doute que ton histoire. ne me regarde pas du tout et c’est vrai.... Mais, même si trouver de nouvelles choses que tu aimes n’est pas simple, ce n’est pas impossible. Tu trouveras, avec le temps, de la patience.... » Et c’était toi qui parlait de patience ? Quelle ironie. Toi qui souvent la perdait. Heureusement, le yoga et la méditation, avait su rendre la balance moins. disproportionné. En tout cas, vous avez tous les. deux besoin de faire une. activité plus zen que de remuer les démons qui vous hantaient. Il y avait ce quelque chose en lui, que tu voulais aider, vraiment. Pas par pitié. Juste une envie, un besoin, comme si c’était ta mission, de le faire aller mieux, bien que tu ne savais pas pourquoi. Encore moins comment. Partant pour la séance devant la vue panoramique qu’offrait le haut du mont, tu t’installais tranquillement, te mettant dans le mood. Inspirant profondément, l’odeur de la nature, délivrant en dedans, ce goût puissant de la liberté. Une jambe ancrée dans le sol, tandis que l’autre faisait triangle sur elle, les mains jointes, tu donnas le rythme à Woody, rappelant l’importance de la respiration. « On va continuer avec des étirements pour l’instant, même si on est bien échauffé. Ensuite on fera d’autres exercices. » Fentes, papillon, chien tête en bas.... Il y en avait pas mal, mais c’était ce qu’il fallait pour réveiller le corps et se mettre dedans. Finissant le. Dernier étirement, tu te redressais doucement et venais voir le beau brun. « Prêt pour la suite ? » Souriant. « Tu sais que c’est perturbant de te donner un cours ? » Oui, avant, c’était toi qui suivait ses cours. De façon très assidue. @Woody Rutkowski |
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Woody Rutkowski MESSAGE : 4134 ICI DEPUIS : 03/10/2014 COMPTES : jackson & isaiah & concho & elmo & oskár & reyansh CRÉDITS : urochrome (a) & yourdailykitsch (g) & beloved (s)
STATUT : ⋄ oh, I wish you were right there to fight off the nightmares. you were the night light on a dark night like the stars. | Sujet: Re: I made my peace with a war of doubt so I tilt my head back underground (violette) Ven 9 Juin 2023 - 21:35 | |
| Un haussement d’épaules semi-amusé semi-détaché plus tard, Woody répondit : « T’aurais qu’à le garder. Je ne pense plus l’utiliser vraiment de toute façon alors … je ne dirais pas grand chose. » Et comme le trentenaire allait sans doute pousser son dernier souffle avant l’âge de la retraite, et comme il n’avait pas de descendance, il s’en fichait pas mal de ne jamais revoir l’argent mis sur cette voiture. Il aurait pu la donner à ses sœurs ou à son frère, mais cette voiture-là, pour toute la famille Rutkowski, renfermerait bien trop de mauvais souvenirs dorénavant. « L’offre n’est pas que pour aujourd’hui. Si tu changes d’avis, fais-moi signe. Mais ne tarde pas trop … Je risquerais peut-être de la vendre d’ici-là. » Il n’allait pas non plus la donner au premier venu, si Violette ne la réclamait pas d’ici quelques mois et s’il ne trouvait pas d’autres preneurs dans son entourage, il allait la mettre en vente. La blonde lui demanda alors s’il avait déjà fait ce genre d’aventure, lui. Il sourit, distrait, le regard perdu ailleurs qu’ici. « Souvent. » Lâchait-il tout simplement, sans entrer dans des détails qui lui feraient bien trop de mal à se remémorer. Le reste de leur conversation ne fut pourtant pas bien plus douce sur son cœur. Ils parlaient de noirceur et de cauchemars. Cela n’avait rien de joyeux. « Oui. Je comprends. » Il sentait le tremblement dans la voix de Violette, il devinait que ces simples mots libérés venaient avec énormément de peur et de douleur. Elle n’avait pas besoin d’en dire davantage. Elle n’avait pas besoin de souffrir à voix haute si elle ne le voulait pas. Souffrir en silence était déjà assez demandant. La question de la blonde généra une onde de tristesse en lui car elle voyait juste. Il se mordit d’ailleurs l’intérieur des joues, le menton tremblant, alors qu’elle lui demandait si ses paroles signifiaient qu’il ne voulait plus voir le jour se lever. Woody pensait souvent à la mort, oui. Woody avait souvent voulu mourir, oui. Il lui arrivait encore, surtout depuis le décès de sa mère, de souhaiter ne plus jamais se réveiller. Il pourrait enfin cesser de souffrir, et de faire souffrir les autres autour de lui. « Ça m’arrive … Ce serait plus simple, parfois. » Admit-il. Il ne servait à rien de mentir. Violette lui parla de temps et de patience. Il eut un léger rire étouffé. Il avait l’impression d’avoir étiré les deux. Le temps et la patience. « Peut-être. » Peu convaincu, Woody accepta sans hésitation la proposition de passer à leur activité principale : le yoga. Il suivit Violette jusqu’à l’endroit le plus approprié pour leur séance, et il la suivit dans ces gestes d’ancrage, espérant s’enraciner à nouveau dans une vie qui lui échappait. Il arriva à suivre tant bien que mal, enchaînant les positions avec cependant bien moins de grâce et de fluidité que son ancienne élève. Elle le rejoignit un peu plus tard. « C’est perturbant de te suivre, aussi … Mais je suis forcé d’admettre que l’élève a surpassé le maître. » Il esquissa un triste sourire. « Allez, je suis prêt pour la suite. » |
| | | Invité | Sujet: Re: I made my peace with a war of doubt so I tilt my head back underground (violette) Dim 18 Juin 2023 - 16:10 | |
| Pour quelles raisons voulait-il ne plus voir son suv ? C'était le genre de voiture pratique pourtant, dans pleins de terrains et de moments. Woody cachait en lui trop de chose, des sombres, tu le sentais, comme si les ténèbres l'envahissait et que toi, tu voulais parvenir à lui donner un peu de ta lumière, sans savoir comment t'y prendre. Devant son petit air détaché, tu souriais, mais franchement, c'était trop pour toi, d'accepter une voiture. Tu ne méritais pas un tel cadeau. " Je peux pas accepter Woody, ce serait abusé de ma part je crois. Mais si tu n'en veux vraiment plus, je te l'achèterais. " Tu te sentira clairement moins redevable. Il voyait bien ta réticence pour un don, et te laissais un peu de temps pour voir si tu la voulais. Un petit sourire amusé à la fin de sa phrase se faisait. " Dis donc, c'est digne d'un bon vendeur le 'je risquerais de la vendre.' Mais merci beaucoup de ta proposition, je vais y réfléchir. En fait.... Il faudrait que je le vois ton suv avant. " Histoire de voir déjà. De voir si tu te voyais y faire des voyages, des nuits à regarder les étoiles, perdue dans un décor magnifique, provoquant ce même regard rêveur que son ancien professeur en évoquant en avoir fait souvent. Dans tous les cas, le prendre gratuitement ne serait pas possible. Pas que tu sois riche, tu n'étais pas à plaindre non plus, seulement, c'était trop énorme pour l'accepter. Tu en serais bien trop mal à l'aise. Ces temps-ci, tes conversations avec ces personnes ayant fait partie de ta vie avant de partir, tournaient à la tristesse, trop souvent. Sans doute que c'était nécessaire de remettre les pendules à l'heure. Pourtant, ce n'était pas pour cela que ce sujet était simple. Le temps ne le rendait pas moins dur, ni moins douloureux à supporter. Il te rongeait jusqu'à la moelle, jusqu'à l'âme, qui n'en était pas ressorti en un seul morceau, contrairement à ce que tout le monde pensait. Tout le monde ne voyait en réalité que la surface de ce petit soleil que t'essayais d'être, sans jamais deviner ce qui pouvait bien y avoir de l'autre côté. Lui, il te comprenait, sans que tu n'en dises plus, c'était à la fois déconcertant, de se sentir comprise, et agréable, il fallait le dire. Lui, il ne se cachait pas, il ne faisait pas semblant et dans un sens, tu trouvais admirable de savoir ne faire qu'un avec son mal, dans l'autre, tu savais aussi qu'il fallait savoir laisser le bonheur revenir. Sinon, à quoi bon vivre ? C'était visiblement une question que l'ours se posait, le plus sérieusement.... Tu voyais sa souffrance, son envie de ne plus subir, pourtant, il t'avait bien suivi ici, à ce cours en plein air, donc tu te disais qu'il y avait de l'espoir. Sinon, il ne prendrait pas la peine de sortir de son chez lui, de faire de l'exercice. " Je suis désolée, je ne voulais pas te faire mal.... " Déposant furtivement ta main sur son épaule. Voir quelqu'un souffrir, te donner envie de faire disparaitre toute trace de mal, tel qu'il soit. " Non, ce ne serait pas plus simple. " Le faire, doit être encore plus terrible que d'endurer. " Tu sais quoi ? Il faut que tu te fasse un programme de choses que tu aimes et les faire. Je suis sérieuse ! Qu'est-ce que Monsieur Ours aime manger ? Je t'invite ce soir une fois qu'on sera redescendu. " Tu lançais la proposition, et en attendant, vous partiez commencer la séance de yoga, après cette interlude aux allures de confessions, se vider la tête, se détendre, paraissait la meilleure idée. La vue t'aidais à te projeter dans ton monde, celui des rêves ne s'étant pas réalisé, mais qui te donnait envie de te battre, afin de pouvoir un jour avoir l'opportunité de les vivres. C'était ton but, l'ancre qui permettait de ne pas dériver. Du coin de l'oeil, tu surveillais celui qui maintenant était ton élève et tu lui avouais en être un peu déconcentré. " J'ai eu un bon professeur. " Lançais-tu avec un grand sourire. Il t'avait mis sur cette voie, sans le savoir. " Tu te débrouilles encore très bien. Mais si tu n'es pas à l'aise sur une position, dis le moi, d'accord ? " Avant de continuer doucement, voyant bien, que sa souplesse n'était plus aussi bonne. Tu te disais juste qu'il n'avait pas du en faire depuis un moment, la souplesse se perdait si on ne l'entretenait pas. Tu savais pas à quel point tu te trompais. Sinon, tu serais pas venu vers lui, repositionner sa jambe en lui disant de contracter les muscles du ventre, parce que sa position risquait de lui faire du mal. @Woody Rutkowski Désolée si jamais il y a des mots bizarre, je suis sur l'ordinateur de mon Copain et son clavier est bizarre ! |
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