Vernissage (Adonis)

Invité

Te voilà dans la limousine qui roule en direction d'une galerie d'art, où le propriétaire t'avait invité à découvrir les dernières toiles d'un nouvel artiste en passe d'être connu. Tu avais hésité à y aller, tu n'as pas le goût de la peinture spécialement, sauf si tu décores un lieu ce qui n'est pas le cas. Puis après réflexion, tu t'es dit que sortir te ferait du bien.

Alors vêtu de l'une de tes tenues de soirée chic, aux couleurs sombres et de circonstances sur le lieu. Il y a déjà du beau monde. Tout le gratin est là pour faire des courbettes. Voilà pourquoi tu as hésité à te montrer à ce vernissage. Tu remarque monsieur le maire, sa femme et son fils venir te saluer. Le chef de la ville t'a à la bonne depuis ton don à sa dernière campagne et ton soutien lors de réélection. Si seulement il savait que tu fricotte de temps à autre avec son fils et quand se dernier découche souvent pour retrouver ton lit.

Tu ne connais pas l'artiste mais en passant d'une œuvre à une autre. Tu es forcé de constater qu'il a du talent, finalement il se peut que tu repartes avec un tableau. Tu t'approche d'une toile, qu'un fort beau gosse admire, et quand tu vois l'œuvre tu comprends mieux. Tu es conquise par cette dernière. Tu achètes celle-ci. Le prix n'a pas d'importance. Tu sais que tu toi attendre la fin de la soirée pour pouvoir l'amener. Le propriétaire de la galerie enlève le prix et mis un petit écrit vendu et me donne un ticket preuve de mon achat:

" Cette œuvre est magnifique, vous ne trouvez pas. J'aimerais bien rencontrer l'artiste pour le féliciter"

Tu sors au jeune homme à côté de toi, ton plus beau sourire, celui qui fondre en général, ton sourire n’est pas infaillible, tout le monde ne succombe pas à ce denier, mais ça à marcher avec l’une te dernière conquête notamment avec le fils de ce non cher fils du maire. C’est alors que le propriétaire de la galerie s’approche de toi :

« Monsieur Davenport, je vois que vous avez rencontré l’artiste de l’œuvre que vous venez d’acheter je vous présente donc Adonis Solana »

Invité

En tant qu'artiste, je me dois d'être présent pour chaque événement. Pas que cela me dérange, bien au contraire. Je suis un être de lumière qui déteste l'ombre provoquée par la solitude, cela étant dit, ce n'est pas pour autant que j'aime toujours voir des inconnus. Mais les voir s'extasier sur mes oeuvres me fait toujours du bien à l'ego. C'est toujours appréciable d'être reconnu en tant qu'artiste. Parce que l'art, c'est tellement subjectif, finalement. Chacun voit ce qu'il veut dans chaque oeuvre et ainsi, il n'y a pas qu'une seule manière d'interpréter une oeuvre. C'est aussi un des côtés de l'art que j'aime beaucoup. Quelqu'un pourrait voir quelque chose de mélancolique tandis que je n'aurais peint qu'un pissenlit dans un champ ensoleillé. Oui, c'est vraiment subjectif. Et ce que j'aime encore plus, dans ces vernissages, c'est la boisson a l'oeil. Oh, non, je ne bois que trop rarement de l'alcool, si ce n'est pour dire jamais, en réalité. Ma coupe de champagne me tient donc la soirée. Parce qu'au lieu de la boire, je ne fais qu'y tremper mes lèvres pour avoir le goût. Mais au moins, j'ai quelque chose dans les mains pendant que je discute.

Une coupe en cristal que je tripote en observant une de mes meilleures oeuvres de ce vernissage, pensivement. On pourrait croire que j'y cherche une interprétation, finalement, j'essaie surtout de faire abstraction de ses défauts. Néanmoins, je souris à l'homme à côté de moi qui s'empresse d'acheter le tableau. Et puis, il m'adresse la parole et je trempe mes lèvres a nouveau pour goûter mon nectar doré. "Mh... Ce n'est pas ma préférée. Mais elle reste incroyable, oui." Vu ses paroles, j'imagine qu'il ne sait pas que je suis l'auteur de cette oeuvre. J'hésite à me présenter... Après tout, ça pourrait être un peu drôle comme situation. C'est sans compter le directeur de la galerie qui vient me couper l'herbe sous le pied en me présentant. Mon sourire reste tout de même aussi pétillant que mon regard tandis que je tends la main vers l'acheteur. "Ravi de vous rencontrer, Monsieur Davenport. J'espère que cette toile habillera parfaitement l'un de vos murs et ne vous lassera jamais !

Invité

L'intervention du directeur me fait comprendre que l'homme à qui je parle et que je prenais pour un amateur d'art est en fait l'auteur de la toile. Ce dernier me tend la main, je lui donne alors la mienne :

" Hum… Je sais parfaitement ou la mètre. Je me lasse rarement des toiles qui plaisent."

Oui, je venais de savoir quel mur cette œuvre habillerai. Elle se serait du plus bel effet dans la salle de réunion des nouveaux bureaux MD INDUSTRIE, anciennement C INDUSTRIE. L'entreprise que ma léguée tante claire et que je rénove étage par étage :

" Vous venez de dire que cette toile n'est pas votre préféré, montrer donc celle-ci, je n'aimerais pas qu'une autre personne l'achète."

Je suis certain que, si l'œuvre, je l'aurais, même si une autre personne le veut, j'ai les moyens de payer le double. J'ai appris que quand on veut quelque chose, des fois, il faut se battre.

Devant cette dernière, je comprends un peu mieux pourquoi il la préfère, je préviens que j'achète également cette toile, chance pour moi personne n'avait pas encore mis le grappin dessus, ça me fait deux œuvres, moi qui au départ ne voulais en acheter aucune. Mais bon ça ne fait pas de mal. La maire arrive vers nous et regarde la toile ou un petit mot viens d’être mis en évidence « Vendu » :

« Cette œuvre est fantastique, vendue ? Je pense que vous êtes l’acquéreur de cette toile monsieur Davenport ? »
« Max s’il vous plaît, monsieur Davenport est mon père, mais la réponse est oui »
« Monsieur Solana, je paie le double pour cette dernière. »
« Monsieur le Maire, l’œuvre n’est plus à monsieur Solana, mais monsieur Davenport, la transaction est acté. »

Je regarde le maire un petit sourire faussement désolé. Je reprends ma discussion avec Adonis, après de départ du maire qui décide en compagnie de sa femme de porter son regard sur d’autres tableaux :

« Adonis vivez vous de votre talents ? »

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