Qu'y s'y frotte, s'y brûle | Nicky & Balthou

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Objectif vengeance. Plan A? Positif. Plan B? Positif. Plan C? Positif. Plan D? Négatif (faut pas pousser). Il y a un truc dont Nicky supporte difficilement, c’est de voir ses amis/proches, aller mal. Et si elle était dame Marianne dans Robin des bois, elle aurait sans doute dérobé la casquette à Robin des bois pour secourir les pauvres et les plus faibles du peuple du Royaume-Unis. Soit, vous l’aurez compris elle a manigancé un petit plat de vengeance. Comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange froid. Donc préparez-vous à passer à table, le repas restera glacial.

Mais revenons à nos moutons, Nicky notre australienne de Bowen, s’était déguisé en jolie pin-up qui vendait des clopes et sucreries. Porte-jarretelles et tout le tralala, la rouquine rouge sortait le grand jeu. Sa proie était tout près d’ici, c’est donc lentement mais sûrement qu’elle vint à lui.

- Cigarettes, bonbons, sucettes ?

Demanda t-elle d’une voix mielleuse. Oui on ne lui avait pas menti, le beau et méchant Balthasar… était bel et bien charmant.

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Balthasar aimait les femmes dans toutes leur splendeur et pour lui se rendre dans un cabaret était bien la preuve qu'il ne pourrait jamais se passer de leur corps pour lui si parfaits, bon bien sûr il y avait des limites puisque toutes les femmes n'étaient pas belles et à la hauteur du brunet, néanmoins dans un cabaret il saurait trouver enfin une perle rare. Le show venait alors de commencer, et comme dans chaque spectacle, une demoiselle en tenue sexy venait vous vendre et du rêve et des choses à grignoter et dans le cas du MacCoghlan c'était une brunette,vraiment pas mal du tout bon après il trouvait qu'elle avait encore une bouille d'enfant cependant elle avait ce côté mignon et attachant à la fois « Cigarettes et sucettes pour moi » lui lança t-il fourrant un billet de 100$ dollars entre ses deux seins. Il lui fit un sourire assez coquin et passa sa langue sur les lèvres, ça lui donnait son petit côté sexy que le filles adoraient. Il attendait une réaction de la jeune fille tout en buvant dans son verre, son whisky.

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Nicky lui avait offert son plus beau sourire, merci FREEDENT pour blanchir ces magnifiques dents. Le Balthasar mordait à l’hameçon pourtant Nicky était encore très loin de parvenir à ses fins. Restons réalistes, rien n’est gagné / rien n’est perdu. Ce qui est certain, c’est qu’elle devait jouer de ses charmes pour attirer le beau & homophobe Balthasar dans ses filets. Elle prit le billet de 100$ dollars qu’il avait placé entre ses deux seins, et le plaça sous son soutif.

- Merci, je m’appelle Vénus.

Dit-elle souriante en accompagnant d’un bref clin d’œil. Le prénom bidon, mais peu importe les escort-girls & danseuses de cabaret portaient toutes des pseudonymes. Ca tombe bien, Nicky avait besoin d’une couverture.

- Et que veux-tu beau gosse, Malboro, Lucky Strike ? Fraise, Cola, Caramel ?

Elle lui lança un regard coquin et se pencha pour qu’il puisse choisir parmi ses préférences.

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Balthasar était tout à fait content de tomber sur une serveuse aussi sexy que cela, d'ailleurs il la trouvait également gentille et son prénom Vénus signifiait totalement qu'elle était une déesse, ses parents l'avaient bien choisis « Hum..et moi Balthasar » lui répondit-il alors d'un petit clin d'oeil charmeur. Jamais il ne pouvait se douter qu'elle mentait et qu'elle faisait tout cela dans l'unique but de le faire souffrir, mais en revanche elle, elle ne savait pas c'était elle qui allait perdre à ce jeu, en temps que manipulateur professionnel et dangereux criminel il valait mieux pour elle, qu'elle prenne ses jambes à son cou. Mais non, elle préférait faire jouer de son charme, mais à vouloir faire la maligne elle finira par se piéger seule. « Malboro pour les cigarettes et donne moi une sucette à la Fraise et choisis en une pour toi afin qu'on passe du bon temps ensemble » Oui c'était une invitation assez ouverte afin de l'inviter par la suite boire un verre, et puis par la suite dans son lit, elle devait avoir l'habitude des hommes comme cela mais Balthasar avait la beauté en plus, donc pour elle ce n'était que bénéfique.

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La prétendue Vénus s' assit à sa table, profitant de prendre également une sucette. Le goût framboise vient se glisser sur ses papilles et elle s'amuse à cœur joie de jouer avec la sucette. Ayant un visage de petite poupée, on lui donnerait le bon dieu sans confession.

- Je ne vois pas d'alliance à ce doigt.

Remarque t-elle en lui prenant la main. Elle lève alors ses yeux pour plonger son regard dans le sien. L'innocence et la naïveté devait être son deuxième prénom mais on est très loin du compte lorsque Nicky s'applique à faire doublé jeu.

- Toi aussi tu l'enlève?

Elle hausse ses sourcils et lui sourit d'un air entendu.

- C'est aussi ce que je fais!

Elle a murmuré très très bas pour que seul lui puisse l'entendre.

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Balthasar prit sa sucette et son paquet de cigarettes, et tout en ouvrant sa sucrerie il regarda la demoiselle poser ses fesses près de lui. Elle était charmante, même divine, et elle avait une bouille d'ange amenant à en faire craquer plus d'un. Il arqua un sourcil quand il la vit lui prendre la main, lui signalant qu'il n'avait pas d'alliance. Elle ne lui laissait même pas le temps de répondre que déjà elle lui posait une autre question pour ensuite s'exprimer une fois de plus afin de lui dire qu'elle même l'enlevait. Elle était donc mariée ? Le jeune homme trouvait cela vraiment bizarre pour une jeune femme travaillant dans ce genre d'endroit, mais c'était d'autant plus excitant pour lui. D'ailleurs il venait à se demander ce qu'il pouvait lui répondre, il devait passer par le mensonge, ou bien lui dire la vérité ? Après une nuance d'hésitation il opta pour quelque chose de bien plus intéressant « Je n'ai plus besoin de l'enlever maintenant qu je suis divorcé » Oui il lui avait menti, mais elle ne pouvait pas le savoir tant elle était naïve et jeune dans sa tête !

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Crétin jusqu'au bout. Il mentait, c'était évident. Pourtant Nicky ne cessait de sourire. Au fond d'elle, elle souhaitait l'écraser comme une punaise, jusqu'à sentir tout ses membres craqués. Toutefois pour séduire un coureur de jupons, il en fallait plus que ça. C'est en principe pour cette raison qu'elle prétendait être mariée : l'innaccèssible attire les hommes. De plus, elle avait un autre avantage, elle est encore jeune et pimpante. Reste à voir sa crédibilité, elle devait faire attention à ne pas faire de gaffe.

- Divorcé, quel cran. Moi je n'ai pas le courage. Elle t'a pris en flag?

Demande t-elle naïvement. Dans un sens c'était amusant de le voir mentir, s'inventer une histoire de toute pièce. Balthasar méritait bien sa réputation de beau salaud.

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Balthasar mentait mais il n'était pas censé savoir que la soit-disant dénommée Vénus soit en fait une des amies de sa cousine. Il savait mentir à la perfection même, et étant donné du fait qu'elle n'était pas censée savoir que c'était le cas, il ne pouvait que continuer de jouer avec sa fausse vie, et il aurait même pu lui dire un autre prénom mais ça aurait été trop suspect. Ce qu'il ne comprenait pas c'était qu'elle s’entêtait à vouloir lui faire la conversation, et surtout elle utilisait un mot de jeunes, et pas un mot d'adulte, ou peut-être qu'elle jouait un rôle. Tout en arquant un sourcil il lui répondit « Dis t'as quel âge ? » Une fois de plus du Balthasar tout craché, répondre à une question par une autre c'était toujours comme cela, lorsqu'il ne voulait pas répondre ou bien que sur le moment quelque chose le perturbait il posait une question n'ayant aucun rapport avec la conversation qu'il était en train d'entamer.

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- 18 ans.

Dit-elle fièrement. Physiquement elle faisait son âge donc elle n'avait aucune chance de pouvoir mentir à ce sujet Et puis son impulsivité, sa manière d'être, la démasquerait en deux/deux. De plus, de visage, Nicky semble si jeune et si douce... il faut pourtant se méfier de l'eau qui dort.

- Tu te demande comment ça se fait je suis déjà mariée hein? (elle sourit discrètement) Par argent, c'est un quadragénaire, un riche avocat rien d'exceptionnel à part son compte en banque.

Elle arrête de parler et met sa main devant sa bouche, l'air gênée. Elle rit.

- Je veux pas te choquer hein. Mais je bosse ici uniquement pour faire des rencontres.

Quelques battements cils et la prétendue Vénus tend sa jambe en faisant du pied à Balthasar. Phase de séduction numéro deux en place. Qui lance les paris? Misez gros car le jeu est entre les mains d'une grande professionnelle.

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« Aah.. » répondit-il simplement quand la jeune femme lui dit son âge. Et il savait bien qu'elle ne pouvait pas avoir plus que dix huit ans, elle faisait encore bien jeune et il trouvait même qu'elle manquait de beaucoup de maturité. Il ne dit rien de plus que son " aah " assez gêné, c'était d'autant plus bizarre puisque cet âge le fit penser à sa cousine. Il lui fit un sourire forcé en l'entendant lui expliquer le pourquoi du comment elle était mariée, cependant il ne voulait pas s'aventurer avec elle, elle était bien trop jeune pour lui et avait l'air de manquer de feeling. Il prit sa sucette dans la bouche et joua avec à l'aide de sa langue. Il resta silencieux, reposant son regard sur le chaud sur la scène qui s'ouvrait devant lui. Son portable se mit alors à vibrer, le nom de son patron s'afficha alors. Il décrocha directement, ne répondant même pas. Balthasar regarda alors la jeune fille, prit son portable, ses cigarettes et sa sucette et lui lança sur un air plein de mépris et agressif « Bon, va travailler, je vais faire de même ! » Et il tourna les talons, imbu de lui même, tout à fait narcissique et hautain. Le MaCoghlan n'est pas une proie facile et si la jeune Burger voulait arriver à ses fins il fallait qu'elle se montre plus patiente.

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Les carottes sont-elles cuites pour la belle Burger ? Non, ses charmes n’ayant pas fonctionné et pour cause sans doute l’avait-il trouvé trop jeune à son goût. Erreur de débutante mais rien n’est perdu. Dieu lui a transmis de la tchatche, un corps joliment proportionné et un minois angélique. Il fallait qu’elle s’en serve tout simplement.

L’attitude froide et méprisante de Balthasar ne la fit pas désister. Elle n’aura pas dis son dernier mot. Son regard vint directement chercher une de ses amies qui étaient dans le coin. Le plan A, a échouer. Cette amie vint à elle, prit le panier de sucreries et disparut dans la pénombre. Encore heureux qu’elle s’était très bien entouré. De toute évidence le Balthou était coincé, mais le tout était d’agir en douceur. Il serait tellement regrettable d’agir au plan C.

Nicky toujours malicieuse, et pleine de séduction, vint jusqu’à lui pour lui bloquer le passage.

- Excuse-moi chéri, mais je crois t’as oublié quelque chose.

Elle palpa sa jambe pour faire mine de sortir un préservatif de sa poche.

- Je dis rien, tu dis rien. On fait ce qu’on a à faire et t’entendra plus parler de moi.

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Pour Balthasar, Nicky n'était qu'une gamine, une débutante n'ayant rien dans le cerveau, elle devait vraiment être au plus mal pour exercer ce métier et venir voir les hommes plus vieux qu'elle afin de les draguer. Bien sûr que le brunet aurait pu être excité à l'idée d'avoir une liaison avec une femme mariée et en plus âgée de dix huit ans, mais suite à l'appel de son patron, tout ses plans avaient changé, et il se devait de partir, pour rejoindre son patron à qui il avait raccroché au nez. Mais il n'aurait jamais prévu que la brunette revienne à la charge en se positionnant juste devant lui. Elle osait même lui donner un petit surnom, pire elle lui proposait carrément un plan cul. Balthasar lâcha un petit sourire, plaqua la jeune femme sur le mur et l'embrassa avec fougue, il faisait mine d'y prendre plaisir en caressant le corps de la jeune femme, puis au dernier moment il attrapa la poignée de porte qu'il ouvrit puis la referma derrière lui, et s'essuya la bouche. Il hurla afin qu'elle puisse l'entendre « J'ai dit non ! » La Burger avait énervé Balthasar et dieu seul sait comment il pouvait être, pire qu'à son habitude, et agressif. Un homme lunatique dans toute sa splendeur..

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Fucking Hell, il avait senti le coup fourré et Nicky sentait son plan tombé à l’eau. Le regard très sûr d’elle, elle attendait une réaction de sa part. Et contre toute attente il l’avait embrassé, avec une telle violence qu’elle sentit ses membres frissonnés par tant de brutalité. Elle avait fait un signe de la main pendant ce baiser poignant. Les Bad Boys n’ont qu’à faire de coucher avec une gamine, Balthasar n’avait pas le temps pour elle. Chose qu’il lui fit vite comprendre en la plantant dans le décor. Elle le suivit de derrière pendant qu’il hurlait qu’il avait dis non.

Puis tout alla très vite. Deux types, baraqués comme deux armoires à glace le prit par derrière l’enfilant une cagoule sur sa tête. Un passant était dans le coin, mais étant seul il ne préféra pas s’interposer à la situation. Nicky avait prévu le coup depuis le début.

- Il embrasse comme un enfant de b*tard.

Dit-elle avec rage alors qu’elle guida les deux costauds à se réfugier dans une rue étroite et discrète. Ils le tenaient à poings fermes, et par prudence Nicky finit par le fouiller… et ce n’est pas avec surprise qu’elle trouva un révolver sur lui. Il était temps qu’il paye pour tout le mal qu’il avait infligé. Elle prit le plaisir de lui enlever sa cagoule et de le regarder droit dans les yeux.

- Ecoute-moi bien espèce de merde, j’ai mené mon enquête, moi aussi je connais du monde et j’ai pas peur d’un f*ls de p*te comme toi. Touche encore à Kali et je te jure qu’on appelle deux copains à nous défoncés au MDMA prêts à charcuter ta petite saucisse en rondelle pour faire manger les gros porcs dans ton genre. T’as compris ? Joue pas aux cons avec nous!

Expliqua t-elle en articulant très lentement chaque mot. La petite fille, jeune, pure et innocente faisait place à la pire des garces. Tempérament de feu, elle se doutait qu’elle se foutait dans une merde internationale. Connaissant elle-même de nombreux dealers et autres malfaiteurs dû à sa débauche constante, la réputation de Balthasar n’était pas restée inaperçue bien qu’elle n’avait pas réussie à connaitre toutes les informations nécessaires pour s’attaquer chez lui par exemple. Mais une chose était sûre : elle tenait à sa vengeance.

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Balthasar ne comprit rien, il n'eut pas le temps de monter sur sa moto, qu'il fut plongé dans le noir, puis transporté par deux hommes musclés. Puis il sentit des mains sur tout son corps, comme si on le fouillait, le jeune homme se débattait et donna même un coup de pied sur la jambe de la jeune femme. Une fois qu'il puisse la voir, bien sûr les deux hommes le tenaient toujours, Nicky lui fit un long monologue lui parlant alors de sa cousine. Chose dont il ne fallait absolument par parler, chose qui le mettait en rogne, surtout que visiblement cette pimbêche avait loupé un épisode. « Tu te prends pour qui gamine ? T'es même pas foutu de te défendre seule que tu demandes à deux gars de venir t'aider, t'as rien dans les tripes ma parole, conasse ! » Il lâcha un petit rire, puis lui cracha sur les pieds, bien sûr les deux hommes le serrèrent encore plus, eux n'avaient pas l'air d'avoir peur, pourtant ils devaient puisqu'il suffisait que Balthasar passe un coup de fil pour que toute sa bande vienne à son secours, même s'il n'avait besoin de personne. Voyant que la jeune femme allait dire quelque chose, il la coupa net et lui dit « Tu vas regretter de m'avoir insulté, tu peux en être certaine, et l'arme garde là ok ? J'en aurais une autre bien meilleure pour pouvoir te buter ! Et si tu parlais à " Kali " tu serais au courant que JE suis allé la voir à l'hôpital, que JE lui ai parlé et que JE l'ai prise dans mes bras comme on faisait avant, alors si c'pas un signe de compassion et des excuses je vends mon âme au diable.. » Il marqua une pause puis dit dans un rire « ... a non je l'ai déjà vendu. »

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Gamine peut être, mais à présent c’était lui qui était impuissant. Mais lorsqu’il lui dit qu’elle n’était pas foutu de se défendre toute seule, elle ricana d’un rire jaune. C’était l’hôpital qui se fout de la charité. De toute façon comment aurait-elle pu se défendre si il avait une arme sur lui, tout était calculé de A à Z et Nicky savait pertinemment dans quel merdier elle s’était fourré. La peur n'était pas présente, il n'y avait que la haine qui se lisait dans son regard.

- Tu peux parler petit con, frapper sur une meuf, quelle bravoure…

A peine le temps de répliquer plus longuement, que Balthasar lui crache à ses pieds. Nicky fit un bref signe de la main et les deux gros baraqués le serra encore plus fort. La pression monte aux nerfs de Nicky, qui n’avait qu’une envie : le massacrer sur place. Mais les choses étaient plus compliquées qu’on ne pourrait le croire. Il prétendit qu’il s’était réconcilié avec Kali, révélation dont elle ne lui avait pas fait part. Peu importe, Nicky n’en croyait pas une seule seconde. Il avait humilié Kaliope, sans compter toutes les séquelles physiques qu’elle avait du subir. Quant à ses menaces, elles lui firent l’effet d’un retentissement sonore du micro-onde. Rien à cirer.

- Oh ouais d’accord. Le truc c’est que moi je ne suis pas aussi naïve que Kali. On est face à un problème cornélien. Je te bute, forcément un de tes copains va venir me buter à mon tour. (elle haussa les épaules, comme si il s’agissait d’un léger souci) Tu me bute, et c’est toi qui me rejoins dans la tombe. Bon je te laisse le choix, je suis quelqu’un de sympa (elle appuie sur la détente du révolver)

Elle se rapprocha de lui, le dégoût se lit sur son visage elle ne supportait plus de voir sa tête d’escroc.

- Ta balle tu la veux où ? La main ou le pied ?

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