Invité | Sujet: light me up when i'm down. (jonelle&hadès) Dim 24 Fév 2013 - 19:11 | |
| Même s'il n'était que neuf heures, je m'étais déjà servi un verre de whisky. Je n'avais pas de jus d'orange, il fallait bien que je boive quelque chose pour me réveiller. J'étais à peine vêtu, un simple survêtement gris me suffisait. Je n'allais pas me mettre un t-shirt, l'infirmière allait bientôt arriver pour me faire une piqûre. Fichue piqûre. Qu'est-ce que je pouvais être con parfois : me casser la gueule sur un rebord en béton. Cette chute m'avait valu une commotion cérébrale et plusieurs semaines de traitement. Moi qui voulait rester seul, c'était raté. Bon, la certaine Jonelle qui venait chez moi n'était pas désagréable, mais la présence de quiconque m'énervait en ce moment. Alors que je bus d'une traite mon bourbon qui n'avait plus aucun goût, la sonnerie retentit. Je traînais des pieds jusqu'à la porte d'entrée, ouvrant celle-ci sans la moindre expression sur mon visage. « Entrez. » dis-je simplement, fuyant en quelque sorte son regard. Je n'étais pas d'humeur à sympathiser ce matin, j'avais juste besoin de mon traitement hebdomadaire. J'attendis patiemment que Jonelle entre chez moi. |
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Invité | Sujet: Re: light me up when i'm down. (jonelle&hadès) Mar 26 Fév 2013 - 12:33 | |
| Au volant de sa voiture, la jeune médecin scrutait les quelques chiffres présents sur l'horloge digitale du véhicule. Bientôt neuf heures, elle n'était pas en retard sur son planning, un bon point. Comme à chaque fois qu'elle était en service de jour, la jeune brune prenait toujours une à deux heures tous les matins pour s'occuper des soins à domicile: apporter les médicaments aux personnes trop âgées pour se déplacer, changer les pansements de patients récemment opérés ayant l'interdiction formelle de trop se déplacer ou encore, plus simplement, aller faire les piqûres quotidiennes. La fonction de médecin n'était clairement pas de tout repos. Se garant dans une petite rue de Bowen, elle coupa le moteur devant une maison où elle s'arrêtait depuis plusieurs jours déjà. Blouse toujours sur elle, Jonelle s'empara de sa mallette médicale avant de venir sonner à la porte de son patient. Rapidement, ce dernier vint lui ouvrir et un relent d'alcool vint instinctivement déranger l’odorat de la jeune femme. « Bonjour. » aussi prit-elle tout de même le temps de le saluer, c'était la moindre des choses. Posant sa mallette sur la table basse pour en sortir la seringue et le produit à injecter, elle ne pu s'empêcher de regarder le verre vide qui stagnait sur la table. « C'est pas le meilleur des petits déjeuners existant » avoua-t-elle en haussant un sourcil. |
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