Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
Sujet: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 15 Juin 2023 - 21:56
22h. Pour être tout à fait honnête, ce n'était pas habituel pour moi d'être au lit à une heure pareil. Généralement, j'étais plutôt un couche tard. Mais là, il y avait une très très bonne raison que j'sois là. La raison, elle se trouvait à mes côtés et elle s'appelait Maxine. C'qu'on vivait tous les deux, depuis maintenant près de deux semaines, c'était intense. J'me posais pas tellement de questions, j'cherchais pas à analyser quoi que ce soit. La seule chose que je savais c'est qu'elle me plaisait énormément, que j'étais bien quand elle était là et que ça semblait réciproque. On avait cette manière là, d'se dévorer du regard, j'avais toujours envie d'l'embrasser, de sentir son corps contre le mien. C'était presque viscéral et j'avais pas ressenti ça depuis bien longtemps. Ca avait commencé par des regards en coin, lors d'une après-midi canyoning et ça avait terminé en apothéose dans l'intimité du bivouac près de la rivière. Et puis, on s'était revu, plusieurs fois. Le soir même suivant notre rencontre. On s'était fait un p'tit restaurant avant que nos corps se retrouvent, durant la nuit. J'crois que là, on était surtout aveuglé par la fougue qu'on peut ressentir au début des relations. C'était très physique entre nous, mais cette osmose là, elle était indéniable. On était tous les deux en colocation, alors on guettait chacun de nos côtés l'absence de nos colocs pour pouvoir se retrouver, chez elle ou chez moi. Là, ce soir là, Detlev et Arielle était sortis et quelques secondes plus tard, j'lui avais envoyé un message, lui proposant qu'on se retrouve. Maxine, elle était arrivée, peu de temps après. On s'était embrassé, fougueusement, comme si l'urgence qu'on se retrouve, elle était trop brûlante. Quelques minutes après, elle se retrouvait dans mon lit, nos vêtements en moins et nos corps n'avaient pas tardé à entrer en fusion. J'la désirais vraiment, intensément, et tout dans nos gestes traduisaient cette envie. Comme à chaque fois, c'était passionnel, c'était dévorant, et bordel, qu'est ce que c'était bon. Après notre ébat, j'm'allongeais près d'elle, passant mon bras autour de ses épaules pour l'attirer contre moi. J'reprenais mon souffle, le sourire aux lèvres. "Sei così bella." que j'lui murmurais, les yeux bien plantés dans les siens, caressant sa joue tendrement. Ouais, j'pouvais aussi avoir un p'tit côté tendre, surtout quand Maxine était dans mon espace vital. Elle me rendait bien dingue cette fille et j'me surprenais avoir de plus en plus envie qu'elle soit là, toujours, près de moi.
☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 4178 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 15 Juin 2023 - 23:37
Son cœur reprenait un rythme normal, se remettant de l’émotion de ses derniers ébats avec Orso. Cet homme, elle en était accro, depuis que son regard avait accroché le sien à cette foutu sortie de canyoning. Tout son corps l’appelait, comme s’ils étaient aimantés. Ça faisait deux semaines qu’ils se voyaient, et deux semaines intenses. Il était le seul qui faisait sourire l’étudiante ces derniers jours. Elle annulait tout pour lui, préférant profiter de ces instants d’extase que de retourner à son quotidien dur. Elle avait une phase difficile la jolie brune, se prenant la tête continuellement avec ses deux collègues. Mais là, ils n’étaient pas du tout dans ses pensées, Max n’avait de yeux que pour Orso. Ils ne s’ennuyaient jamais de la présence de l’autre, ressentant ce besoin viscéral de faire qu’un avec l’autre. Et Max, elle s’attachait, même trop, retrouvant sa confiance en elle. Elle aimait le faire jouir, le rendre fou et se blottir dans ses bras. Depuis cette fois dans le bivouac et aujourd’hui, à aucun moment elle ne ressentait le besoin d’aller voir ailleurs. Son corps criait de désir pour lui, et elle se sentait si bien. Ils ne réfléchissaient pas, courant dans ce début de relation puissante, vivant au jour le jour. Mais à chaque fois qu’il n’tait pas là, il lui manquait. Max espérait même à ce qu’Hazel annule les apéros pour qu’elle puisse inviter cet amant dans sa chambre. Combien de fois elle avait voulu Maxine le surprendre au bivouac, retrouver cette table rudimentaire mais qui reflétait plein de souvenirs. Alors quand il lui annonçait que ses colocs disparaissaient pour la soirée, Max elle ne réfléchissait pas. Embrassant Hazel en lui souhaitant bonne soirée, elle se dépêchait de la rejoindre. Leur corps brûlant et collant témoignait de l’intensité qu’ils avaient vécu quelques minutes plus tôt. Même après, ils avaient besoin de sa contact physique, et Max s’approchait de lui une fois qu’il eut encerclé ses épaules, le regardant profondément. Elle pourrait tomber amoureuse de cet homme, elle était déjà peut-être en train de l’être, tout était intense, beau, fou avec lui. Elle adorait quand il lui parlait en italien, cette langue si chantante mais qu’elle ne comprenait pas. « Ce qui veut dire ? » Demandait-elle en lui souriant, alors qu’il caressait sa joue. Il y avait cette douceur en lui, alors que quelques minutes avant, c’était un Orso sauvage et une Maxine lionne qui jouaient. C’était ça qu’elle aimait, ce côté sensuel, tendre et sauvage. Max se relevait légèrement, posant sa bouche sur celle de son amant, lui offrant un doux baiser. « Tu me rends dingue Orso. » Avouait-elle à demi-mot, rougissant légèrement et posant sa tête dans sa nuque pour respirer son odeur alors que sa main caressait ce torse dénudé.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Ven 16 Juin 2023 - 1:54
C'était con hein, mais depuis que j'avais rencontré Maxine et depuis qu'elle était dans ma tête, j'étais toujours en train de guetter mes colocs, histoire de savoir s'ils allaient partir ou non. Ca me ressemblait tellement pas ça, d'entretenir un truc sur plusieurs jours, avec une nana. Et pourtant, j'me posais pas trop de question. On passait du bon temps ensemble, on était comme attiré l'un à l'autre, et à chaque fois que la voie était libre, chez elle comme chez moi, on pouvait être tout à fait certain que l'autre allait rappliqué assez rapidement. Ca n'avait pas loupé aujourd'hui, à peine Detlev et Arielle avaient passé le pas de la porte que j'envoyais un message à Maxine. Pour l'instant, personne de mon entourage n'avait eu vent de cette histoire, c'était juste elle et moi. On avait rien officialisé, on avait pas tellement discuter de nous et de l'avenir. J'crois qu'on se laissait juste bercer par le moment. Et comme à chaque fois, c'était intense avec Maxine. A peine avait-elle mis un pied dans l'appartement qu'on s'était sauté dessus, s'embrassant langoureusement à mesure que j'la dirigeais vers ma chambre. A j'crois qu'à chaque nouvel ébat, on s'domptait encore un peu plus, et ça surpassait à chaque fois la précédente. Ouais, entre nous, il y avait une sacrée connexion. C'était indéniable. Après ce qu'on venait de vivre, là, juste à l'instant, on avait bien besoin de reprendre nos esprits. Encore essoufflé par l'effort, je rapprochais Maxine tout près de moi, entourant ses épaules de mon bras. Quelques mots en italien, sans que j'm'en rende compte. Sa réaction me fit sourire, tandis que je continuais de caresser sa joue, tendrement. "Que tu es très belle, Maxine." Un peu d'tendresse là, c'était bien apprécier. Et j'me surprenais à vraiment trouver ça agréable. Maxine se redressa pour déposer ses lèvres sur les miennes, ma main glissa lentement dans ses cheveux, pour lui rendre ce baiser bien sensuel. Elle posa sa tête contre moi une fois nos lèvres séparées. J'souris en écoutant ses mots. "C'est bien réciproque, Maxine." que j'lui disais. On resta, quelques instants, un peu silencieux, juste parce qu'on était bien là. J'caressa son épaule du bout de mes doigts et elle avait sa main qui flattait mon torse. On était bien là. J'déposais un baiser sur ses cheveux, après quelques dizaines de secondes, tranquilles, à reprendre nos esprits. "Est-ce que tu veux boire ou manger quelque chose? Histoire qu'on reprenne quelques forces, après tout ça?" Un sourire s'étira sur mes lèvres. Passer du temps avec Maxine, la savoir qui évolue près de moi, ça me plait vraiment bien. Mais bordel, j'suis en train de tomber amoureux ou quoi moi?
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Ven 16 Juin 2023 - 8:38
Max c’était le genre de femme à critiquer ses amies, quand celles-ci avaient un sourire béat parce qu’elle recevait le message de leur crush du moment. Max, elle ne comprenait qu’on puisse changer à ce point juste parce qu’une personne rentrait dans sa vie. Sauf que depuis cet après-midi au canyoning, elle était pareille. Chaque fois que son portable s’allumait, elle espérait que ce soit Orso, et un grand sourire s’affichait sur le visage de l’étudiante quand elle voyait son prénom apparait sur ton écran. Oui, elle tombait amoureuse sans le savoir. Seule Hazel savait que Max voyait quelqu’un, mais pour l’instant elle restait dans cette bulle, c’était lui et elle. Elle ne voulait pas le partager, préférant leur moment unique qu’ils passaient ensemble. Après une énième sourire, elle prit son vélo pour rejoindre rapidement l’italien. Ils se tombaient dans les bras l’un de l’autre, ressentant le besoin de s’embrasser et se toucher. A son contact, c’était tout le corps de Maxine qui frémissait. Ç’avait toujours été intense, mêlant cette sensualité, cette douceur et cette profondeur. Il savait le rendre dingue en un regard, Max ne pouvait se détacher de ses yeux. A chaque fois, ils pouvaient passer des longues minutes à se regarder profondément, presque à sonder l’âme de leur partenaire. Reprenant son souffle dans ses bras, Max elle se laissait porter par cette douceur, et ce besoin d’être près de lui. Il soufflait des mots en italien, faisant rougir la jolie brune à la traduction. « T’es pas si mal non plus. » Disait-elle malicieusement. Orso il était plus que pas si mal, il était beau. Il n’y avait rien qu’elle n’aimait pas chez lui, ce qui était assez déconcertant pour l’anglaise qui avait toujours un truc à redire. Après ce baiser langoureux, elle posait sa tête. Ils restaient là, pendant plusieurs secondes en silence, profitant de la présence de l’autre. Ils avaient cette douceur envers l’autre qui était simple mais belle. Max caressait du bout des doigts le torse de son amant, jouant avec les lignes de ses muscles abdominaux. Elle sentait l’effleurement de ses doigts sur son épaule et Max se sentant bien, si bien. Le moment aurait pu durer, encore longtemps. Sa tête se releva à la question d’Orso. « Oui bien sûr. Avoue que je te mets à bout de force à chaque fois. » Disait-elle avec un sourire béat, alors qu’elle se levait, s’éloignant de lui à contre cœur. Max, elle trouvait un tee-shirt d’Orso, chose assez étrange vu qu’il se baladait constamment torse-nu. Elle l’enfilait avant de lui tendre la main. « Allons voir ce que Monsieur à de bons dans son frigo. » Quand ils étaient ensemble, elle voulait qu’il soit proche d’elle, préférant profiter de ces instants bien trop courts.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Sam 17 Juin 2023 - 0:51
C'était pas dans mes habitudes de voir et revoir la même fille. Mais avec Maxine, c'était assez spécial. Elle était spéciale, vraiment. Elle m'avait tapé dans l'oeil lors de cet après-midi et depuis, on vivait un truc assez intense. J'en avais parlé à personne, parce que j'voulais juste conserver ce truc là, rien que pour nous. Pour l'instant du moins. Entre nous, c'était toujours passionnel, et ce soir là, ça n'avait pas loupé. Après un ébat torride, comme à chaque fois, on s'retrouvait allongé dans mon lit, l'un contre l'autre. C'était aussi des moments agréables, plus tendres. Généralement, j'les aimais pas ces moments là, après le sexe, avec d'autres. Mais avec Maxine, j'm'en lassais pas. Après lui avoir dit qu'elle était belle, -en italien s'il vous plait!- Maxine me retourna le compliment mais pas d'la même manière. J'reculais alors un peu la tête, pour bien la voir, fronçant des sourcils, amusé par son air malicieux. "Pas si mal?!" Elle me défis un peu de regard et j'vois bien dans son regard d'ailleurs, qu'elle me trouve mieux que pas si mal. Nos regards là, ils ne mentent pas, on peut ressentir toute la dose de sentiments positifs qu'on ressent à l'égard de l'autre. J'sais pas si c'est de l'amour mais en tout cas, c'est bien agréable. Finalement, on reste là, l'un contre l'autre, pendant plusieurs minutes, dans le silence, s'embrassant parfois, ou juste se caressant, comme pour redescendre après ce qu'on avait vécu. J'lui propose d'aller boire ou manger un petit truc. Parce que mine de rien, tout ça, ça nous a un peu vider les batteries. Maxine en profite pour bien souligner que oui, elle me met à bout de force. J'souris. "Ouais mais c'est pas bien désagréable j'dois dire." Ca c'est pour la p'tite remarque comme quoi j'étais que "pas si mal." Alors que ouais, en vrai, faire l'amour avec Maxine c'est plus que "pas désagréable" bien au contraire. Cette petite complicité là, avec Maxine, elle me fait me sentir à l'aise. On est sur la même longueur d'onde. Nos corps se séparent, tandis que Maxine enfile un de mes t-shirt, j'remets mon caleçon et j'choppe un jogging en coton blanc dans mon armoire. J'reste torse nu, comme quatre-vingt quinze pour cent du temps. Maxine me tend la main et on s'dirige ensemble vers la cuisine. "J'vais te préparer un truc, tu vas pas t'en remettre!" Oulala, Orso, on se calme, tes compétences en cuisine sont proches du néant j'te signale. Mais ça me faisait juste rire d'me croire un chef étoilé. On arrive dans la cuisine, juste avant d'me concentrer sur le repas, j'm'approche une nouvelle fois de Maxine, j'dépose mes mains sur ses fesses et je l'attire vers moi, pour l'embrasser encore une fois. Bordel, mais elle me rend dingue cette fille. Après notre baiser, j'me détâche un peu d'elle et j'ouvre le frigo à la recherche d'un truc qui pourrait faire office de repas. Putain, j'suis un peu perdu, d'habitude c'est Detlev et Arielle qui cuisinent et moi je me régal. Comment ça j'suis un pacha italien ? Mon regard parcourt les produits et j'repère deux trois trucs susceptibles de faire l'affaire. "Oh, i got it, it's gonna be legen... wait for it ... dary!" Ouais, quand j'suis content je fais des références à How I Met Your Mother. J'regarde Maxine, parce que j'suis persuadé qu'elle aura la référence et qu'elle va rire avec moi. J'vois qu'elle réagit pas, ou qu'elle semble pas capter le truc. J'retourne mon intention vers le frigo et j'attrape des tomates fraiches, du basilic et d'la mozza. (Italien jusqu'au bout.). "T'as pas la ref?" que j'lui demande comme ça, l'air de rien.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Dim 18 Juin 2023 - 22:03
Max elle avait toujours pensé que l’amour ça se construisait. Elle ne croyait pas à la passion des corps, préférant largement le charme intellectuel. Orso, il lui faisait valser tout ces a priori, la rendant dingue d’un seul regard et leur corps parlaient pour eux. C’était l’intensité de leur moment et de leur regard qui rendait dingue Max. Puis ces moments doux d’après, où elle se sentait en sécurité. Max pouvait se voir toute une vie dans ses bras forts, à caresser du bout des doigts cet homme qui savait la faire chavirer en un instant. Ces sentiments, ils étaient nouveaux pour l’anglaise qui n’avait jamais connu auparavant une telle passion et fusion. Il comprenait ses blagues, jouant le même jeu qu’elle. C’était si simple, si doux, et si bon qu’elle espérait voir Hazel pas là le soir pour inviter son italien. Il était loin d’être pas si mal Orso, c’était même peut-être le plus bel homme qu’elle avait rencontré. Max ne savait pas réagie aux compliments, il fallait qu’elle enlève l’attention sur elle, soit en blaguant ou en complimentant l’autre. Orso, il n’avait pas besoin de l’entendre dire qu’il était beau, les yeux de l’anglaise suffisait. Ils se parlaient à travers leur regard, sondant l’âme de l’autre à chaque instant. Ils restèrent calmes, harmonieux dans leur respiration, et s’enlaçant à l’abris de tous. Il lui propose de manger et boire, Max se lève. Pas bien désagréable. Elle riait à sa remarque, approuvant le répondant de l’italien face à sa remarque précédente. « On mange et après tu verras que ça sera loin d’être pas si désagréable. » Répondait-elle sur le ton de la menace mais un sourire aux éclats. Elle récupéra sa culotte et un tee-shirt, avant de prendre la main de l’italien pour se laisser guider vers la cuisine. Max, elle était incapable de se tenir éloigné de lui quand ils étaient ensemble. Elle trouvait déjà, qu’à son goût ils ne se voyaient pas assez, se rendant compte qu’elle avait besoin de leur moment. « Tu sais que j’adoooore la cuisine italienne en plus ! » Max, ce n’était pas la plus grande cuisinière, même si depuis quelques temps elle essayait d’augmenter en compétence. Par contre, elle était gourmande, et ça ne la gênait pas de regarder Orso cuisiner si quelques fois elle pouvait lui voler un baiser. Lui il n’attendait pas, il l’attirait vers elle, les deux mains sur ses fesses. Max elle s’approchait, accueillant ce baiser avec désir. Alors qu’il fouillait dans le frigo, Max elle s’asseyait sur le comptoir, attendant qu’il sorte les ingrédients. Il la regardait, un sourire amusé suite à sa phrase. Max, elle ne comprit rien, enfin elle ne comprenait pas pourquoi il sortait ça. Pourtant, elle lui disait vaguement quelque chose cette phrase, mais ça ne lui revenait. Elle fronçait les sourcils, se retenant de dire face à cette spontanéité ratée. « Non ! C’est tiré d’un film ? » Demandait-elle si innocemment. Quand il se retournait vers elle, Max en profitait pour crocheter ses jambes autour de lui, et l’embrassait avec un large sourire. Elle n’avait pas encore conscience qu’elle allait détester le reste de leur soirée et How I met your mother.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Mar 20 Juin 2023 - 22:19
Après ce p'tit temps de pause bien méritée, on s'reconnecte un peu à la réalité. Il s'agirait de pas s'laisser mourir de faim. Même si là, dans l'idée, j'reprendrais bien un peu de Maxine et de nos instants intimes. J'pourrais très vite devenir accro. J'crois même que c'est déjà un peu trop tard. J'ressens un paquet de trucs pour elle, c'est pas facilement définissable alors j'me laisse porter par les instants qu'on partage. Très vite, notre complicité revient très naturellement. Il s'agit à présent de sous entendre que c'qu'on se donne l'un à l'autre, c'est juste "pas trop désagréable". Bien évidemment, c'est un mensonge, on le sait aussi bien l'un que l'autre. Sa réponse m'arrache un sourire franc, doublé d'un p'tit regard de défi. Tandis que se rhabille un minimum pour aller dans la cuisine, j'la lance en réponse : "Challenge accepté!" C'est toujours un plaisir d'imaginer la suite de la soirée avec Maxine une nouvelle fois dans mon lit. On est très physique, très tactile tous les deux, et j'dois dire que ça me plait énormément. De toute façon, j'me sens inexorablement attiré par elle, à chaque seconde. Sur le chemin de la cuisine, je tease un super repas à Maxine, mais en vrai, je sais pas trop ce que je vais réussir à lui préparer. J'suis pas un cuisinier d'exception. Cela dit, j'compte sur la qualité des produits qu'on a dans notre frigo pour camoufler un peu mon incompétence. Maxine semble tout à fait emballer à l'idée de manger de la cuisine italienne, j'aime cette enthousiasme. J'en profite pour l'embrasser, juste parce que ça faisait un peu trop longtemps. Bordel, est-ce que je suis réellement en train de tomber amoureux là? L'ambiance entre nous, elle est bonne, détendue, comme à chaque fois. Alors que je sors quelques produits du frigo, je sors une petite référence à How I Met Your Mother, pour ainsi dire LA série de toute une génération. J'pensais que Maxine allait réagir mais non, rien. Alors j'lui demande si elle a la référence. Maxine, elle semble vraiment à mille lieux de savoir de quoi je parle. J'la regarde toujours un peu circonspect. Maxine elle a prit place sur le comptoir, après avoir posé les ingrédients juste à côté, je m'approche d'elle, elle passe ses jambes autour de ma taille et je pose mes mains sur ses hanches. On s'donne un nouveau qu'on laisse s'étirer un peu, juste pour profiter des lèvres de l'autre. J'me sépare de ses lèvres et je reprends notre conversation "Mais nan c'est pas un film, c'est how i met your mother, tu sais la série!" J'vois bien que Max elle voit même pas de quoi je parle. Alors j'lui dis, toujours le sourire aux lèvres. "Ou étiez vous mademoiselle Gray entre 2005 et 2010? Sur une autre planète?" Cette série, elle a marqué toute une génération, et j'comprenais pas comment Maxine avait pu louper ça. J'la regarde, toujours amusé, bien loin d'imaginer que ce p'tit sourire allait très vite s'effacer d'mon visage.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Mar 20 Juin 2023 - 22:51
Elle rit d’un rire sincère Max à la réponse d’Orso. Même si elle avait faim, elle avait hâte de retourner dans ce lit et dans les bras de cet homme. C’était une belle soirée en perspective, remplie d’orgasme, de douceur et de baiser. Il y avait peut être un peu d’amour, on dirait bien. Max, elle préférait ne pas y penser, savourant chaque instant avec lui. L’amour c’était un bien trop grand mot qui amenait tant de complication dans une vie. Orso, il pouvait le voir dans le regard de l’anglaise qu’il comptait pour elle. Ce qui était dingue, c’était qu’ils se connaissaient de quelques semaines, mais depuis il n’y avait pas un jour où elle ne pensait pas à lui. Il lui faisait vivre de belles sensations, et même si c’était très physique entre eux, elle la sentait cette connexion. Et si finalement c’était aussi simple d’aimer, que ça ne faisait pas souffrir et que c’était aussi doux et bon. Dans ce cas-là, Max elle plongeait dedans. « On a intérêt à prendre des forces ! » Disait-elle malicieusement, alors qu’elle s’habillait du tee-shirt de son amant préféré (et le seul). Heureusement que les colocataires de l’italien n’étaient pas là pour la soirée, Max elle comptait embrasser cet homme un peu partout où ils allaient. C’était toujours un peu trop court quand ils se voyaient. Main dans la main, il al dirigeait vers la cuisine, lui promettant un repas digne des plus grands chefs. Max se léchait déjà les babines, prête à dévorer autre chose qu’Orso – pour une fois. Il lui volait un baiser sur le pas de la porte de la cuisine, un geste si simple et pourtant tendre, comme s’ils faisaient ça tous les jours. Max, elle tombait amoureuse, c’était certain. Fouillant dans le frigo, il lui promettait un truc legendary. Max, elle ne comprit pas la référence, haussant un sourcil d’incompréhension. Ils n’avaient pas été élevé dans la même culture, peut-être que Max n’avait jamais eu accès à ce film ou série dont faisait référence Orso. Bref, elle ne s’en souciait guère, préférant observer le jeune homme qui sortait des tomates et de la mozzarella. Une fois qu’il déposait les ingrédients sur le comptoir, Max en profitait pour l’emprisonner entre ses jambes, chercher le contact. Ils s’embrassaient longuement, profitant d’un autre moment tendre comme ils savaient si bien le faire depuis le début. C’était un parfait équilibre entre la douceur et la sauvagerie. Orso il regardait Max comme jamais on ne l’avait regardé auparavant, et son cœur il tremblait devant lui. C’était une série. Ça lui disait quelque chose. « Je crois que ma sœur et mon frère regardaient. » Disait-elle essayant de retrouver quelques détails dans sa mémoire. Orso, ça le faisait rire, surtout que Max elle avait quand même une bonne culture habituellement. Par contre sa question fit arrêter le cœur de Max pendant un instant, juste un instant. « J’étais sûrement en train de jouer à la barbie, j’avais entre 5 et 8 ans je ne regardais pas la télé. » Répondait-elle avec franchise, ignorant la bombe qu’elle avait lancé. Très loin du remue ménage qui se passait dans la tête d’Orso, Max se relevait. « Tu veux de l’aide pour la préparation. » Demandait-elle en lui souriant.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Mar 20 Juin 2023 - 23:55
La p'tite promesse qu'on s'était faite là, en quittant ma chambre, elle me plaisait bien. De toute façon, j'en voulais toujours plus de Maxine, et la simple idée que j'allais retrouvé son corps une fois qu'on aurait repris quelques forces, ça me rendait juste .. heureux. C'était ça le mot. Elle était solaire Maxine, elle avait ce p'tit truc qui faisait que j'me sentais bien avec elle. Une fois dans la cuisine, on résiste difficilement à s'embrasser, à s'donner quelques petites caresses. Ca entretient la petite flamme qui brûle constamment entre nous. Alors que je m'affaire à sortir les ingrédient pour lui faire une p'tite salade italienne à base de basilic frais, de mozzarella et de tomates toute fraiche du marché, j'lui lâche un truc, totalement innocemment, une petite référence. Très clairement, j'aurais du mieux me la fermer pour cette fois ci. Mais sans m'en rendre compte, un truc innarrêtable est enclenché. Alors qu'on continue de s'embrasser, sensuellement lorsque Maxine est assise sur le comptoir, j'en viens à me demander comment Maxine aurait pu passer à côté de cette série d'anthologie. Apparement, elle connait de son frère et de sa soeur. Ok, mais ça m'donne toujours pas d'explication de comment elle aurait pu passer à côté. Et là, sa réponse, elle me donne comme un violent coup en pleine tête. J'crois que j'ai jamais perdu mon sourire aussi vite. J'le regarde, médusé. Et j'me recule, de quelques pas, instinctivement. Elle avait QUEL ÂGE en 2005 ? Bordel. J'fais le calcul assez rapidement dans la tête. Parce que là, il y a pas le temps de naisier. Maxine elle se relève pour me proposer de l'aide et là, j'l'entends même pas à vrai dire. J'suis toujours bien abasourdi. J'suis en train de réaliser là, que Maxine, elle a pas du tout un âge correct. Elle est genre .. super giga jeune. Beaucoup trop pour moi. J'ai encore rien dit parce que j'essaye juste de faire du rangement dans ma tête. J'me frotte nerveusement le front, toujours bien plongé dans mes pensées. Ca doit durer en tout et pour tout une dizaine de secondes, mais ça me parait une éternité. "Porca puttana troia" que j'me mets à murmurer, pour moi même. Comprenez : putain de bordel de merde. J'relève les yeux sur Maxine, et là, j'ai plus du tout envie de rire. "Bordel, Maxine, mais t'as quel âge? T'es majeur au moins?" J'prends appuie sur le comptoir, à côté d'elle, comme si j'allais faire une crise cardiaque. J'en fais peut-être des caisses mais là, dans ma tête c'est un drame. "Putain.." que je murmure une nouvelle fois. J'veux même plus la regarder dans les yeux. Va falloir qu'on est une conversation tous les deux, mais à ce stade, j'suis pas sûr d'être capable de rester très calme.
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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 4178 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 0:30
Ça matchait bien entre Orso et Maxine. Depuis cette rencontre en pleine nature jusqu’aujourd’hui, il n’y avait pas d’ombres sur le tableau. Ils se complétaient bien, profitant de moment plus doux et d’autres plus passionnels. Max, elle pourrait passer des semaines à faire l’amour avec Orso, elle le vivrait super bien. Ils n’étaient jamais rassasiés. Alors qu’ils venaient à peine d’atteindre le climax ensemble, ils se promettaient de recommencer très rapidement. Maxine elle avait besoin des caresses et des baiser d’Orso, son corps en réclamait toujours plus. On lui disait souvent qu’après la passion, il y avait un moment de relâche, mais Max elle n’en voulait pas. Tout était parfait dans cette soirée. Dans cette cuisine, ils restaient coupés du monde, riant et s’embrassant. Orso, il lui avait promis LE repas, tel un grand chef italien. C’était déjà plus simple quand on avait des produits issus de ce pays où tout était bon. Entre deux actions, ils s’arrêtaient pour s’embrasser. Max se posait sur le comptoir, profitant de la vue qu’offrait Orso sur ses fesses alors qu’il était légèrement penché dans le frigo. Elle était bien, et elle aurait aimé le rester, encore longtemps. Mais la référence d’Orso allait tout faire changer, cette simple série – pas top en plus – allait tout changer entre eux. Max allait décidemment la détester cette série avec ce Ted qui passait son temps à chialer et le comportement not ok de Barney. Pour l’instant, ils s’embrassaient sensuellement sur ce comptoir, Max en profitant pour caresser la douce musculature de son amant. Orso, il ne lâchait pas le coup sur How i met your mother, se demandant où elle était à cette période. Max, elle n’avait que vingt et un ans, elle ne se sentait pas plus mature que son âge, elle vivait pleinement sa jeunesse jonglant entre soirée, étude et responsabilité. Mais en 2005 elle était loin d’être en phase avec cette série, vu qu’à peine âgée de 5 ans, elle préférait jouer à des choses de son âge. Déjà à l’époque c’était une petite tête brulée, mais la télé ça ne l’intéressait pas trop. Elle ne sentit pas de suite le corps d’Orso se tendre suite à sa réponse, se faufilant au sol pour commencer à cuisiner. Ils n’avaient pas parlé de leur âge, ils ne s’étaient pas forcément posés des questions personnelles, préférant avoir des conversations plus profondes. Leur alchimie était si naturelle que Max n’avait même pas fait attention à cette différence d’âge. Orso elle l’imaginait quand même un peu plus âgé, peut-être vingt-quatre ou vingt-cinq ans. C’était son corps à elle qui se tendait d’un seul, quand elle ne vit plus du tout le même regard dans les yeux de l’italien. Il était inquiet, presque en colère. Et elle fronçait les sourcils. « Bah oui je suis majeur ! J’ai 21 ans ! » Elle n’avait pas du tout un bon pressentiment sur la suite de cette soirée. Orso, il avait l’air dépité, et ça l’inquiétait Max. « Pourquoi t’as quel âge toi ? » Demandait-elle suspicieuse. A cet instant, elle l’imaginait bien plus vieux qu’elle, la trentaine bien engagée quoi. Il se posait à côté d’elle, et Max qui habituellement se serait renfermée comme huitre, voulait comprendre parce qu’elle l’aimait bien ce mec. Bordel ! Alors elle posait une main sur son bras.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 0:54
J'me demandais bien comment on avait pu passer d'une alchimie évidente, d'une complicité hyper forte à ce qu'on était en train de vivre dans la cuisine de mon appartement. Et pourtant, la soirée avait si bien commencé, j'me sentais bien avec une fille, et ça ne m'était pas arrivé depuis tellement longtemps. J'me posais pas de question, j'me laissais juste vivre avec Maxine à mes côtés. J'me lassais pas d'elle, de son corps, de son sourire, de ses regards charmeurs. Alors ouais, notre relation, elle était très intense, très physique, notre osmose elle passait surtout par tout ça, mais on était bien ensemble. On rigolait bien, on s'cherchait un peu aussi, pour se charmer, et ça matchait juste trop bien entre nous, depuis cette fameuse après-midi à la rivière. Alors, au diable, comment on avait fait pour en arriver là, avec moi, reculant de quelques pas, comme presque pétrifié, stupéfait. La raison, elle était toute simple. L'âge. L'âge de Maxine et ce calcul que j'avais fais dans ma tête avec cette fichue série sortie en 2005. Mon coeur il avait raté une pulsation. J'étais bien perdu et un peu en colère aussi, j'la sentais là, la rage s'accumuler au fond de moi. J'lui demandais tout simplement quel âge elle avait et si elle était majeur. J'crois que ma question ne lui plut pas trop, puisqu'elle fronçait des sourcils. C'était un peu la panique là, tout autour de moi. Sa réponse, elle me donna un coup de massue supplémentaire. J'la regardais, mon visage était bien fermé, j'étais sur le cul, vraiment de ce que j'apprenais. "Mais 21 ans, c'est.. oh bordel .. t'as 21 ans?" que j'lui redemandais, parce que là, j'étais juste pas capable d'avoir des pensées claires et concises. J'crois que là, il y avait un gros quiproquo sur nos âges respectifs. J'avais poser mes mains sur le comptoir, pour essayer de m'ancrer, pour pas m'énerver. Maxine, elle semblait elle aussi chercher des informations. J'relevais la tête, sans pour autant croiser son regard. J'osais plus la regarder là. "J'ai 29 ans." que je tentais de dire calmement. A l'instant où je sentais sa main se poser sur mon bras, j'eu un mouvement de recul, retirant mon bras, instinctivement de son contact. J'restais prostré, une seconde. "Me touche pas Maxine!" que j'lâchais, réaction épidermique qui traduisait bien le bordel dans ma tête. Et là, j'prenais une grande inspiration, et j'me mettais à parler avec les mains, en bon italien que j'étais, entre colère et incompréhension. "Mais bordel, Maxine, mais.. tu pouvais pas m'le dire avant que t'étais genre .. une gamine?!" Je marquais une pause, posant mes deux mains sur l'arrière de ma tête, regardant ailleurs, et riant presque nerveusement. "Porca puttana troia" que j'disais à nouveau en secouant la tête. "C'est la meilleure ça." J'lui parlais autant à elle qu'à moi. "J'ai couché avec une gamine.." que j'lançais, mes mots claquèrent dans le silence. J'osais plus la regarder. La clairement, l'ambiance, elle s'était bien bien refroidie. J'étais en colère, vraiment, j'la sentais cette rage que j'allais peut-être pas réussir à maîtriser. Une toute petite étincelle et j'pouvais m'embraser.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 14:03
Max ce n’était pas le genre de femme à ne regarder que les mecs plus vieux. C’était plutôt la feeling, l’osmose, les regards qui la faisaient craquer. Avec Orso, tout avait été si naturel comme un aimant qui ne cessait de les rapprocher. Ç’aurait pu être beau et touchant, peut-être éphémère, mais Max elle adorait cette relation naissante. Même si elle ne durait pas toute une vie, elle se doutait qu’Orso allait marquer dans sa vie et son passage allait la changer Max, lui apporter des souvenirs doux. Enfin c’était ce qu’elle pensait, ignorant que tout allait dégringoler bien plus tôt que prévu. Elle mit plus de temps à se tendre, se rendant compte que la situation lui échappait. Tout ça à cause d’une stupide série qui était sortie en 2005. Elle n’aurait pas pu commencer un peu plus tard ? Au moins Max aurait pu la regarder. Max, déjà elle n’était pas trop série, et encore moins les anciennes, celle démodée avec le temps, avec des moments problématiques. Elle l’aurait détesté cette série surtout à cause du comportement gênant de Barney et Ted. Mais bref, ce n’était pas la question. Son regard se refroidit à Max, quand Il lui demandait son âge, priant presque pour qu’elle ne soit pas mineur. Evidemment que non elle ne l’était pas. Et rien que sa supposition tendit Max. Il semblait désabusé, choqué de son âge. Et Max, elle stressait, était-il beaucoup plus âgé qu’elle ? « Oui j’ai 21 ans ! ça te pose un problème ? » Elle la sentait la colère monter, voyant s’échapper l’italien. Il ne la regardait même plus dans les yeux, alors que c’était une de leur manière de communiquer depuis le début. Max, elle voulait se perdre dans ce regard, comprendre pourquoi il réagissait ainsi. Puis la vérité claquait. Il avait 29 ans, un calcul rapide pour savoir que finalement ils avaient huit ans d’écart. C’était pas mal, mais ça la rassurait presque Max de ne pas avoir atteint la barre des dix ans. Instinctivement elle mit sa main sur le bras de l’italien, un peu rassuré, essayant de renouer le contact. Ils venaient de découvrir quelque chose sur l’autre, pas forcément attendu, mais ce n’était pas si grave. Peut-être que si finalement. Il se dégageait d’elle, remplissant Max d’incompréhension et surtout d’énervement. Ils avaient couché ensemble, plusieurs fois, intensément, passionnément. Et là d’un seul coup, Orso il avait des principes, il n’osait plus se faire toucher. Et elle se recula légèrement face à la violence de ce rejet, il ne fallut que quelques secondes pour qu’Orso se lâche. « Mais tu te calmes bordel ! Je n’suis pas une gamine ! » Elle détestait ce mot l’anglaise, ayant une famille qui aimait lui dire, étant la petite dernière. « Tu ne m’as pas demandé mon âge à ce que je sache, tu ne m’as pas donné le tien non plus ! » Elle sentait son sang ne faire qu’un tour, son rythme cardiaque s’accélérait mais pas comme d’habitude face à cet homme. « Et arrête de parler en italien ! » Normalement, elle adorait ça, mais là elle avait plutôt l’impression que c’était plutôt péjoratif. Si Orso voulait l’insulter, ou dire du mal d’elle qu’il le fasse dans une langue qu’elle comprenait. Il n’y avait plus de tendresse, Max était devenue cette gamine, personnifié comme une petite fille. Ça la rendait aussi triste qu’énervée. « Elle t’emmerde la gamine ! » Disait-elle sur le ton de l’énervement, se retournant pour aller récupérer ses affaires et se casser de cet endroit.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 19:03
J'm'étais jamais posé la question de l'âge de Maxine. En fait, on avait pas abordé le sujet parce que ça m'avait même pas traversé l'esprit qu'elle puisse être .. aussi jeune. Bordel, j'arrivais pas à comprendre. J'arrivais pas à comprendre comment on avait pu en arriver là. Ca me faisait royalement chier de savoir qu'elle n'avait que 21 ans. Parce que là clairement, c'était impossible pour moi d'imaginer quoi que ce soit de plus avec elle. Ca me tuait de l'intérieur de penser ça, parce que j'avais juste l'impression de faire éclater en mille morceaux une histoire qui était vraiment belle. Moi j'pouvais pas, j'y arrivais pas. "Ouais, ouais ça me pose un putain de problème Maxine!" que j'lui avais répliqué, sans ménagement. Là clairement, c'était la colère qui m'aveuglait. Parce que j'réagissais spontanément à un truc qui m'échappait totalement. J'crois que Maxine elle ne captait pas vraiment pourquoi j'me mettais dans cet état là, elle avait même posé sa main sur mon bras, comme pour faire redescendre la pression. Mais ça n'avait fait que l'augmenter un peu, j'avais dégagé mon bras, rapidement, parce que j'pouvais plus là, avoir de contact physique avec elle. Et j'avais explosé, la traitant de gamine. Maxine, qui était resté calme jusque là avait fini elle aussi par hausser le ton. On était vraiment plus dans la même dynamique, c'était glacial. Elle me somma d'me calmer, protestant ne pas être une gamine. Ca avait le don de tout faire, sauf de me calmer, bien au contraire. "21 ans, j'appelle ça une gamine moi." J'en démordais pas. J'me détestais à cet instant, mais j'voyais pas d'autre choix que d'avoir cette réaction. J'me contentais d'hausser les épaules à sa réflexion. Ouais c'est vrai qu'on avait jamais parlé de nos âges respectifs. J'restais silencieux quelques secondes et je rajoutais, presque en marmonnant. "C'est pas dans mes habitudes de demander la carte d'identité d'mes conquêtes tu vois. Ca m'apprendra tiens." Maxine elle continuait de monter dans les tours. J'parlais italien essentiellement parce que j'étais très en colère et que ma langue maternelle ressortait dans ces moments là. J'pouvais comprendre que ça la mette dans l'inconfort. Mais j'redescendais pas pour autant. "Bah très bien, j'vais t'le dire dans une langue que tu comprends : CA ME FAIT PUTAIN DE CHIER DE SAVOIR TON ÂGE VOILÀ!" J'avais vraiment hausser le ton là, j'avais serré mes poings et ma mâchoire. Putain, j'nous détestais là. D'nous voir comme ça alors que ce qu'on avait partagé jusque là était si beau. Maxine lâcha quelques mots, bien violent en faisant volte face pour retourner dans la chambre pour récupérer ses affaires. Moi j'restais là, prostré dans ma colère. J'attendais qu'elle revienne, mais ma colère ne s'était pas évanouie. "Bah oui, c'est une super idée ça, d'partir et d'pas affronter le truc. La fuite, c'est la solution, c'est bien connu." J'disais ça sur le ton de l'ironie, bien évidemment. J'posais enfin mes yeux sur Maxine, dans mon regard, il y avait d'la colère bien évidemment, mais il y avait aussi une belle part de tristesse, d'voir tout ça parti en éclat. Ca me flinguait d'avoir tout perdu en l'espace d'une demi-seconde.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 19:42
Max elle ne comprenait plus rien de ce qu’il se passait. Il y a quelques minutes, elle embrassait avec passion Orso, prête à faire l’amour avec lui toute la nuit. Il était bien loin à présent ce futur potentiel, et la tension commençait à monter dans cette cuisine et la colère de chacun commençait à bouillir prête à exploser à chaque instant. Son âge. Max n’avait pas pensé à lui dire, ils avaient eu tellement d’autres choses à faire et à dire. Pourtant, elle voyait que ça lui posait un problème à l’italien. Plus la conversation avançait et plus Max se sentait triste, désillusionné de cette histoire qui partait si bien. « Ce n’est que 8 ans d’écart … » Elle ne comprenait pas vraiment le problème, décidant d’amorcer un geste tendre pour calmer la tension qui naissait. Il ne la regardait plus, il s’était éloigné d’elle comme si elle était devenue contagieuse. Ce simple geste il la balançait d’un revers de main, la sommant de ne plus le toucher. C’en était trop pour l’anglaise, qui ne comprenait pas à quel moment cette conversation pouvait prendre autant de gravité. Et elle la sentait, cette colère profonde cachant la blessure que commençait à lui infliger Orso. Il en se calmait pas, n’arrêtant pas de dire le mot gamine qui mettait hors d’elle Max. « T’es pas assez vieux pour me traiter de gamine alors arrête ! » Sa voix tremblait, mais elle était devenue froide, il n’y avait plus rien de solaire en Max, c’était plus le feu qui ressortait. Il était blessant, disant des mots qui tranchaient un peu la confiance de Max. Alors elle n’était qu’une conquête, naïve la Maxine finalement. « C’est ça, va leur demander leur carte ! Comme ça tu pourras même faire une liste et un classement. » Il n’y avait peut-être pas ce lien spécial, vu comment il se comportait à cet instant elle pensait avoir rêvé de ces dernières semaines. Il parlait italien, et ça l’agaçait à cet instant Max parce que bordel elle voulait comprendre ce qu’il disait. Il était méchant, cruel à cet instant, lui hurlant dessus que son âge lui posait un problème. Max elle se sentait insultée, un peu humiliée même. « PARCE QUE T’ES PAS CAPABLE D’ASSUMER AUPRES DE TES POTES QUE LA MEUF QUI TE SUCES LA BITE SOIT AUSSI JEUNE ! » Il n’y avait aucun sens à ces moments, juste une incompréhension de pourquoi il était si rebuté de son âge. Max, elle se retournait lui balançais des mots aussi durs pour partir vite d’ici. Elle le sentait son putain de cœur l’anglaise qui était en train de souffrir. Et les larmes, elle les sentait monter parce que Max elle le sentait qu’elle le perdait Orso. Elle perdait cette belle illusion de quelques semaines. De rage, elle enlevait le tee-shirt d’Orso, le balançant loin d’elle comme si ça lui rappelait une autre époque. Puis elle l’entendit derrière elle, cette remarque ironique. Elle se retournait enfilant en même temps sa robe. Et ils croisèrent leur regard, pour la première fois depuis cette dispute. Malheureusement ça ne calmait pas Orso, il n’avait pas le droit d’avoir ce regard triste alors que c’était lui qui gâchait tout. « Tu veux que je dise quoi d’autres putain ?! Je ne peux pas changer mon âge. » Finalement c’est elle qui détachait son regard, sentant le liquide salé de ses larmes au coin de ses yeux. Elle les essuyait rageusement. « De toute façon, je ne suis qu’une conquête, que tu ne raconteras surement jamais vu comment t’as honte d’avoir couché avec moi. » Max, ça lui faisait mal de dire ça, mal de savoir qu’Orso il regrettait leur histoire.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine Jeu 22 Juin 2023 - 20:20
J'crois que Maxine, elle comprenait pas ma réaction. Et pourtant, pour moi, c'était totalement clair. On avait une différence d'âge beaucoup trop importante pour que ça soit possible. Pour moi en tout cas. J'm'étais jamais posé la question mais mis face au fait accompli, de savoir qu'elle avait 21 ans, ça me bloquait totalement et j'me sentais en colère d'avoir pu imaginer quoi que ce soit avec elle, alors que depuis le début, c'était impossible, sans qu'on le sache. Maxine, elle avait essayé de désamorcer, minimisant notre écart d'âge. Je secouais la tête, sans jamais ne le regarder. "C'est énorme comme différence Maxine, t'avais 5 ans quand j'en avais 14 bordel. 5 ans! T'imagines?" J'avais l'impression de l'avoir genre, souillée, j'la voyais comme une gamine là, et j'avais pas pu m'empêcher d'le dire à voix haute une fois qu'elle m'avait touché le bras pour faire redescendre la pression. Et là, c'était juste l'escalade vers les sommets du clash et on était pas prêt de s'arrêter. Parce que j'la blessais dans ce que je disais, mais j'avais pas d'autre choix. Fallait impérativement que tout s'arrête entre nous. C'est pas possible autrement. J'sais pas d'où ça me venait ce principe là, mais je considérais que c'était un principe bien ancré en moi, impossible à contourner. J'avais sous entendu que ce n'était qu'une conquête, c'était blessant je sais, mais j'pouvais pas faire autrement. J'voyais pas comment faire. Maxine, ça l'avait piqué forcément et j'décidais de rester dans ce rôle de connard là. Pour bien l'éloigner de moi. "Ouais, c'est c'que j'fais faire ouais et toi tu seras définitivement hors-classement." Parce que ouais, là à ce stade, j'préférais oublier notre histoire. C'était douloureux d'tirer un trait comme ça, sur un truc qui avait été si beau. Mais j'étais trop enfoncé dans la colère pour réagir différemment. J'avais haussé le ton et Maxine, elle ne tarda pas à faire de même. J'la regardais toujours pas, mais là, c'qu'elle venait de dire, ça me mettait hors de moi. "PORCO DIO! TU T'ENTENDS LÀ?" Je marquais une pause. J'secouais la tête, mâchoires serrées, j'avais encore parlé italien, parce qu'elle me mettait hors de moi. "OUAIS J'ASSUME PAS, CA VA T'ES CONTENTE LÀ?" J'étais plus du tout rationnel dans ma façon de penser et de parler. J'voulais juste que tout ça s'arrête. Maxine elle tourna les talons, pour aller prendre ses affaires dans ma chambre, j'restais dans la cuisine, pour tenter d'me calmer un peu mais j'y arrivais pas. Elle était revenue, se rhabillant, et j'avais juste plonger mon regard dans le sien, pour la première fois. Pour la première fois, on se regardait. Et c'était vraiment bizarre. On s'envoyait d'la colère et d'la tristesse en même temps et je voyais aussi le regard de Maxine s'embuer un peu. "Dis rien, c'est mieux ouais." Elle avait détourné le regard, essuyant une larme avec férocité. Comme si elle refusait de pleurer. Moi ça me serrait le coeur de la voir comme ça, mais j'pouvais juste pas m'approcher d'elle. "T'es pas juste une conquête mais t'imaginais quoi Maxine putain? Qu'on allait genre finir par se marier, qu'on allait avoir des enfants et que la vie serait merveilleuse ? Tu vis dans un putain de conte de fée en fait." Je marquais une pause. On était si loin à présent, l'un de l'autre. Physiquement autant que mentalement. Il y avait une sorte de barrière qui s'était imposée entre nous. Infranchissable. J'aurais pu désamorcer là, tenter de rattraper un minimum le truc. Mais j'en étais incapable. "Ouais j'ai honte. Voilà. Maintenant, prends tes affaires et retourne jouer à la barbie. On a plus rien à s'dire." En fait, j'crois qu'à ce moment, j'voulais surtout la tenir la plus éloignée de moi possible, parce que j'savais pas comment gérer les sentiments que j'pouvais ressentir pour elle. Ils étaient devenus effrayants, tout d'un coup.
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Sujet: Re: #12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine
#12 - notre histoire n'aurait jamais pu finir dans le calme et la tendresse - maxine