Notre histoire prendra-t-elle fin aujourd'hui ? - Lily-Rose

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

Comment ne pas dire que ma vie n’est qu’un ramassis de péripéties ? Il y a quelque temps déjà, ma copine m’a laisser en me disant que je ne tenais pas à elle. Je n’ai peut-être pas sut comment la retenir ni même lui prouver le contraire, mais disons que j’ai peut-être fait une bêtise. Depuis, je couche à droite et à gauche, ce qui m’a attiré dans quelques embrouilles. Sans compter la vidéo que Lexie à trouver hier avant le dîner. Je me dis que j’aurais mieux fait de l’effacé de mon disque dur. Pourtant je n’ai rien fait de cela, tout au contraire elle traîne dans un dossier sur le bureau de mon ordi. Une péripétie de plus à ma liste, mais c’est sans compter ce moment dans le bar il y a deux jours. J’étais assis à coté de Nelligan et quelque confrères de travail, lorsque ce dernier m’a lancer au défi de séduire une fille mûrement choisit. Cette fille, Iris, ne semble pas être d’une approche facile et pourtant je me compte pas perdre ce défi. J’ai donc dix jours pour la séduire et la faire tomber amoureuse de moi. Une chose que je pourrais croire facile et pourtant quand je sais que la seule fille qui m’a réellement aimé, autre que ma soeur. M’a laissé tomber parce que je manquais de temps et d’attachement. J’arrive à séduire les filles pour une nuit, c’est facile. Tu discutes, ça fini au lit et le lendemain tu sais très bien que même si tu prend son numéro jamais tu ne la rappelleras. Seulement, je dois jouer différemment avec Iris. C’est pourquoi, je suis là ce matin entrain de faire quelques emplettes.  En fait, j’ai surtout besoin de me changer les idées pour ensuite mieux me concentré. Après tout on est le jour 2. Je sors d’une boutique un peu plus pauvre, une fois de plus. Je crains, y’a pas que les filles seulement qui font ça ? Il me semble que j’ai l’air d’un idiot à toujours m’acheter des vêtements, et dire qu’il y a un certain temps j’en avais que faire de la mode. Je préférais me faire cuir un bon fish and chips plutôt que de magasiner mon argent dans de nouveaux vêtements. J’ai changé, et je dois bien l’admettre ça ne me déplait pas. Je m’adapte enfin à la vision de ce monde. Fini le temps où je vivais enfermé dans une cage dans le sous-sol de chez mes parents. Je pense cela et pourtant, chaque nuit encore je me réveille en sursaut. J’ai recommencer à paniquer depuis que Lily est partie, avant j’arrivais à me calmer, me pas bouger pour ne pas la réveiller. Quand je suis seul, cela ne prend qu’un instant avant que mes draps ne viennent trempés de sueur. Mes lunettes de soleil de type Top Gun, je me regarde dans la vitrine d’une boutique de vêtements prêt à porter. Voilà que je ne trouve pas mieux à faire que de m’observé alors que je viens de m’acheter de nouveaux t-shirts, un blouson de cuir, des jeans et un nouveau chapeau. C’est à croire que je suis devenu un acheteur compulsif ! En fait, non ce n’est pas ça c’est tout simplement que je ne dois pas faire tâche à mon travail, tout le monde est magnifiquement bien habiller, alors je n’ai tout simplement pas le choix. Je retire doucement, mes lunettes les faisant glisser sur l’arrêt de mon nez. Une silhouette passa derrière moi, une silhouette qui vous glace le sang quand vous l’apercevez. Je sens mes poils se dresser sur mes bras. Je fais volte face, prêt à me défendre. Un homme me regarde étrangement, tenant la maison de son fils. Soulagé, je commence à me trouver idiot de réagir ainsi. Il n’y a aucune chance que Kyle nous trouve ici. Je devient complètement fou ! Oui, voilà, je suis complètement fou ! Une grande respiration. « Kyle ne viendra pas ici, arrêt de paniquer pour rien ! », que je me dis à moi-même. Puis je me retourne, rentrant en collision avec une personne. Je pose mes bras sur ses épaules par simple automatisme, donnant d’une certaine façon de la distance entre cette personne et moi. « Excusez-moi je ne regardais pas où j’allais. », dis-je en portant mon regard sur celle que j’avais percuté. Une chevelure brune, un peu ondulante, un regard noisette percement de petits losanges verts. Je ravale ma salive. Comment oublié ses lèvres qui ont si souvent caresser les miennes ? « Lily ? », m’adresse-je à elle avec étonnement. Pauvre idiot ! Je sembles étonné de la voir et pourtant on vit dans la même ville, c’est normal après tout, non ?