Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso

J'luttais, à chaque instant, depuis que Maxine était réapparue dans mon cercle vital, la veille au soir. C'était un peu plus facile, hier soir, quand elle était saoule, parce que je n'aurais jamais tenté quoi que ce soit. Bien qu'elle avait largement sous-entendu des choses, j'étais resté fort sans trop de difficulté, jugeant qu'elle était beaucoup trop vulnérable. Mais ce matin, là, c'était différent. Après avoir été en équilibre constant dans ma chambre, entre la colère et la douceur, on avait failli briser une fois de plus notre contact. Mais finalement, je l'avais raccompagné jusqu'à chez elle. Dans la voiture, je pensais qu'on était en zone safe. Alors j'avais à mon tour fait un sous-entendu et ça avait suffit pour raviver toute la tension sexuelle qu'il pouvait y avoir entre nous, constamment. Maxine, elle avait été entreprenante, faisant tomber une barrière supplémentaire entre nous. Celle que j'tentais de garder, par principe. Mais elle avait un pouvoir sur moi Maxine, c'était indéniable. J'étais faible face à l'appel de ses baisers et de son corps. J'crevais d'envie de re-goûter une dernière fois à ces ébats si intenses qu'on avait pu avoir ensemble. Alors j'me laissais aller, craquant sous ses beaux yeux. J'l'avais embrassé, fougueusement et à peine nos lèvres s'étaient retrouvées que Max avait fait tomber nos t-shirts. Sentir le contact de mon torse contre la poitrine de Max, ça m'excitait encore plus, j'étais totalement accro à cette nana là. Alors que mes gestes traduisaient une terrible envie de faire l'amour avec elle, j'avais émis quelques doutes, entrecoupant nos baisers de quelques mots. J'avais pas envie que ça s'arrête, et c'était ma raison qui avait parlé avant tout. Et puis, cette voiture, c'était pas l'idéal pour laisser notre désir éclater. Alors Maxine avait quitté mes lèvres, et j'la laissé éloigner son visage du mien, à contre coeur. J'laisse retomber ma tête contre le siège, presque dégoûté d'avoir dis à voix haute qu'il valait mieux ne rien faire. Mais j'crois que Maxine, finalement, elle semblait assez d'accord avec moi. "On a fait assez de dégâts comme ça." que j'soupirais. J'plongeais mon regard dans celui de Maxine, une dernière fois. Avant d'me pencher pour venir attraper mon t-shirt et celui de Maxine que j'lui tendais. J'avais fais preuve d'un self-control dont je ne soupçonnais pas l'existence jusqu'ici. Mais j'crois que c'était beaucoup mieux comme ça. Après tout, ça n'aurait fait qu'accroître la douleur de devoir se séparer à nouveau. J'aidais Maxine à retourner à sa place, toujours à contre coeur. Puis je renfilais mon t-shirt, avant de replacer mon siège correctement. J'étais toujours assez fébrile, et du coup, pour ne pas craquer à nouveau, j'restais concentrer sur la route. La voiture quittait cette petite impasse avant de retourner sur la voie principale. On resta silencieux jusqu'à ce que je me gare en bas de l'immeuble de Maxine. J'tournais le visage vers Max, un petit sourire triste. "Prends soin de toi, Maxine." Pas de contact physique, c'était le mieux à faire. J'attendais que Maxine quitte la voiture, et j'la regardais s'engouffrer dans le hall de son immeuble. J'soupirais un peu, avant de reprendre la direction de chez moi. Cette nana, elle me troublait vraiment. Et il allait vraiment falloir que j'arrive à me la sortir de la tête. J'savais pas comment j'allais m'y prendre. Ce craquage dans la voiture là, il était l'expression parfaite de ma fébrilité face à elle. Ma raison avait été plus forte, pour cette fois ci.

FIN