I just wanna know what going to happened ! | Nirvana

Silence radio, je ne comprends pas, depuis quelque temps tout allait bien. Nirvana et moi on apprend à se connaître encore, à découvrir qui on est devenu durant toutes ses années de séparations et honnêtement elle m’intéresse encore autant, chaque fois que je suis avec elle je me sens bien. En fait, je vais bien ! On a fait du camping et on est allé à la fête foraine. Je pensais qu’on avait une belle base solide et que tout allait pour le mieux. Sauf que depuis quelque temps, j’ai l’impression qu’elle m’évite, elle répond à mes sms mais c’est pas comme avant… j’ai longuement hésité à aller la voir à son boulot, mais ce n’est pas la place pour parler de notre vie privée. Du coup, me voilà devant la porte de son appartement, à chercher quoi lui dire ou comment lui dire. Je me pose des questions et je veux savoir ce qui se passe avec elle, était-ce juste moi qui pensait que tout allait bien ? Est ce que c’était moi qui se faisait des idées seul ? A quoi elle jouait ? Il se passait quoi dans sa tête en ce moment ? Je suis complètement paumé, je sais pas quoi faire, quoi penser. Je toque à la porte et j’attends qu’elle ne m’ouvre, ignorant même si elle est chez elle ou pas.

On toqua à la porte et illico, instantanément, Nirvana stoppait tout mouvement et pris le soin de baisser le son de la télé. Elle allait loin en coupant presque sa respiration,-on ne savait jamais, si la personne était un indésirable-. Sur la pointe de ses pantoufles,  la jeune femme au nez tout rose, alla regarder par le judas, qui venait lui rendre visite. En un coup d'œil, elle s'accroupissait vite, le ventre plus retourné encore que ces jours précédents. Sa peur confirmé, elle ne savait pas quoi faire et décida alors de lui envoyer des sms, essayant en vain de le dissuader de rester devant sa porte. Bien évidemment, c'était sans compter l'obstination de cet homme lui faisait perdre tous ses moyens. Des lors qu'il était près d'elle. Comme là, en son fort intérieur c'était la réelle panique. Impossible qu'il rentre et la voit ainsi.... Même si il fallait bien se le dire, la confrontation serait obligatoire à un moment.  « Je t'assure que c'est vraiment très contagieux, tu as des scènes non ? Il ne faut surtout pas que tu tombes malades. » Arriverait-elle à le convaincre ? Visiblement, non. Soupirant, elle s'en allait prendre un gros peignoir bien chaud et épais, histoire de cacher au mieux son état.  « Ce que tu peux être insistant. Allez, rentre.... » Ouvrant la porte, laissant le soin à Hudson de découvrir le jolie déraillement de Nirvana dans son appartement. Un film triste à l'eau de rose sur le téléviseur, une tasse fumante de thé, des mouchoirs dans la poubelle, à côté du canapé pour le côté pratique. Là où on voyait vraiment qu'elle n'allait pas bien, c'était en la regardant elle. En pyjama et gros peignoir, pantoufles aux pieds, nez et yeux rouge à force de pleurer et sa belle chevelure, dans un chignon pas coiffé du tout. Quel beau tableau.  « C'est un peu le fouilli, mais je n'ai pas la forme. Tu veux boire quelque chose ? »  Qu'il était difficile de s'imposer à nouveau cette distance, comme si ils remontaient 4 ou 5 mois en arrière. Elle n'osait pas le regarder.

Je n’arrive pas à comprendre ce qui se passe avec Nirvana. Tout semblait bien aller entre nous et puis elle s’est mise à éviter mes messages. A moins de répondre, sans jamais me dire ce qu’il y avait. Ça commence à me rendre fou, je ne comprends pas et j’aime pas ça ! Me rendant à son domicile, je décide d’aller l’affronter directement, hors de question qu’elle se sauve, je n’ai pas envie de la perdre à nouveau. Pas après avoir attendu autant de temps pour la retrouver. Sauf qu’elle n’ouvre pas et commence à m’écrire à la place, mais je refuse de partir, je vais rester devant sa porte aussi longtemps qu’il le faut. Je veux la voir et c’est tout. Comprenant à quel point je peux être têtu, elle finit par venir me parler au travers de la porte. « Je serais prudent, j’en ai rien à faire de mes scènes ! Je m’inquiète plus pour toi ! » Je l’imagine de l’autre bord de la porte à soupirer, secouer sa belle chevelure de feu et j’entends finalement le déclic. « Je m’inquiète Nirvana et tu me reproche de le faire ? » que je demande en franchissant l’entrée de son appartement. Puis d’un signe de main je secoue la tête. « Je suis venu te voir toi, pas ton appartement. » Mais en effet, je peux comprendre ce qu’elle veut dire, sauf que je ne m’attarde pas à ça. Au pire je lui donnerais un coup de main pour ranger, ça ne me dérange pas du tout. C’était son apparence qui m'inquiétait le plus. Je ne l’avais jamais vu dans un tel état. « Non, c’est bon, qu’est-ce qui se passe avec toi ? Tu ne me réponds plus, est-ce que j’ai fait quelque chose ? » J’ai envie de la prendre dans mes bras, de prendre soin d’elle. « Tu aurais dû me dire que tu n’allais pas bien, je serais venu m’occuper de toi ! Je ne t’aurais pas laissée toute seule comme ça ! »

Je ne peux pas croire que tout est un peu à recommencer. Nous allions sur une bonne lancée elle et moi et là tout d’un coup, silence radio, plus d’infos comme si elle ne voulait plus me voir du tout. J’aurais été un vrai connard si cette situation ne m’avait pas inquiété, mais qu’est-ce qui se passait avec la rouquine ? Armée de ma détermination, je suis allée me planter devant sa porte d’appartement, sans m’annoncer, j’aurais pu tout aussi bien me frapper le nez sur la porte rendu là, il fallait juste que je puisse mettre les choses au clair une bonne fois pour toute. Elle est chez elle, mais refuse de m’ouvrir et se met même à m’envoyer quelques messages textos, mais j’en ai rien à faire, je ne bougerais pas de là, tant qu’elle ne m’aura pas ouvert la porte et permis de voir son état. Aussi catastrophique soit-il. Elle finit par ouvrir la porte et me laisse entrer. “Râle autant que tu veux, ça m’en prend plus pour avoir peur, je suis habitué avec une bande de filles n’oublie pas ! ” C’est vrai, je serais aveugle de ne pas remarquer que les filles peuvent avoir leur moments où elles aiment bien râler et se plaindre de tout. “Maniaque chez moi, pas chez les autres Nirv’... ” Mais, son état m’inquiète, elle n’a pas l’air en forme du tout. Je tente de la faire parler, de me dire ce qui ne va pas, mais j’ai l’impression qu’elle tente d’esquiver chacune de mes questions, passant par n’importe quel chemin pour ne pas me dire ce qui se passe vraiment. Je la suis dans la cuisine alors qu’elle va se faire un thé. “Mon planning surchargé ? Depuis quand je n’arrive pas à faire de temps pour toi ? Bon sang, je tente depuis mon retour ici de te montrer que tu comptes pour moi, que je veux être avec toi et tu me repousses sans cesse. Ton silence m’inquiète beaucoup plus… ” Non, mais à un moment, j’essaie de voir ce qui ne va pas, c’est peut-être moi qui insiste trop aussi. “T’as pas le droit de dire que j’tai manqué alors que j’ai essayé de te contacter à plusieurs reprises et que tu m’ignores… ” On peut sentir le reproche dans ma voix, oui, je lui en veux de me tenir loin, d’encore mettre cette distance entre nous. Je fronce les sourcil, les mains appuyées contre le comptoir, je ne capte pas de chaleur intense et soudaine… Puis elle file vers la salle de bain sans demander son reste, j’entends qu’elle call l’orignal dans la salle de bain et je grimace, c’est vraiment un rhume qui lui donne la nausée en plus ? L’eau finit par bouillir et je la verse dans sa tasse et y trempe la poche de thé dedans avant d’aller toquer à la porte de la salle de bain. “Nirvana, t’es aller voir un médecin ? C’est pas normal d’être autant de jours dans cet état…. Écoute… je vais en appeler un pour voir s’il peut nous donner un rendez-vous, mais je pars pas sans savoir ce qui se passe. ” J’appuie mon front contre la porte, la main appuyée contre le mur.

Ce n’est pas comme si on ne se connaissait pas du tout, comme si j’étais un inconnu qui venait juste de débarquer dans sa vie. Nous avions un historique d’amitié ensemble, nous avions déjà eu une histoire. Je peux comprendre que je venais de revenir dans sa vie, comme un cheveux sur la soupe, après quinze ans d’absence ou presque. Elle n’a pas à être honteuse de son bordel, on est en train de travailler pour revenir ensemble et elle pense que son bordel va me faire fuir ? Je balais ses paroles d’une main, la suivant vers la cuisine quand elle commence à se préparer un thé. Mon regard observe chacun de ses gestes, essayant quand même de comprendre pourquoi elle me fuit de la sorte. “Je ne tourne pas ça dans un sens différent, c’est toi qui dis que tu voulais pas m’embêter… Tu ne sais pas ce qui m’embête, tu ne sais pas et tu as choisi à ma place, tu crois que c’était pour me rassurer ton silence ?” Si elle m’avait répondu et expliqué ce qui se passait avant je ne serais peut-être pas ici, je ne serais pas là à essayer de comprendre ce qui se passe avec la belle rouquine. “Comprendre quoi ? ” Ses mots avaient frappé et pas dans l’oreille d’un sourd, mais avant qu’elle ne puisse me répondre, elle se précipita à la salle de bain. J’aime pas ça, j’aime pas la savoir aussi faible qu’en ce moment. Il faut que je fasse venir un médecin, je frappe à la porte pour tenter de la convaincre, je veux que cette situation se règle, que je retrouve la jeune femme pimpante que je voyais il y a quelques temps à peine. La porte s’ouvre rapidement et frappe mon front, ma main se pose contre celui-ci et je tente de me concentrer sur ses paroles. “Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt que tu avais vu le médecin ? C’était assez grave pour que tu l’appelle mais pas assez pour m’en parler ?” Je dis ça d’un ton plus froid et sec que je ne le voulais. Fâché un peu par son manque de confiance en moi et par la douleur à mon front. Je me laisse tomber sur une chaise pendant qu’elle va mouiller une serviette. Je grogne un peu quand elle pose la serviette sur mon front, mais cette fois elle est près de moi et mon regard descend sur elle… Sa robe de chambre est légèrement entrouverte et son ventre semble plus rond… plus gonflé que normalement. Je pose une main sur son ventre, m'approchant de l’autre main à sa taille pour qu’elle ne puisse pas reculer. “Nirvana…. Tu me caches quoi ?” C’est plus une affirmation qu’une interrogation à ce niveau.

Bon.... Il.  Fallait bien avouer qu’il n’avait pas tout à fait faut dans ses paroles. Comment serait-ce donc possible de savoir ce qui pouvait le déranger ou non, car après out, il y avait eu une longue séparation, une longue fissure sur le sol, qu’ils tentaient de faire disparaître. Elle l’avait juste laisser sans ses soucis, afin de le préserver, sans penser qu’il aurait pu lui en vouloir de l’avoir épargné.... comme si la situation était plaisante pour elle ! Ne pas le voir durant tout ce temps, n’avait fait qu’accroître cet enfer, qui était maintenant devenu sa vie. Hudson, il était son rayon de soleil, alors sans sa présence, c’était comme si la lumière ne passait jamais par la vitre du salon. « Au cas où tu en douterais, ce n’était pas une partie de plaisir Sun ! Parce que même si tu pense que j’en avais rien à faire, c’est putain de faux ! Une horreur et sans toi.... Encore plus.... » Ces deux derniers mots avaient été chuchotés. Ainsi que le ‘ Tu peux pas comprendre, ‘ Mais elle ne pouvait pas lui expliquer, pas maintenant. Impossible vu qu’elle partait rendre son repas, accompagné d’une douleur inconnu au bataillon jusque ce jour. Ne faisant que ronchonner dans son coin, Nirvana se calmait un peu, essayait en tout cas. Jusqu’à ce que Hudson menace d’appeler un médecin. La faisant sortir en trombe de la pièce, le cotant bien sur, au passage. Oups. La rouquine tentait de le rassurer, et au final, elle s’en prenait plein la poire, il lui parlait sèchement. Son coeur se serrait, blessé de sa réaction, et ces putains d’hormones, lui donnant juste envie de chialer puisse cent cinquante mille. Au lieu de céder à ses larmes restant sur le bord de sa paupière inférieur, pour une des rares fois, elle prenait sur elle, et venait s’occuper de sa tête venant de se faire cogner. Il ne fallait pas parler, sinon, elle allait craquer, s’écrouler. Et ne plus savoir se relever. La main tremblait sur son visage, tandis que le regard du danseur se lançait sur elle, sur son corps n’ayant plus rien à voir avec celui d’avant. Soudain, il décide de faire n’importe quoi et touche son entre, la faisant reculer d’un bond, mais se faisant stopper par la deuxième mains qui se cachait dans son dos. « Lâche moi. » Presque aussi sèchement que lui plus tôt. « Lâche moi Hudson....  Je ne veux pas qu’on me touche.... » Faux. C’était faux, elle voulait un câlin, oui, un gros câlin.... Mais le truc, c’était qu’elle n voulait surtout pas dire ce qu’elle cachait. « Pourquoi tu poses la question, alors que tu sais ? Tu veux m’obliger à le dire ? Je ne peux pas Hud ! C’est.... C’est trop dur et je.... » Ses larmes coulaient à présent et tout se bousculé dans son être. La vérité faisait mal, un mal de chacal. Ne sachant pas trouver les mots, la rousse se dégageait de ses mains et se relevait, retirant son peignoir doucement. La honte s’emparait d’elle en dévoilant ce ventre rond par rapport à l’accoutumée, ses pleurs ressemblaient plus à un mouton avec une grippe, essayant de beugler. « Il a dit que c’était un déni de grossesse. C’est trop tard pour.... Hello, on est même pas ensemble que tu vas être le Père de mon enfant, you hon, sautons de joie ! »  Ok, voilà qu’elle pétait un gros câble et disait n’importe quoi, riant hystériquement, avant de s’effondrer sur le sol en pleurant bruyamment. « Ma vie est fichue en l’air ! J’ai.... Je suis désolée, tout est fichu.... C’est de ma faute. Tout est de ma faute Hudson et nos vies sont fichues !! » Et pour couronné le tout, il n’allait plus vouloir d’elle. Elle allait le perdre...,
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@Hudson Price

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C’était sans queue ni tête, à n’y rien comprendre pour être honnête ! Je n'arrive pas à comprendre la logique de Nirvana en cet instant. J’ai l’impression qu’elle me repousse et me fuis, pour me dire ensuite que c’est une horreur sans moi. Ça défie la logique tout simplement, comment expliquer tout ça ? « Si c’était une horreur pourquoi pas m’avoir rien dit ? C’est impossible de comprendre la logique et c’est pas comme si je n’avais pas essayer de prendre contact pendant ce temps ! » je suis un peu plus émotif, c’est certain oui, parce que je ne sais pas où donner de la tête et j’essaie de comprendre l’incompréhensible ! Puis en un claquement de doigts elle disparaît à la salle de bain et rend ce qu’elle avait avalé dans la journée ! A la menace d’appeler le médecin, elle ressort en me foutant un coup de porte dans le front et c’est quand elle s’approche de moi, qu’elle baisse la garde légèrement que mes yeux tombent sur son ventre. Plus gonflé que d’habitude, plus rond… si peu comme le corps de ma partenaire de danse que je connais par coeur. Je pose une main contre son ventre, la deuxième venant se calmer au creux de ses reins. Elle tente de reculer d’un bond, elle ne peut pas vraiment échapper à mon emprise, mais je lâche son ventre. La regardant interloquée, comment… pourquoi elle a cru bon me cacher ça ? Je la lâche quand je comprends réellement de qui s’agit. C’est possible ? Pourtant je… elle prend pas la pilule ? Je suis sans mot, sans voix… je ne sais que dire alors qu’elle pleure, qu’elle s’énerve et ses mots résonnent dans ma tête et dans mon coeur… je vais être père ? Elle est enceinte de moi et il est trop tard pour se faire avorter ? Je… je ne… Wouah…. Elle, je…. Nous ? Son ventre rapidement couvert de nouveau par sa robe de chambre… quand elle se retrouve au sol je suis comme réveiller de ma transe et je m’installe au sol près d’elle pour la prendre dans mes bras et tenter de la réconforter. « Dit pas n’importe quoi, on est ensemble et tu n’es pas seule dans ça. Je suis là aussi ! C’est surprenant oui… Sauf que je ne te laisserais pas traverser ça toute seule ! » je relève son visage pour qu’elle me regarde, mon pouce essuyant les larmes qui coulent sur ses joues. « Nirvana…. Ce n’est pas la fin du monde, tu n’es pas toute seule. Tu ne seras plus jamais toute seule… » J’ai envie de voir son ventre, avoir de nouveau la preuve qu’elle est bien enceinte, qu’elle porte mon enfant. « Laisse moi te voir et le toucher… Je veux voir la vie que j’ai mise en toi … » dans ma famille on a toujours accepter la venue au monde d’un nouvel enfant. Je n’avais pas dans l’idée d’en avoir ou du moins pas tout de suite mais on ne peut jamais vraiment prévoir non ?

Dans sa tête, tout était confus, bien plus que d'habitude et là.... C 'était peu dire. Elle qui était de base toujours perdue, la voici dans le pétrin. Son caractère contradictoire n'avait jamais été facile à suivre, ni pour elle, ni pour ses proches qui parfois perdaient le fils. Hudson ne faisait pas fit de cette expérience et il ne la comprenait pas, mais comment le pourrait-il, si elle-même ne comprenait pas ses réactions ? " Je crois que la logique n'existe pas dans mon petit cerveau. " Se pinçant l'intérieur des lèvres, un peu gênée, ne sachant pas lui donner une raison réel à ce silence. En fait, elle ne savait juste pas par où commencer, ni comment. Il était là, le problème.. Nirvana aussi perdue que possible, se donnait la nausée à force de trop penser, enfin, cela entre autre choses..... Ce moment était une véritable torture, entre les toilettes, la confrontations et le coup de la porte sur la  belle tête du brun, rien n'allait. Seulement, elle ne pouvait guère s'échapper de ses  mains, il ne la connaissait que trop bien et savait bien que la jeune femme tenterait de reculer au contact de ses mains sur son ventre. Mains ayant l'effet d'un électrochoc. La vérité éclatait, dans des phrases n'ayant pas de sens, ni queue ni tête. Elle s'emmêlait dans ses mots, dans ses songes et le tout sortait d'une drôle de façon, totalement brouillon en fait. Une vie grandissait en son corps, son corps d'habitude parfait, avait une petite rondeur maintenant et cela était perturbant, pas plus que d'imaginer être une Mère ! Alors que rien n'était clair entre eux deux. La dramaqueen s'écroulait au sol, en larmes, et lorsque son rayon de soleil venait la prendre dans ses bras, elle se sentait tellement soulagée de sa présence, de ressentir cette chaleur, son odeur, qu'elle s'accrochait fort à son t-shirt. " Tu es vraiment trop bien pour moi Hudson ! " Reniflait-elle contre son cou. " Je t'apprend une nouvelle bouleversante et toi tu es là à me réconforter... Je ne pensais pas que cela nous arriverait. Je prend la pilule ! Tu dis qu'on est ensemble ? C'est ce que tu veux ou tu le dis juste à cause de ce.... Problème ? " Montrant son ventre du doigt. Parce que clairement, la rouquine ne désirait qu'une chose, que ce soit officiel entre eux, mais pas à cause de ce bébé. Pas par obligation, mais par envie. " Ne te méprend pas, après tous ces jours avec toi, tu te doute bien que c'est ce que je veux, à un point ! Mais je ne veux surtout pas le faire parce que tu te sens d'avoir une obligation envers moi. " Un bébé dans sa famille hors du commun ? La pagaille. " Et pour la danse ? Bien sur que c'est la fin d'un monde en tout cas. On peut danser enceinte ? Parce que je n'y connais rien. Je changeais les couche du dernier, mais avec le reste..... Disons que flou est un mot faible. " Un micro sourire en regardant le sol. " Tu fais comment pour garder ton calme ? Tu ne paniques pas ? Je veux dire, on va faire comment ? On le garde, on le fait adopter ? " Et puis il y a d'autres affaires à régler. Cependant, pour l'heure, le danseur semblait plus dans la joie que dans le questionnement, il ne voulait qu'une chose, toucher son ventre. Ok, était-ce bizarre de dire qu'elle se sentait bouleverser là ? Devant cet être magnifique qui lui faisait battre rapidement son coeur. Comme prise de timidité, elle le regardait, un instant sans réagir, juste en rougissant, puis relevait son t-shirt, lui laissant à la vue, ce petit être qui grandissait en dedans de son corps. Elle était tellement touché, de sa réaction, qu'elle avait envie de lui sauter dessus, de l'embrasser, de lui crier son amour, mais elle n'en faisait rien, ne voulant pas briser ce moment si beau et intense. " Tu sais que tu me rends complètements folle ? " Venant coller ses lèvres pulpeuse sur sa joue.

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C’est une vague de bouleversement que je ressens quand j’aperçois Nirvana. Elle semble dans un état déplorable et c’est compliquer de suivre le fil des pensées de la rouquine, je ne sais pas comment agir, ni quoi faire. J’aimerais avoir une baguette magique pour la faire aller mieux. Surtout quand elle file à la salle de bain pour aller vider son estomac. Quand elle ressort, c’est un tas d'événements qui se fait dans un enchaînement incompréhensible, jusqu’à ce que je capte… Elle est enceinte, bordel, pour une nouvelle, ça s'en est une. J’essaye de rester calme, de ne pas laisser voir tout ce qui se passe à l’intérieur de moi, elle n’a pas besoin de se faire du souci pour moi en plus. Je pense qu’elle en a suffisamment à gérer. Je m’approche d’elle et la serre contre moi, la sentant s’accrocher à moi comme à une bouée. «T’en fais pas, je ressens une foule d'émotions par en dedans, mais là je sais que tu as besoin de moi. Je ne dis pas qu’on est ensemble à cause du bébé Nirvana. J’ai vraiment envie d’être avec toi sinon pourquoi je me serais inquiété pour toi ? Pourquoi je ferais autant d’effort depuis mon retour en ville ? » Ce n’est pas comme si on avait fait exprès non plus, comme elle dit, elle prend la pilule. Ça n’aurait pas dû arriver, pas maintenant sauf qu’il n’y a rien qu’on puisse faire, soit on le garde ou on le met en adoption… mais je ne suis pas certain que j’aimerais que des inconnus élève mon enfant ! Mon cœur s’apaise un peu quand elle dit qu’elle veut être avec moi, après avoir passé tout ce temps à me repousser ou à vouloir prendre notre temps. Mes doigts caressent son dos doucement pour la réconforter. « Je pense qu’il n’y a rien qui t’empêche de danser à moins que ce soit dangereux pour toi ou le bébé, mais ne t’en fais pas. On posera toutes les questions que tu veux au médecin… il est quand ton prochain rendez-vous? » sa question me fait froid dans le dos. « Tu voudrais toi que des inconnus deviennent les parents d’un petit bout de nous ? » Je ne suis pas trop bien pour elle, je n’aime pas qu’elle pense ainsi…


———— (quelques semaines plus tard)——-

Nous sommes dans le bureau du médecin, je tiens la main de ma belle rouquine. Déjà quelques semaines maintenant que nous essayons encore de croire cette nouvelle, la grossesse se voit sur le corps de Nirvana et nous devons faire face à tout ça, apprivoiser aussi le fait que nous allons devenir parents. On a pas encore tant avancé, il faut prendre des dispositions pour un appartements plus grand ou je ne sais quoi. On ne vit toujours pas ensemble, mélanger nos vies et tout ce que ça implique… c’est beaucoup. La, nous sommes dans le bureau du médecin qui invite Nirvana qui doit avoir une envie du tonnerre après avoir dû boire un litre d’eau avant le rendez-vous pour l’écho. Nous allons voir notre bébé. Je dois attendre qu’elle se change et quand elle est couchée sur la table, je peux entrer et je vais lui tenir la main. « Ça va ? » Le médecin nous explique qu’elle doit prendre les mesure et faire dès vérifications que tout est beau, qu’il n’y a pas de malformation ou que le bébé a tout ses morceaux. « Si nous parvenons à voir le sexe, est-ce que vous désirez le connaître ? » Mon regard se tourne vers la belle. Si elle désire le garder secret je vais respecter son choix.

Hudson avait été clair la dernière fois. Il ne voulait pas être en couple avec elle, à cause du bébé qui avait férocement décidé de s’implanter, malgré une protection aussi ‘efficace’ que la pilule. Pouvait-on dire alors, que ce petit être aura une détermination de feu ? Il fallait dire qu’en voyant le caractère du brun et de la rousse combiné, le bébé risquait fort d’avoir un caractère assez..... Costaud ? Oui, costaud. Maintenant au moins, elle avait franchie une étape, une nouvelle étape. Celle de parfois se surprendre à sourire en pensant à cet enfant, crée de leurs amour à tous les deux. Ce qui n’était pas le cas quelques semaines en arrière..... Il lui arrivait encore d’avoir un coup de moue, d’angoisse, mais c’était moins pire. Après tout, comment lui en vouloir ? Elle n’était pas enceinte et d’un coup si, et de quatre mois ? Enfin maintenant, de cinq. Nirvana avait bien eu un choc, un gros, trèèèèèès gros choc. Au point d’être passer pour une folle devant cet homme qui lui tenait la main en cet instant. Il n’avait pas fui, devant sa folie et avait su garder le calme nécessaire à la jeune demoiselle. Sur le chemin, Nirvana était perdue dans ses pensée et bien plus silencieuse que lors de la découverte. Elle réfléchissait. Fallait-il le garder ? Le faire adopter par des hypothétiques piteux étranger ? Comment savoir. Et puis, ce couple fraîchement officialisé, étaient-ils prêts à vivre ensemble ? En un regard sur le côté, en direction de Hudson, son rayon de soleil, tous ses doutes s’envolaient, loin. Une chose était sur, avec lui, elle se sentait capable de gravir n’importe quel obstacle. Dans la salle d’attente, elle remarquait l’impatience sur le visage du brun et en fait, elle était aussi impatiente. Déjà de savoir si tout se passait bien, mais surtout, de pouvoir enfin vidanger la vessie plus que pleine. Autant dire que pour aller se changer et ensuite se mettre sur la table, Nirvana serrait les cuisses comme jamais. « Tu n’imagines pas comme je rêves de faire pipi ! » Elle mettait la main devant sa bouche. « Oups, désolée, c’est pas très glamour.. » Riant discrètement.Puis. Elle serrait sa main. Ils se soutenaient mutuellement. « Et toi, tu vas bien ? Tu te sens bien ? » Caressant sa. joue, avant de voir le Médecin venir et commencer son examen. Se tortiller en ayant envie d’uriner était une nouvelle torture. « Si nous parvenons à voir le sexe, est-ce que vous désirez le connaître ? » Devant ses beaux yeux, où elle manquait de se perdre, elle s’exclamait vivement : « Oui !! Si tu es ok aussi ? » Le regardant avec hâte. Voilà un sentiment nouveau.. Hudson avait envie de savoir lui aussi. Une fois le gel frigorifique et son tour de manège avec la machine, le Médecin leur révéla qu’il s’agissait d’une fille et pour rendre le tout encore plus magnifique, la mélodie de son coeur  se faisait entendre. Il était rapide. Il les laissa tranquille tous les deux, tous les trois et bien vite, Nirvana sentait ses yeux se remplir d’humide. « Une fille. C’est une petite princesse ! Waouh c’est trop beau, c’est fou...... Et son coeur ! Je...... » Prise d’une déferlante d’émotions, la fille de feu attrapait son chéri par le col et l’embrassait, tendrement. Après tout, il n’y avait que eux dans la salle d’examen. Le serrant contre elle, Nirvana lui sortait le plus spontanément possible, le premier « Je t’Aime Hudson... »

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Il y avait eu cette nouvelle, une nouvelle sidérante qui m’avait scié les jambes en deux. Bien que j'ai essayé de faire bonne figure devant la rousse qui était au plus mal, je dois avouer que ça été tout un choc et je ne sais même pas comment je me sens dans tout ça. C’est encore trop nouveau, pour que je puisse encore comprendre ce qui se passe. Une vraie claque en pleine gueule, mais je ne pouvais pas laisser Nirvana toute seule dans son brouillard, je ne pouvais pas la laisser faire face seule. Puis en vrai, ce que je voulais moi c’était être avec elle, les choses étaient probablement un peu précipité, mais est-ce que ça changeais ce que je pense d’elle et ce que je veux ? Non, ça va être une adaptation, je vais être père bon sang. J’ai encore du mal à le croire. Nous sommes maintenant en attente à l’hôpital pour l’échographie et je peux sentir la nervosité de la rousse, je suis aussi nerveux qu’elle pour être honnête. D’un coup que le bébé est mal formé, qu’il a un risque de maladie ou qu’il ne se développe pas bien ? On a eu le temps d’à peu près assimiler la nouvelle, ce serait un nouveau choc si quelque chose se passe mal. “Je pense que où on est, le glamour n’a pas sa place ! ” Dis-je en essayant de rire un peu, histoire de pas avoir l’air trop stressé. Je serre sa main dans la mienne en hochant la tête, je vais bien, elle va bien, nous allons bien aller ! La technicienne arrive et elle commence à mettre le gel et à jouer avec sa petite machine sur le ventre de Nirvana et on voit le bébé apparaître sur l’écran. “Bien sûr que je veux savoir.” Curieux de savoir ce qui se cache dans son ventre qui s’arrondit de plus en plus. C’est incroyable quand même de voir l’évolution, surtout que je suis passé du fait qu’elle avait un ventre plat à un ventre déjà rond et plein de vie. À l’annonce, je suis sans mot, sans compter le battement de son coeur qui résonne en moi, c’est magnifique, je crois que mes yeux se remplissent de larmes. De joie ? De stress ? De soulagement ? Oh mon dieu…. c’est beaucoup trop d’émotion d’un coup, c’est si beau. Je pense qu’on est les deux sous le choc, nous sommes maintenant seuls dans la pièce et Nirvana semble au même point que moi en ce moment. Surpris par sa réaction, je réponds vivement à son baiser. Toujours l’un contre l’autre, mon coeur cesse de battre quand j’entends les mots…. Je me redresse pour la regarder dans les yeux, je crois qu’il y a même une larme de joie qui s’échappe. “Tu… tu le … penses vraiment ?” Je suis sur le cul, complètement chamboulé en vrai. “Je t’aime aussi, je n’ai jamais arrêter de t’aimer je crois.” Puis je pose de nouveau mes lèvres contre les siennes, arrêter par contre dans mon élan par le technicien qui revient et nous tend les photos d’échographie. “Elle peut aller faire pipi maintenant ?” L’éclat de rire du technicien ne se fait pas attendre et il nous fait comprendre qu’on est maintenant libre et que tout est parfait.