| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev | |
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Auteur | Message |
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Orso Luciano MESSAGE : 1394 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Mer 9 Aoû - 14:36 | |
| tw : drogue / blessure
J'suis un peu un fantôme là. Depuis que j'me suis résigné à aller acheter un p'tit sachet de cocaïne, j'me sens comme à côté de mon corps. J'me sens inlassablement attiré par ce qui se trouve dans le fond de ma poche, alors j'réponds à peine à Detlev, la première fois. J'suis à deux doigts de faire demi tour pour aller me trouver un coin tranquille pour consommer mais Detlev revient. J'lui ai promis de lui parler quand ça irait pas, alors j'tarde pas à sortir le sachet que je balance sur le comptoir. Au même moment, Detlev avait remarqué la tâche de sang sur mon t-shirt. A ce stade là, j'en ai rien à faire de savoir que j'suis blessé. C'est pas grand chose et la p'tite douleur que ça me procure me donne l'impression d'être encore un peu vivant. Mais la sortie du sachet arrête net Detlev dans sa réflexion. Je secoue la tête à sa question. "Pas encore." J'parle en très peu de mot, j'suis toujours absent, comme pris par l'envie de me faire un rail, là tout de suite. J'me laisse entraîné du côté du salon, m'éloignant à contre coeur du sachet. Detlev, il va probablement m'aider là. J'en ai bien besoin. A ce stade, j'suis bien loin d'imaginer qu'il vit le même combat dans son esprit. Je l'écoute, et je hoche la tête sans grande conviction. "J'ai déjà perdu j'crois. Mais ok, on est plus fort." C'est confus, parce que j'suis déchiré par l'envie d'en prendre et l'envie d'y résister. Detlev se focus sur ma blessure. J'réponds encore, ultra détaché. "J'ai fais une session d'escalade. J'étais pas précis et j'ai dérapé. C'est pas grand chose, t'en fais pas." En vrai, j'avais pas spécialement pris le temps de regarder ce que ça donnait. Detlev, vif, revenait déjà avec la trousse de secours. Il soulevait mon t-shirt et j'me rendais compte à ce moment là que la plaie était plus vilaine que ce que j'imaginais. J'avais vraiment bien bien râpé ma peau. "Nan ça va, mais j'me suis pas loupé. Ca m'apprendra à grimper sans t-shirt." J'fis un maigre sourire tandis que Detlev s'activait déjà à désinfecter la plaie et à la couvrir par la suite. J'remets mon t-shirt en place. "Merci mec. T'es un vrai bro." J'lui donne un coup dans l'épaule avec la paume de ma main, pour le remercier. Mais mon regard se pose encore sur le sachet de cocaïne. "On en fait quoi, d'ce truc là?" J'fais un signe de la tête vers le comptoir de la cuisine. J'aimerais que la réponse soit : on le consomme, mais j'suis pas certain que Detlev m'entraîne là dedans. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| | | Invité | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Lun 21 Aoû - 8:28 | |
| Depuis notre discussion avec Orso, je tente de porter une attention particulière à mon pote. M’assurer que tout est beau et ne pas le laisser seul trop souvent. C’est compliqué avec le boulot et les entraînements, mais dès que je le peux, je tente de passer du temps avec lui. Ce soir par contre, en le voyant, je comprends que tout ne va pas bien, qu’il y a quelque chose dans son regard. Qu’est-ce qui ne va pas ? Je ne saurais le dire, mais je vois tout de suite qu’il y a une tâche de sang sur son haut. Ça passe vite en deuxième questionnement quand je vois le sachet de poudre blanche qu’il balance sur le comptoir. Non, il ne faut pas qu’il plonge, il ne faut pas parce que je ne suis pas certain que si je le vois en prendre je pourrais tenir le coup moi aussi. Putain de merde, qu’est-ce qu’il a fait ? “C’est bon… Il faut pas en prendre… ” Mon regard est porté vers ce petit sachet, putain… Tant que je ne le vois pas ça va, mais là, l’avoir ici avec nous ? Je pense que c’est dangereux. “T’es pas tout seul ok bro ? ” Puis, je me reconcentre sur sa blessure, l’éloignant autant que possible de cette tentation, je le fais parler, j’ai besoin de savoir ce qui s’est passé. Je vais chercher la trousse pour au moins désinfecter sa blessure, il dit que c’est pas grand chose, mais la tâche de sang sur son t-shirt me fait croire que c’est plus gros que ce qu’il dit. Quand je lève son t-shirt je me rends compte que j’avais raison, on passe la moitié de notre vie à moitié habillé lui et moi. En vrai, on oblige Arielle à nous supporter torse poil. “Ouais, c’est peut-être pas l’Idée du siècle mais en même temps, pourquoi priver les gens d’un aussi beau corps hein ?” Dis-je en laissant échapper un rire, il faut bien que j’essaie de détourner son attention. Je lève les yeux vers lui quand j’ai terminé. “C’est normal, tu ferais la même chose, pas besoin de me remercier.” C’est vrai, on est toujours là pour se serrer les coudes, ou se faire la compétition, mais pour ça, il faut qu’on soit dans notre meilleure forme tous les deux, sinon ça veut rien dire ! Mon regard suit le sien, tombant encore une fois sur la petite pochette. “Le plus intelligent serait de le jeter. ” Je me lève et je m’approche du sachet de poudre et le prends dans mes mains. Je sens un frisson qui me parcourt le corps entier. Putain, c’est plus dur en le tenant dans mes mains. “On peut pas garder ça ici non ? ” Le doux frisson… il me semble qu’une petite ligne ne nous ferait pas tant de mal non ? “Quel gâchis quand même… ”
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Orso Luciano MESSAGE : 1394 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Lun 4 Sep - 16:53 | |
| tw : drogue
J'me sentais si fébrile aujourd'hui et si je n'avais pas croisé Detlev en cet fin d'après-midi là, je serais sans l'ombre d'un doute retomber dans les travers de la cocaïne une bonne fois pour toute. C'était beaucoup plus fort que moi ces derniers jours. D'autant plus que l'altercation avec Arielle m'avait laissé un espèce de grand vide doublé d'une sensation de rage. J'savais pas si Detlev était au courant de tout ça, j'savais pas si Arielle lui en avait parler, je ne savais même si Detlev savait qu'Arielle était amoureuse de moi depuis tout ce temps. C'était un gros bordel. Et pour couronner le tout, le silence d'avec Maxine me laissait aussi une grosse impression de vide que j'avais envie de combler par une trace de poudre. La cocaïne, au moins, elle me donnerait un semblant de sensation positive. Mais Detlev, il avait été là, il m'avait réceptionner sans le savoir et j'lui avais montré ce que je venais d'acheter. J'le sens un peu déboussolé par ce sachet qui nous nargue depuis le comptoir. "Non, faut pas en prendre." que je repète, sans grande conviction, comme si ça allait m'aider à m'en tenir éloigner. Finalement, Detlev m'amène dans le salon, juste pour s'occuper de ma blessure. C'est pas grand chose mais il faut soigner. J'me laisse faire et j'rigole en écoutant ses mots. "C'est exactement ce que je me dis. Même si j'ferais bien en sorte de porter un t-shirt à la coloc maintenant." J'dis ça un peu en fronçant du nez. C'est sorti tout seul, ça va sûrement interpeler Detlev mais j'suis plus à ça prêt et si j'peux partager avec quelqu'un sur au moins l'un des points qui merde dans ma vie, ça sera toujours ça de pris. Parce qu'à ce stade, il est toujours hors de question que je parle de Maxine à qui que ce soit. Après les soins prodigués à mon flanc éraflé, mon attention se porte à nouveau vers le petit sachet de cocaïne. J'demande à Detlev ce qu'on en fait, il s'en approche et le prend dans les mains. "Ouais, ça serait le plus sage effectivement." Mais j'suis pas tellement convaincu. J'm'accoude à côté de Detlev, les yeux bien rivés vers la cocaïne. J'sens pour la première fois que Detlev, il est vraiment fébrile, surtout lorsqu'il souligne que ça serait du gâchis. Mon rôle là, normalement, ça aurait été de l'arracher de ses mains, de vider le sachet dans l'évier et de faire couler l'eau. Mais j'en ai pas la force. "Maintenant qu'il est là.." J'parle lentement, comme si j'étais hypnotisé par la poudre blanche. ".. faudrait quand même s'assurer que c'est d'la bonne tu crois pas?" C'était la pire excuse de l'univers. Mais j'crois que si Detlev était d'accord avec moi, je ne réfrénerais rien du tout. "Juste un tout petit peu." J'relève les yeux vers Detlev, et j'dis rien, connectant mon regard dans le sien, à la recherche du moindre soupçon d'accord. Un hochement de tête, un sourire en coin, un clignement d'yeux, qu'importe. Juste un signe et on fonce. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| | | Invité | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Lun 11 Sep - 11:46 | |
| TW: Drogue
Je me sens faible en ce moment, faible parce que j’ai l’envie de reprendre de la drogue qui se fait sentir de plus en plus forte, elle devient obsédante cette envie et je ne sais plus vraiment comment la combattre. Je tente de faire le mec fort et au-dessus de tout ça quand je m’adresse à mon pote, mais il a réveillé le démon d’un passé que j’aurais préféré qui reste enterré loin. Un passé que j’aurais préféré ne jamais revivre et pourtant, la roue tourne et cette envie reprend de plus belle et avec encore plus de puissance. Pour le moment, je m’occupe de mon pote en essayant d’oublier le paquet qu’il a jeter sur le comptoir, oublier sa présence, faire comme si ça n’existait pas et que ce n’était qu’une illusion et comme en ce moment je reste le moins fragile des deux, je sais que ce sera à moi de s’en débarrasser. Je tente de le convaincre qu’il ne faut pas en prendre, qu’il ne faut pas se laisser aller à cette faiblesse et me convaincre par la même occasion. Je lui souris quand il répète après moi. On doit avoir l’air bien idiot comme ça à essayer de se convaincre et se regarder dans le blanc des yeux comme deux naufragés qui tente de se raccrocher à l’autre. Je m’occupe de sa blessure en rigolant sur le fait qu’on passe notre temps à moitié à poil dans la coloc, je ne sais pas si on doit plaindre ou considérer Arielle comme chanceuse d’avoir à nous mater torse nu tout le temps, mais quand il parle de rester habillé je relève les yeux vers lui intrigué, il s’est passé quelque chose non ? Je sais que la demoiselle ne va pas bien, d’ailleurs elle est même partie pour quelques temps, mais est-ce que ça a rapport avec Orso ? Qu’est-ce qui s’est dit ? Je ne pense pas qu’il sait que je suis au courant de certains trucs. “Il s’est passé un truc entre toi et Arielle non ? C’est pour ça qu’elle n’est plus là ?” Je ne sais pas s’il va m’en dire plus, ça me fait un peu chier, ce sont les deux personnes qui compte le plus pour moi ici dans cette ville pourrie. Je ne suis pas certain par contre que de dériver sur ce sujet soit véritablement une bonne idée, mais je n’arrive pas à penser clairement. Je me relève et va près du sachet en proposant de le jeter. Ça fait mal au coeur de penser jeter de la came comme ça, mais elle serait mieux dans les toilettes que dans notre système. Il est près de moi, regardant avec la même intensité la cocaïne. Je hoche la tête en laissant échapper un humm, d’entre mes lèvres. Puis sa proposition me fait ouvrir les yeux plus grand et mon regard retombe sur lui. Je soupire… Il a raison non, juste un tout petit peu…. Je hausse les épaules et penche la tête sur le côté, retournant vers l’objet de notre désir. Je repose le sachet sur le comptoir et tâte mon pantalon pour voir si j’ai mon portefeuille dans mes poches. “T’as p’tête raison…. On ne peut pas jeter de la came extra non plus…. T’as une carte sur toi ?” La descente aux enfers approche et pourtant je suis prêt à foncer en plein dans le trou pour aller en enfer, parce que l’enfer c’est sur terre qu’il est.
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Orso Luciano MESSAGE : 1394 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Lun 18 Sep - 17:02 | |
| tw : drogue
J'sais qu'à cet instant, on aurait dû être plus fort. Je sais que j'aurais dû résister à l'envie d'en acheter. Mais j'dois bien avouer qu'à partir de l'instant où ce p'tit sachet avait atterri dans le fond de ma poche, je connaissais l'issue. Detlev avait croisé mon chemin ce jour là. Et j'crois qu'il n'aurait pas eu assez d'arguments pour me dissuader d'en prendre. Pour l'instant, on est encore dans le salon, un peu plus loin de cette poudre mais ce n'est qu'une question de minutes. J'le sais. Parce que j'sens que j'peux pas résister. Pas aujourd'hui. Trop de trucs ne tournent pas rond dans ma vie, c'est un peu la déchéance, et j'arrive plus à rester rationnel. Alors qu'il est en train d'me soigner, Detlev souligne le fait que j'devrais porter des t-shirts en faisant de l'escalade. Et j'sais pas pourquoi mais j'parle du fait qu'à la coloc, j'me baladerais plus torse nu. Ca sort un peu tout seul et j'fais bien sûr allusion au fait qu'Arielle ne soit plus là, au fait qu'entre nous, c'est le froid polaire. J'hausse les épaules à la question de Detlev. "Ouais, il s'est passé qu'on a couché ensemble et que depuis, on s'est plus parlé." J'marque une pause. Aujourd'hui, je regrette amèrement d'avoir franchi cette limite avec Arielle. J'reprends la parole, parce que Detlev, il a le droit de savoir. Il est p'tete même déjà au courant, Arielle lui en a peut-être déjà parlé. "On s'est embrouillé l'autre soir. Elle est amoureuse de moi." J'lâche ça en secouant la tête, comme si j'refusais d'accepter ça. "Elle a tout gâché." J'reste campé sur mes positions, c'est de sa faute tout ça. J'en suis convaincu. Et l'addiction que j'ressens aujourd'hui pour la cocaïne, c'est en partie à cause de cette histoire. Parce que je veux oublier. On retourne justement vers ce p'tit sachet, comme si on était tous les deux attirés comme des aimants vers cette drogue. On la regarde, on laisse des silences, on s'jauge, juste pour voir ce que l'autre va dire. Clairement, j'attends un signe de Detlev pour l'ouvrir et en consommer. Detlev prend le sachet entre les mains, il semble hésiter un peu et finalement, il s'met à chercher son porte feuille. Je sais exactement ce que ça veut dire. J'l'écoute et automatiquement, j'porte à mon tour ma main vers ma poche, pour en sortir mon porte feuille et j'extrais ma carte bancaire. J'suis un peu fébrile, mais mes gestes sont habitués. J'sors un peu de poudre et j'commence à la séparer, pour en faire un rail que j'crée devant Detlev avant d'en faire un pour moi. "Juste un, juste pour voir." que j'dis, alors que j'y crois pas tellement. J'lance un dernier regard à Detlev, c'est trop tard pour reculer. J'me penche vers le comptoir et j'inspire le rail, en moins d'une seconde. J'les ai fait petit, pour commencer. J'bascule ma tête en arrière, continuant d'inspirer, j'me frotte le nez, ça pique un peu mais bordel, qu'est ce que c'est bon. "Oh bordel, c'est pas bien c'qu'on fait hein .. mais putain que c'est bon." que j'dis alors qu'un sourire s'étire sur mes lèvres. On vient d'prendre un aller simple vers une descente, Arielle n'est plus dans l'appart pour nous stopper. C'est le chemin vers les excès, et il n'y aura pas de retour de si tôt. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| | | Invité | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Lun 25 Sep - 9:20 | |
| TW: Drogue
Maintenant, nous étions rendus à un point qui me semblait être celui du non retour. Même si je tentais de nous tenir loin du petit sachet plein de poudre, que j’essayais de comprendre ce qui n’allait pas dans cette putain de coloc. Arielle m’avait bien avisé qu’elle partirait pour quelques jours, mais ça commence à être lourd, elle me manque et j’ai l’impression que mon équilibre chancelle quand elle n’est pas là pour me ramener à l’ordre. J’ai l’impression qu’il manque une partie du coeur de l’entourage et que nous allons finir par tous plonger dans la merde les uns après les autres. Surtout que je sens que je suis plus faible, que je sais qu’il ne me faudrait pas de gros encouragements pour que j’accepte de flancher. Je demande de but en blanc à l’Italien de me dire ce qui ne vas pas entre lui et Arielle, je me doute que ça fait parti de ses démons et probablement que d’en parler va aider à exorciser une partie des problèmes, c’est beau de rêver quand même, on peut toujours essayer. Il me confirme ce que je savais déjà pour lui et Arielle et je hoche la tête pour l’encourager à continuer, je ne suis pas choqué par la révélation et il risque de comprendre que je le savais déjà, que la jeune femme me l’avait déjà dit. Je plisse les yeux en écoutant la suite de la mésaventure entre eux. Pas étonnant que la bombe ait fini par éclater entre eux, ils gardaient tout pour eux sans rien se dire et ça n’a qu’empirer le cas. Je finis par laisser tomber un long soupir quand il dit qu’elle a tout gâcher. Je ne veux pas prendre de parti, mais… “T’avais jamais remarqué sa façon de te regarder ?” Il faut quand même que je lui dise qu’il est un peu con, je pense qu’il n’y avait que lui pour ne pas s’en rendre compte. “Je l’ai su sans qu’elle n’ai besoin de rien dire ça se voyait dans la façon dont elle agissait avec toi gros. J’peux pas croire que tu savais pas. J’fais l’avocat du diable, mais j’pense que ce n’est pas entièrement sa faute.” C’est pas juste qu’il accuse Arielle comme ça non plus, mais je peux comprendre sa façon de penser et je ne veux pas non plus qu’il pense que je prends un côté plus qu’un autre. C’est la merde les sentiments, ça ne fait que détruire les gens, pis en ce moment je sais que mon bro ne réfléchit pas normalement, qu’il y a cette coke qui l’appelle de plus en plus. Il est perdu et j’avoue que je suis un peu dans cet état aussi… Devant le sachet de poudre on a l’air de deux assoiffés près d’une source d’eau dans le désert. Comme aimanté à ce sachet, je ne peux pas me rentrer dans la tête qu’on va jeter ça, c’est vraiment du gaspillage d’argent et on peut pas se le permettre non ? En vrai, toutes les excuses sont bonnes pour flancher ! Avant même que je n’ouvre la bouche, il semble comprendre ce que je veux dire. Il en sort rapidement une carte laissant tomber un peu de la poudre qu’il divise en deux lignes, une devant moi et une devant lui. Je lèche ma lèvre inférieure, tardant un peu avant de me pencher pour aspirer cette ligne, elle est tentante, mais je tente quand même de combattre cette envie. En le voyant faire, je me dis que ça ne fera pas de mal et je bouche ma narine et fait comme lui, aspirant la poudre par ma narine libre, reniflant ensuite et je me frotte le nez pour être sûr de n’avoir rien manquer. « Bordel, qu’elle connerie, mais comme ça va faire du bien ! » on est d’accord sur ce point et je me dirige vers le frigo pour en ressortir d'autres bières. Ce soir on peut bien se laisser aller un peu. « Bon laissons le temps à tout ça de monter ! » J’ouvre ma bière avant de cogner contre la sienne et d’en prendre une gorgée, l’euphorie me prenant déjà à l’idée du buzz qui va venir. J’ai l’impression d’avoir des papillons au creux de l’estomac ! « Juste pour ce soir mec, on se lâche et après on arrête ça et on redevient clean ok ? » On ne retombera pas dans l’addiction, en tout cas c’est ce que j’essaye de me faire croire. Je mets de la musique pour mettre un peu d’ambiance dans l’appartement. « Ca te dirait de tuer quelques zombie sur la console ? » |
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Orso Luciano MESSAGE : 1394 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Mar 3 Oct - 16:23 | |
| tw : drogue
Detlev, il était un dommage collatéral de l'histoire entre Arielle et moi. Lui, il avait toujours été là pour nous, il avait toujours été le gars sur qui on peut compter, quoi qu'il arrive et ce soir, il s'retrouvait un peu coincé entre Arielle et moi, à subir notre éloignement. Arielle, elle avait même désertée la coloc et depuis, on s'laissait un peu aller. Encore plus ce soir, alors que j'avais ramené de la cocaïne. On luttait là, pas mal, pour pas en prendre. Alors on occupait nos esprits un peu à autre chose et ça passait par une p'tite mise à plat de l'état de l'Entourage en ce moment. J'avais balancé à Detlev qu'Arielle et moi on avait couché ensemble. Il semblait pas ultra surpris, j'pense qu'elle avait du lui dire. Il m'écoute avant de finir par soupirer. Ouais, j'pouvais comprendre qu'il avait pas tellement envie de prendre partie entre elle et moi et c'était pas cool de ma part de tout mettre sur le dos d'Arielle. J'écarquillais les yeux, cependant, à la suite. J'étais assez interloqué à l'idée de savoir que ça avait pu se voir, qu'elle était amoureuse de moi. Detlev était au courant? Sans qu'elle lui dise? J'laissais mes deux bras tomber de chaque côté de mon corps. "Whaaat?" J'marquais une pause. "Tu te fous de ma gueule là j'espère mec, comment tu voulais que j'le vois? Elle m'a jamais rien dit, elle était v'la distante et tout." Detlev, dans le fond, il avait un peu raison, c'était pas que de sa faute. Mais j'restais assez convaincu qu'elle aurait du me le dire, bien avant. J'croisais les bras. "Est-ce que j'suis le seul qui l'a pas vu et qui passe pour un con?" J'plantais mon regard dans celui de Detlev, à la recherche de sincérité. J'avais peut-être été aveugle, ouais, c'était possible, mais j'avais beau cherché dans ma mémoire, j'voyais pas quels signaux j'avais loupé. J'étais définitivement un débile. Ca, j'avais plus trop de doutes là dessus. Toujours est-il que maintenant, on ne se parlait plus. Et que la situation était-elle que j'avais bien besoin d'un petit rail. J'emmenais Detlev dans mes conneries parce que j'le savais un peu fébrile avec ça. Et même s'il avait tenté de s'éloigner au maximum de la cocaïne, on s'était retrouvé devant. On avait hésité un peu, pas longtemps avant que finalement, on s'enfile un rail. C'était presque inévitable, c'était pas bien et pourtant, qu'est ce que c'était bon. Je hochais la tête à la réflexion de Detlev, alors qu'il se frottait encore le nez. "Ouais, on avait vraiment b'soin de ça pour s'remettre d'aplomb." C'était un gros mensonge, on le savait bien, parce que ça n'allait rien arranger, et pire, ça allait tout empirer. Finalement, Detlev nous sort deux bières et on trinque ensemble. Déjà, l'ambiance s'est un peu réchauffée, on va sentir les effets très bientôt. En attendant, je hoche la tête. "Ouais ok. C'est genre, juste pour se rappeler ce que ça fait. C'est tout." C'était un peu minable notre façon de tenter de se rassurer, comme deux gamins qui viennent de faire une bêtises et qui tentent de minimiser les dégâts. Tandis que Detlev met de la musique, il propose une partie de jeux vidéos. J'approuve et j'me décale vers le salon, bière en main et cocaïne dans les veines. J'empoigne les manettes et j'allume la PS5. J'en donne un à Detlev et j'm'installe bien confortablement. "Avec notre état là, on va battre des records mon pote!" On lance la partie et au fur et à mesure que j'sens le temps avancé, je sens tous mes sens en éveil. J'ai comme l'impression d'être giga fort au jeu, on éclate le moindre zombie qui s'pointe sur notre écran. "C'est comme si j'les anticipais là, t'as vu ?" J'commence à parler vite, mon rythme cardiaque s'accélère, et bordel, que c'est bon. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| | | Invité | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Mer 18 Oct - 13:58 | |
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La vie à l'entourage avait pas mal changé, un peu trop à mon goût et parfois je me sens perdu dans toute cette histoire qui, au fond, ne me concerne pas vraiment. Je n’ai pas encore eu le temps de reparler à l’italien depuis ma conversation avec Arielle, en fait… oui, mais l’occasion n’était jamais vraiment la bonne pour le faire, mais là on doit crever l’abcès et qu’on règle ce problème. Je n’ai pas envie de jouer les médiateurs tout le temps. Maintenant, il s'ouvre à moi et je finis par lui dire que je savais déjà que la belle anglaise éprouvait quelque chose pour lui, ce n’était pas une surprise pour moi. Je me retiens pour ne pas rire, parce je ne comprends pas comment il n'a jamais pu rien voir ! Peut-être parce que Agnes m’avait fait remarquer certains signes qui ne trompe pas. « Une fille me dira pas que tu lui plais directement ! Elles ne sont pas toutes directes. Mais elle t’a envoyé des tas de signes en te repoussant sans cesse ! C’était sa façon de se protéger parce qu’elle se doutait que tu ne ressentais pas ça ! Et je pense que tu devais être un des seuls qui ne le savait pas ! » Je lui tapote l’épaule en signe de soutien. « désolé bro ! »
Après la parenthèse fille, nous revenons à ce qui nous intéressait aux premiers abords et on a pas été très long à convaincre et on finit par en reprendre. Coupable oui, je m’en veux déjà, mais je sais que le feeling sera parfait..: Trop parfait même. « En souvenir du bon vieux temps. » En un instant on vient de gâcher des années d’abstinence, en tout cas, moi on parle d’années ! M’enfin, il faut que j’arrête de me poser des questions et je propose une attaque de zombie. Le jeu va bugger tellement on va être fort. « On va leur mettre une vrai raclée ! » je sens les picotements, le bien être qui commence à se faire sentir, le sentiment de surpuissance. Je suis installé à moitié assis, à moitié debout sur le canapé pour tirer du mieux que je peux. « Putain ouais ! OH PUTAIN DERRIÈRE TOI ATTEND JE LE FLINGUE ! » Je me lève et je recule, presque dans la même position que mon tireur d’élite ! Je lui fais exploser la tronche ! « PUTAIN QUE C’EST TROP BON ! » Puis je m’arrête et laisse la manette sur la table du salon et retourne à la cuisine et reviens avec le sachet. On va le finir ce soir, je regarde Orso et lui tend le sachet devant le visage. « On le finit Big…. On le laisse pas comme ça. » |
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Orso Luciano MESSAGE : 1394 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Ven 20 Oct - 15:08 | |
| tw : consommation de drogue
J’écoute Detlev et bordel, j’en reviens pas de ce qu’il me dit. Lui, il avait vu pour Arielle et moi, j’essaye de comprendre ce qu’il me dit, j’essaye de repenser à toutes les fois où Arielle m’avait repoussé, les fois durant lesquelles j’étais censé avoir su lire entre les lignes et j’secouais la tête, résigné. "Putain, mais quel bordel les nanas en vrai. Elle me repousse parce que j’lui plais ?" Je marque une pause. En vrai, j’suis un peu vexé d’avoir été aveugle, d’avoir été le seul à ne pas voir. "Mais ça n’a aucun PUTAIN DE SENS MEC !" Je hausse les épaules, un peu boudeur. Bon, clairement, Detlev, dans cette histoire, il sera pas un allié. Cela dit, j’lui demande pas de prendre partie, ça serait trop compliqué et puis il se retrouve déjà au milieu de tout ça, bien malgré lui. On passe à autre chose, de beaucoup, beaucoup plus intéressant. Le p’tit sachet de cocaïne qui nous fait de l’oeil depuis un moment déjà. On craque, on s’en prend un rail, juste pour être certain qu’elle est bonne. On le sait au fond qu’on est en train de flancher, que c’est mal, mais j’crois qu’on est pas en mesure de s’arrêter. On est le p’tit sheitan sur l’épaule de l’autre, on s’auto-alimente dans notre connerie et on pourra rien stopper. On démarre un jeu vidéo, c’est la game du siècle, on est vif, nos sens s’éveillent et après la partie, Detlev revient de la cuisine avec le reste du sachet. J’attrape le sachet au vol. "Faut pas m’le dire deux fois."
*** Les jours passent et quand c’est pas Detlev qui ramène de la cocaïne, c’est moi. On est en roue libre tous les deux. On est infreinable, Arielle n’est plus là pour nous surveiller, elle est pas là pour nous regarder avec ses yeux sombres et accusateurs, alors on est perdu. Et on s’égare ensemble, on s’entraîne dans l’extrême. Ce soir là, c’était en plein week-end et à force de traîner dans les boites de la ville, à force de chercher nos doses auprès de dealers peu fréquentables, on s’est fait un p’tit réseau, pas des plus chics mais une bande de connaissance, sur la même longueur d’onde que nous. Et ce soir, c’est chez nous que ça se déroule. L’entourage à feu et à sang. Bordel que c’est vivifiant. La soirée est intense, on doit être une trentaine, la musique nous déglingue les oreilles, un type a installé un dj set dans le coin du salon. Et ça consomme de tout, sans concession. On a tout préparé avec Detlev, à savoir pas grand-chose, juste prévenir nos potes, faire de la place dans le salon et remplir le frigo d’alcool. Ca fait un p’tit moment que j’ai pas croisé Detlev, j’suis en train d’brancher une nana, j’suis bien bien high. J’aperçois mon pote qui passe à côté de moi, mon intention est très volatile, j’passe d’un truc à l’autre en une fraction de seconde. Je passe mon bras autour du cou de Detlev, et j’le rapproche de moi, pour lui donner une espèce d’accolade fraternel. "Putain mon bro, on est des boss." Nos pupilles sont dilatées, nos sens en éveil, on est invincible. Du moins, c'est l'impression que j'ai là, maintenant, tout de suite. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| | | Invité | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Mer 25 Oct - 6:18 | |
| TW: Drogue
Nous avions vraiment mis les pieds au portes de l’enfer lorsque l’on a repris cette foutu poudre blanche, ce foutu poison addictif. Plus les jours avancent et plus l’addiction reprend de la puissance, cette addiction que je compare à un monstre en moi qui ne cesse de grossir et de devenir de plus en plus fort. J’ai besoin maintenant d’avoir ce surplus d’adrénaline et de me sentir plus fort, c’est ce qui me permet de marcher la tête haute et qui me permet de fonctionner. Au fil des jours, j’ai besoin d’un peu plus de ce courage. Je tente encore de combattre l’envie et je perds de plus en plus le combat. Il faut dire aussi que nous sommes deux à la maison et que nous sommes toujours là pour en fournir à l’autre en cas de manque. On s’entraîne vers le bas mutuellement. Ce soir, on a décidé qu’on ouvrait les portes de l’entourage, que c’était chez nous que ça se passait et il y avait pas mal de monde. Plusieurs que je ne connaissais même pas, mais ça ne me dérangeais pas, en ce moment j’étais bieng tout allait pour le mieux, je flottais dans une transe bienfaitrice. Je me retrouve attiré vers Orso dans une accolade étrange, mais qui se veut pleine de bromance et je lui donne une tape contre son torse. « Cette fête et géniale en plus on peut chasser direct de notre salon ! » Je rigole et lui montre un petit groupe de nanas un peu à l’écart. « Je pense qu’on aura pas de mal à s’en garder chacun une de ces petites mignonnettes ! Ça va Ken ce soir ! » En vrai, je n’ai rien vraiment fait depuis la mort d’Agnes, la première c’est cette Mercedes que j’ai rencontré sur BBT. |
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Arielle Walker MESSAGE : 633 ICI DEPUIS : 22/03/2023 COMPTES : alexis, leyla, will, olive, emma, mackenzie & phoebe CRÉDITS : fassylovergallery
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| Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Dim 29 Oct - 12:24 | |
| tw : drogues, langage vulgaire
Ce soir, j'avais décidé de revenir à l'appartement après le boulot. Il était temps, ça faisait plusieurs semaines déjà que je restais chez Lily. Après cette fameuse soirée y'a pas très longtemps où Orso m'avait appelé, où j'avais vu la détresse dans ses yeux et où il m'avait dit avoir replongé... C'était impossible que je reste à l'écart. Surtout qu'il m'avait dit que Detlev était dans le même bateau. J'pouvais pas les laisser à eux-mêmes ces deux-là. J'terminais mon quart de travail assez tard et donc, j'avais décidé de rentrer directement à l'appart après. Avec un peu de chance, ils dormiraient et on pourrait discuter tous les trois le lendemain pour le fonctionnement. On allait devoir mettre des règles et des limites à la coloc pour que tout se passe bien. Autant au niveau de la drogue qu'au niveau d'Orso et ses nanas, au moins le temps que je passe complètement à autre chose. En ce moment, j'étais surtout focus sur son état alors forcément, le p'tit côté sentiments et tout ça, il était bien mis de côté. Ça m'déplaisait pas et ça m'incitait même à penser qu'un jour, j'pourrais complètement passer à autre chose. J'avais en tête d'être discrète ce soir, de ne pas trop faire de bruit et de les surprendre demain en mode whats up i'm back, mais plus j'avançais dans le couloir, plus j'me rendais compte que la musique qui résonnait dans l'immeuble, elle venait de chez nous. J'pense que j'étais pas prête à ce qui allait m'accueillir de l'autre côté de la porte. La musique, les cris, ça s'annonçait catastrophique et au moment où je posai les yeux sur la fête me confirma bien tout ça. « Ils se foutent de ma gueule, c'est sûr. » marmonnai-je pour moi-même. De toute façon, avec tout le bruit qu'il y avait, pas certaine que quiconque m'aurait entendu. Je restai quelques secondes dans le cadre de la porte, stupéfaite, incapable de bouger, tentant de process l'information. « Hey tu veux un rail ma jolie? » entendis-je un mec random me proposer. J'le regardai avec certainement tout le dégoût dont j'étais capable et un regard plus que parlant. « Dégage de chez moi. Maintenant. » lui ordonnai-je. Le message était clair et il ne se fit pas trop prier. Je cherchai mes deux débiles de colocs des yeux avant de les apercevoir dans la cuisine, droits comme deux barres avec chacun deux balles de golf à la place des yeux. J'me dirigeai vers eux, incapable de masquer comment j'me sentais. « Mais vous êtes pas sérieux vous deux? » leur demandai-je dès que j'atteignis leur emplacement. J'empoignai Detlev par le coude et le tirai à ma hauteur. « Qu'est-ce qui te prends toi?? Qu'est-ce que tu fous à prendre cette merde? » lui demandai-je désespérée. J'comprenais pas pourquoi il avait eu besoin de tomber dans la dedans. J'me retournai vers Orso avec l'index levé, le pointant contre son épaule. « Et toi... Ugh, Orso merde, fallait que tu m'appelles! » lui dis-je finalement en portant ma main à mon front. « J'vous donne 2 minutes pour foutre tout le monde dehors, sinon j'le fais moi-même et vous n'aurez plus de potes. » leur ordonnai-je en croisant les bras. J'rigolais plus là. __________________________ I'll say whatever you want, but I've become such a liar, I used to follow my gut, but now I'm just gettin' higher. It's been a couple of months since I turned to something violent, I should be happier now, so why do I feel this quiet |
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Orso Luciano MESSAGE : 1394 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Jeu 2 Nov - 17:05 | |
| C'est d'la pure folie cette soirée. Bordel, comment j'me sentais vivant là. On avait jamais rien inventé de mieux que la drogue, j'voyais pas autrement à ce moment là. C'était le feu, la musique nous éclatait les tympans, ça bougeait, ça grouillait, ça criait, ça chantait, ça dansait, c'était électrisant. Ma p'tite entrevue d'avec Arielle quelques jours plus tôt, elle m'était bien passé au dessus du cocotier et en même temps, là, j'en avais rien à faire. La cocaïne et ses effets, c'était la meilleure chose du monde. J'étais beaucoup trop high pour me rendre compte qu'on faisait vraiment d'la merde avec Detlev. Mais on avait plongé ensemble et là, on nageait l'un à côté de l'autre, vers le fond. Mais on s'en rendait pas compte, nous, on avait l'impression de tout survoler. J'intercepte mon bro et on s'met à parler, on dit combien on est géniaux et on part déjà sur des plans de fin de soirée. "T'as lu dans mes pensées mec! Ca va être la .." et j'ai pas le temps de finir ma phrase que j'vois Arielle qui déboule dans notre champ vision. Oh. Je l'avais pas vu v'nir celle là. Et elle semble bien bien en colère. Moi, j'ai un large sourire qui s'affiche sur mon visage. "Hééé Arielle! T'as décidé de revenir, comment j'suis conteeeeent!" Ouais, à ce moment là, j'décèle pas totalement sa rage mais à bien y regarder, j'vois bien qu'elle rigole pas là. Elle prend Detlev par le bras et elle lui passe un savon. Moi à côté, j'tente de me faire petit. Et j'agite la main, l'air de dire "aïe aïe aïe, comment j'aimais pas être à la place de Detlev là." Mais j'ai à peine le temps de finir mon mouvement qu'Arielle se retourne contre moi. L'index bien planté dans ma clavicule. "Ooooh ça vaaaaaaa, je gère!" que j'dis avant d'prendre conscience que là ouais, l'état de l'appartement, il était désastreux. Arielle nous menace tous les deux. J'regarde Detlev, nos pupilles sont tellement dilatés que ça m'donne envie de rire. Mais j'me reprends, j'me redresse et j'secoue brièvement la tête. "Ok." que j'dis simplement avant de tenter de prendre les choses en main. Alors j'me dirige vers les platines et j'demande au gars de couper le son. Et j'me mets à crier bien fort "CASSEZ VOUUS Y A LES FLICS QUI SE POINTEEEENT!" comme si j'étais complètement paniqué. En vrai, mon jeu d'acting il est bien convainquant et y a rien de mieux pour faire déguerpir toute une bande de camés en moins de deux minutes. Alors j'regarde Arielle et Detlev depuis le dj set que le gars est en train de remballer à la hâte et j'fais un rond avec mon index et mon pouce, l'air de dire, "tout est sous contrôle" et j'ai aussi, accessoirement, un grand sourire de débile, bien fier d'avoir obéit à Arielle. Même défoncé, ses foudres, j'en veux pas. Même si j'me rends bien compte que là, quoi qu'il arrive, on va s'les prendre de plein fouet avec Detlev. Et ça va pas être rigolo-rigolo. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| | | Invité | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Lun 25 Déc - 12:51 | |
| TW: Drogues, langage vulgaire
Depuis plusieurs semaines maintenant, ma vie est en chute libre, il n’y a plus rien a faire, j’ai perdu pied et j’ignore comment je vais pouvoir me sortir de ça. En vrai, je ne sais même pas si j’ai envie de m’en sortir, j’en suis rendu à ce point ou je me laisse contrôler par mes envies et je me fous un peu du reste autour. Je survis tout simplement, inversant le jour et la nuit. Ignorant ce point au cœur qui ne cesse de revenir et de me faire du mal, cette petite voix dans ma tête qui tente de me faire croire que je ne vaux pas la peine d'être sauvé une deuxième fois. L’entourage est pleins de monde, la musique est forte et je me sens flotter sur un nuage d’inconscience si douce actuellement. J’ai du mal à me situer et je retrouve vite mon pote, mon frère de cœur. Discutant des filles qu’on risque de se faire ce soir, je souris bien enchanté par l’idée et je check avec lui, quand une voix que je ne m’attendais pas à entendre se fait entendre. La surprise me rend muet sur le coup, déstabilisé par son mouvement, je manque de perdre pied avant d’éclater de rire, sauf que le visage d’Arielle me confirme que ce n’était pas la bonne réponse à sa question. “Y’a pas mort d’homme, ça va je suis pas a ma premiere fois ! ” En vrai, je ne m’attendais pas à ce que l’accusation d’Arielle me fasse cette sensation au fond de moi. Je fronce les sourcils, la bonne humeur m’ayant quitté maintenant. Il fallait bien me rendre a l’évidence que j’étais plus dans la merde que ce que je pensais. Mon regard tombe dans celui d’Orso et pour la premiere fois, je vois le reflet de la merde qu’on fait. J’ai quand même encore envie de rire, parce que cette situation est complètement lunaire, voir tous ces gens qui se sauvent sans demander leur reste. “Dommage que je puisse pas garder cette petite pour me la faire. ” Que je murmure pour moi-même en regardant une petite rouquine qui passe la porte. Je tapote l’épaule d’Arielle, me voulant quand même un peu rassurant. “C’est pas bon pour ta pression de t’énerver comme ça, je m'inquiète pour toi. ” Je continue de tapoter son épaule d’un geste machinal, tremblant légèrement. “Ca fait un bail qu’on t’a pas vu ici, faut pas nous engueuler comme ça, on peut dire que c’était une fête pour toi…” Je suis déconnecté à ce point…
@Arielle Walker @Orso Luciano |
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Arielle Walker MESSAGE : 633 ICI DEPUIS : 22/03/2023 COMPTES : alexis, leyla, will, olive, emma, mackenzie & phoebe CRÉDITS : fassylovergallery
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| Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Mar 26 Déc - 11:41 | |
| Orso et Deltev, j'les reconnaissais plus. Ils étaient l'ombre d'eux-mêmes, ils étaient deux autres gars que j'avais jamais rencontré. Le truc c'est qu'avec Orso, on était venu à Bowen avec l'intention de recommencer à zéro, mettre nos démons de côté et ça nous avait bien réussi. Sauf qu'il avait replongé. Detlev lui, j'connaissais pas son passé, on en avait pas discuté, mais il m'avait jamais mentionné prendre quoi que ce soit. Ça sortait donc un peu de nul part et ça m'prenait de court. Ça me prenait tout autant de court qu'après notre discussion avec Orso, il ait décidé d'relancer tout ça avec une fête. À croire qu'il n'apprenait pas ce mec. « Vous pensez que vous gérer? » leur demandai-je un peu ahurie. Le fait était qu'ils semblaient fiers d'eux alors qu'ils auraient dû avoir honte, être misérables, comme Orso lors de notre dernière soirée. Là, ils s'encourageaient dans leurs bêtises. Au moins, un des deux semblait attentif quand j'leur demandai de vider le loft. C'est Orso avec sa menace à deux balles qui fit disparaitre tout le monde avec un p'tit sourire bien fier. J'me tournai vers Detlev qui semblait pas réaliser l'état dans lequel il était, tremblant et déconnecté. « Toi, tu t'inquiètes pour moi? » lui demandai-je en fronçant les sourcils. « Tu t'es regardé dans un miroir deux secondes? Qu'est-ce que tu fous Det'? » lui demandai-je en retirant sa main de sur mon épaule et en tirant son bras pour l'approcher de moi et soutenir son regard fuyant. Je le fixai quelques secondes, à la recherche d'un quelconque signe de regret ou de culpabilité, mais j'y trouvai rien. Je lâchai son bras qui retomba mollement sur le côté de son corps et me tourna vers l'autre débile, affichant un air bien déçu sur le visage. « C'est la première fois que t'en reprends depuis l'autre soir? » lui demandai-je. Avec ces deux-là dans mon cercle vital, j'avais pas besoin d'enfants, en tout cas. J'en avais déjà plein les bras, j'savais même pas comment j'allais gérer les deux ensemble. Je tendis une main vers Orso et une main vers Detlev. « J'veux ce qui vous reste de coke, maintenant. » leur ordonnai-je. Ça les empêcherait pas d'en racheter, mais ce serait déjà un peu plus difficile surtout que j'comptais plus les laisser hors de ma supervision. J'savais qu'Orso, il était plus docile lorsque j'lui montrais ne pas être contente, mais j'avoue que je nageais totalement dans l'obscurité avec Detlev, j'avais aucune idée à quoi m'attendre, pourquoi il consommait et s'il comptait coopérer. __________________________ I'll say whatever you want, but I've become such a liar, I used to follow my gut, but now I'm just gettin' higher. It's been a couple of months since I turned to something violent, I should be happier now, so why do I feel this quiet |
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Orso Luciano MESSAGE : 1394 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy - joan CRÉDITS : @ineffablepremades
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso) | Sujet: Re: #12 - You tried so hard, but sometime you just give up | Orsolev Sam 6 Jan - 5:54 | |
| Detlev et moi, on était deux sacrés zozos, on avait rien contrôlé et même si Arielle avait remis un peu son nez dans ma vie une ou deux semaines auparavant, faut croire que ça m'avait pas tellement servi de leçon. En fait, j'avais été clean un ou deux jours, juste le temps de faire profil bas et puis, l'appel de la cocaïne avait été trop fort et généralement, quand j'reprenais, c'était toujours un peu plus fort, un peu plus loin. Et Arielle là, elle était vraiment en colère. J'le savais de toute façon qu'elle serait pas contente si elle nous voyait comme ça, sauf qu'idéalement, dans mon mindset, Arielle, elle était pas sensée débarquer en plein milieu de la nuit à l'Entourage. J'essayais de minimiser, Detlev aussi d'ailleurs, on avait l'air de deux gars bien high mais qui pensent gérer la situation. Cela dit, j'me trouvais plutôt bien réactif, virant l'entièreté de nos potes camés avec une p'tite menace toujours efficace. Et pis, on s'retrouva en tête à tête avec ArielleDetlev et moi. J'avais les bras croisés, et l'air un peu penaud quand même. En fait, j'oscillais constamment entre une belle fierté mal placée et d'la honte quand j'réalisais notamment l'état dans lequel le loft se trouvait. Je haussais les épaules à la question d'Arielle. "Ouais j'crois, la première ou p'tete bien la deuxième.." Je lève les yeux vers le plafond, réfléchissant premier degré. "Hmmm, à moins que ça soit la troisième p'tete.." Très peu conscient que j'aggravais mon cas. Arielle elle le savait, quand j'étais high, j'prenais tout au pied de la lettre, et j'avais une espèce de sincérité vraiment bizarre. J'ai clairement l'impression d'me faire engueuler par ma daronne, mais en vrai, Arielle, elle fait encore plus peur. J'ose même plus regarder Detlev, parce que si j'le regarde, j'suis probablement capable d'lui faire un genre de signe qui veut dire "t'inquiète bro, on gère" et j'sais que si j'fais ça, Arielle va nous défoncer encore un peu plus. C'est pas évident pour elle là, de dealer avec nous deux, dans l'état qu'on est. Déjà qu'au quotidien, avant, Arielle soupirait pas mal de nous, là, c'était le summum. J'écarquillais les yeux à sa demande. Je soupirais fort, parce que ça m'enchantait pas ce qu'elle nous imposait là. Clairement, c'était la deuxième fois qu'elle me dépouillait de ma poudre blanche en moins de deux semaines. J'fourrais ma main dans ma poche, soupirant encore une fois, et déposant vraiment comme un gros boudeur un sachet presque terminé de poudre dans le creux de sa main. Mais c'que j'avais pas dit, c'est que j'avais senti un autre sachet en dessus de l'autre. Et celui là, il était bien resté dans le fond de ma poche. J'me tourne vers Detlev, et j'lui fais un p'tit clin d'oeil, vraiment pas discret - alors que je pense être au climax de la furtivité - "No worries bro." que j'lui murmure alors qu'Arielle est littéralement à trente centimètres de moi. J'tourne le regard vers elle, "Hein?" que j'lui demande, comme si de rien n'était. J'crois même que j'me mets à siffloter, très rapidement, pour vraiment parfaire l'illusion. Déjà que j'suis pas un grand finot en temps normal, avec quelques poudrée de cocaïne dans le nez, j'ai encore moins de jugeote - comme si c'était possible. __________________________☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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