Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
Sujet: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Jeu 13 Juil 2023 - 23:44
Cela faisait maintenant une petite semaine que je n'avais pas revu Maxine. Pas depuis la dernière fois, notre dernière adieu. Il avait été intense cet adieu, on avait refait l'amour, une ultime fois, comme pour sceller une bonne fois pour toute notre histoire. Le fait étant que, je ne parvenais pas à l'oublier. J'l'avais toujours dans chacune de mes pensées. Ce moment suspendu qu'on avait vécu ensemble n'avait fait que l'extrême inverse que de me faciliter la tâche. Alors, j'traînais un peu ma peau, j'étais morose et je continuais de lutter contre la cocaïne. J'en avais discuté avec Detlev, j'lui avais livré cette addiction et la bataille que j'menais chaque jour pour ne pas replonger. Je n'avais pas mentionné Maxine, parce que ça aurait été contre productif. Ne pas la nommer, pour ne pas y penser. Logique implacable bien que totalement inefficace. Hier soir, juste avant de dormir, j'avais repensé à cet ébat qu'on avait partagé tous les deux. Et j'avais eu comme un p'tit coup de stress. Je n'y avais jamais songé avant mais on ne s'était pas protégé. Moi qui n'oublie jamais ce genre de chose, dans le feu de l'action, dans l'urgence qui régnait à cet instant, ça m'était complètement sorti de la tête. Dans le silence de ma chambre j'crois que j'avais soupiré et que j'm'étais moi-même insulté en italien. Merde. Ca c'était vraiment pas ouf comme mouv'. J'm'endormais alors, envisageant très sérieusement d'aller faire une p'tite prise de sang le lendemain, pour être certain que tout était clean. J'tenais pas à chopper une merde, j'avais clairement pas besoin de ça. Le lendemain, j'me rassurais déjà d'une chose. Les médecins ne décèlerait aucune trace de cocaïne dans mon organisme. Cette petite poudre blanche avait pour avantage de disparaître très vite du sang, et ça, c'était une très bonne chose. J'quittais alors l'appartement, toujours assez morose et bien saoulé de devoir aller perdre du temps au laboratoire d'analyse. J'prenais ma voiture, et j'me mettais dans une espèce de bulle, ne calculant que le minimum, visage fermé, esprit verrouillé. J'essayais de penser le moins possible. J'avais pas tellement fait d'efforts vestimentaire, un jogging en coton et un hoodie, tous les deux noirs. J'étais loin d'être le type rayonnant que j'étais d'habitude, mais là, j'avais pas la moindre trace de soleil dans mon être. J'poussais la porte du laboratoire, sans poser mes yeux ailleurs que sur la femme présente au comptoir. J'lui expliquais rapidement ce pourquoi j'étais là, j'rempli un formulaire, rapidement, avant de lui rendre. Elle m'indiqua un endroit où attendre et je m'asseyais sur une chaise, un peu avachi. Mes yeux balayèrent l'endroit, les gens rapidement. Puis, peu de temps après m'être assis, la porte s'ouvrit à nouveau. Mes yeux se posèrent une seconde sur elle. Maxine. Bordel, mais c'était quoi la probabilité pour qu'elle soit là en même temps que moi? J'détournais le regard, croisant les bras sur le torse, j'faisais clairement comme si elle n'existait pas. C'est ce qu'on s'était dit, c'était notre deal. Elle et moi, ça n'avait jamais existé.
☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 4160 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Dim 16 Juil 2023 - 17:54
Maxine mentirait si elle disait qu’elle ne pensait pas chaque jour à Orso. Elle savait que le temps l’aiderait, mais pour l’instant elle était incapable de ne pas penser à lui. Il était dans toutes ses pensées, surtout qu’elle stressait l’anglaise. Ses règles avaient deux jours de retard, ce qui était assez rare pour elle. Elle ne pensait qu’à ses stupides prises de sang qu’il fallait qu’elle fasse parce que pour leur dernière fois aucun des deux n’avaient pensé à mettre un préservatif. Elle s’en voulait terriblement Maxine, parce que sur le moment ça n’avait pas effleuré son esprit. Mais à présent elle ne pensait qu’à ça et ça la ramenait évidemment à ce ponton et à ce qu’ils avaient échangé. Max elle était rentrée chez elle, elle avait une soirée à pleurer. C’était tout ce qu’elle avait accordé, une soirée et après elle oubliait. Evidemment ça ne se faisait pas de suite, mais elle s’empêchait de pleurer pour l’italien parce que tout était fini. Ça le serait encore plus une fois que ses règles arriveront et que sa prise de sang serait clean. Max elle s’était toujours protégée, mais finalement elle n’en savait rien du côté d’Orso. L’anglaise, elle n’avait pas eu de chouettes pensées, se demandant si l’italien avait eu beaucoup d’aventure depuis elle, si quand il avait prit de la cocaïne il avait toujours pensé à se protéger, s’il ne prenait que de la cocaïne. D’un seul coup, toutes les préventions qu’elle avait eu à l’école revenait. Et Max elle stressait parce qu’elle ne voulait pas attraper un truc. Habillée simplement d’un short en jean et d’un top noir, elle se rendait au labo. En ouvrant la porte, il ne lui fallu qu’une demie seconde pour se rendre compte qu’il était là, lui aussi. Cette ville n’était pas certes pas grande, mais ça devenait presque un running gag pour eux de toujours se croiser. Elle plongeait directement les yeux au sol, s’approchant du comptoir. Elle expliquait brièvement la situation, et l’infirmière en face ne pu s’empêcher une petite remarque. « Et bah vous êtes la deuxième, pourtant ce n’est pas le printemps, on ne butine pas sans arrêt. » Max elle rougissait. Bordel, il fallait qu’elle tombe sur l’infirmière bavarde, celle qui ne comprenait pas l’anonymat de cette action. Plus doucement, Max elle lui demandait combien de temps il fallait attendre pour un test de grossesse. Elle n’avait que deux jours de retard, mais ça suffisait à la stresser. « Si vos règles ont plus d’une semaine et demie de retard, revenez pour faire un test. » Elle parlait fort, trop fort. Tout les patients qui attendaient pouvaient entendre, dont Orso. Elle allait s’asseoir, à la chaise à côté de l’italien puisque c’était la seule de libre. Il ne lui offrit ni un sourire, ni un regard. Il respectait ce qu’il avait dit, ils ne se connaissaient pas. Max, elle lui tournait légèrement le dos, préférant ne pas le voir dans son champ de vision.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Lun 17 Juil 2023 - 21:04
On avait été pris dans une espèce de spirale la dernière fois qu'on s'était vu avec Maxine. On avait rien contrôlé et on s'était dit adieux probablement de la meilleure des façons. Même si, soyons honnête, ça ne m'avait pas du tout aidé à y voir plus clair dans notre histoire, on avait scellé un pacte. On fait comme si tout ce qu'on avait vécu n'avait pas existé. La technique de l'autruche, ça me connaissait bien. Et puis, j'me convainquais que c'était plus simple comme ça. Plus facile à omettre. Alors que réellement, je n'avais pas cessé de penser à Maxine, depuis que j'avais quitté la rivière, il y a une semaine. Ca ne me ressemblait pas d'me voir comme ça. Alors du coup, j'pensais aussi à la cocaïne. Parce que ça me paraissait toujours comme la meilleure des solutions pour arrêter de penser, pour arrêter de ressasser un truc qui n'était pas possible. Nous deux, notre histoire, elle était vouée à l'échec, et pourtant j'pouvais pas m'imaginer sans elle. Bordel, j'étais perdu. Et c'était ça depuis le jour où j'avais su son âge. Depuis le jour où notre guerre avait commencé. J'ressentais beaucoup de tristesse, et de la colère aussi. J'étais en colère parce que j'étais triste. Cercle vicieux dont je ne savais pas comment m'extraire. J'me retrouvais là, assis, dans la salle d'attente d'un laboratoire d'analyse, parce qu'avec Max, pour nos adieux, on s'était pas protégé. Et j'voulais juste m'assurer que tout était clean. J'avais le visage fermé, assez crispé, alors j'me faisais assez discret, et j'attendais juste mon tour. Jusqu'à ce que la porte de labo s'ouvre à nouveau et que Maxine y entre. J'ressentais un p'tit boum dans le coeur. Parce qu'à chaque fois que j'la voyais, j'pouvais pas m'empêcher d'la trouver belle, d'avoir envie de l'avoir tout près de moi. Mais j'restais focus, me tenant à ce qu'on avait dit. On n'existait plus l'un pour l'autre. Alors que j'avais les bras croisé sur le torse, j'tentais d'avoir l'air le plus détaché possible. Mais oreilles en revanche, restaient bien à l'écoute de ce que Maxine et cette infirmière tout sauf discrète étaient en train de dire. Bordel, j'aurais pas voulu être à la place de Max à cet instant. La première phrase qu'avait lâché l'infirmière était vraiment ultra mal placée pour ce genre d'endroit. Mais j'passais outre, c'est la suite qui retint davantage mon attention. J'relevais presque spontanément la tête vers elles, avant de détourner à nouveau mon regard. Un retard de règles ? Bordel, ça je l'avait pas anticipé. J'commençais à baliser un peu. Si Maxine venait à être enceinte, on serait bien obligé de communiquer. Mais pour l'instant, c'était que d'la supposition. Mais j'arrivais plus à me sortir ça de la tête. J'avais les yeux rivés vers le sol lorsque Max s'approcha de moi pour venir s'assoir juste à côté. Elle avait pas le choix, la salle d'attente était bondée, c'était la dernière place de libre. J'me re-positionnais un peu, histoire de mettre encore plus de distance entre elle et moi. Maxine s'était assise de manière à me tourner le plus possible le dos. C'était lunaire comme situation mais on le savait elle et moi, qu'on allait forcément finir par se recroiser. Mais clairement, j'me serais bien passé de cette rencontre ici. Nonchalamment, je sortais mon téléphone, et juste au cas où Maxine viendrait à poser ses yeux dessus, j'faisais en sorte de texter Maya, la nana avec qui elle m'avait vu la dernière fois en terrasse du café. Prenant bien soin d'envoyer des messages du genre "héé toi, ça te dirait qu'on se revoit ce soir? J'pense à toi. " C'était con hein ? Mais c'était juste pour la rendre un peu jalouse, juste pour continuer dans ma lancée de connard. Celle que j'arrivais parfaitement à tenir quand il s'agissait de Maxine.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Lun 17 Juil 2023 - 21:24
Cet adieu, il l’avait marqué Maxine. Elle était incapable de ne pas y penser tellement ses émotions avaient été décuplées par le moment. Mais finalement, que restait-il après les orgasmes et la tendresse ? Rien. Maxine ressentait tout simplement un vide à l’intérieur d’elle. Orso était arrivé dans sa vie tel un boulet de canon dégommant tout sur son chemin. L’anglaise elle n’avait été que la victime du charme Luciano. Ce matin, elle subissait les conséquences. Maxine ne faisait pas son premier test, mais c’était la première fois qu’elle stressait parce que c’était la seule fois où elle ne s’était pas protégée. Evidemment il avait fallu que ce soit avec lui, celui qui avait prit toute sa patience et son énergie. Max se rendait au labo, tombant sur celui qu’elle ne voulait pas voir. Ils étaient finalement liés, fatalement obligés de se recroiser. Elle en riait presque Max de ce destin. On se serait cru dans un film romantique, sauf qu’il n’y aurait pas de happy ending pour eux. A la place, ils préféraient s’ignorer. L’infirmière n’était pas bienveillante, et Max lui aurait bien offert son répondant si elle n’était pas si dépitée à la présence de l’italien dans cette salle. Se voulant discrète, elle parlait de son retard de règle. Tous les patients qui attendaient pouvaient à présent savoir qu’elle avait du retard, y compris Orso. L’anglais elle soupirait, voulant pour la toute première fois de sa vie se cacher dans un trou. Ce n’était pas son genre à la londonienne de se cacher, préférant répondre de son verbe et de sa confiance. Pas aujourd’hui. Alors elle s’asseyait à la seule place de libre, à côté de l’italien. Elle soupirait, lassée par cette situation. Il l’ignorait, elle l’ignorait et chacun tournait plus ou moins le dos à l’autre. Max, elle sortait son téléphone, scrollant un peu les réseaux. Elle avait supprimé Orso de ses contacts le lendemain de leurs adieux, préférant qu’ils disparaissent même de son téléphone. Les deux ne se parlaient pas, mais il y avait véritablement une tension entre eux. Son regard se posait malencontreusement sur le portable de l’italien. Elle ne vit pas le message mais juste le cœur et le prénom Maya. Max ressentait ce pincement au cœur, ça lui faisait toujours mal, mais ça passerait. A la place, elle préférait se remettre sur son téléphone. Elle souriait en regardant ses photos de le veille et tomba sur une d’elle et Elijah, grand sourire. Elijah se tenait derrière elle, ils étaient proches sur cette photo. Il s’était incrusté sur le selfie que l’anglais avait essayé de prendre. Sans hésitez, elle posait la photo sur instagram, ajoutant simplement un cœur sur la légende. Inconsciemment elle espérait qu’Orso la voit cette photo, qu’il se rende compte qu’elle continuait sa vie sans elle. Il y avait du monde au labo, Max avait bien l’impression qu’elle resterait là encore une bonne vingtaine de minute. Soupirant, elle se levait pour aller aux toilettes.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Lun 17 Juil 2023 - 21:49
J'avais la désagréable sensation de revivre inlassablement les mêmes journées depuis que Maxine et moi s'étions dit adieux. C'était toujours les mêmes luttes, les mêmes pensées, et même si Detlev essayait de me sortir de ma morosité, j'devais bien admettre que rien n'y faisait. C'était épuisant d'avoir Maxine dans mes pensées, tout le temps. Parfois, j'me surprenais à avoir envie de lui envoyer un message, de mettre tout de côté et juste de la retrouver. Mais c'était pas possible, ça ne mènerait à rien, je devais l'oublier. Mais avec ce qui se déroulait, là aujourd'hui, au laboratoire, j'me rendais bien compte que ça serait beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. A commencé par cette histoire de retard. Ca me foutait mal rien que d'imaginer que Maxine pouvait être enceinte. Ni elle ni moi n'avions besoin de ce genre d'histoire à gérer. Mais j'partais du principe que là, rien n'était sûr et j'avais pas du tout envie de me mêler à ce problème. J'considérais là, en bon lâche, que ce n'était pas mes affaires. Et j'étais même pas tellement certain de savoir comment je réagirais si elle venait à me demander de mon aide. J'savais pas gérer ce genre de soucis. Vraiment pas. Alors j'me renfermais, évitant son regard, la sentant s'assoir à mes côtés. J'avais sorti mon téléphone, comme elle, sauf que j'voulais juste attiser sa jalousie un peu. C'était pas sain comme comportement mais apparement, Maxine elle était un peu piquée au vif. Du coin de l'oeil, je la voyais préparer un nouveau poste sur instagram. J'pouvais difficilement voir ce qu'elle faisait et qu'elle était la photo. J'restais bien statique quand elle se leva en direction des toilettes et à peine avait-elle disparu derrière la porte que j'ouvrais instagram, tombant sur la photo d'elle et d'un mec, tout sourire, le genre de mec qui rayonne toujours. La photo était légendée d'un coeur. J'fronçais un peu les sourcils et sans réfléchir, je me levais à mon tour, allant directement vers les toilettes. Il n'y avait qu'une vingtaine de seconde qui s'était écoulée depuis que Max était partie alors quand j'entrais en trombe dans les toilettes, je tombais sur elle, s'apprêtant à entrer dans ceux pour femmes. J'm'approchais d'elle, un peu menaçant, toujours le visage fermé. J'la pointais du doigt, gardant une voix assez basse, pour ne pas être entendu par les autres patients. "Tu vois, j'étais presque inquiet pour toi. Mais en fait, non, j'ai bien fais. J'espère que le p'tit con de ta photo insta, il est bien au courant que c'est p'tete pas lui le père." C'était une putain de réaction épidermique, le genre, mec jaloux mais pas légitime à l'être. Qu'on soit bien clair, avec Maxine, j'étais légitime dans aucune des réactions que je pouvais avoir. Mais bordel, j'pouvais pas m'empêcher. J'me sentais très con là, tout un coup, mais j'gardais bien mes yeux plantés dans les siens. J'étais incapable de faire comme si elle existait pas, et encore moins lorsque je l'imaginais filer le parfait amour avec ce type là. Ca me foutait les nerfs. J'étais incorrigible, instable dans mes émotions, imprévisible aussi.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Lun 17 Juil 2023 - 22:37
Comment pouvait-elle arrêter de penser à lui alors qu’il était toujours là ? Déjà, il avait été là quand elle avait décidé de l’oublier dans l’alcool. Même si sa soirée aurait mal fini sans lui, il revenait toujours dans les moments où elle avait besoin de tranquillité. Mais c’était peut-être aujourd’hui le pire, parce qu’il savait pourquoi elle était là. Il venait pour la même raison. Cet adieu avait été irresponsable, ils avaient oublié ce petit bout de plastique qui leur aurait évité du stresse. Surtout que Maxine, elle attendait impatiemment ses règles qui n’avaient jamais de retard. Elle savait que ce n’était pas toujours le même jour précis, mais ça faisait des années que ses règles tombaient toujours au même moment. Sauf cette fois-ci, la seule fois où elle avait eu un rapport sans préservatif. Pour l’instant, elle essayait de ne pas y penser, elle s’autoriserait à paniquer dans une semaine et demi, comme l’avait dit l’infirmière. Ses yeux fixaient l’écran de son téléphone, refusant de donner de l’importance à son voisin. Il lui avait dit qu’il ferait comme si elle n’avait jamais existé, alors ils agissaient en tant que tel. Pourtant, ses yeux ne pouvaient s’empêcher de regarder son téléphone et le cœur qu’il envoyait. Oui Maxine était jalouse. Jalouse de cette femme qui avait le bon âge. Jalouse de cette personne qui pouvait avoir un cœur d’Orso. L’italien avec Maxine, il n’aura presque été que rancœur et cruauté, mais pourtant elle y était accro. Son esprit ne voulait pas enlever Orso de sa tête. Elle soupirait une nouvelle fois, alors qu’elle postait une photo de Jaja et elle. Evidemment, au fond elle espérait qu’Orso ressente le même pincement qu’elle. C’était débile, surtout qu’Elijah c’était comme son grand frère immature, et le contexte de la photo ne laissait en rien présager d’une quelconque romance entre eux. Une fois postée, elle se décidait d’aller aux toilettes, elle ne tiendrait pas vingt minutes à côté de lui, sans le regarder, sans lui parler, sans le toucher. Avant de se diriger vers les toilettes des femmes, elle se posait quelques secondes devant le miroir. Puis se tournait vers la porte alors que celle de la cabine s’ouvrait sur Orso. Ses yeux étaient noirs, sa voix pas posée même s’il ne parlait pas fort. Max elle le regardait outrée, choquée de ses propos. Peut-être avait-elle voulu qu’il ressente cette petite pointe de jalousie, mais cette scène elle n’était pas légitime. Surtout qu’il lui mettait en face sa potentielle grossesse. « Au moins lui, il ne se défilerait pas ! » Répondait-elle au tac au tac, incapable de maitriser la colère qui montait en elle. « Puis de toute façon qu’est-ce que ça peut te faire, je n’existe pas ! » Elle aussi elle essayait de garder une voix calme, alors qu’une tempête se jouait à coup de regard noir et de tirs verbales.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Lun 17 Juil 2023 - 23:01
Je n'avais jamais réussi à contrôler mes émotions. C'était toujours tout ou rien avec moi et depuis que Maxine était entrée dans ma vie, c'était une avalanche continuelle d'émotions que je ressentais, alors j'prenais même plus la peine de tenter de les réfréner. J'passais de la colère à la stupéfaction, de la méchanceté à la douceur, en moins d'une seconde. Et là, assis sur cette chaise, Maxine à mes côtés, je sentais à nouveau tout un tas de truc qui me traversait l'esprit. J'étais d'abord inquiet pour elle, parce que j'me doutais bien qu'elle était dans le tourment à cause de cette histoire de retard. J'étais ensuite dans le contrôle, pour tenter de ne pas réagir à la savoir à côté de moi. J'étais dans la provocation aussi, en envoyant un coeur à Maya, juste pour la faire chier. Et lorsque j'avais vu cette photo d'elle et de ce type sur instagram, j'avais rien réfréné du tout. C'était juste de la jalousie, pure et dure, parce que j'pouvais pas imaginer Maxine avec un autre. Ca me piquait dans mon égo, ça me provoquait de la rage dans le ventre et j'aurais voulu l'éclater ce type et son grand sourire. Parce que sur cette photo, Maxine aussi elle souriait, elle semblait heureuse. Et j'les voulais que pour moi ses sourires. C'était égoïste et malsain, mais j'en avais rien à foutre. Alors sans réfléchir, je l'avais rejoins dans ces toilettes, entrant presque en trombe, et m'approchant d'elle, l'index pointé vers elle. J'avais les yeux bien plantés dans les siens. Alors ouais, j'pouvais pas faire comme si elle existait pas. C'était impossible. Et j'm'étais mis à parler de ce type. C'était une réaction viscérale, un truc épidermique. J'la regardais presque surpris de sa réaction, elle avait du répondant Maxine et à chaque fois ça me surprenait. Mais moi, mon arme favorite, dans ces cas là, c'était l'ironie, comme toujours. "Ohh mais j'suis si heureux pour toi Max, t'as enfin trouvé le bon alors! J'espère qu'il est au courant que tu sors à peine du collège." Ouais bon ça, c'était gratuit et très con. Comme d'habitude, on tournait presque en rond à force. Maxine souligne tout la paradoxe de ma réaction, pourquoi je réagis comme ça puisque je suis censée faire comme si elle n'existait pas. Je hausse les épaules. "T'existera plus quand j'serais bien certain que tu m'as pas refilé un truc, vu qu'apparement, tu joues sur plusieurs tableaux." Aussi bien, son p'tit ami là, le p'tit con aux cheveux long et à l'air angélique, elle avait couché avec lui avant moi. Quel connard. J'le détestais sans le connaître, juste parce qu'il avait Maxine et pas moi. J'étais pas un exemple de maturité à ce stade là, mais j'crois que j'avais jamais brillé à ce niveau là, depuis que Maxine était dans ma vie. J'sentais toujours la colère monter en moi. J'restais à la même distance, serrant un peu les mâchoires. "Tu me rends fou, Maxine." que j'lui lâchais, très froidement. Puis j'me retournais, prenant la direction de la porte. Ca servait à rien d'se parler de toute façon, c'était stérile, comme d'habitude mais j'me retrouvais attiré vers elle. Epuisant comme situation. Epuisant et sans fin.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Lun 17 Juil 2023 - 23:28
Habituellement, Maxine elle n’écoutait pas ce qu’on lui disait. Mais avec Orso c’était différent. Il voulait jouer les inconnus, alors inconnus ils seront. Ce n’était pourtant pas facile, parce que sa présence à côté d’elle ne faisait qu’augmenter le manque et la rancœur qu’elle avait pour lui. Ils étaient incapables d’être indifférent l’un envers l’autre surtout après tout ce qu’ils avaient vécu. Ce petit cœur, ça lui fit un pincement, mais elle savait qu’à un moment donné, ça finirait par disparaitre. Ils étaient voués pour se dire à dire adieu, Max était trop jeune pour Orso, il lui avait bien fait comprendre. Elle était surtout trop jeune pour avoir autant mal à cause d’un homme. Max elle avait encore des tonnes d’expérience à vivre, des amourettes à consommer et des projets à consolider. Orso il lui avait prit toute son énergie ces derniers mois, c’était peut-être mieux ainsi. Alors pourquoi postait-elle cette photo ? C’était si immature, mais si simple de montrer qu’elle passait à autre chose alors que ce n’était qu’une façade. Elijah c’était son ami, Max ne ressentait rien pour lui à part une profonde amitié. Dans ces toilettes, elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne à la charge, pour une fois qu’elle avait respecté ses demandes, c’était lui qui enfreignait ses propres limites. Il redevenait le Orso de leur dispute, incontrôlable, ironique et qui faisait monter Maxine dans la colère. Elle détestait ce sarcasme, cette voix purement méchante alors qu’ils auraient pu tout simplement terminer sur cette douce note. Mais non, il voulait s’énerver, lui montrer sa jalousie et sa méchanceté. Ça n’aidait en rien, et ça ne faisait que les éloigner encore plus. Max riait à sa remarque, trop habituée à ce genre de pique, même si elle continuait à lui faire un peu mal. « Change de disque Orso ! On a compris que je viens à peine de sortir du bac à sable. Ce n’est pas parce que toi ça te pose un problème moral que ça l’est pour d’autre. » Il finirait par ne plus être le seul dans le cœur de Maxine. Tout comme un jour il rencontrera celle avec qu’il verrait un avenir et pas juste des déchirements inutiles. Max montrait son illogisme, mais il arrivait toujours à trouver les mots les plus blessants. Le regard de Maxine était au paroxysme du noir, choqué qu’il puisse penser une nouvelle fois ce genre de choses sur elle. Maxine en colère elle ne savait pas contrôler ses mots et à cet instant elle s’en moquait de le blesser. Ils revenaient à la nympho et au camé. « Si quelqu’un doit avoir peur d’avoir chopé un truc c’est bien moi. Qui me dit que quand t’es shooté tu ne couches pas sans protection ou qui me dit que tu n’as jamais eu envie de tester plus que de la coke ? » S’il y avait bien une personne clean c’était Max, parce que son seul écart c’était avec lui. La seule fois où elle avait abandonné la raison c’était avec lui. Ils se toisaient pendant un instant. Maxine elle ne le laissera pas gagner cette fois-ci. A chaque fois c’était elle qui apaisait les conflits, essayant de trouver les bons mots. Mais cette fois-ci elle en avait marre. Et sa justification n’était plus entendable. « Gère ta frustration tout seul ! J’en ai marre d’être l’objet de toutes tes pulsions. » Lâchait-elle avant de se retourner et s’enfermer dans les toilettes. Elle en avait marre d’être la victime de sa colère et le réconfort de ses maux. Elle restait de longues minutes enfermée là-dedans, essayant de reprendre son calme. En sortant, une place avait été libérée, à l’autre bout, loin d’Orso. Alors l’anglaise prit ses affaires pour s’éloigner de l’italien. Max était décidée à l’ignorer, pourtant elle le voyait bouillir sur sa chaise. Son portable à la main, elle décidait de se focaliser dessus. « Je me protège à chaque fois ! Je n’ai couché qu’avec un mec hormis toi et je me suis protégée ! » Elle lui envoyait ce message, sans relever le nez. Elle voulait à tout prix éviter son regard.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Lun 17 Juil 2023 - 23:53
C'était cette photo là, qu'elle avait mis sur instragram, qui m'avait fait vriller. J'avais sous estimé ma capacité à rester en contrôle. C'était impossible pour moi de faire comme si de rien. Et pourtant ça venait de moi cette idée, celle de s'ignorer, de faire comme si cette histoire n'avait pas existé. Mais j'savais pas rester indifférent à elle, c'était au dessus de mes forces. Et j'avais pas résister, mon égo était piqué à vif et je m'étais élancé vers Maxine, à sa rencontre, et j'avais pas été gentil. C'était juste la colère qui m'aveuglait à cet instant et en face de moi, je voyais bien que Maxine n'avait pas envie de se laisser faire, j'le voyais que la colère montait en elle aussi et on s'lançait, à nouveau, dans une discussion stérile. On était pas capable d'autre chose. J'avais inlassablement ramener cette histoire d'âge, comme si c'était le seul truc que j'avais à lui reprocher, le seul truc qui me tenait éloigner d'elle. J'levais les deux bras devant moi, en signe de résignation. "Eh bah j'suis ravi de savoir qu'il s'en fout alors. Chacun ces principes, aussi discutables soient-ils." Ils avaient bon dos les principes pour le coup. J'les avais mis de côté les miens, plus d'une fois, mais là, j'ressentais juste de la colère, et de la jalousie. Et forcément, naturellement, on reprenait nos étiquettes, celles qu'on s'était mutuellement collé sur le dos, la nympho et le camé. C'était douloureux d'entendre ça, comme à chaque fois que Maxine sous entendait que j'étais accro à la cocaïne. "Toi aussi change de disque Maxine. J'suis pas un putain de camé ok?" J'avais pas crié, parce que j'gardais ma voix basse, pour pas alerter l'infirmière, mais mon ton était ferme, et j'la défiais du regard. Je ne supportais pas quand elle parlait de ma consommation de cocaïne, sans vraiment savoir. Elle ne se rendait pas compte à quel point c'était une lutte douloureuse pour moi. Mais j'pouvais pas lui montrer mes failles, parce qu'elle s'en servirait aussitôt. Alors que j'lui avais dis qu'elle me rendait fou, me tournant ensuite vers la sortie, j'entendais sa réponse. Elle claqua la porte des toilettes, coupant cour à la conversation. J'me sentais bien boudeur là, elle se trompait Maxine, je gérais parfaitement ma frustration. Non Orso, tu ne gères rien du tout. J'me retrouvais assis sur ma chaise, les bras croisés. Putain, je regrettais d'avoir été à sa rencontre là, ça n'avait servi à rien. On était de toute façon plus en mesure de se parler correctement. J'la voyais qui ressortait peu après, elle se rapprocha de moi, j'avais le regard rivé vers le sol et j'la voyais s'éloigner. J'décidais à présent de ne plus faire attention à elle. J'étais nerveux, mon genou bougeait sous la colère, j'voulais être partout ailleurs qu'ici. J'sentais mon téléphone vibrer dans ma poche, j'le sortais, pensant que j'allais avoir une réponse de Maya. Mais non, c'était Maxine, qui poursuivait la conversation par téléphone interposée. J'secouais la tête, en lisant ces mots. Sans lui adresser un regard, j'lui répondais: "Blablablablabla." Puis je rangeais mon téléphone dans ma poche, re-croisant à nouveau mes bras sur le torse. Elle m'avait soulé avec ces grands mots là, j'avais plus envie de lui parler. Ouais, j'étais probablement un peu vexé de ce qu'elle m'avait dit dans les toilettes. Et quand j'étais vexé, je boudais, logique implacable.
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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 4160 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @showmeyouricons
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Mar 18 Juil 2023 - 14:08
Ils auraient pu se tenir à cette distance, ignorant ce que faisait l’autre faisant chacun sa vie de son côté. Malheureusement, ils n’y arrivaient, sentant continuellement le besoin de chercher l’autre et à le faire sortir de ses retranchements. En postant cette photo, elle savait qu’il y aurait une réaction d’Orso. Elle ne s’attendait tout simplement pas à celle-là. Il lui aurait fait le coup de Maya, peut-être mais elle n’avait pas imaginé qu’il puisse une nouvelle fois insinuer qu’elle ne voulait que du sexe. Alors ils retournaient vers cette conversation stérile et immature, à se lancer des coups de mots retournant à la nympho et au camé. Evidemment qu’elle n’avait pas couché avec Elijah, mais pourtant elle ne se sentait pas de lui dire la vérité. Non à la place, elle le laissait déblatérer sur cette putain question de principe. « En attendant lui il ne m’insulte pas ! Et il ne me fait pas culpabiliser d’avoir du retard dans mes règles. » Orso il commençait à vraiment l’agacer Maxine. L’anglaise aurait préféré un peu de douceur, souhaitant rester sur le dernier souvenir du ponton qui était malheureusement gâché par cette entrevue. Max elle n’avait rien à se reprocher, elle avait toujours été clean sauf cette fois-ci. Alors entendre de la bouche de l’italien qu’il la laisserait tranquille quand il s’assurera qu’elle ne lui avait rien refilé, ça la piquait, ça l’énervait même. Alors elle prit la facilité, insinuant qu’il était le plus dangereux parce qu’il se droguait. Elle n’aimait pas lui dire ça, surtout que ça lui avait fait mal de le voir lutter contre la cocaïne. Ce n’était pas fait pour le solaire Orso, il n’avait pas besoin de ça pour exister. Mais c’était sorti tout seul, parce qu’il savait comment l’énerver en quelques secondes. Ils se toisaient du regard, férocement avant que Max ne soupire. Il y avait plein de choses qu’elle aurait voulu lui dire, notamment qu’elle aurait préféré être en face d’un Orso doux, compréhensif. Mais plus il s’énervait et était jaloux, moins Max arrivait à passer au-dessus. Il lâchait la phrase qui l’agaçait, celle qu’il avait trop dite. Et l’anglaise elle en avait marre d’être le bouc émissaire de ses humeurs. Elle n’arrivait plus à suivre entre les moments tendres et les moments sanguins. Alors elle claquait la porte énonçant tout de même son agacement. En ressortant, elle s’éloignait le plus de lui, mais on pouvait clairement sentir la tension entre les deux. Elle prit quand même la peine de continuer cette conversation, lui donner quelques explications sur ces dernières relations. Le but était quand même de se rassurer mutuellement sur le peu de probabilité qu’ils aient échangé une maladie. Max ne se voyait pas gérer ce problème, alors qu’elle stressait pour son retard. La réponse d’Orso fut brillante. Elle levait les yeux au ciel face à ce comportement immature, et en relevant les yeux, elle le voyait bouder. Elle en rirait presque l’anglaise si cette non réponse ne l’énervait pas encore plus. « Connard ! » Concluait-elle par message suivi d’un emoji fuck. Elle jetait son portable dans son sac, croisant les bras à son tour et affichant une tête boudeuse. Ces deux-là, ils avaient un vrai problème de communication. Et le temps d’attente continuait à être long. Alors elle se levait. « Y’en a encore pour combien de temps ? » Demandait-elle à l’infirmière qui la regardait méchamment. « Vous n’êtes pas prioritaires, y’en a qui ont des vrais problèmes, pas comme vous qui ouvrez les jambes facilement et qui s’en plaignent après ! » Maxine restait choquée de ses paroles. Elle savait qu’en Australie, il y avait encore des grands conservateurs, très chrétiens qui pensaient que coucher avec quelqu’un c’était un pêché. Maxine était déjà très remontée après Orso, mais alors là c’était l’apothéose de la colère. Heureusement qu’il y avait une petite vitre entre elle et l’infirmière, parce que Maxine serait déjà en train de lui arracher les cheveux. « Mais vous vous prenez pour qui ? » Hurlait Maxine.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Mar 18 Juil 2023 - 21:11
A peine nous avions entamé une conversation que nous étions déjà en train de nous envoyer des saletés à la tête. Nous n'étions pas capable de parler calmement et cette fois ci, j'étais entièrement coupable. Je n'avais pas réussi à l'ignorer, comme on se l'était dit. J'crois que c'est au dessus de mes forces de faire comme si elle n'existait pas, surtout lorsqu'elle se mettait à poster cette photo de ce type avec elle. J'étais jaloux, profondément jaloux et ça faisait pas bon ménage avec mon caractère sanguin. J'voyais bien que Maxine était agacée, comme moi, et elle ne semblait pas vouloir apaiser les choses. Jusqu'ici, c'était surtout elle qui avait désamorcé mais j'crois que là, elle ne semblait pas dans le même mood. J'levais les yeux au ciel en écoutant ce qu'elle disait. "C'est pas une question de te faire culpabiliser, je m'en fous royalement de savoir que t'as du retard." Ca c'était un mensonge, parce que j'étais directement concerné par ce potentiel problème. Mais j'étais strictement pas près à prendre ma part de responsabilité. J'allais juste prier très très fort pour que ça ne soit qu'une fausse alerte. Et puis, maintenant qu'elle avait un mec, elle allait pouvoir gérer ce problème avec lui. J'étais à ce stade persuadé qu'elle vivait une idylle avec lui et ça me foutait les nerfs. J'étais vexé et jaloux. J'avais quitté les toilettes, bien remonté contre elle, un air boudeur sur le visage. Elle m'avait cloué le bec et je regrettais instantanément d'être aller au conflit avec elle. J'reprenais ma place sur ma chaise, sans lui adresser un seul regard. J'la voyais s'assoir plus loin, profitant d'une place de libre pour s'éloigner de moi. Cela dit, elle continua la conversation via messages interposés. Mais j'étais pas enclin à discuter avec elle, elle m'avait saoulé et j'voulais bien lui fair comprendre. La réponse que j'lui envoyais, c'était juste puérile, mais à ce moment là, ça me paraissait la seule option possible. J'recevais un joli "connard" en réponse et j'me contentais de lui répondre "". J'étais presque habitué à ce qu'elle m'insulte de la sorte alors j'y prenais même plus attention. On en était arrivé là. Discussion stérile, incapable de communiquer. Max, elle semblait s'impatienter et j'la voyais du coin de l'oeil se lever pour aller prendre des informations au comptoir. J'écoutais la réponse de l'infirmière qui me fit automatiquement lever la tête vers elles. Non mais elle était tarée ou quoi de dire ce genre de truc à Maxine? J'sentais la colère monter en moi. J'supportais pas ce puritanisme. Elle était libre Maxine de faire ce qu'elle voulait de son corps - tant que c'était avec moi et pas avec l'autre mec de sa photo insta. J'l'entendais répliquer en hurlant et j'me levais à mon tour, pour prendre part à la conversation. C'était juste pas possible d'se faire juger comme ça. J'me mettais à côté de Maxine posant un regard noir sur l'infirmière. "Nan mais ça va pas la tête de dire un truc pareil ? Vous êtes qui pour nous juger comme ça?" L'infirmière, elle semblait bien certaine de ce qu'elle avançait. Et j'avais employé le "nous" sans m'en rendre compte. "Vos actes ont des conséquences jeunes gens, apprenez à gérer vos pulsions pour ne pas vous retrouver dans ce genre de situation." Elle avait un air méchant et bien jugeant sur le visage. J'la regardais, toujours le regard emprunt de colère. "Vous devriez avoir honte. Viens Max, on se casse d'ici." Ouais là, on était redevenu une team, parce que j'supportais pas qu'on puisse avoir ce genre de jugements. J'faisais volte face, au diable le rendez-vous, j'irais trouver un autre laboratoire, j'voulais pas perdre une seconde de plus entouré de personnes aussi malsaines. J'savais pas trop si Max allait me suivre, mais moi, mon choix était fait.
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Maxine Gray
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Mer 19 Juil 2023 - 14:51
Peut-être que la séparation aurait été plus simple s’il arrivaient à faire preuve de bienveillance l’un envers l’autre. Mais ça leur semblait impossible, mêlant de la jalousie sur de la rancœur. Max elle n’avait plus la patience d’essayer de calmer le jeu entre eux. Les insultes fusaient, et elle ne comprenait même pas pourquoi elle lui faisait encore croire qu’il y avait un truc entre Elijah et elle. Peut-être qu’elle devrait avertir son ami, après tout elle savait Orso assez sanguin. « Tant mieux ! De toute façon tout ce qui me concerne ne te regarde pas ! » Lâchait-elle avant de tourner le dos et se refugier dans ses toilettes. Elle poussait un long soupire Maxine, incapable de rester indifférente à Orso. Elle s’éloignait le plus de lui, ne supportant pas d’être aussi proche de son corps. Cette histoire elle la faisait revenir en vain dans son esprit. Cette dernière fois ensemble, elle avait été si parfaite, montrant réellement l’attachement qu’ils avaient l’un envers l’autre. Sauf que malheureusement, une fois qu’ils se rhabillaient, les mots fusaient. Max ne pouvait construire une relation basée simplement sur le sexe, tout le reste autour n’allait pas. Enfin n’allait plus. Il y avait eu des moments de parfaites complicité et de douceur quand ils ignoraient l’âge de l’autre. Après ça n’avait été qu’un enchainement de dispute et de tendresse. Pour ce dernier souvenirs, elle décidait de se justifier, le rassurer par message. Il n’y avait eu que lui, et un mec random il y a quelques semaines. Elle s’était protégée, Orso fut le seul écart. Mais la réponse de l’italien agaçait Maxine, il était incapable d’agir avec maturité. Il était incapable de s’excuser, pare que même quand il présentait des excuses, il revenait plus tard à la charge avec encore plus de méchanceté. Une dernière insulte de la part de Maxine, avant qu’elle ne dépose son téléphone dans son sac, ne voyant même pas le pouce d’Orso.
Cette attente était trop longue et elle avait cette impression que des personnes arrivées après elle passaient avant. Ce n’était pas un service d’urgence, juste des simples prises de sang qui ne justifiait en rien la priorisation de certaines personnes. Alors elle se levait, un peu agacée mais restant polie face à l’infirmière. Mais la réponse de cette dernière fut violente. C’était la deuxième fois en quelques minutes qu’on la jugeait sur ce qu’elle faisait. D’abord Orso puis ensuite elle. Max elle sentait la colère l’inonder totalement, incapable de se calmer après toutes les émotions qu’elle venait de vivre. Tout le monde avait entendu dans la salle d’attente, mais il n’y a eut qu’Orso qui se levait. Il parlait de nous, comme s’ils étaient une équipe. Sauf que non, lui il n’avait pas subi l’insulte, elle n’avait pas dit hyper fort qu’elle avait du retard, il ne comprenait pas ce que ça faisait. L’infirmière continuait à les enfoncer, parlant de pulsion. Orso il encourageait Max à sortir avec lui, à bannir ce labo. Mais l’anglaise, elle était trop énervée. « Tu veux vraiment que j’te montre quand je ne gère pas mes pulsions ! » Criait-elle, se moquant de passer pour une hystérique. Heureusement qu’il était là l’italien, forçant un peu Max à sortir alors qu’elle s’époumonait dans ce labo. « C’est pas d’ma faute si t’es frustrée ! Espèce de conne ! » Elle sortait enfin dehors aidé par Orso. Max était en colère, et elle se détachait de l’italien. « Lâche moi ! Tu penses exactement comme elle ! » Il avait eu presque les mêmes insinuations. Le lendemain de sa soirée cocaïne, il lui avait dit qu’elle n’attendait que ça coucher avec. Et encore une fois dans les toilettes du labo.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Mer 19 Juil 2023 - 19:32
Ca avait été la pire idée que j'avais eu en venant à la rencontre de Maxine dans les toilettes. J'avais brisé la promesse qu'on s'était faite, celle de dire qu'on n'existait plus l'un pour l'autre, tout ça pour quoi ? Pour qu'on s'envoie des horreurs au visage. Non, vraiment, c'était pas un bon mouv' et là on était clairement sûr et certain que la communication était impossible entre nous. C'est Maxine qui avait eu le dernier mot, claquant la porte derrière elle. J'étais retourné m'assoir, faisant mon boudeur. J'avais reçu quelques minutes plus tard un message de la part de Maxine, que j'avais préféré ignorer, en lui répondant avec immaturité. J'crois que j'arrangeais pas mon cas, mais elle avait tenté de s'expliquer, me parlant accessoirement d'un autre gars. Et ça, j'en avais ma claque pour aujourd'hui d'imaginer Maxine avec un autre gars. Ce type d'instagram, j'avais envie de le frapper, et j'contenais ma colère parce que je savais que je n'étais pas légitime à lui en vouloir de quoi que ce soit. Mais clairement là, je ne contrôlais plus tellement mes sorties et mes émotions, et mes frustrations aussi. C'était l'effet Maxine Gray et j'm'y étais toujours pas habitué. Alors que l'attente commence à se faire longue, Maxine va gentiment prendre des informations au comptoir. Mais là, la scène est lunaire. Elle s'fait clairement juger par cette femme, très certainement puritaine, et l'entendre faire de genre d'insinuations, j'trouve ça écoeurant. Ouais, j'ai fais les mêmes à Maxine, deux fois au paravant, et j'me rends compte du connard que j'ai pu être. A quel point c'est blessant. A quel point c'est rabaissant. Alors encore une fois, sans aucune légitimité, j'prends par à l'altercation, j'vois bien que l'infirmière en face de nous, elle campe sur ses idées, elle n'en démord pas. J'finis par comprendre qu'on a rien à faire là et que c'est peine perdu de s'époumoner contre elle. Maxine, elle continue d'lui envoyer d'la colère au visage, elle a raison, ça fait du bien, mais ça sert à rien. Alors je l'incite à sortir, sans brutalité, mais j'lui montre la voie, parce qu'il est hors de question de rester ici une seconde de plus. Ma main encercle son bras, et une fois sur le parking, Max se détache, assez vivement. J'comprends sa colère et j'comprends aussi à quel point j'ai été un connard d'insinuer ça. J'reste à sa hauteur à mesure qu'elle avance vers sa voiture. J'me mets à parler avec les mains, petites manies qui traduit mon embarras, mon agacement ou ma sincérité. Et là, c'est un p'tit mix des trois assurément. "J'pense absolument pas comme elle, Max. Vraiment.." Mais Max elle continuait d'avancer, toujours assez furieuse. J'la retenais une nouvelle fois par le bras, pour qu'elle me fasse face, juste une seconde, pour qu'elle m'écoute. "Max, j'regrette tout ce que j'ai pu te dire à ce propos. C'est ultra trop tard, je sais." En entendant les mots de cette nana dans le labo, j'avais réalisé à quel point les mots avaient d'la portée et à quel point Max avait pu être blessé par ce que j'avais pu lui dire. "J'sais que ça changera rien, mais juste.. pardon." C'était la première fois depuis le tout début de notre histoire que j'lui faisais des excuses orales et sincères. J'savais pas tellement comment elle allait réagir Maxine, mais au moins, j'l'avais dis. Et c'était aussi la première fois que je tentais de désamorcer moi-même une situation périlleuse. Beaucoup trop tard, encore une fois.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Mer 19 Juil 2023 - 21:28
Maxine voulait y croire à cette promesse, même si ça lui faisait mal. Mais c’était peut-être plus simple de se dire adieu et qu’ils s’ignorent jusqu’à la fin. Malheureusement, ils n’y arrivaient pas parce que l’indifférence n’avait pas sa place dans leur histoire. Dans ses toilettes, elle n’appréciait pas la jalousie d’Orso, surtout que c’était lui qui ne voulait rien, n’acceptant pas la différence d’âge. Alors ils continuaient à se blesser avec les mots, se concluant par un claquement de porte de Maxine. Aujourd’hui, elle n’avait pas envie de désamorcer la bombe entre eux, surtout qu’elle était agacée par les remarques de l’italien. Il ne serait pas le seul mec dans la vie de Maxine vu qu’il avait décidé de ne pas en faire partie. Evidemment qu’il y aurait d’autres personnes, comme lui et Maya. Elle ne ferait pas vœu de chasteté juste pour lui non plus. C’était à lui de dealer avec sa jalousie et ses pulsions, mais Max elle n’avait pas à changé de comportement pour lui. Elle retournait dans la salle d’attente, autant éloigné d’Orso qu’elle le pouvait. Mais l’attente était trop longue, Max n’était pas connue pour sa patience, surtout qu’elle en comprenait pas pourquoi des personnes passaient devant elle. Avec calme elle demandait à l’infirmière, mais sa réponse fit vriller l’anglaise. En 2022, il y avait encore des personnes qui se permettaient de juger de la vie des autres. Si Maxine elle avait envie de s’envoyer en l’air avec tout Bowen c’était son problème à elle. Ce n’était pas la première remarque de ce genre qu’elle se prenait, mais c’était la deuxième de la journée. Il y avait ce côté moralisateur et humiliant, comme si c’était normal que tout le labo soit au courant de la vie sexuelle de l’anglaise. Alors oui, elle s’emportait, ne réagissant même pas à la défense d’Orso. Il faisait front avec elle face à cette femme qui ne démordait pas. Elle sentait qu’elle avait raison, parce qu’un Dieu a décidé que les femmes méritaient d’être traitée de la sorte. Max avait toujours lutté contre ce genre de remarque, mais elle était furieuse, insultant l’infirmière alors qu’Orso l’entraînait dehors avec douceur. Mais elle s’éloignait de lui. C’était facile d’avoir le beau rôle à cet instant, faire son chevalier servant alors que quelques minutes auparavant à l’abri des oreilles indiscrètes il avait eu le même genre de propose. Maxine était trop en colère, préférant retourner à sa voiture. Elle tremblait à cause de ses émotions, il lui faudrait un peu de temps pour prendre le volant, mais elle s’en moquait. Là elle voulait s’éloigner de ce labo et de toutes les personnes qui trouvaient ça normal de la juger sur sa vie. Il lui prit une nouvelle fois le bras la forçant à se retourner pour lui faire face. Les yeux de Maxine ils lançaient des tirs, ils étaient humides de colère. « OUI C’EST TROP TARD ! » C’était le lendemain de leur première dispute qu’il aurait dû s’excuser. Elle aurait dû également s’excuser, arrêter de le prendre pour un camé parce qu’Orso il n’était pas ça. Mais là de suite, Max était trop en colère et trop blessée. « Tu t’excuses pour quoi ? De penser comme la meuf, d’être jaloux ou juste de me blesser à chaque fois qu’on se voit ? » Disait-elle ironiquement. Ce n’était pas la gentille Maxine là. Il n’y avait plus de calme, ni de patience, elle était juste enragée et Orso malheureusement se trouvait en face d’elle.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso Mer 19 Juil 2023 - 21:58
J'étais totalement perdu. Assis sur cette chaise, boudeur, l'esprit fermé, j'tentais de plus rien analyser. A chaque fois, c'était peine perdue. Je savais plus comment réagir face à Maxine, on s'embrouillait à chaque fois, il y avait trop de rancoeur, trop de ressentis, trop de blessures. Et c'était en vain. Et pourtant, je l'avais dans la peau Maxine, c'était une évidence, j'pouvais pas me passer d'elle. Le paradoxe qui me torturait l'esprit n'avait plus rien d'agréable. J'voulais juste que ça s'arrête. Et puis, mon esprit avait reconnecté à la réalité lorsque j'avais entendu cette infirmière porter un jugement aussi malsain sur Maxine. Le même que j'lui avais asséné, sans en penser un traître mot, juste pour la blesser encore un peu plus. Elle avait été dure aussi Maxine dans ses propos, me réduisant à l'état de toxicomane. De toute façon, on avait dépassé les bornes, depuis trop longtemps. Lorsque j'avais entendu l'infirmière, j'avais pas réfléchi et j'avais rejoins Maxine, pour la défendre du mieux que je pouvais. Elle savait parfaitement que j'étais pas légitime à le faire, mais l'infirmière, elle, ne savait pas. Mais elle était définitivement trop bête cette nana pour entendre ce qu'on avait à lui dire. Le mieux dans ces cas là, c'était la fuite. Maxine se serait épuisée à tenter de lui donner raison. J'voyais bien la colère qui défigurait le doux visage de Maxine, là, elle était hors d'elle. J'tentais comme je pouvais de la rattraper, pour m'excuser. Sincèrement, de ce que j'avais pu lui dire. Elle hurla encore une fois, se contentant de me dire que c'était trop tard. J'le savais bien. A ce stade là, j'ressentais d'la colère mais aussi de la culpabilité, d'avoir pu dire des choses aussi blessante à Maxine, des choses que je ne pensais pas. Maxine poursuivit avec de l'ironie. J'pouvais pas lui en vouloir, c'était l'arme la plus puissante, celle que j'utilisais sans cesse. J'secouais la tête. "Un peu des trois probablement." C'était la première fois que j'reconnaissais mes tords, haut et fort, face à Maxine. Mais là, j'pouvais plus faire comme si je ne savais pas la violence de mes mots. J'tentais de rester calme, pour ne pas embraser davantage la colère de Maxine. J'avais plus tellement la force de me battre contre elle. Pas après tout ce que je lui avais dis. "J'ai jamais pensé une seule seconde comme la meuf, j't'ai dis des trucs, sans les penser, juste pour te blesser, pour t'éloigner." Je marquais une pause. J'avais mon regard bien planté dans celui de Maxine, parce que là, c'était d'la sincérité. Tardive certes, mais bien réellement. "J'ai été con." que j'lui souffle, sachant parfaitement qu'elle irait dans mon sens. Il n'y avait plus rien à sauver de notre histoire, alors foutu pour foutu, autant que Maxine reçoive ma sincérité, elle méritait bien ça. "J'insinuerais plus jamais que t'es une gamine, une fille facile, j'te blesserais plus." Ca sonnait comme une promesse que j'espérais sincèrement être capable de tenir. J'voulais plus jamais voir la tristesse, la colère ou la rancoeur dans les yeux de Maxine par ma faute.
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Sujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso
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