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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso

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Maxine Gray
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STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
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MessageSujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso   je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso - Page 2 EmptyMer 19 Juil 2023 - 22:43

Cette rage elle avait à se faire ressentir dans le fond de son estomac, puis elle avait finit par remonter. Maxine elle n’arrivait plus à cacher ce qu’elle ressentait. Cette infirmière, elle aurait pu lui attraper les cheveux et la traîner par terre avant de la frapper. Jamais elle n’avait connu autant d’excès de colère qu’aujourd’hui. Revoir Orso, ça lui avait fait un coup surtout dans ce contexte. Ils étaient tous les deux fautifs d’avoir voulu profiter sans se protéger. Sauf qu’au lieu de parler calmement, ils faisaient ce qu’il savaient faire le mieux. Blesser l’autre. Si au départ, Orso avait lancé les hostilités, à présent à chaque dispute c’était une égalité. Max elle ne se laissait pas faire, répliquant et trouver les mots qui le blessaient également. C’était stupide d’agir comme ça, alors qu’ils étaient capable de meilleur. Dans ses bras, elle n’avait plus envie de l’insulter, quand il était dans son lit amorphe à cause de la drogue, elle n’avait pas eu envie de le blesser. Non, dans ces moments là, tout ce qui lui importait c’était de le rendre heureux, de lui donner du plaisir, de le protéger. Dehors, une fois sortie de ce labo de malheur, Orso la suivait. Il y avait tant d’excuse à donner, chacun de leur côté. Mais Maxine elle était trop en colère pour rationnaliser ce moment. C’était un des premiers d’Orso, des vrais excuses après toutes ces disputes. Sauf qu’il avait mal choisi son moment parce que Max elle ne pouvait pas l’entendre. Et comme réponse il n’eut le droit qu’à son ironie. Cette arme dont ils usaient si souvent. Maxine était prête à l’affronter une nouvelle fois, elle avait tant de colère en elle qu’elle ne ferait qu’une bouchée de lui aujourd’hui. Elle ne s’attendait pas à cette réponse, à cette franchise. Il s’excusait pour un peu tout. D’abord cette jalousie non légitime, ce qu’il insinuait et toutes les blessures. Les épaules de Maxine se détendaient un peu, sentant la colère diminuer petit à petit. Finalement, elle n’avait pas envie de se battre avec lui, parce que c’était épuisant. Il y avait trop de sentiments contradictoires quand il s’agissait d’Orso, mais les seuls qu’elle voulait avoir c’était un doux souvenirs. « Bravo t’as réussi … » Oui elle avait été blessée Maxine, et il avait réussi à l’éloigner. Max ne voyait pas tellement d’issue à cette histoire. Ils avaient tout essayé, mais pour Max il était clair que continuer à le voir n’était pas la solution. « Il se passera quoi quand j’aurai quelqu’un ? Tu ne veux pas de moi, mais dès tu me fais des crises de jalousie pour une putain de photo. » Oui Orso était con, elle le savait, il le savait. Ils étaient sur un disque rayé. Cette conversation ils l’avaient presque déjà eu, ils finiraient pas s’embrasser, regretter. Ils se reverraient et recommenceront à s’insulter. Ce n’était pas viable. « Ne fais pas de promesse si tu n’es pas capable de les tenir. » Disait-elle en soupirant. Elle plongeait son regard dans le sien, elle y voit de la colère et de la culpabilité. Elle savait qu’il faisait tout pour l’éloigner, mais Orso était allé trop, elle était allée trop loin. Et il avait raison, même s’il arrivait à passer au-dessus de l’âge, ils ne passeront pas au-dessus de tout le reste.

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Orso Luciano
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STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
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MessageSujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso   je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso - Page 2 EmptyJeu 20 Juil 2023 - 0:04

En la repoussant la première fois, lorsque j'avais appris son âge, j'avais sans le savoir ouvert une brèche, un truc impossible à refermer. Celui de l'escalade de la violence verbale, de la méchanceté, de la rancoeur. Maxine, elle avait pas démérité durant nos joutes verbales, elle était assez spécialiste aussi pour mettre le doigt sur ce qui faisait mal. Et du coup, on avait plus rien arrêté. Pourtant, on avait aussi fait preuve de tendresse, des p'tits moments hors du temps, où on se retrouvait juste et elle moi, comme au début. Mais c'était presque devenu impossible tout ça. J'avais mis fin à cette histoire brutalement le jour où je l'avais repoussé et le retour en marche arrière était impossible. Sur le parking, là, à la sortie du labo, encore échaudés par les remarques désobligeantes de l'infirmière, j'avais tenté de désamorcer un peu les choses. Parce que je ne voulais pas que Maxine me mette dans le même panier que cette infirmière, à lui dire des trucs horribles. Parce que moi, aussi con que cela puisse paraître, j'y avais jamais cru à ce que je lui disais. Comme lorsqu'elle me traitait de camé, avec dédain, elle le savait au fond que je n'étais pas arriver à ce stade de consommation -pour l'instant. Mais on avait utilisé les failles de l'autre et maintenant, j'me retrouvais à me rendre compte du mal que je lui avais fais. Alors que j'la sentais encore en colère, je sentais aussi qu'elle se détendait un tout de petit peu, voyant ses épaules descendre légèrement. Elle prenait la direction de quelque chose de plus doux, encore très bercé de rancoeur certes, mais déjà, elle ne hurlait plus. J'm'étais excusé, de l'avoir blessée. "Je sais." que j'dis presque penaud. "Mais ça arrivera plus, j'veux plus m'abaisser à ça." J'reconnaissais mon comportement de connard. J'les avais mérité les insultes qu'elle m'avait lancé Maxine. Mais j'voulais plus être de ceux qui lâche des méchancetés. J'étais capable de beaucoup mieux. Maxine me re-balançait cette histoire de photo, et sur ma crise de jalousie. Je haussais les épaules. Parce que j'avais pas de réponse toute faite à ça. Même si elle ne criait plus, les mots de Maxine restaient tranchants. "J'vais te laisser tranquile, j'vais gérer ma frustration tout seul et te laisser vivre ton histoire avec ton gars." J'avais rien de mieux à lui proposer. J'voulais pas d'une romance avec elle, enfin si j'le désirais plus que tout mais j'pouvais pas l'assumer. Alors j'pouvais pas la tenir en otage, perdue entre un putain de paradoxe. Maxine, elle en voulait pas de mes promesses. De toute façon, c'était en vain. J'voyais pas comment ça serait possible de recoller les morceaux. J'laissais le silence s'installer, nos deux regards plantés l'un dans l'autre, avec insistance. C'était pas viable, c'était pas valide comme relation. Bien sûr qu'on pourrait encore s'embrasser, montrer qu'on savait s'aimer mais ça ne ferait que repousser encore une fois l'inévitable. "Ca va faire quoi ? La troisième ou la quatrième fois qu'on s'dit adieux?" J'lâchais un petit sourire un peu triste. Parce qu'on était entré dans une spirale, un cercle vicieux, fait de moments de déchirement et d'adieux. Et c'était pas possible. C'était même plus une question d'âge, c'était une question d'incompatibilité. "On s'ressemble trop pour que ça feat sainement entre nous." que j'lâchais simplement. On était tous les deux à fleur de peau, sur un fil, très têtu aussi, et rempli de rancoeur. Et ça pouvait pas fonctionner.

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Maxine Gray
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MessageSujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso   je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso - Page 2 EmptyVen 21 Juil 2023 - 10:55

Ça faisait plusieurs longues semaines que Maxine était blessée. Evidemment Orso y était pour quelque chose, mais il n’avait pas été le seul. Ç’avait été une spirale de mauvaises conversations, de mecs trop insistants, d’engueulade avec ses collègues. L’infirmière elle avait juste achever toute cette phase, et cette fois-ci Maxine elle ne tenait plus. Alors à l’extérieur du labo, sur le parking, elle s’en prenait à la seule personne en face d’elle, Orso. Il n’avait pas été l’un des plus tendres, les mots blessaient même si on y croyait pas. Pour Maxine, chaque mot avait une portée et quand on les disait il y avait un fond de vérité. C’était pareil de son côté, elle s’était bien redue compte qu’il avait un problème avec la cocaïne. Alors non elle ne réduisait pas Orso à sa consommation, mais elle pensait quand même qu’il était accro. Cela engendrait des choses notamment le fait qu’il n’était pas toujours en état pour penser aux conséquences comme cette fois où ils avaient couché sans préservatif. Mais pour l’instant, elle était trop remontée, même si les excuses de l’italien la firent se calmer. Elle lui en voulait toujours, mais ça lui faisait du bien qu’il reconnaisse qu’il avait abusé. Ils avaient abusé depuis ce moment dans la cuisine de l’italien d’où tout était partit. « Rassure toi tu n’es pas le premier et tu ne seras pas le dernier à dire ça. » C’était un peu son quotidien à Maxine, soit on lui disait qu’elle était coincée soit on lui disait qu’elle ouvrait les jambes trop facilement. Il n’y avait pas juste milieu, de personnes qui ne jugeaient pas. Orso il réagissait par jalousie, comme elle avait pu le faire quand il s’était présenté avec Maya. Les sentiments qu’ils avaient pour l’autre étaient bien présents, mais leur histoire n’était plus viable. Alors il ne pouvait pas lui dire qu’elle n’existait plus pour après lui faire des crises de jalousie. Maxine elle n’était pas son otage, et elle n’allait pas attendre qu’il change d’avis. Surtout qu’elle n’en avait plus envie d’être avec lui, parce que ça faisait trop mal. « Il n’y a rien avec ce gars. » Disait-elle tout simplement, comme pour se justifier. Mais avec Elijah il n’y avait rien, c’était un ami proche, son grand frère de cœur. C’était stupide ce post sur instagram, mais elle le serait encore plus en postant une autre photo de lui plus tard. Ils rentraient une spirale infernale, à trouver les mots ou les actes qui blesseraient l’autre. La remarque d’Orso fit rire jaune Maxine. « J’ai arrêté de compter. » Ils n’étaient doués pour se dire adieu, et pas doué pour s’entendre. C’était infernal, il n’y avait pas de solution. « On pourrait juste accepter que l’autre existe, et qu’on a des souvenirs communs mais qu’à présent il n’y a pas de place dans la vie de chacun. » C’était faux, Orso il avait toute une place dans la vie de l’anglaise, mais ça faisait trop mal. Mais il avait tort, ça fonctionnait entre eux, jusqu’à ce qu’Orso décidait que ça fonctionnait plus. Mais elle préférait ne rien dire, parce qu’à présent elle serait incapable de lui pardonner. Il avait raison, leur relation n’était plus viable. Elle soupirait. « On aura au moins essayé un peu. » Disait-elle lassement, avant de retourner vers sa voiture. Puis elle se retournait, le regardant un peu. « Tu vas me manquer Luciano, même si pour l’instant je te déteste encore. » Il lui faudrait du temps pour passer à autre chose, pour lui pardonner. Peut-être qu’il lui faudrait dix ans ou toute une vie, mais un jour elle se souviendra de cette relation avec douceur parce que de la tendresse il y en avait eu entre eux.

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Orso Luciano
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MessageSujet: Re: je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso   je suis triste et les faux sourires c'est pas mon créneau - maxso - Page 2 EmptyLun 24 Juil 2023 - 20:57

J'me rendais bien compte, aujourd'hui, en écoutant les mots de cette infirmière, que j'avais été de ceux là aussi avec Maxine. Et j'prenais bien conscience à quel point j'avais pu la blesser. C'était violent, tout ce qu'on s'était dit, tout ce qu'on s'était envoyé en pleine figure et ça ne pouvait plus durer comme ça. Sur le parking du labo, alors que nous n'avions finalement pas fait cette analyse, j'calmais le jeu. J'voulais plus être de ceux qui lui envoie des trucs blessants, j'voulais plus de ça. J'avais été trop loin, pensant à tord que lui envoyer des horreurs en pleine tête me permettrait de l'éloigner, de ne pas assumer en face mes sentiments pour elle. On tournait en rond elle et moi, on était face à un mur, un truc infranchissable pour que notre histoire puisse se poursuivre tranquillement. C'est moi qui avait mis fin à cette idylle, en réagissant viscéralement lorsque j'avais appris son âge. Et puis, la suite, n'avait été que violence verbale, soirée extrême. On avait été capable de prendre soin l'un de l'autre, c'est une certitude. Elle et moi, on était capable du meilleur comme du pire. Mais là, de toute façon, on avait été trop loin. Maxine, elle semblait presque résignée concernant les jugements qu'on pouvait porter sur elle. J'étais pas le premier et pas le dernier, et ça m'attristait au fond qu'elle doive engranger autant de jugements. Mais j'avais fais partie de ces gens là et j'm'en voulais à ce moment là. J'baissais les yeux, juste en signe de réponse. Maxine, elle avait du répondant, elle avait d'la force, mais j'pouvais comprendre à quel point ça avait du être couteux de se battre contre moi par rapport à tout ça. J'voulais plus interférer comme ça, c'était pas possible. J'finissais par lui dire que j'allais dealer avec ma frustration tout seul dans mon coin, la laissant tranquille. Maxine souligna qu'il n'y avait rien entre ce mec et elle. J'relevais les yeux, assez surpris. Comprenant qu'elle avait fait ça pour me rendre jaloux et ça avait fonctionné. J'pouvais pas lui en vouloir, j'avais même plus la force de me battre, de me mettre en colère. J'secouais la tête, résigné. "Si t'as voulu me rendre jaloux, t'as largement réussi ton coup, Max." que j'disais simplement, sans colère. J'étais assez vide en dedans à ce moment là. J'avais souris un peu, soulignant qu'on faisait un énième adieux. Maxine avait arrêté de compter elle aussi. A quoi bon. C'était toujours le même cercle vicieux, toujours les mêmes étapes et j'crois qu'on était juste épuisé, l'un et l'autre, de vouloir tenter de faire quelque chose de cette histoire. Je hochais la tête aux mots de Maxine. "Oui, on va faire ça. Histoire de sauver le peu de bons souvenirs qui nous restent." C'était un bon deal. On tentait d'le faire, depuis longtemps, de faire comme si l'autre n'existait pas. Mais c'était peut-être la première fois qu'on voyait les choses avec un peu de positif. Accepter l'un et l'autre qu'on avait compté dans la vie de l'autre, mais que notre histoire était impossible. Maxine reprit le chemin de sa voiture, lâchant quelques mots qui me serrèrent le coeur, très fort. "Toi aussi tu vas me manquer Max." Elle me détestais, j'le savais, et j'y pouvais malheureusement pas grand chose. C'était entièrement mérité. J'avais été un con. Rien d'autre. Maxine, elle avait vu le plus beau et le plus moche de moi. Alors qu'elle monta dans sa voiture, j'tournais moi aussi les talons, le coeur assez vide. J'savais pas si on serait un jour en mesure de se pardonner, de se parler, de pouvoir reparler de notre histoire sans colère ni rancoeur. Ca prendrait du temps, assurément. Mais on arrivera à passer outre tout ça, peut-être, un jour.

FIN

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