Detlev Schröder - Un rendez vous

TW: drogue

La différence de grandeur est assez évidente, mais elle n’a rien de choquante non plus, au contraire, j’ai toujours trouvé les femmes plus petites, très charmantes et cette jolie demoiselle ne faisait pas exception. Je lui emboite le pas alors qu’elle désire danser, ce n’est pas un de mes talents, mais pour lui faire plaisir pourquoi ne pas le faire, en plus ça me donne l’occasion de poser mes mains sur son corps invitant. Elle releva son visage vers moi suite à mon compliment.

Un rire s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle se mit à parler rapidement, déballant tout sans y mettre de filtre. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si directe, mais ce n’est pas déplaisant, au moins elle sait ce qu’elle veut et j’apprécie le fait qu’elle se dévoile de cette manière. Je resserre mon emprise sur sa taille, mes doigts s’enfonçant légèrement dans sa peau.

“Alors, je te mets mal à l’aise ? ” Demandais-je d’un ton un peu taquin. Ma main se déplace lentement, descendant le long de la courbe de ses hanches, la rapprochant légèrement de moi. “Je trouve que tu exprime très bien ce dont tu as envie. Je dois dire que ça me plaît bien, que tu le dis tout haut et très flatteur pour le coup. Si tu veux vraiment de moi pour la nuit… ” Je ne finis pas ma phrase, mais elle laissait sous-entendre que je n’avais rien contre ça.

C’est la première fois depuis le départ d’Agnes, la première fois que d’autres lèvres frôlent les miennes. Si elle avait commencé doucement, je n’avais rien de quelqu’un de doux, rien non plus d’un gentil minet. Cette fois, mes mains se posèrent directement sur ses fesses, la prenant dans mes bras pour l’embrasser, plus passionnément cette fois, ma langue cherchant à trouver la sienne.

Oh Mon Dieu. Je m'attendais à tout, sauf à ça. Il me roula la pelle de ma vie, en m'attrapant par le postérieur, et accessoirement, me souleva de terre comme je ne pesais rien. Se déplaçant ainsi à travers mon salon, je lui indiquais ma chambre, entre deux baisers très fougueux.

Non parce que je ne voulais pas le prendre pour un gogo ni pour un homme facile ou autre, je ne voulais pas qu'il se sente forcer de me faire l'amour, après m'avoir fait la cuisine, et plus j'y pensais moins je trouvais la démarche charmante, je m'étais jetée sur lui... Qui fait ça ?

Il avait trouvé ça flatteur, mais est ce que ça l'était vraiment. Allongée sur le dos, sous lui, sur mon lit, j'avais du mal à raccroché les wagons de notre instant intime. Et lorsqu'il retira son haut, j'ouvris de grands yeux ronds comme des billes, il avait le plus parfait des torses, le genre qui arrive pas tous les jours, dans un rencard avec application.

Impossible de détacher mon regard, je posais les mains sur ses abdos et il pouvait nettement voir, mon état de choc.

- Mon dieu... on dirait des faux. Je te jure, c'est... et dieu sait que mon ex était sportif et tout, mais ton torse... Waouh... ton torse c'est le fantasme ultime et absolu. Balançais-je alors, avant de remonter mon regard vissé sur ses abdos, dans son propre regard. Oups Pardon... ça te démotive c'est ça ? J'parle trop ? Je suis désolée... ton torse est affolant de sexytude, et j'ai eu besoin de verbaliser. Je me tais, promis...

Palpant son torse, je n'arrivais pas à y détacher mes mains, non mais ce corps de rêve qu'il se payait. Le genre trop beau pour être vrai, j'étais en train de rêver, et je réalisais doucement autre chose... il faisait 1m90... sportif... il devait avoir un membre énorme. Trop ?

Je glissais une main aventureuse vers ce fait là, allant caresser son intimité, y cherchant une taille ou autre, mais me perdant en caresses et en frottement. Je gémis sous sa bouche, haletante au bout d'un moment, cherchant à tout prix sa proximité et notamment un peau contre peau salvateur. Mes fringues volèrent dans la chambre, et je le laissais loisir de me découvrir.

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Je commence à découvrir la demoiselle et à lui faire des choses, à déguster chaque parcelle de peau et à la regarder d’un air envieux. Ça me fait étrange de toucher une autre femme qu’elle, mais elle a su éveiller mon désir et elle n’est pas passé par quatre chemins faut se le dire. Alors que nous nous apprêtons à aller plus loin, elle arrête mon élan. Je me recule et pose les fesses contre mes genoux, devant elle. Je la regarde intriguée, me demandant si je n’ai pas fait quelque chose qu’il ne fallait pas, mais je ne vais pas la forcer à continuer non plus.

“Donc tu penses à ton ex pendant que tu es… wouah…. ” Je me recule, un peu choqué pour le coup. Je comprends un peu, parce que je pense constamment à Agnes, elle m’accompagne en tout temps, mais je sais qu’elle voudrait que je sois heureux, que j’avance et que je ne reste pas là à attendre qu’elle me revienne parce que ça n’arrivera jamais.

“Parce que la femme que j’allais épousé est morte. Il n’y a rien de plus à dire. ” Je descends du lit et reprends mon t-shirt qu’on avait balancé dans un coin de la chambre un peu plus tôt et je l’enfile. “Tu m’as demandé de passer la nuit avec toi, mais je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée actuellement. Je n’étais pas venu que pour baiser, je veux pas que tu penses ça, mais si tu as trop de souvenir de ton ex c’est peut-être mieux si je te laisse seule, je ne voudrais pas que tu sois avec moi avec son image dans la tête. Puis je n’ai pas envie de penser à cette femme qui n’est plus non plus. Ça fait trop mal. ” Je replace mes vêtement et passe une main sur ma bouche, encore pleine de son goût. “Tu préfères que je parte maintenant ? ” Qu’est-ce qu’on pourrait dire de plus ? J’ai l’impression d’être dur avec elle pour le coup et elle ne mérite pas cette colère.

Ce qu'il me dit est très dur, et il est visiblement super énervé, il me parle de vouloir partir parce que je pense à mon ex, et puis que ce n'était pas pour la baise qu'il était venu, mais il veut quand même partir. C'est trop, et je fonds en larmes... oui je fonds en larmes devant lui, comme une bonne grosse dépressive, et je m'excuse entre deux hoquets de larmes.

- pardon... euh... tu... peux...

Je me lève en tirant sur le dessus de lit, et passe devant lui pour aller m'enfermer dans la salle de bain. Je m'écroule complètement sur le sol, pleurant à chaud de larme, parce que c'était un rendez vous quand même bien foiré, et parce que je m'en veux, j'en veux à Knox et j'arrive pas à passer outre tout ça.

Au bout d'un moment, je me calme, enfile une combinaison en pilou pilou ultra moche et colorée, et je sors avec les yeux rougis et le nez humide.

- Detlev ? J'appelle, j'ai pas entendu la porte d'entrée claquer, ni se refermer, ni autre chose.

Prions pour qu'il soit parti, la honte a été assez dense mine de rien, et je pense qu'il reparlera du rendez vous foiré de BBT, avec l'ex championne de F1 encore longtemps... un peu plus de mauvaise publicité pour moi, ça n'a jamais tué personne !