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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 As Words Burning - Dylan Lewis

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MessageSujet: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptySam 23 Sep 2023 - 19:40

Enlacés l'un contre l'autre pendant de longues minutes, a enfouir les pleurs de l'un et l'autre, dans un moment suspendu, qui finalement avec le recul me heurta vraiment sur ma réalité. La vie a continué après cette rencontre, mais sous ma boite crânienne, c'était déjà trop tard, la tempête faisait rage, et je l'ai laissé consumer ma vie. J'ai perdu l'enfant, j'ai partiellement retrouvé la mémoire, j'ai divorcé... et tout ça en l'espace de 3 semaines putain. Comme la cadence monotone d'un métronome, à chaque semaine tombait une mauvaise nouvelle. Et malgré tout, j'ai trouvé le temps de faire livrer des fleurs au papa de Dylan, avec des morceaux de poèmes que j'avais écrit, priant tous les saints disponibles qu'il se réveille pour poser un regard surpris et attendrit sur son fils.

Je ne voulais pas, je ne voulais m'immiscer plus que ça dans sa vie, la mienne ne tenait qu'à un fil, et la tête dans mes cartons pour emménager dans une nouvelle maison, je pensais à lui parfois. Il m'arrivait de rêver de lui même, de me perdre une nouvelle fois dans ses bras, et de partager encore un moment sa peine, pour écumer la mienne. Légitime de rien du tout, je n'ai fait qu'être de loin, ce qui s'apparentait à une amie. Et puis aurais je été un vrai soutien, vu le merdier infernal de ce que j'avais vécu ? Je nageais à peine à la surface de mon lac de tranquillité, avec une enfant de 4 ans sur le dos, qui était devenue ma fille avec ces 2 dernières années.

Assise par terre dans mon nouveau salon, au milieu de mes cartons, et d'un rangement long à faire, Pénélope couchée dans son petit lit depuis plus de deux heures, je sortis mon portable pour écouter de la musique. Et Sound of Someday se mit à jouer, un sourire sur ma bouche, un mordillage de lèvre plus tard et je décidais de lui envoyer un texto.

"Hello Dylan, c'est Mercedes, je viens aux nouvelles, comment va ton papa ? xoxo"

Tapotant doucement sur la coque de mon portable en attendant une réponse, avant de le poser sur le canapé, pour aller chercher un verre de vin. Charlie Puth et son "lipstick", prit le relais de Dylan sur ma playlist, et je m'allongeais sur le canapé en buvant, veillant à ne pas en foutre de partout.

@Dylan Lewis

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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyVen 29 Sep 2023 - 13:16


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Ce petit moment suspendu dans le temps, après le cinéma, en compagnie de la jolie Mercedes m’avait marqué. En effet, je m’étais raccroché à ce petit moment de douceur, d’échange sans attente pour tenir le coup. Évidemment, je n’avais rien dit à William, ce n’était pas le moment qu’il me fasse une scène, mais… Je l’avais gardé secrètement, bien enfoui, comme une bonne huile moteur pour faire fonctionner la machine. Le temps avait maintenant passé, 3 semaines même et… La vie avait repris son cours.

Je travaillais au garage de mon père l’après-midi, je tentais de faire tourner la boutique… Le matin je passais du temps avec lui et le soir… Je tentais de travailler mon « vrai » métier. William me mettait une certaine pression quant au fait que le temps passait et il avait raison. Je ne devais pas totalement disparaître du monde de la musique, c’est ce qui me maintenait en vie, c’est ce qui me faisais vibrer toutes ces années… Sauf que là… Je me tuais un peu à la tâche à force. Soupirant, je me mets au fond du siège. Nous sommes l’après-midi, je suis bloqué dans le bureau de mon père et je commence à en avoir ras la casquette de toute cette paperasse !… Lorsque mon téléphone sonne. Je relève ce dernier et remarque alors le prénom de « Mercedes » dans mes notifications, un petit sourire naît alors sur mes lèvres, ouvrant le texto… Je réponds immédiatement.

« Salut toi, merci de venir aux nouvelles… D’ailleurs, merci pour le bouquet de fleur, son état est stable… Et toi, comment vas-tu ? Xoxo »

Après tout, je venais de dire que rien n’avait bougé avec cette simple phrase. Ce n’était pas mieux… Il n’était pas réveillé, mais au moins il n’était pas mort… Reposant mon portable, je n’arrivais d’autant plus à me concentrer du tout sur les papiers du garage parce que je jetais un coup d’oeil toutes les deux secondes pour voir si j’avais une réponse. C’était idiot en soit parce que je l’entendrais si une notification arrivait…


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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyVen 29 Sep 2023 - 18:18



Le ding me fit regarder mon portable, et c'était Dylan qui m'avait répondu.

- De rien, c'était pas beaucoup.. Moi, on fait aller, j'ai déménagé, je vis près de l'étang maintenant. Dis moi... je voulais te proposer de venir diner ce soir, si tu étais disponible ?

J'effaçais le premier texto, pour en écrire un autre.

- De rien, c'était pas beaucoup... Moi ça va, je vis dans une nouvelle maison avec ma fille adoptive et j'ai divorcé.

J'effaçais le second texto, soupirant avant de boire un verre de vin.

- de rien  :hug: Je pense à toi, et je trouvais ça, plutôt normal. Du coup, je me disais si tu étais libre ce soir, on pourrait diner ensemble à la maison ?

J'effaçais la fin, n'arrivant pas à formuler un texto correct bon sang ! Allez Mercedes, simple, naturel et efficace.

- Je pense à toi. Est ce que tu serais libre ce soir pour diner, avec moi ?

Je mis un  As Words Burning - Dylan Lewis 2764 puis je l'effaçais, et puis j'en mis un blanc et je l'effaçais. Envoyant enfin le texto, j'attendis sa réponse.

J'avais le sentiment d'être mauvaise, juste en écrivant un texto, heureusement je n'étais pas du genre à parler en émoticons et autres, mais les mots semblaient brûler quelque part !

Un nouveau Ding au bout de quelques minutes et un large sourire sur mes lèvres se dessina. Bon après la sieste de Pénélope, je la déposerais chez son papa pour le week end. Et sans culpabiliser, je pourrais peut être passer une soirée normale ?

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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyMer 4 Oct 2023 - 22:55


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Voilà qu’il m’était vraiment encore plus difficile de me concentrer sur mon travail, qui n’était pas le mien de base, maintenant que j’avais lu, et répondu, à ce SMS. Forcément, j’attendais la réponse… Peut-être de façon trop impatiente. Peut-être aussi cherchais-je le moindre moyen pour échapper à mes responsabilités ? Comme lorsque j’ai fuis ce pays à mes 18 ans… Ce garage je sais que c’est la vie de mon père, mais moi ça n’a jamais été mon rêve… Me perdant dans mes pensées, je ne voyais pas le temps passer d’ici la réponse de la jolie Mercedes, cependant lorsque mon portable émit un nouveau son, je ne mis pas plus de temps que nécessaire pour y lire ce qui était inscrit. Les premiers mots me firent d’ailleurs doucement sourire tandis que répondais rapidement par la positive à son invitation.

« Ce serait avec grand plaisir, donne-moi juste ton adresse et l’heure ! »

Et après quelques minutes voilà qui était arrangé. Soudainement, la journée me paraissait encore plus interminable et c’est d’ailleurs pour ça que j’avais décidé de fermer un peu plus tôt. Exceptionnellement, je pouvais bien le faire ! Passant par chez moi, j’avais prévenu rapidement William que je ne serais pas ici ce soir pour le dîner, puis j’étais parti me préparer parce que sentir l’essence pour un dîner… Ce n’était pas le top ! Passant également au magasin pour apporter un petit quelque chose, car on ne va jamais chez quelqu’un les mains vides, je me retrouvais bien bête à ne pas savoir quoi prendre. Les fleurs ou le vin… Qu’est-ce qu’une femme préférait recevoir au fond ? Étant finalement un homme… Je fis le choix le plus évident : je prendrais les deux, comme ça j’étais sûr ! Voilà comment je me retrouvais à sonner à sa porte, à l’heure convenue, un bouquet de fleurs à la main et l’autre avec une bouteille de vin, pour le coup c’est sûr je n’avais aucune main de vide !


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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyMer 4 Oct 2023 - 23:43



J'enfilais d'abord un jean moulant avec un débardeur blanc et un gros cardigan bleu par dessus. Mais après avoir rangé le salon, je quittais le jean pour mettre une robe, puis une jupe longue, puis une autre robe, avant d'enfiler une nouvelle tenue, et une autre encore. PUTAIN ! Je me repris, ce n'est pas un rendez vous, c'est tout au plus juste un diner entre amis, et c'est bien aussi, et puis je voulais lui faire écouter mes chansons, voilà... désamorcer la panique en moi, en faisant diversion. Mais je lui avais envoyé par texto et de manière cash : je pense à toi. Forcément qu'il penserait que c'est plus ? Non ? Aucune idée, j'ai pas eu de vrai coup de coeur, pas depuis Knox, et la séparation et le drame intense de ma vie. Chut... chut, mercy, on efface pour ce soir, les 2 dernières années chaotiques de mon esprit, on respire, on va remettre le jean moulant du départ, et se la jouer calme et apaisée.

Je rangeais la maison, allais commander quelque chose, mais ne sachant pas ce qu'il mangeait ou non, je me dis qu'il valait mieux attendre et commander une fois qu'il serait là. J'allumais quelques bougies, mis de la musique en fond, et attendis dans la cuisine, en regardant par la fenêtre, le soleil se coucher doucement. On frappa à la porte, et mon coeur sauta dans ma poitrine légèrement... doucement, calmement, respire. J'ouvris la porte sur Dylan, tenant dans ses mains, vin et fleurs, et je souris en rougissant légèrement.

- Bonjour... Entres, bienvenue chez moi.

Le salon n'était pas très grand, deux gros canapés vert douillets, pas de télévision, une table basse en bois, des étagères de bouquins, des cadres de dessins aux murs, de peinture que j'aimais, quelques citations à certains endroits, la cuisine plus loin ouverte avec un bar. Et puis une terrasse à l'arrière dans un petit jardinet, deux chambres, une salle de bain, et en haut, un grenier qui me servait de bureau, de salle de répétition, d'atelier.

Je pris les fleurs, allant le remercier en déposant un baiser sur sa joue, furtif et légèrement timide mine de rien. Me glissant dans la cuisine, je mis les fleurs dans un vase que je posais sur le bar, et je sortis deux verres à vin.

- Merci d'être venu, c'est gentil... Dis-je avant de me mordiller la lèvre inférieure. Je te laisse l'ouvrir la bouteille, je suis pas très douée.

Je lui tendis le tire bouchon et sortis des tomates cerises, des chips, du guacamole. Face à face l'un de l'autre, on trinqua, je crains que je n'ai pas spécialement de discours tout fait pour trinquer, les derniers temps ont été difficiles après tout, si je devais trinquer ce serait à la paix, à la délicieuse pause dans ma vie, au calme, à la sérénité, et au renouveau. Pas de quoi être dit à haute voix.

- J'aime ta chemise. Dis-je simplement, en l'invitant à venir dans le salon, me posant dans le canapé. Dans un coin, reposes une guitare acoustique achetée il y a quelques semaines, j'en étais au début de mes cours, et encore c'était via internet, je n'avais pas trouvé de professeur. Merci pour les fleurs, ça fait longtemps qu'on ne m'en a pas offert... Et le vin est bon.

Une main passa dans mes cheveux, le cardigan tombant de mon épaule nue l'air de rien.

- J'ai... j'ai fait quelque chose d'assez fou, j'ai déjà... beaucoup repensé à notre dernière rencontre... et j'ai... j'ai composé des morceaux, et commencé à apprendre la guitare.... j'aimerais te faire écouter quelques trucs, si par hasard tu accepterais ?


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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyVen 13 Oct 2023 - 22:49


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Jeans simple de couleur tout à fait banale, ainsi qu’une chemise un peu plus colorée, voilà comment j’avais prévu de m’habiller pour être classe sans en faire trop. Trop quoi au final ? Je ne savais même pas vers quelle type de soirée j’allais, je veux dire… Était-ce une soirée amicale ? De soutien ? De « collègue » ? De plus… ? Je crois que je me pose bien trop de questions ! Hors de question de me filer une migraine avant de le début de la soirée, de toute façon je me prends bien assez la tête au magasin entre les fleurs et le vin, quelle terrible dilemme ! En tout cas… Ils ont l’effet que j’espérais, je peux voir, sans trop me rater, une légère coloration sur les joues de la jolie blonde. Elle me salue et me permet d’entrer, ce que je fais sans trop tarder, la remerciant d’un signe de tête.

-Merci… Tu vas bien ?

Je me tourne finalement vers elle, n’osant pas trop regarder l’intérieur. N’est-ce pas mal poli de le faire ? Je pense que si… C’est idiot de se sentir si nerveux, pourtant je le suis. Je ne devrais pas l’être… Après tout, elle avait simplement eu la gentillesse de m’inviter parce qu’elle devait savoir combien la solitude pouvait parfois peser. Tandis qu’elle s’occupe de prendre les fleurs en main, je reste un peu bête, sur place, au petit baiser glissé sur ma joue et sans le retenir réellement un petit sourire naît sur mes lèvres.

Redémarrant finalement le cerveau, je la suis d’un pas pressé dans sa cuisine, hochant la tête lorsqu’elle me demande d’ouvrir la bouteille. Je la remercie lorsqu’elle me tend le tire-bouchon puis m’occupe de la dite bouteille que j’ouvre en quelques minutes et sans faire de dégâts promis !

-Merci à toi surtout, vraiment… Tu… As pris le soin et le temps d’envoyer des fleurs à mon père et de m’inviter ce soir… Je ne m’y attendais pas, mais cela m’a réellement fait plaisir…

Je relève un instant mon regard vert pour la regarder avec un sourire sincère, puis je repose le tire-bouchon avant de remplir dans un premier temps son verre que je lui tends puis le mien et d’enfin poser la bouteille. Trinquant ensemble, dans un silence entendu, mais le regard l’un dans l’autre, je finis par la suivre jusqu’à son salon où je prends place sur le canapé. Mon regard capte immédiatement la guitare dans un coin, évidemment… Cela est mon instrument de prédilection alors… Mais elle me complimente et je sors de ma « captivation » la regardant de nouveau, dans un sourire.

-Ah je n’ai donc pas mis 1h à la choisir pour rien !

Dis-je finalement pour lancer un trait d’humour, après tout ce silence, puis je ris finalement un peu.

-Plus sérieusement, merci, toi aussi tu es très belle ce soir… Enfin pas que ce soir d’ailleurs !

Ma bouche a visiblement prit le contrôle sur mon cerveau. Quand je vous disais que moi, les femmes, tout ça… Rah je suis nul dans tout cas ! Je suis stressé et je fais donc n’importe quoi. Pourquoi le suis-je autant ?! Peut-être, aussi, parce que nous avions traversé un moment d’intimité la dernière fois, je ne parle pas de sexe, mais bien d’âme. Elle c’était ouverte à moi, j’en avais fais de même, des choses que personne ne savait ou ne voyait avaient été fait des deux côtés… Alors pour reprendre avant que mes joues ne prennent plus de couleur et que la gêne ne me gagne totalement, j’enchaine.

-De rien… Lorsque je les aie vues, j’ai directement pensé à toi !

Un cardigan dénudant une épaule, mon regard en est attiré quelques secondes, avant qu’elle ne me reparle justement de la dernière fois et de la guitare qui avait accroché mon regard. Souriant alors grandement, je me mis plus au bord du canapé. La dernière fois, je lui avais demandé si un jour je pourrais l’entendre se lancer, j’étais ravi que ce jour soit ce soir.

-Tu veux dire que… Je t’ai inspiré une chanson ? L’idée ne me déplait pas…

Avouais-je dans un petit sourire de confidence, mais évidemment… L’humour était là pour cacher ma maladresse exemplaire.

-Je serais vraiment ravi d’écouter, en plus ta guitare me fait de l’oeil depuis tout à l’heure !

Je ris un peu et me tourne un peu plus vers elle lorsqu’elle saisit cette dernière afin de pouvoir écouter tout ça.


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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptySam 14 Oct 2023 - 0:21



J'avais les mains moites, je me sentais nerveuse quelque part, et son regard avait de quoi me faire fondre sur place, si bien que je fuyais sans fuir. Très étrange, quand on y pense. Lorsqu'il me complimenta, je baissais le regard, ayant les joues rougies par l'émotion.

- Heumm... merci, c'est gentil.

Il était courtois, poli, charmant, et ça me plaisait beaucoup. Je me disais que sans doute le message texto "je pense à toi", avait pu me faire passer pour une fille facile, le genre assez cash etc... mais il ne semblait pas l'avoir entendu de cette oreille, il avait été surpris que je l'invite et surpris en bien, preuve en est, il était là. Je bus dans mon verre, avant de me lancer, il fallait que j'en parle, je ne voulais pas qu'il soit juste un témoin, un prof ou encore un juge de ce que j'avais fait. Je voulais partager sa passion, qui m'a été insufflé en rêve - bien que la guitare soit encore ma bête noire - avec lui, et avoir un avis objectif.

- Tu m'as donné envie d'écrire une chanson... il va falloir être très ouvert d'esprit, la guitare est encore un peu... maladroite. You tube m'aide un peu, mais je suis lente avec les vidéos, j'ai pas trouvé de prof sur Bowen.

Je pris la guitare sur moi, et glissais mes ongles dessus pour vérifier la justesse.

- Je te montre, et si tu veux, tu joues après, parce que c'est pas encore tout à fait ça, mais la mélodie est assez basique... je suis pas très à l'aise avec la musique, plus avec les paroles... à chacun son point fort, non ?

J'étais anxieuse un peu de jouer devant lui, parce que Dylan Lewis ce n'est pas du menu frottin au niveau du monde de la musique, bien au contraire, il avait bien plus de talent que moi, bien plus d'expérience, et une musicalité fantastique.

- sois pas choqué des fausses notes... Lui dis-je doucement en grimaçant légèrement, avant de réellement me lancer.

Je poussais deux grandes respirations, avant d'entamer l'air de guitare et de chanter le plus juste possible - Stay With Me, que j'avais écrit après bien des nuits d'insomnie. Ce n'était pas la seule que j'avais écrit, mais c'était celle qui représentait le plus, ce moment d'intimité que nous avions eu l'autre fois. Sans vouloir passer pour une groupie à la con, ni une nunuche, bien sûr.

- Why am I so emotional?
No, it's not a good look, gain some self control
And deep down I know this never works
But you can lay with me so it doesn't hurt

Oh, won't you stay with me?
'Cause you're all I need



les yeux fermés la majorité du temps, dès que je posais mes yeux sur lui, je m'y perdais en rougeur. Il y eut des fausses notes et pas qu'une fois, que je compensais en grimaces avant de reprendre le chant. Quelques minutes posée sur ma guitare, tout en timidité, pour terminer en silence, le regard suppliant qu'il ne me dise pas que c'était une sombre merde que j'avais écrite là.

- Alors... c'est catastrophique à quel point ? Lui demandais-je avec le sourire, mordillant ma lèvre par moment.

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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyDim 22 Oct 2023 - 19:21


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Nous n’avions pas réellement cherché cet instant au fond. Je veux dire, oui, elle m’avait invité, mais nos retrouvaille étaient simplement dû au hasard, j’étais au bon endroit, au bon moment, et j’avais passer un post-film délicieux en sa compagnie. Depuis, elle avait été présente, sans pourtant l’être physiquement, dans ma vie, ou du moins celle de mon père, je ne pouvais donc pas ne pas penser à elle. D’ailleurs… Je peux voir ses joues gagner en couleurs ce qui faisait ressortir ses jolis yeux bleus, ce que je trouve d’autant plus adorable. Mercedes avait une certaine douceur qui me touchait l’âme et le coeur bien plus que je ne voulais me l’avouer… Elle me confirme que je lui ai donné envie d’écrire une chanson et je ne peux qu’en être touché, même si elle me fait légèrement rire lorsqu’elle me demande de rester ouvert d’esprit.

-C’est promis, je ne vais pas te balancer des tomates dessus si ce n’est pas parfait… Mais tu sais, je ne suis peut-être pas professeur de guitare, mais la guitare ça me connaît bien, je peux t’aider… Enfin… Ce n’est pas que je veux m’imposer, je veux juste… T’aider…

Et peut-être avoir un prétexte pour passer un peu plus de temps avec elle… Peut-être bien oui… Ma tête se hoche cependant, de nouveau, lorsqu’elle me dit qu’elle va le faire, puis que je jouerais après si ça me dit. En tout cas, je ne peux que sourire lorsqu’elle repousse encore un peu le moment de se lancer en m’avertissant à nouveau.

-Allez ! Je suis sûr que ce n’est pas si terrible.

L’invitais-je doucement à commencer. Ce n’était pas tant un ordre ou une exaspération de ma part, je l’avais plutôt dit sur un ton léger, un sourire aux lèvres et l’oeil vif et amusé par tout ça. D’ailleurs, cela fonctionne puisqu’elle se lance enfin. La guitare n’est absolument pas parfaite… Il y a pas mal de fausse note et je peux voir une grimace faite d’une moue adorable sur son visage à chaque fois qu’elle en produit une. Cependant, je me concentre d’avantage sur les paroles que notre rencontre lui a inspirées… Je la regarde jouer, je la trouve très belle et très touchante. Sa voix est douce et me transporte, me faisant au final bien oublier les désaccords qui sonnent mal. D’ailleurs, même si cela sonne faux par moment, je trouve que ça ne rajoute que plus du charme au moment. Elle se livre à moi, comme une mise à nue, comme la dernière fois. En tout cas, c’est l’impression que me donne ses paroles et lorsqu’elle termine, je garde mon regard fixé sur elle… Le coeur un peu plus rapide de l’instant, de tout ça… Elle me sort de mes pensées en me demandant comment j’ai trouvé tout ça et j’en ouvre la bouche sans qu’aucun son ne sorte sur le moment, puis… Je souris finalement et secoue un peu la tête.

-Je… Attends…

Je pose alors mon verre à mon tour et saisis doucement sa guitare en lui ayant demandé la permission. Je ne sais pas au final si elle pense réellement toutes ses paroles, si c’est réellement simplement le moment de la dernière fois et cette bulle intime qui nous avait enveloppée qui lui avait inspiré tout ça ou si juste moi, ma personne, qui lui avait insufflé les paroles, mais… J’osais me lancer. Je n’avais jamais été très doué avec les femmes, oh non jamais, toujours trop timide, mais en chanson tout était différent. J’étais bien meilleur et j’avais envie de répondre à ce qu’elle m’avait chanté. Alors je commençais doucement sa mélodie, les fausses notes en moins et avec une légère complexité puisque j’y mettais d’autres notes bien plus musicale à l’oreille et surtout qui pouvait aller d’autant plus avec ce que j’étais en train d’improviser puis… La regardant dans les yeux, je chantais en réponse au moins au premier paragraphe qui avait le plus retenu mon attention.

-Keep on being you, so emotional
That's really what makes you beautiful
Trust yourself more, you're worth so much more than you think.

Oh, I'll stay with you
Cause you're all I need


Je ne vais pas plus loin… Parce que je n’ai pas tout retenu comme je le disais… Je cesse alors doucement de jouer, la regardant doucement dans les yeux, le coeur tambourinant et surtout un petit sourire aux lèvres.

-C’était pas catastrophique, tu es réellement envoutante Mercedes...


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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyDim 22 Oct 2023 - 21:41



Je lui laissais la guitare, qu'il prit avec grand soin, ne sachant pas vraiment ce qu'il en avait pensé. Je me tournais vers lui, pour l'écouter jouer, trouvant la mélodie bien bien meilleure avec son doigté, et quand il commença à chanter... Pfou... comment expliquer l'inexplicable ? Sa voix profonde, un peu rauque par moment est un pur enchantement, et puis les paroles, me volent les mots, me laissent complètement muette, la bouche entrouverte, le cœur qui tambourine dans la cage thoracique, jusqu'à monter sur ma bouche. J'ai le cœur sur la langue, mais aucun mot ne sort.  Il arrête de jouer, et je cligne des yeux, pour tenter de faire refonctionner correctement mon cerveau, qui s'est mit en pause.

Je l'aurais embrassé, je l'aurais embrassé, s'il n'avait pas rajouté une autre phrase, après cette déclaration. Mais là, il me complimente, et juge ma composition, alors pour qui j'allais passer, si je l'embrassais maintenant ? Non, il doit avoir quelqu'un dans sa vie, quelqu'un de son âge, quelqu'un de fantastique, et je suis en train de me faire des films. Je sais pas, je sais plus, et du coup mon esprit essaie de rebouter, de retracer les mots qu'il a dit, et j'ai du mal, c'est comme si ma tête empêchait mon cœur de s'exprimer, ou peut être empêchait de se vautrer, ça aussi c'est possible.

La dernière fois que j'ai fait le premier pas, ça c'est terminé avec deux années apocalyptiques, un avortement, une fausse couche, un accident cérébral, et un mariage/divorce en un temps record. Du coup, j'hésite, en réalité, j'attrape mon verre et en bois une grande gorgée, la grande gorgée qui ne fait pas naturelle pour un sou.

- Chouette... Je... j'adorerais apprendre avec toi, et si tu veux, j'ai composé d'autres chansons, y'a un peu de tout, y'a des débuts de morceaux, des fins de morceaux et des demis morceaux, pas de quoi en faire un album, mais c'est assez... nouveau et agréable, enfin pour moi en tout cas.

Je me rends compte que je suis en train d'essayer de noyer le poisson, tout en lui proposant de passer plus de temps avec moi, du coup ça passe mieux non ? Aucune idée, je suis une véritable nullité en relations humaines... il n'y a qu'avec ma fille adoptive Pénélope, que c'est plus évident, et encore... sans avoir de liens du sang, y'a des moments, où c'est.... *perdue dans mes pensées, je pianotais de mes doigts sur mes lèvres, avant de revenir à moi.

- J'ai gardé un souvenir... impérissable de la dernière fois, dans un contexte de vie compliquée... mais j'y ai, souvent repensé. Je... ne voudrais pas passer pour une personne... folle. Mais j'ai eu comme l'impression que ton âme avait parlé à la mienne... et vice versa Dis-je avec beaucoup de lenteur et difficulté, ce n'était pas facile d'exprimer ça, sans passer pour une tarée notoire.

Il faut se lancer Mercedes, dis lui que tu es divorcée, que tu as rêvé de lui souvent, et que tu te liquéfies sur ce canapé juste en respirant le même air que lui... Allez... tu peux le faire. Ou pas.

- Tu as faim ?

Sans commentaire, ça tombe comme un cheveu sur la soupe, et c'est bien à mille lieux de ce qu'il fallait dire. Je me lève, complètement troublée, pour tomber face à lui, et la suite... Je me hissais sur la pointe des pieds, pour aller déposer un baiser furtif sur sa bouche. Le genre qui tombe de quelque part, mais qui, étouffé par l'angoisse du rejet, et de la honte, arrive au milieu d'un néant de logique. Et c'est un contact magique, d'une évidence folle à la fois, et je reste là, suspendue dans cette action, la bouche entrouverte à quelques centimètres de son visage, réalisant doucement ce que je venais de faire. C'était ça, mon cri du cœur. Un baiser tout en douceur et fragilité.

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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptyVen 3 Nov 2023 - 13:31


As words burning


Je lui avais prise la guitare des mains après avoir eu sa permission. Je ne me serais pas permis de la lui arracher des mains comme ça. Ce n’est pas mon genre d’autant que j’étais encore tout retourné de la chanson. Le fait de me dire qu’elle l’avait écrite en pensant à notre rencontre, enfin… Nos retrouvailles parce qu’on se connaissait déjà un peu au final, m’avait fait quelque chose, bien plus que je ne voulais me l’avouer, tout comme ce SMS qu’elle m’avait envoyé et qui avait égayé ma journée en quelques secondes alors que celle-ci me semblait trop longue et morose. Et là… Une fois mon instrument de prédilection en main, je tente de refaire ce que j’ai entendu. Ce n’est pas réellement pareil parce que je change quelque peu la mélodie avec quelques améliorations et elle est plus fluide, mais l’idée est là. Le message est là… Je lui réponds. Parce que oui ! J’ai réellement pris ce qu’elle m’a dit au premier degré : j’ai écris une chanson pour toi et à l’intérieur je te pose des questions. Voilà ce qui avait sonné dans ma tête alors j’avais retenu le premier couplet et le refrain qui était revenu plusieurs fois et j’y avais simplement répondu…

Et là… Le moment est comme suspendu et moi ? Comme à mon habitude bien trop timide, plus que je ne le montre en tout cas, je tente de reprendre la parole, de lui dire quelque chose que je pense réellement, comme le fait qu’elle m’envoute, qu’elle chante ou pas ! C’est son aura qui me touche… C’est quelque chose qui ne s’explique pas réellement au fond je pense et puis… Nous n’avions rien cherché ce soir-là, tout c’était naturellement proposé à nous. Elle me parle alors d’autres musiques et du fait d’apprendre avec moi, posant finalement la guitare sur le canapé, entre nous deux, je lui jette un petit regard en hochant la tête.

-J’aimerais beaucoup voir tes autres compositions et même s’il n’y a que des bouts ce sont toujours, possiblement, de bonnes pistes pour des chansons. Et comme je te le disais, si je peux t’aider alors j’en serais vraiment heureux.

Au final, je lui avait proposé le premier, dans un sens, de l’aider avec la guitare alors j’étais content, au fond, de voir qu’elle ne me repoussait pas. Au contraire, elle avait clairement dit qu’elle aussi aimerait apprendre avec moi et ça… Je vais vous dire, ça me rendait plus heureux que vous pouviez l’imaginer, même moi je me surprenais. Je ne sais pas trop ce qui était en train de m’arriver, mais cela me brouillait pas mal l’esprit ! Je souris finalement lorsqu’elle me parle de la dernière fois, d’autant qu’elle parle d’âme et qu’elle ne voudrait pas passer pour une folle. Cependant, je reprends bien vite parce que… Je ne voudrais pas que ce sourire soit mal interprété, je peux être le roi des gaffe. Je suis trop souvent maladroit.

-Si ça peut te rassurer, je ne te prends absolument pas pour une folle. Je… J’ai ressentis la même chose. Tout était fluide, naturel… Comme quelque chose d’évident alors que pourtant nous nous étions déjà croisés à quelques reprises, mais là c’était différent. Comme si… À cet instant précis, nous étions faits pour trouver un peu repos dans les bras l’un de l’autre, comme si c’était la chose la plus évidente alors… Si tu es folle, je suis probablement fou moi aussi !

Avouais-je alors dans un petit sourire. C’était difficile de parler de tout ça, je n’étais pas très fort avec les mots, enfin… Lorsque cela sortait de mes chansons. Les chansons je ne les écrivais qu’avec moi-même, je prenais le temps de digérer les mots, d’en être apaisés, lorsque je parlais avec quelqu’un j’y allais sans filet au final et parfois cela sortait mal alors que je voulais tout l’inverse. D’autant que dire ce genre de chose faisait qu’on se mettait un peu à nu au final et c’était compliqué… Elle change alors de sujet du tout au tout en me proposant à manger. Ma tête se hoche et je me redresse donc.

-Euh oui oui… !

Passant mes mains sur mes jambes au moment de me remettre debout, signant le malaise que je ressentais d’avoir dit également tout ça pour finalement changer totalement de sujet, je ne m’attendait pas à ce qu’on se redresse tout les deux en même temps. Je lui barre de ce fait un peu la route et, la regardant dans les yeux, je souris un petit peu pour m’excuser. Prêt à le faire oralement, mes mots sont interceptés par la douceur des lèvres de la jolie blonde qui, en une fraction de seconde, était venu cueillir un chaste baiser sur mes lèvres. J’avais tout juste eu le temps de le réaliser que nos lèvres ne se touchaient à présent plus, bien qu’elles n’étaient pas si loin l’une de l’autre… Le coeur rapide, je laissais de côté la réflexion pour l’action et c’est ainsi que je viens reprendre ses lèvres, mais sans brutalité, sans réfléchir aussi je l’avoue, sans… Sans que rien ne soit calculé en réalité ! Avec elle, c’était ça… La spontanéité, l’évidence… Passant un bras autour d’elle dans le mouvement, je venais nous rapprocher un peu plus, si possible, doucement.

@Mercedes Berkeley  As Words Burning - Dylan Lewis 2826614466
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MessageSujet: Re: As Words Burning - Dylan Lewis   As Words Burning - Dylan Lewis EmptySam 4 Nov 2023 - 0:27



Mon corps se fige. Je suis suspendue là, respirant sur sa bouche, regardant son visage, tentant de capter son regard, et attendre quelque chose. Espérant de tout coeur, qu'il n'allait pas me repousser, ça serait la honte complète, mais c'est un sentiment que mon esprit balaye. Il y a quelque chose, qui dépasse la conscience, entre nous, quelque chose de rare et précieux, que seuls nous pouvons comprendre. Du coup, ma respiration se fait presque muette, et je reste en suspend, finalement ce qui suit, me soulève de mon propre corps, c'est doux c'est tendre et merveilleusement fait à l'unisson. Une réponse positive, plus forte que tous les mots, je me rapproche de lui sous son impulsion, émettant même un léger gémissement contre sa bouche. Ses lèvres sont parfaites, sa langue est fraiche et légèrement au goût de vin, je passe mes bras autour de son cou, allant coller mon corps entier contre le sien. Je me perds dans ce baiser qui me donne un sentiment de plénitude dingue, mon coeur tambourine contre son torse, et c'est au bout de très longues minutes, que je me sépare de sa bouche. Une main glisse sur son torse, caressant le tissu de sa chemise, et je suis rouge écarlate sur les joues, je le sens, je suis rouge pivoine. Je souris béatement, planant sous endorphine, frottant mon nez au sien, caressant ses lèvres des miennes, respirant son odeur. Sa barbe me chatouille et je ris légèrement, allant passer mes doigts dans celle ci, caressant son menton et son visage.

- Je suis bien contre toi... soufflais-je d'une petite voix presque timide, alors que nous venions de nous embrasser. ça me plairait que tu restes avec moi cette nuit, si tu as envie bien sûr ?   Lui avouais, sans cesser de le toucher, de passer ma main contre son torse, le long de son bras, mes doigts cherchant sa main, tandis que l'autre, caressait sa nuque et la naissance de ses cheveux.

Tout était prononcé doucement, à la limite du murmure, comme une confidence qu'on aurait glissé sur un morceau de papier, et qui pour l'heure, était glissée à son attention particulière. Je ne pensais pas spécialement au fait de coucher ensemble, mais juste à sa proximité salvatrice, au fait d'avoir juste besoin de le toucher, de le caresser, de me lover dans ses bras et de respirer son odeur un peu plus. Je voulais m'enivrer de lui, plus que de vin, et  faire perdurer cet arrêt sur le temps. Juste lui et moi, dans une bulle qui n'appartenait qu'à nous. Ma bouche se posa de nouveau sur la sienne, avec le désir de le goûter à nouveau, un échange qui se poursuivit encore quelques longues minutes, et qui prit fin encore, me laissant troublée entre ses bras. Je me mordis la lèvre inférieure doucement, collant mon front au sien, ce qui était le plus frappant dans tout ça, c'était l'évidence. Rien n'était forcé, surjoué, ou prémédité, il y avait un brin de tendresse infinie, masquant un brasier sous jacent. Du moins, c'est l'impression que cela m'en donnait.

- tu as faim ? Murmurais-je en souriant, me retenant de repartir à l'embrasser encore et encore. Je ne cuisine pas... mais j'ai tout un tas prospectus prêts à nous livrer.

Piètre cuisinière, est le terme exact. Calamité des fourneaux, beaucoup de surnoms donnés par mon entourage, et du coup, je préférais que les autres, plus doués fassent pour moi et dans ce cas précis, ce serait Bowie Sushis, qui allait faire son œuvre et nous livrer. Je passais l'appel, commandant ce qu'il avait choisit et ce que j'avais l'habitude de prendre, réglant par téléphone pour nous deux, avant de raccrocher. Je posais mon portable sur le comptoir de la cuisine entre nous, et le dévorais du regard..

- tu dois être en pleine écriture... tu me fais écouter ? Lui proposais-je avant de mordiller le bout de mon pouce, pour éteindre un instant, mon désir de rester collé à lui, tout le reste de la soirée.

@Dylan Lewis  :coeur:
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