Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Jeu 5 Oct 2023 - 23:22
tw : drogue
Chaque seconde écoulée tendait à les rapprocher, liant un peu plus étroitement leurs âmes qui semblaient ne plus vouloir se quitter. Levi, il ressentait encore le souvenir fantomatique de ses caresses à chaque fois qu’ils se séparaient, au moindre éloignement, son cœur devenant plus lourd à l’instant même où elle disparaissait de son champ de vision. Il avait eu conscience que leur retour à la réalité n’en serait que plus brutal, après ces quelques jours coupés du monde où plus rien d’autre n’avait existé à part eux. Ils s’étaient embrasés ensemble, alimentant l’incendie qui ravageait continuellement leurs myocardes et leurs chairs, ne demandant qu’à se retrouver. Levi, il avait cette impression de ne vivre que pour ça, dans l’attente de retrouver sa favorite au coucher du soleil, là où son existence prenait du sens, lorsqu’il pouvait enfin se réchauffer contre sa peau. Ça pouvait paraître absurde aux yeux du monde compte tenu de la récence de leur relation et pourtant, il était convaincu de sa légitimité, ressentant de plein fouet chaque sensation éprouvée directement liée à Sahar. Levi, il ne craignait plus l’idée de ressentir, se laissant guider par son instinct, par cet attachement qui prenait de l’ampleur, ayant désormais une place centrale dans son quotidien. Tout ce qu’il redoutait s’apparentait à l’idée de la perdre elle, de la voir s’envoler du jour au lendemain et de voir ses propres fondations s’effondrer. Parce-qu’il savait intimement qu’il ne se relèverait pas d’une telle désillusion, Sahar ayant pris une place suffisamment essentielle pour comprendre qu’il n’y aurait aucun après. Ça paraissait fou, et sans doute inconscient de bâtir et fonder tout son espoir dans cette relation à peine amorcée et pourtant, Levi savait qu’il avait tout à y gagner, le ressentant dans chaque cellule de son organisme qui vibrait au contact de la brune. Il avait cogité les jours suivant leur retour à Bowen, confrontant sa réalité et les zones d’ombre qui en découlaient, se remémorant la marchandise qu’il possédait encore à l’intérieur de son appartement. Et cette simple pensée avait suffi à le faire vriller, l’incitant à prendre tous les risques pour s’en débarrasser au plus vite, incapable d’assumer le danger qu’il faisait encourir à celle qui était désormais au centre de sa vie. Il refusait l’idée même que ses choix puissent avoir un quelconque impact sur Sahar, et c’était la raison qui l’avait poussé à contacter les hommes du réseau pour un ultime échange, ô combien dangereux, mais nécessaire s’il désirait protéger sa moitié. Evidemment, il n’avait jamais été question d’en informer la brune qui ne lui aurait jamais donné son accord, tentant de se persuader qu’elle ne reviendrait pas d’elle-même sur le sujet. Il s’était préparé à sa venue ce soir-là, son environnement désormais désencombré des substances illicites qui avaient écumé son quotidien, l’impatience grandissant à mesure que le temps défilait. A peine avait-il entendu un léger bruissement au niveau de l’entrée que Levi se précipita vers la porte, laissant tout juste le temps à Sahar de pénétrer dans l’appartement qu’il se jeta à corps perdu contre elle, ses deux mains encadrant son visage pour laisser ses lèvres percuter impatiemment les siennes. « T’as foutu quoi ? T’as été longue. » Souffla-t-il entre deux baisers, ses mains longeant progressivement son visage, ses épaules puis ses bras avant de se nicher contre ses hanches.
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Dernière édition par Levi Wheeler le Ven 6 Oct 2023 - 22:14, édité 1 fois
Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Ven 6 Oct 2023 - 14:15
tw.
effectivement, il fallait admettre que ton existence n'était plus tout à fait la même, depuis quelques temps. ta vie connaissait un revirement pour le moins important, auquel il t'avait logiquement fallu t'acclimater. en soi, ce n'était pas une mauvaise chose, tu dirais même que c'était l'inverse. survenait une romance à ce point passionnée, que tu restais dorénavant dans l'incapacité la plus complète, de te détourner de ton amant. en quelques jours seulement, tu avais vrillé de la sauvageonne particulièrement individualiste, à l'amourante foutrement obsessionnelle. et si on aurait éventuellement pu imaginer que le retour à la réalité aurait calmé quelques-unes de tes ardeurs, ce ne fut absolument pas le cas. t'irais même jusqu'à affirmer que pas mal d'entre elles, étaient même allées jusqu'à s'exacerber complètement. ton désir d'appartenance, par exemple, connaissait à l'heure actuelle, une ampleur considérable. il n'existait pas de confidences sur lesquelles tu aurais souhaité revenir à présent, tu n'aspirais au contraire, qu'à les rendre un peu plus réelles chaque jour davantage. tu voulais qu'il sache, ô combien, tes envies de te consacrer entièrement à lui, ne relevaient pas uniquement d'effusions relativement euphoriques, lancées bêtement sur l'oreiller. dorénavant, il s'agissait-là de lui témoigner pas moins que ton dévouement, cette volonté prépondérante de faire de lui une priorité absolue et au travers de laquelle, tu souhaitais entièrement basée ton existence. et même si tu continuais d'avoir bowen en horreur, tu avais paradoxalement, et pour la première fois, la sensation d'être parfaitement à ta place, aux côtés de l'anglais. pourtant, régnait encore une ombre susceptible de ternir votre tableau, à première vue si idyllique. planait sans cesse la menace venue d'ailleurs, et que, malgré les apparences, tu n'avais pas oublié. car au-delà de cette ferveur ô combien indéniable, il existait pourtant bel et bien un fait, pour lequel vous ne demeuriez pas d'un parfait accord. et si tu n'avais pas nécessairement cherché à rentrer dans les détails au préalable, tu ne comptais pas pour autant épargner éternellement le barmaid, quant aux doutes que tu semblais émettre à son égard, depuis qu'il t'avait assuré s'être débarrassé des stupéfiants, restés longuement en sa possession. tu craignais, à juste titre, que ce dernier soit allé jusqu'à recontacter ses ravisseurs, plutôt que d'avoir opté pour une solution beaucoup moins radicale. dans ce cas, il serait mentir que d'affirmer, que tu n'appréhendais pas l'idée, pour que la réalité, ait été inévitablement, celle que tu avais imaginé. néanmoins, tu avais préféré ne pas aborder le sujet par l'intermédiaire d'un échange de messages, en sachant que dès le soir-même, tu t'pointerais chez levi. bien que comble de l'ironie, tu ferais en chemin, un détour pour récupérer ta came, auprès de dealers différents et que tu ne connaissais pas aussi bien que les précédents. raison notamment pour laquelle, tu avais tardé plus que d'habitude avant de franchir la porte d'entrée de son appartement. et tu n'eus même pas le temps de te justifier, que pour ton plus grand bonheur, ce dernier vint finalement t'accaparer, tes lèvres recouvrant aussitôt aux siennes, en faveur d'un échange que tu tenteras au maximum de prolonger. « j'ai fait un détour pour récupérer ma came. » admis-tu, presque fièrement, tes vaporeuses plongées dans l'azur insondable des siennes. « maintenant que tu t'es semble-t-il, débarrassé de la tienne. » renchéris-tu, davantage percutante, un plissement feignant l'embrasure de tes pulpeuses, tandis que tu ne lâchas pas une seconde du regard. et si silencieusement, tu te délectais déjà de chacun de ses effleurements, aussi minimes soient-ils, tu parues également suspicieuse, en évoquant ce fait. « tu savais que ça coûtait une blinde, c'truc là? » extirpant le pochon contenant ton précieux poison de la poche de ton vêtement, tu le désignas spontanément d'un geste de la tête. d'ordinaire, t'étais pas vraiment habituée à débourser des sommes colossales pour t'le procurer, mais forcée de constater qu'aujourd'hui, le choix tu ne l'avais plus. t'allais pas jouer les pétasses éternellement dans l'espoir de payer moins.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Sam 7 Oct 2023 - 1:02
tw : drogue
Il avait désormais la certitude d’avancer sur le bon chemin, d’avoir enfin trouvé la place qu’il avait cherché pendant toutes ces années d’errance. Et Levi, il avait finalement compris qu’elle était aux côtés de Sahar, que c’était avec elle qu’il devait avancer, qu’importe où ils se trouvaient. Elle représentait à elle seule son refuge, cette bulle réconfortante qu’ils avaient commencé à construire ensemble, et il n’avait plus aucun doute sur le fait qu’il viendrait à la suivre jusqu’au bout du monde si Bowen ne faisait plus partie de leurs plans. Son âme faisait à bien des égards écho à la sienne, l’aidant à exister, comme s’il avait trouvé un point d’ancrage dans ce quotidien morose. Désormais, Levi avait une raison de s’accrocher, de ne pas foutre en l’air tout ce qu’il entreprenait, se faisant intimement la promesse qu’il ne laisserait jamais la déception envahir le regard de celle qu’il avait choisi. Ensemble, ils avaient décidé de pallier au manque qui ne cessait de les ronger à chaque fois qu’ils s’éloignaient l’un de l’autre, répondant à ce désir commun de ne plus laisser une seule nuit les séparer, mettant un point d’honneur à respecter ce pacte scellé lors de leur dernière virée isolée du monde. Levi en était presque devenu impatient, peinant à rester calme lorsqu’il voyait le temps passer et leurs retrouvailles se profiler, lui qui ressemblait à s’y méprendre à un camé en manque de sa dose. Il ne vivait que pour ça, passant le plus clair de son temps en apnée, jusqu’à ce moment de délivrance où tout reprenait enfin du sens, lorsque ses lèvres retrouvaient celles de sa favorite. Il fallait croire que certains soirs, son impatience se faisait plus bruyante que d'autres, surtout quand il lui semblait que sa partenaire avait du retard, lui qui considérait que chaque minute était trop précieuse pour ne pas la vivre pleinement. Il avait pourtant tenté de rester calme, de ne pas songer aux scénarios les plus macabres, ni de laisser sa jalousie lui jouer des tours. Il avait cherché à s’occuper l’esprit en attendant un signe de vie de la brune, jusqu’à ce que la porte d’entrée ne vienne finalement s’entrouvrir, annonçant son arrivée. Et Levi, il ne put s’empêcher de laisser exploser son soulagement en percutant les lèvres de son amante, sans même lui laisser le temps de se mettre à l’aise, ses mains de part et d’autre de son visage pour prolonger leur échange. Il fut surpris de découvrir la raison pour laquelle Sahar avait retardé leurs retrouvailles, peu à même de pouvoir apprécier ses explications bien qu’il tentait de rester de marbre. « J’passe après ça, maintenant ? » Lâcha-t-il, feignant une décontraction sans doute forcée, détournant volontairement la remarque de la brune pour éviter ce sujet délicat qu’il savait plus que sensible pour eux étant donné les risques qu’il avait encouru en reprenant contact avec le réseau. Il s’écarta légèrement de Sahar, lui laissant de l’espace pour se débarrasser de ses affaires, s’intéressant vaguement au contenu du pochon qu’elle vint brandir sous ses yeux. « Ouais, sûrement. » Répondit-il, sans savoir réellement quelle attitude adopter, peinant à être totalement détaché concernant les addictions de son acolyte, craignant silencieusement qu’elles ne viennent à prendre le dessus sur elle. « T’as envie de quelque chose ? » Proposa-t-il, reprenant le chemin vers le salon en attendant que la serveuse ne le suive, n’ayant désormais plus aucune envie de passer une seule seconde de la nuit à venir sans elle.
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Sam 7 Oct 2023 - 13:29
tw.
t'avais pas vraiment idée, d'ô combien le sujet risquait progressivement de devenir embarrassant. effectivement, tu avais du mal à imaginer que tes consommations puissent potentiellement le déranger, alors qu'il eut été généralement le premier à t'suivre au travers du pire. finirais-tu éventuellement par trouver ça ironique, en sachant également, que tu l'eus aperçu plus de fois défoncé, que lui, ne pourrait en dire autant. trop naïve peut-être, de penser que quelques-uns de tes penchants les plus destructeurs, ne finiraient pas par engendrer nombre de malentendus à long terme. tu voyais pas vraiment le mal à agiter fièrement ton pochon illicite sous les yeux du barmaid, à l'heure où ce dernier, semblait inversement, afficher une moue plus ou moins dubitative. contre toute attente, il ne parut pas aussi excitée que toi, sous couvert notamment d'avoir retardé ton arrivée. et si tu étais allée jusqu'à imaginer un quart de seconde que ton détour, même de courte durée aurait agacé ton partenaire, tu aurais tout simplement reporté ton achat à plus tard. pour rien au monde, tu aurais souhaité qu'il s'imagine qu'il existait plus important que lui, jamais. tu lui avais fait la promesse de faire de lui une priorité absolue, et tu n'allais certainement pas ménager tes efforts pour le lui prouver. mais il t'faudrait du temps pour apprendre de tes erreurs, et ne pas les réitérer à l'avenir, à l'image de ce soir, lorsque tu pris conscience du mécontentement farouchement dissimulé, de ton amant. « quoi? non, évidemment que non. » t'exclamas-tu aussitôt, secouant la tête nerveusement de chaque côtés. et par-delà l'attitude faussement décontractée du barman, tu n'en restais pas moins surprise par son reproche subtilement glissé. « est-ce que tu es fâché? » osas-tu demander un peu bêtement, tandis que tu le vis brièvement s'éloigner, afin de te laisser la place nécessaire pour déposer l'essentiel de tes affaires dans l'entrée. dissimulant finalement le pochon en question, dans l'une des poches de ton vêtement, tu fronças également aux ripostes étonnamment hasardeuses de ton compagnon, comprenant dans la foulée, ô combien, à ce moment précis, régnait une atmosphère plutôt inhabituelle. tu mentirais, si tu affirmais ne pas craindre que levi, ne se soit déjà lassé de toi, que ta personnalité relativement versatile, ou autre élément plus ou moins conséquent, ne l'ait potentiellement agacé. « ça ira, merci. » vins-tu décliner à la proposition de ton amant, ne perdant pas non plus de temps pour lui emboiter le pas jusqu'au salon, que tu analysas vaguement du regard. de là, tu marquas un temps d'arrêt à hauteur de la table basse, où tu remarquas immédiatement l'absence des pochons empoisonnés. pas étonnant, puisque ce dernier, s'en était tout bonnement débarrassé, certes, néanmoins, tu ignorais encore de quelle manière. « t'en as fait quoi de la marchandise? » telle une bombe lancée en plein air, tu ne manquas pas de rentrer dans le vif du sujet, sans prendre les précautions nécessaires, cherchant sans nul doute à t'assurer, que levi, ne soit pas allé jusqu'à pousser le vice, en recontactant ses ravisseurs. « rassure-moi, tu aurais pas été égoïste pour tout consommer, sans partager? » faussement suspicieuse, et presque sarcastique à la fois, tu te laisseras spontanément glisser sur le canapé, un coup d'oeil rapide sur l'écran de ton téléphone, avant que l'intégralité de ton intention, ne vienne finalement se recentrer sur ton amant. aujourd'hui, tu ne craignais même pas pour ta propre survie sahar, davantage pour la sienne. tu réfutais la simple idée qu'il ait pu se lier une dernière fois à ses bourreaux, sous peine de répercussions plus conséquentes. le fait était que, tu ne supporterais pas que le mal s'empare à nouveau de lui.
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Levi Wheeler
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Dim 8 Oct 2023 - 0:47
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Il était vrai que leurs débuts avaient été chaotiques, que leur relation s’était basée sur les excès en tout genre, eux qui avaient trouvé une entente des plus toxiques dans ce besoin de s’abandonner aux pires outrances. Et si Levi assumait cet aspect des prémices de leur histoire, il savait aussi qu’il ne serait jamais prêt à regarder Sahar se tuer à petit feu sous ses yeux. Elle était devenue le centre de son existence, en un rien de temps, et il était évident qu’il refuserait catégoriquement de la voir se mettre en danger constamment, quand bien même son corps était habitué à la prise continuelle de poisons en tout genre. Il aurait pourtant été naïf de croire que la passion suffirait à l’éloigner de ses addictions, conscient qu’elles étaient là bien avant lui et qu’elles restaient au cœur du quotidien de la serveuse. Levi s’en était d’ailleurs rendu compte au moment où sa favorite passa la porte, brandissant presque fièrement son acquisition du jour, au dépit des quelques minutes supplémentaires qu’ils auraient pu passer ensemble. « Certaine ? » Réitéra-t-il, feignant une mine suspicieuse alors qu’il tentait toujours de rester détaché de la situation pour ne pas alourdir l’atmosphère avec des reproches inutiles. « Si tu m’embrassais, je le serais moins. » La chercha-t-il, de manière faussement innocente, s’écartant finalement de sa partenaire pour la laisser prendre ses aises, lui qui savait qu’il aurait pu passer la soirée entière à s’accaparer Sahar. Semble-t-il qu’il avait décidé d’être un peu plus raisonnable ce soir, ses yeux suivant le trajet du pochon qu’elle dissimula finalement à l’intérieur de sa poche, pas convaincu par l’enthousiasme dont elle faisait preuve à l’idée de s’être procurée sa came. Levi, il luttait contre lui-même pour ne pas paraître trop rigide, comme s’il savait au fond que ses réactions n’avaient rien de légitimes lorsqu’on savait comment avaient débuté leurs rapports. Il décida d’entreprendre le premier mouvement, quittant l’entrée pour retrouver le salon où ils passeraient la soirée, conscient qu’une légère tension était palpable entre eux, clairement inhabituelle. Et finalement, ce fut Sahar qui décida de rompre le silence, rentrant dans le vif du sujet en mentionnant l’absence de la marchandise au hauteur de la table basse. Il profita de la situation pour dévier son regard du sien, ses yeux suivant le mouvement de ceux de la brune, la laissant renchérir dans la foulée quant à la manière dont il aurait pu se débarrasser de la marchandise. « Si j’avais fait ça, c’est pas vivant que tu m’aurais retrouvé. » Répondit-il, la confrontant volontairement à cette idée sans doute un peu trop morbide mais qui prenait tout son sens lorsqu’on savait les ravages dont ils auraient pu être victimes avec une telle quantité de poisons. Il suivit sa partenaire sur le canapé, s’installant à côté d’elle, sa paume glissant machinalement sur sa cuisse jusqu’à trouver sa main, cherchant son contact qui lui manquait constamment. « Fallait que je m’en débarrasse. Ça pouvait plus continuer. » Finit-il par avouer, restant vague sur la méthode employée qui ne ferait certainement pas l’unanimité auprès de Sahar, ses doigts jouant avec les siens un peu nerveusement, sans même qu’il ne puisse s’en rendre compte. « T’as été où pour acheter ta came ? » Dévia-t-il le sujet, comprenant sans un mot qu’elle avait dû contacter d’autres vendeurs que ceux qu’elle avait l’habitude de côtoyer avant que leurs vies ne soient mises à prix.
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Dim 8 Oct 2023 - 13:36
tw.
t'étais en effet, plutôt loin d'imaginer que le sujet de tes consommations, risquait potentiellement d'engendrer quelques frictions. fallait dire, que votre relation s'était basée quasi-essentiellement, sous cet aspect-là depuis votre première rencontre. de plus, levi avait lui-même usé de stupéfiants, dans l'espoir plus d'une fois, d'adoucir ses maux. dans ce cas, tu ne voyais effectivement pas le problème, adhérant à peine à la mine, pour le moins dubitative de ton hôte, lorsque tu avais agité le pochon empoisonné, tout juste sous ses yeux. après tout, si lui ne partageait pas ton enthousiasme, qui le pourrait? et t'eus bien compris, ô combien l'atmosphère ne serait pas la même, quand ce dernier évoqua ouvertement, cette possibilité pour que tu aies négligé quelques minutes de votre entracte en faveur de tes opiacés. pourtant, il n'avait jamais été dans tes intentions de le laisser ainsi se fourvoyer, tu avais ouvertement énoncé la promesse de faire de lui une priorité absolue, et rien ne s'avérerait en mesure de te détourner de ça. sauf qu'à cet instant, tu n'avais pas vraiment vu le mal, et dieu savait que tu ne daignerais rien dorénavant, qui serait éventuellement susceptible de vous nuire. en effet, si tu avais su au préalable que ton détour, même de courte durée, aurait engendré la moindre tension, aussi minime soit-elle, tu serais avant tout, allée chercher l'approbation de ton amant. et c'était exactement ce que tu ferais à l'avenir, t'assurant principalement de ne pas réitérer la même idiotie. partie de ce principe, tu pouvais sans mal, comprendre l'opinion d'autrui, jugeant votre relation particulièrement extrême, voire carrément toxique, même si admettons-le, t'en avais pas grand-chose à secouer. ta seule certitude se résumant au fait, que ta place se trouvait définitivement aux côtés de levi, le reste t'importait peu. « certaine. tu as raison, après tout t'es ma priorité maintenant, le reste pourra toujours attendre. » admis-tu finalement, tes propos aussitôt appuyés d'un bref haussement des épaules. le plus fou dans tout ça, c'est que tu le pensais vraiment sahar, le reste, n'était dorénavant, d'aucune importance, en comparaison. « c'est pour ça que tu t'écartes? » un brin d'ironie feignant l'embrasure de tes lèvres, tandis que tu t'apprêtais déjà à lui emboiter le pas en direction du salon. de là, tu lorgnas vaguement sur la table basse, allégée désormais, de son contenu, consciente quant au fait que levi, avait daigné le nécessaire pour s'en débarrasser, sans pour autant, que tu ne saches comment. dans la foulée, tu te laissas glisser sur le canapé, usant à première vue d'une décontraction de façade, peu représentative de la réalité. en effet, tu espérais que l'anglais, n'était pas allée jusqu'à pousser le vice à son paroxysme, en recontactant ses ravisseurs. et si tu ne répondis rien, concernant le fait, qu'il ait éventuellement pu consommer les substances à lui tout seul, cette éventualité plus que jamais ridicule, naissait de votre échange, une tension profondément palpable. et malgré les quelques marques d'attentions dont t'acculas ton amant et sur laquelle tu exerças une pression importante, la défiance semblait pour l'heure, relativement indéniable. « et comment tu t'en es débarrassé? dis-moi, que c'est pas ce à quoi je pense? » demandas-tu aussitôt suspicieuse, le regard froncé dans sa direction. la manière dont vos doigts s'étreignirent ne laissant peu de place aux doutes. parce que si c'était le cas, il restait évident que les chances pour que tu apprécies s'avéraient quasiment inexistantes. « c'est pas le sujet levi. t'as fait quoi de la tienne? » vins-tu insister, sous couvert que ce n'était pas pour toi que tu t'inquiétais, mais pour lui, essentiellement. tu en crèverais si le mal, à nouveau, lui tombait dessus. ton existence ne dépendant progressivement que de la sienne, tu ne pourrais tolérer que quoi ce soit de plus ou moins conséquent, ne lui revienne, aujourd'hui.
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Dim 8 Oct 2023 - 22:00
tw : drogue
Ça ne relevait peut-être d’aucune logique mais Levi, il avait un mal fou à se réjouir autant que Sahar du trophée fièrement brandi devant ses yeux, conscient du mal qu’il pouvait lui causer. Au-delà du simple fait que sa favorite ait choisi de faire un détour pour s’en procurer, l’anglais peinait surtout à adhérer à ces addictions qui ne faiblissaient pas, qui ne feraient certainement que de s’intensifier au cours des années et auraient des conséquences possiblement désastreuses sur la santé de celle qu’il aurait voulu protéger de tous les maux du monde. Tout ce dont il aspirait, c’était de la protéger, envers et contre tout, de les voir arpenter les mêmes chemins le plus longtemps possible, sans que rien ne cherche à les en empêcher. C’était aussi la raison pour laquelle il avait eu du mal à dissimuler cette forme de déception, lui qui aurait préféré de loin que Sahar ne le rejoigne dans la foulée, sans penser aux poisons qui faisaient partie intégrante de son quotidien. Il resta silencieux à ses mots, se contentant de hocher la tête fébrilement, bien conscient que le mal était fait et qu’il n’était pas encore capable de changer la donne. « J’fais toujours pas le poids face à ça. » Souffla-t-il, désignant d’un vague geste de la tête le pochon qu’elle venait de dissimuler à l’intérieur de sa poche, laissant finalement sa partenaire se débarrasser de ses affaires pour la soirée à venir. « J’suis pas fâché, Sahar. » Réitéra-t-il, tentant d’être le plus convaincant possible, lui qui n’avait clairement l’intention d’entacher leur soirée avec de l’énervement non justifié. Il s’écarta dans le salon pour prendre place sur le canapé, attendant patiemment que la serveuse ne le rejoigne, sa peau cherchant indéniablement son contact dés qu’elle en eut l’occasion. Sans trop savoir pourquoi, il perçut immédiatement une tension inhabituelle s’insinuer entre eux, entre méfiance et suspicion, Levi comprenant sans trop de mal que Sahar se posait des questions concernant la manière dont il s’était débarrassé de la marchandise. Il avait même l’impression qu’elle ne comptait être aucunement démonstrative jusqu’à ce qu’il ne se décide à évoquer ce sujet plus que sensible, qu’il s’évertuait maladroitement à esquiver. « On s’en fout de ça. Le principal c’est que j’ai plus ces merdes chez moi. » Lâcha-t-il, tentant une énième fois de détourner l’attention, restant vague sur les dispositions qu’il avait prises pour en arriver là. Sauf qu’il aurait été naïf de croire que Sahar se serait contentée de ces réponses peu détaillées, elle qui ne lui laissa aucune chance de se dépêtrer du bourbier dans lequel il semblait coincé. « Sahar. Peu importe. » Répéta-t-il, d’un ton plus nerveux, peinant à se concentrer sur l’entremêlement de leurs doigts, son regard fuyant ne laissant que très peu de doutes quant aux moyens mis en œuvre pour ne plus avoir affaire à ses ravisseurs. « Tu crois que ça aurait été plus facile de pas les recontacter ? Ils m’auraient buté s’ils avaient su que j’avais foutu en l’air autant de came. » Avoua-t-il finalement, Levi se relevant du canapé dans la foulée, comme s’il n’était plus en mesure de garder ce secret pour lui, probablement conscient que Sahar aurait continué d’insister pour obtenir la vérité. « Ça change quoi ? Le résultat est le même, c’était la seule solution viable. » Se justifia-t-il, glissant ses mains dans ses poches en s’approchant de la fenêtre, redoutant la réaction de sa partenaire de vie.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Lun 9 Oct 2023 - 18:47
tw.
la tension palpable depuis ton arrivée, demeurait pour le moins indéniable. dès lors que t'eus franchi la porte d'entrée, tu avais sans mal perçu une lourdeur inhabituelle, s'infiltrer parmi votre échange. si tu pouvais effectivement admettre que ton détour pour récupérer ta came, aurait sans nul doute nécessité l'approbation de ton amant au préalable, tu ne compris pas en revanche, que les stupéfiants en eux-mêmes, puissent à mesure, devenir un sujet propice aux malentendus. le fait était que, tu apprendrais de tes erreurs, notamment, lorsqu'il s'agissait de ne pas retarder vos retrouvailles en faveur de si peu. tu ne manquerais également pas à l'avenir de faire appel à son consentement, sous prétexte de faire de lui, l'élément central de ton existence. c'était malsain sahar, ô combien toxique à en crever, mais personne, même pas lui, ne réalisait à quel point tu pourrais littéralement aller jusqu'à te damner pour le posséder. une chose était sûre, votre relation n'aurait rien de comparable à toutes les autres, bien loin d'être anodine, elle se composait essentiellement d'appartenance, et d'une volonté non dissimulée, d'entretenir la dépendance, jusqu'à ce que vous ne puissiez même plus vous en détourner, jamais. raison pour laquelle, tu réfutais à l'idée de le laisser s'imaginer que tes opiacés s'avéraient plus conséquents que sa présence. « dis pas n'importe quoi. » lâchas-tu faiblement, avant de finalement lui emboiter le pas, jusqu'au canapé. "fâché" peut-être pas, néanmoins, tu ne pouvais nier la déception qui semblait déjà s'être emparé de lui. autant l'admettre tout de suite, on vous aviez connu beaucoup moins farouches, puisque, c'est tout juste si vous parveniez à communiquer. effectivement, lorsque ce ne fut pas ton amant qui te réprimanda au dépit de quelques minutes de retard, ce fut à ton tour de percuter, à propos de la marchandise jusqu'ici en sa possession. certainement, un peu trop inquiète à l'idée qu'il ne connaisse un sort identique à la fois précédente, tu ne parvins toujours pas à adhérer au fait, qu'il ait pu éventuellement entrer en contact avec ses bourreaux, dans l'attente de leur restituer leur dû. secouant nerveusement la tête, tu affichas sans attendre ta contrariété, au vu de la solution évoquée par l'anglais. « non, y a pas de "on s'en fout", et encore moins de "peu importe". » poursuis-tu, la mine visiblement désabusée. vous n'aviez pas abordé le sujet récemment, naïve, tu avais probablement imaginé que levi, serait venu te consulter, au moins à titre informatif, avant d'agir impunément. « quoi? tu vas me dire qu'ils t'ont remercié cette fois, de ta bonne volonté. » ironisas-tu, tout en pressant davantage fermement à hauteur de de ses doigts, et ce, sans même t'en rendre compte. toutefois, ce dernier, rompit finalement votre étreinte, instaurant aussitôt une distance relativement significative entre vous deux. lui dorénavant prostré au niveau de la fenêtre, toi, n'ayant toujours pas bougé du canapé, duquel, tu continueras en revanche d'épier chacun de ses faits en gestes. « c'qui me déçoit c'est que tu n'aies même pas jugé judicieux de m'en parler, et que tu ne comptais toujours pas le faire. » si aux yeux d'une majorité ce détail s'avérait sans la moindre importance, te concernant, ce fut une toute autre histoire. « si tu ne me dis rien à ce sujet, comment suis-je supposée te faire confiance, sur tout le reste? » effectivement, si tu t'apprêtais à lui consacrer pas moins que l'intégralité de ton existence, tu devais au moins t'assurer de pouvoir lui faire entièrement confiance. de plus, les circonstances auraient pu largement évoluer en sa défaveur, sans que tu n'aies été mise au courant. parce que tu ne supporterais pas de le savoir en danger une énième fois, en proie à un mal, qui ne lui lasserait potentiellement aucune chance supplémentaire. ce n'était même pas pour ta propre personne que tu t'inquiétais sahar, mais bel et bien pour ton partenaire, sur lequel tu te faisais la promesse de veiller.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Lun 9 Oct 2023 - 22:24
tw : drogue
Il y avait de quoi se poser des questions, le malaise soudainement palpable soulevant des interrogations qui ne s’étaient jamais posées entre eux jusque là. Il aurait été pourtant naïf de croire que leurs rapprochements resteraient sans cesse idylliques, Levi prenant conscience qu’il y aurait aussi des bas parmi les hauts, et que ça n’était aucunement anormal. Le problème résidait surtout dans ce besoin constant et probablement malsain de voir leurs âmes s’emprisonner l’une et l’autre, que rien ni personne ne puisse interférer entre elles, au risque de faire exploser une jalousie inévitable. Levi, il n’avait pas su réprimer cette déception évidente à l’idée de savoir que Sahar avait laissé son instinct la guider vers les opiacés plutôt que vers lui, y voyant un signe indéniable de la place que prenaient ses addictions dans son quotidien. Et si sa favorite s’évertuait à admettre le contraire, l’anglais restait néanmoins sceptique quant à ce qu’elle avançait, comme s’il savait au fond que ses préférences n’étaient pas si évidentes qu’elle ne le prétendait. Ce fut dans un silence presque pesant qu’ils rejoignirent le salon, trouvant refuge sur le canapé, où Levi tenta du mieux qu’il le put de détourner l’attention de la brune, s’affairant à laisser ses doigts chercher les siens. Il aurait dû se douter qu’elle ne lui faciliterait pas la tâche, connaissant assez bien Sahar pour savoir qu’elle le marinerait jusqu’à obtenir ce qu’elle désirait. Et de son côté, l’anglais semblait tout bonnement incapable de lui mentir, se doutant de toute façon que sa partenaire avait compris qu’il avait fauté, qu’il avait risqué sa vie une énième fois dans l’espoir de trouver la paix. Il leva les yeux au ciel aux réprimandes de la serveuse, peinant à rester calme, comme s’il savait qu’il n’était question que de minutes avant qu’il ne lui avoue l’inavouable. « Ce qui leur importait, c’était leur came. Je leur ai rendu, j’ai plus rien à craindre. » Se justifia-t-il maladroitement, tentant au mieux de maintenir ses arguments à flot, refusant d’admettre qu’il avait une énième fois joué avec les flammes du danger. Visiblement incapable de soutenir le regard de sa bien-aimée, Levi se redressa dans la foulée, trouvant refuge devant la fenêtre d’un pas nerveux. « Parce-que tu m’aurais jamais laissé les recontacter. T’aurais été capable de le faire à ma place. Et j’refuse qu’il t’arrive quoi que ce soit. » Souffla-t-il, faiblement, peinant seulement à l’imaginer dans les griffes de ces hommes sans scrupule, supportant à peine l’idée qu’il puisse un jour lui arriver un malheur. C’est son myocarde qui se serra aux derniers mots de la brune, Levi se retournant instinctivement vers elle, comme s’il savait que son regard ne pourrait en aucun cas lui mentir. « J’ai pas voulu mal faire. J’voulais simplement te protéger, parce-que si j’te perds Sahar, je perds tout. » Ajouta-t-il, impuissant, pourtant incapable d’éprouver le moindre regret puisque dans son esprit, il avait eu une raison valable de risquer sa vie. Il sentait pourtant qu’il venait de briser quelque chose, une confiance à peine établie qui venait tout juste de voler en éclats, sans même qu’il ne puisse l’en empêcher. « J’suis désolé. » Conclut-il, prenant conscience qu’il n’y avait rien d’autre à ajouter à présent, que la balle était désormais dans le camp de Sahar.
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Mar 10 Oct 2023 - 19:02
tw.
si tu savais toi aussi qu'il était de loin préférable de se débarrasser de la marchandise jusqu'ici en sa possession, tu regrettais néanmoins, le manque de communication qui en découlait. effectivement, si tu n'attendais pas de lui, qui s'approprie ton approbation avant d'agir, tu déplorais le fait, qu'il ne soit même pas allé jusqu'à aborder le sujet. peut-être t'étais fourvoyée en imaginant que la transparence de vos actes, demeurait chacun, d'un commun accord. plus encore, lorsqu'il ne s'agissait comme ici, pas de n'importe quel sujet. il était évident que tu n'aurais plus aucun secret pour lui, qu'il ne serait plus question de lui dissimuler l'essentiel de tes manigances, pour autant, vous ne sembliez pas débuter sur un même pied d'égalité. aussitôt, tu craignais que ses non-dits ne se résument pas seulement à ces quelques pochons de stupéfiants vivement dégagés dans la foulée. parti de ce principe, il existait éventuellement une multitude d'aspects, en faveur desquels, l'anglais s'avérait potentiellement susceptible de fabuler, et ce, sans même que tu en aies spécialement conscience. tu avais beau tenter de faire bonne figure, dieu savait pourtant, que tu n'en menais pas large. tu ne doutais pas de sa bonne foi sahar, de cette volonté pour le moins troublante d'espérer te protéger d'autrui, cependant, il n'était pas question pour toi, que cette détermination demeure à sens unique. après tout, il résultait de votre fardeau à tous les deux, et non pas seulement du sien, raison pour laquelle, ça t'attristait de constater que levi, ne partageait pas ton avis sur la question. « tu vas me dire, qu'ils en sont restés à ça? je suis supposée te croire, où tu mens là aussi? » renchéris-tu sèchement, telle une bombe lâchée en plein air. les apparences furent plus que jamais trompeuses, impassible à première vue, tu bouillonnais pourtant d'une colère à peine étouffée, à tel point, que tu avais été rendue à ne même pas lui emboiter le pas jusqu'à la fenêtre. « moi, au moins, j'aurais fini par t'en parler, sans que tu n'aies besoin de me questionner. » c'était un fait, tu ne te sentais pas de l'épargner le barman, et pourtant, la situation semblait plus que jamais paradoxale, puisque c'était exactement, ce que tu étais en train de faire. et autant dire, qu'il restait d'ailleurs, le mieux placé pour en témoigner. en comparaison à vos rencontres précédentes, t'étais pas particulièrement virulente, les circonstances, non comparables, toutefois. malgré ses choix, fort peu judicieux, il n'en restait pas moins le bonhomme avec lequel tu souhaitais partager pas moins que ta vie entière. effectivement, tu étais suffisamment addicte aujourd'hui, pour ne jamais plus t'en détourner, malgré l'éventualité de profonds désaccord. « y a autre chose que je dois savoir? tant qu'à y être. » fis-tu la sourde oreille aux mots prononcés par ton partenaire. il merdait, et c'était toi, qui fut soudainement aux prise à un implacable sentiment de culpabilité. fallait-il croire que lui aussi se révélait tel un maitre d'art l'art de manipuler son monde. et autant l'admettre tout de suite, tu n'étais pas totalement insensible aux intentions de ce dernier, qui consistaient essentiellement à t'épargner de remontrances, plus brutales que l'était votre conversation actuelles, mais ça te peinait d'imaginer, qu'il n'avait pas eu suffisamment confiance en toi, pour t'en avertir. « tu imagines si ça avait mal tourné? » sous couvert, qu'à ne pas t'avoir inclue dans la confidence, levi avait pris le risque de connaitre un sort relativement funeste, sans que tu n'aies la possibilité d'agir en conséquence. tu ne craignais pas pour ta survie sahar, mais bel et bien pour la sienne. tu ne te remettrais pas d'un évènement identique à celui que vous aviez déjà connu, les mois précédents.
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Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Mar 10 Oct 2023 - 22:35
tw : drogue
Il comprenait sans doute qu’il s’était laissé guider par ses craintes de voir ses problèmes retomber sur Sahar une énième fois, lui qui n’aurait jamais supporté être de nouveau la raison de sa descente aux enfers. Il avait préféré s’exposer seul face au danger imminent, prêt à se prendre la foudre si c’était le seul moyen d’épargner sa favorite. Sans doute était-ce égoïste d’avoir agi sans même lui en toucher un mot, et pourtant Dieu savait qu’il n’avait uniquement cherché qu’à la protéger. Levi comprenait pourtant qu’il venait sans aucun doute d’entacher la confiance qu’ils avaient commencé à nouer l’un en l’autre en agissant de la sorte, parvenant à se mettre à la place de son âme-sœur, convaincu qu’il aurait mal digéré cette même annonce venant d’elle. Mais aucun retour en arrière n’était désormais possible, le mal étant fait, chose que Sahar avait parfaitement compris en se confrontant à l’impuissance de son regard. « Ouais. Ils m’ont dit de plus revenir. Et de me taire, parce-qu’ils savent qui je suis. » Avoua-t-il, le plus impassible possible, conscient que les derniers mots prononcés par les dealeurs s’étaient apparentés à des menaces clairement formulées. Il comprenait que Sahar ne désirait plus le croire à présent, bien qu’il n’avait plus grand chose à lui cacher maintenant qu’elle était au courant de la manière dont il avait cherché à se débarrasser de la marchandise. « J’ai merdé. J’aurais dû t’en parler oui, mais ça aurait pas changé la donne. Si ce n’est que tu te serais inquiétée encore plus. » Ajouta-t-il, convaincu de ce qu’il avançait. Et Levi, il aurait catégoriquement refusé que Sahar ne vienne l’accompagner ou ne s’expose à un tel danger, quand bien même elle fréquentait ce monde depuis plus longtemps que lui. Il savait exactement de quoi étaient capables ces hommes, et ils le lui avaient d’ailleurs montré en le laissant pour mort, gisant sur le bitume quelques mois auparavant. Épris d’une grande nervosité, Levi n’avait pas su rester en place, se redressant pour confronter la vue sur la ville plutôt que d’être poignardé par la déception évidente perceptible dans le regard de sa partenaire. « Non. J’te cache rien. » Souffla-t-il, culpabilisant de voir sa confiance s’émietter, jusqu’à remettre en question le moindre de ses faits et gestes. Il avait su que de simples excuses ne suffiraient pas à réparer ce qu’il avait brisé, et il n’avait pourtant pas pu s’empêcher de les prononcer, son regard exprimant sa sincérité palpable. « Je sais ouais. C’était ce que je voulais éviter. » Répondit-il, incapable de remettre en cause ses interrogations valables, elle qui avait déjà dû se confronter à son corps sans vie, mourant à petit feu. « Tu m’en veux ? » Demanda-t-il, sans doute de manière rhétorique, s’infligeant lui-même cette vérité qu’il connaissait pourtant déjà, ses yeux parvenant à lire tout ce que Sahar s’évertuait à garder sous silence. « Me lâche pas. » Finit-il par souffler, lui exposant finalement sa peur infinie de la voir s’envoler, de la voir réaliser qu’il ne serait jamais le compagnon idéal pour elle, quand bien même il aurait été capable de lui donner son existence pour voir la sienne perdurer.
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Mer 11 Oct 2023 - 11:36
tw.
il existait une différence pour le moins indéniable, entre la relation que tu entretenais actuellement avec levi, et toutes les précédentes. effectivement, s'il demeurait naturellement des sujets au vu desquels tu ne serais jamais capable de faire l'impasse, t'avais cependant, aucune envie de le voir disparaitre au moindre désaccord. t'avais pas renoncé à plus d'une année de vie commune auprès d'un autre, pour lâcher l'affaire, face à quelques-unes des difficultés qui s'imposaient à vous. de tes confidences prononcées au travers d'une euphorie relativement indéniable, tu comptais honorer chacune d'elles en lui consacrant pas moins que l'intégralité de ton existence. à ce désir d'appartenance, naissait également cette volonté de faire de lui une priorité absolue, sans jamais te soustraire à tes obligations. de l'effrontée, qui n'en fait uniquement qu'à sa tête, dorénavant, chacune de tes décisions ne seraient assurées que par le biais de son approbation, sans quoi tu ne daignerais rien. preuve étant, tu ne réitérerais pas l'erreur que tu avais commise en retardant votre entracte de quelques minutes, pour récupérer ta came dans la foulée. mais aux aveux de ton partenaire, tu ne répondis rien, consciente intimement pour que les avertissements de ses ravisseurs, aient été moins beaucoup aimables qu'il ne souhaitait vraiment le reconnaitre face à toi. de plus, t'avais désormais tendance à imaginer, qu'il n'était pas totalement honnête avec toi, peut-être craignait-il, que tu t'inquiètes, plus que nécessaire, ce qu'il parut confirmer, à la riposte suivante. « putain, mais tu réalises? il aurait pu t'arriver n'importe quoi, sans que je sois au courant. » t'exclamas-tu, comme si pour la première fois, t'étais enfin la plus lucide de vous deux. tu t'foutais bien de ta propre survie, plus que tout, c'était la sienne qui t'importait. tu connaissais suffisamment ces types-là, pour savoir qu'ils auraient pu sans mal, le laisser giser sur l'asphalte à nouveau, et ce, sans t'avertir. si t'étais en colère, ce ne fut pas seulement au regard d'une confiance laissée momentanément en suspens, mais également, et surtout, parce que tu en crèverais plus que jamais, de le perdre. « t'es sûr? » insistas-tu, plutôt dubitative, tandis que tu parues littéralement scruter chacun de ses faits et gestes. il fuyait, tandis que toi, de ton côté, tu restas étonnamment immobile, vautrée encore sur le canapé. en effet, quitte à faire dans les révélations, autant qu'il ne cherche pas à t'épargner, bien que tu restais la mieux placée pour savoir, que tout, n'était pas bon à dire, ni même à entendre. de là, tu n'en fus pas moins surprise, lorsque ce dernier, t'interrogea quant à cette possibilité pour que tu lui en veuilles. peut-être ouais, mais pas pour les raisons qu'il pourrait lui-même s'imaginer. « ouais, je t'en veux. parce que je pourrais pas supporter de t'retrouver de nouveau sur un lit d'hôpital, et ce, si c'était dans le meilleur des cas. » admis-tu, un peu moins bravache en comparaison à tes objections précédentes. roulant vulgairement des yeux, tu fis d'abord basculer ta tête en arrière, avant d'aussitôt recouvrer à l'immensité de son regarde azuré. tu parues certes, désabusée, si ce n'était que ton hostilité parut progressivement s'estomper. et si t'ignorais si levi avait conscience d'exceller dans l'art de la manipulation, dieu savait que tu restais incapable de lui en vouloir indéfiniment. « qui t'as dit que je comptais te lâcher? » tentais-tu possiblement d'adoucir à la pesanteur de votre échange, en usant cette fois de sarcasme, à bon escient. certes, si tu demeurais toujours en retrait pour l'heure, ça ne serait très certainement, plus pour très longtemps. t'avais, comme qui dirait, encore un peu de mal à rompre avec cette entente plus ou moins minée qui régnait toujours entre vous deux.
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Mer 11 Oct 2023 - 23:22
tw : drogue
Il s’agissait probablement de leur premier désaccord depuis qu’ils avaient décidé d’officialiser ce lien qui les unissait, et pas des moindres. Levi aurait dû savoir que son anticipation serait une source de discordes, à laquelle Sahar n’aurait certainement jamais adhéré. Il savait pertinemment qu’il avait merdé, que son comportement n’était pas justifiable sur la forme. Et pourtant, il continuait de penser qu’il n’avait pas eu le choix, que même si ça s’apparentait à du suicide, il restait intimement convaincu du fait qu’il n’aurait jamais pu se sortir de cette impasse d’une autre manière. Il regrettait pourtant d’avoir déçu sa favorite, se détestant à l’idée d’avoir admis du doute dans son esprit alors même qu’il n’avait cherché qu’à l’épargner des problèmes qu’il traînait depuis trop longtemps. Sahar, elle était autant sa force que sa faiblesse, et il avait conscience qu’elle serait la première cible visée pour tenter de l’atteindre en profondeur. La pensée même qu’elle puisse être approchée de près ou de loin par ses ravisseurs lui était tout bonnement insupportable, lui qui savait qu’il aurait été prêt à tout pour éviter d’en arriver là. « Je sais. Mais ils avaient aucune raison de me faire du mal. » Ajouta-t-il, se confrontant au regard noir de Sahar, empli d’une colère qu’il aurait reconnu entre mille. Et il savait qu’elle avait raison au fond, qu’il avait agi égoïstement, sans prendre en considération tous les risques qu’il avait encouru. L’anglais ne pouvait en vouloir qu'à lui-même, lui qui savait pertinemment que la brune avait de quoi ne plus lui faire confiance, jusqu’à remettre en doute tout ce qu’il pouvait avancer. « Oui. » Répondit-il finalement, le visage fermé, la mine peu fière, regrettant seulement de ne pas pouvoir la convaincre davantage de sa bonne foi. Parce-qu’il était évident qu’il avait eu ses raisons de lui dissimuler la vérité concernant la marchandise, peinant à croire qu’il y aurait eu une autre solution viable. Il ne put s’empêcher de lui exprimer ce qu’il ressentait, entre tristesse, déception et honte, lui qui n’aurait sans doute pas imaginé la difficulté avec laquelle il devrait soutenir son regard. Il resta silencieux face à l’évidence de ses propos, se contentant de hocher faiblement la tête, détournant l’espace d’un instant son regard du sien, comme s’il cherchait une échappatoire. Restant à distance d’elle, il comprenait combien il avait certainement gâché leurs retrouvailles et la soirée à venir, peinant à entrevoir comment il parviendrait à apaiser leurs cœurs. « Je sais pas. J’ai toujours peur que ça soit le cas. » Souffla-t-il, relevant finalement le visage vers elle, son regard plongeant instinctivement dans le sien. « Qu’est-ce que j’peux faire pour me faire pardonner ? » Murmura-t-il, d’une hésitation palpable, lui qui désirait plus que tout se rattraper et lui prouver qu’il n’avait jamais cherché à la blesser de manière volontaire. « Tu m’as manqué. » Se permit-il, comme une pensée qu’il laissa échapper alors qu’il ne cessait de la contempler, de se rappeler combien il était absolument obsédé par elle et par tout ce qu’elle représentait pour lui.
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Jeu 12 Oct 2023 - 11:37
tw.
il aurait certainement été plus que naïf d'imaginer qu'aucun malentendu n'aurait fini par survenir, de penser que vous auriez systématiquement demeuré en parfait accord sur tous les plans. si le tableau restait majoritairement idyllique, n'en restait pas moins des éléments perturbateurs, susceptible de le ternir de part et d'autre. s'il ne s'agissait pour le moment, que d'évènements à la gravité relativement modérée, tu déplorais en revanche, le fait, que l'anglais ne semblait pas dans l'optique de te consulter, avant d'agir. tu constatais aussitôt un manque de communication pour le moins navrant, ainsi forcée d'admettre que tu n'étais pas nécessairement un facteur indispensable à ses yeux. et si tu étais restée en partie silencieuse aux réprimandes de ton amant lors de ton arrivée, pour quelques minutes de retard seulement, à quoi s'était-il attendu, en se débarrassant des stupéfiants, directement auprès de ses ravisseurs? t'étais la mieux placée pour savoir de quoi ces types-là étaient capables, de cette violence routinière devenue pour eux, une espèce de norme indéfectible. tu en étais convaincue, si levi n'avait pas terminé gisant à nouveau sur l'asphalte, ce fut tout simplement au regard d'un coup de chance, simplement hasardeux. « me dis pas que t'en es encore à croire qu'ils ont besoin d'une raison pour te taper dessus? » t'exclamas-tu, faussement interrogatrice. après tout, ton partenaire était le premier à pouvoir témoigner de leur manque total de considération, chacun s'foutant bien de savoir si l'usage de la force était justifiée ou non. et toi, ta crainte se résumait essentiellement à cette possibilité pour que les évènements n'aient pas tourné en faveur de levi. outre ta confiance restée momentanément en suspens, c'était essentiellement de sa survie, dont il s'agissait. les circonstances étaient diamétralement différentes à celles d'autrefois, dieu savait que ta réaction n'aurait pas été la même. de quelle manière te serais-tu comporter, si tu avais appris, un peu par hasard, que le mal s'était une fois de plus, emparé de lui? l'avait-il de lui-même, seulement envisagé? « dis-moi que t'es pas de nouveau enrôlé dans un plan foireux? » vins-tu l'interroger, presque totalement désabusée. car s'il y avait bien une chose que tu avais apprise le concernant, c'était ô combien, ce dernier était habile des meilleures, comme des surprises les plus déconcertantes. secouant faiblement la tête de chaque côté, tu continuas finalement de l'épier de loin, tentant à première vue, de t'faire un peu moins virulente en comparaison des minutes précédentes. t'étais pas dans la capacité de te mesurer à ton amant, sous couvert, que mieux que personne, il excellait dans l'art de te manipuler, et ce, même contre son gré. tu réfutais l'idée de le perdre, de le voir éventuellement s'éloigner, raison pour laquelle tu préférais encore la boucler, et passer au sujet suivant. t'étais folle de lui, accroc à en crever, ce pourquoi, et malgré les apparences visant principalement à t'sauver la face, tu préférais ne pas aggraver la situation en le blâmant inutilement. et te vouer entièrement à ce dernier, ne signifiait pas d'adhérer pour autant, à tous ses agissements, mais de faire avec. « je te rappelle que j'ai promis de faire de toi ma priorité, c'est pas pour te lâcher. » admis-tu, tout en haussant mollement les épaules. effectivement, que vous soyez d'accord ou non, ce n'était certainement pas pour abdiquer à tes confidences formulées de vive voix, à la moindre difficulté, autrement, il aurait été préférable que tu te taises. « t'as pas des muffins? ou plus simplement, tu veux pas commencer par revenir sur ce foutu canapé? » sous-entendu, que la distance instaurée par levi au cours de votre échange, commençait à s'faire relativement pesante. si le ton sur lequel tu mentionnas ce fait parut assez ironique, n'en restait pas moins, que tu avais véritablement nécessité qu'il te revienne, immédiatement. « j'aime constater à quel point tu deviens dépendant de moi. » renchéris-su visiblement satisfaite, parée d'une moue plus que jamais espiègle.
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underworld •• this is what happens when you listen to the voices of the underworld. they crawl into your soul and rot you from the inside.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar) Ven 13 Oct 2023 - 19:32
tw : drogue
C’était aussi la première fois qu’un malaise s’installait entre eux, eux qui se laissaient habituellement porter par les effluves de leur passion, par le désir qui ne cessait de s’enflammer entre eux. Pour la toute première fois, une distance s’était insinuée entre eux, sans qu’ils ne parviennent à la réduire, Levi trouvant refuge à quelques mètres du canapé où se trouvait Sahar, peinant même à soutenir son regard. Il avait pourtant conscience qu’il était le principal fautif dans l’histoire, qu’il avait eu le choix de ne pas réduire à néant la confiance que lui vouait sa favorite. Et pourtant, il avait préféré marcher seul, pour ne pas inclure Sahar dans un piège qui aurait pu leur coûter la vie à tous les deux. « Peu importe, le principal c’est que j’sois là. » Lâcha-t-il, conscient de la légitimité des inquiétudes de la serveuse, bien placés pour savoir qu’il n’y avait pas eu non plus de raison valable la première fois, lorsqu’ils l’avaient laissé pour mort sur le bitume. Levi, il avait bien compris que son comportement avait sans doute été inconscient, et plus que jamais, il regrettait la peine et la colère largement présentes dans les yeux de Sahar. Ça n’était probablement que maintenant qu’il réalisait les risques encourus en dissimulant la vérité à sa partenaire, comprenant aisément pourquoi elle aurait préféré être prise en compte dans l’équation, quand bien même le risque des représailles s’était avéré plus qu’élevé. Il fronça les sourcils à sa demande, visant à lui certifier qu’il n’avait plus rien à voir avec ces types, le lui confirmant d’un mouvement latéral de la tête. « Bien sûr que non, il sera plus jamais question de ça. » Souffla-t-il, tentant au maximum de la convaincre, bien qu’il savait pertinemment que chacune de ses affirmations n’aurait aucun poids face à la confiance qu’il avait effritée de par ses choix hâtifs. Levi, il faisait de son possible pour faire bonne figure, faisant part à Sahar de ses craintes, de sa peur viscérale de la voir partir, même s’il ne s’agissait à première vue que d’un simple désaccord. Elle n’avait probablement pas idée d’à quel point elle était son seul point d’ancrage, la seule à qui il voulait se raccrocher, désirant que leurs existences soient liées pour l’éternité. Il aurait voulu effacer cette distance de plus en plus pesante et s’adonner à ce qu’il savait faire de mieux : la couvrir de passion. Simplement, il prenait conscience que ce n’était peut-être pas dans les intentions de Sahar, que de mettre de côté ce malentendu pour le moment. « Même si j’suis qu’un con ? » Lâcha-t-il, son regard azuré retrouvant finalement le sien, imprégné d’une culpabilité qu’il peinait à dissimuler. Ce fut finalement les prémices d’un sourire qui apparurent sur ses lèvres aux mots de sa favorite, l’incitant à réduire la distance qui les séparait, Levi répondant enfin à sa requête, crevant d’envie de la retrouver. « T’as déjà fini les muffins de la dernière fois ? » Demanda-t-il, allégeant le ton de leur conversation, sa main glissant de nouveau contre sa cuisse au moment où il reprit place à ses côtés. « J’crois que t’imagines pas à quel point c’est le cas. » Renchérit-il dans la foulée, rapprochant son visage du sien pour déposer un baiser empreint de douceur contre son front, ses doigts pressant davantage sa cuisse. « J’ai été nul, pardonne-moi. »
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Sujet: Re: one touch, electric shock, eyes locked (sahar)