Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: I'll always be a scream away, that you can hear across the creek (aïnhoa) Sam 25 Mai 2024 - 19:39
C’était certain que c’était pas ce canoë qui allait aller bien loin, et certainement pas de retour au centre nautique. Et de toute manière, il était au-delà du stade de la réparation. Aino fit la moue quand son interlocuteur parlait de peut-être devoir le rembourser, il n’avait pas l’air de trop savoir. La jeune femme n’avait aucune idée du prix de ce genre de matériel, mais ça devait pas être donné. « Peut-être que tu peux t’en tirer en échange de services de nettoyage de leur matériel pendant un mois. Qui sait, sur un malentendu, ça peut passer. » suggéra la jeune femme, à moitié sur le ton de la rigolade, mais ça pouvait pourtant être une option de négociation, dans le cas où Oskár devrait effectivement rembourser quelque chose. Elle pouffa quand le garçon lui expliqua qu’il avait décidé de se la jouer aventurier aujourd’hui, sans téléphone, mais peut-être pas à ce point. « Je suis arrivée juste avant que tu ne te crées un Wilson, on dirait. » plaisanta la slameuse. Référence différente que Robinson, et elle n’était plus certaine du prénom du ballon qui avait sauvé la santé mentale du naufragé de Seul au monde, mais Oz capterait sûrement la ref’. Alors qu’ils s’improvisaient un petit pique-nique tout en prenant soin de continuer à s’hydrater à petites gorgées, la discussion se porta sur la disparition de la circulation du jeune homme. Aïnhoa avait demandé ce qu’il s’était passé dans sa vie pour qu’il se retire ainsi du petit monde sociable de Bowen pour un moment, elle l’avait plutôt lancé banalement, mais elle déchiffra sur le visage de son ami que le sujet était plus délicat qu’il n’y paraissait. Elle posa ses prunelles presque noires sur lui, écoutant attentivement ses mots alors qu’il se renfrognait quelque peu. « Tu me dois aucune excuse, ni à personne, d’ailleurs. On a chacun nos phases dans la vie, et on fait comme on peut pour gérer. » commença la jolie brune en premier lieu, son visage tacheté sérieux mais empreint de compassion. « T’es pas du tout obligé d’en parler, ça ne me regarde pas. Mais si t’en as besoin, il paraît que je peux être une bonne oreille. » reprit-elle ensuite avec un sourire qu’elle voulait léger, pas parce qu’elle voulait minimiser ce qu’Oskár avait vécu, mais simplement pour ne pas qu’il se sente accablé ou pris en pitié. Elle ne connaissait pas suffisamment bien le plaisancier que pour connaître sa vie sentimentale ou même sa façon de gérer les relations, et elle ne voulait absolument pas paraître intrusive. Mais elle ne ressentait aucun malaise à apprendre à mieux connaître quelqu’un à travers des histoires plus personnelles non plus, alors s’il se sentait d’en parler, elle était là.
I'll always be a scream away, that you can hear across the creek (aïnhoa)