blinded by the lights (joy)

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C’est fou comme on pouvait se faire une idée de quelqu’un en un claquement de doigts. Joy et Elmo se connaissaient depuis à peine deux heures et déjà, ils jugeaient l’autre, sur tout ce que pouvait être leur vie. Est-ce qu’Elmo était condamné à être perçu comme le mec immature et irresponsable ? Même lorsqu’il tenterait de remettre sa vie sur un bon chemin, est-ce que ça le suivrait partout, cette réputation ? Il aurait très bien pu être le propriétaire de ce café, à la recherche d’un petit peu de fun pour une soirée. Il fallait croire qu’il n’avait vraiment pas la tête de l’emploi. Pas la tête d’un gars qui a un quelconque avenir. « J’suis juste un gars qui veut s’amuser un peu. La vie est souvent trop sérieuse, non ? Il faut bien savoir se lâcher, parfois. » Dit-il avec un mince sourire. Le problème avec Elmo, c’est qu’il savait trop bien comment se lâcher, qui s’amusait généralement beaucoup trop. Le sérieux, il le relayait au second plan, préférant l’ignorer, la plupart du temps. Avec les derniers mois, son râteau pris auprès d’Alexis et sa dispute avec Beckham, plus que jamais Elmo il avait besoin de se changer les idées. C’est donc sans hésitation qu’il avait délaissé le plan de faire un café à Joy, pour plutôt lui montrer ses autres talents. Il avait contourné le comptoir pour la retrouver du côté client, où il s’était emparé de ses lèvres et de son corps, ses mains se pressant déjà contre sa peau. La belle rousse répondit à l’affirmative, allant même s’asseoir sur le comptoir, tirant sur le t-shirt de l’italien pour l’attirer contre elle. Il se retrouva entre ses jambes, qu’elle referma contre son corps, l’emprisonnant contre elle pour son plus grand plaisir. « T’as rien vu encore … » Il sourit contre ses lèvres, avant de descendre les bretelles de la robe noire de Joy, pour faire tomber le tissu sous sa poitrine, découvrant celle-ci. Les baisers d’Elmo descendirent contre la mâchoire de Joy, puisque son cou, sa clavicule, pour finir leur course sur la poitrine de la jeune femme.

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Elle se prenait pour qui, sa mère ? Elmo voulait chasser cette sensation-là parce que disons que les plans qu’il avait en tête en l’emmenant dans ce café, ne concordaient pas vraiment avec cette image. Mais quand même, il la trouvait un peu intense dans sa réplique, qu’est-ce qu’on s’en fichait qu’il ne soit pas sérieux. Cette nuit, ils n’étaient là que pour s’amuser, à ce qu’il sache. « En tout cas, là je pense que c’est un moment pour s’amuser. J’ai bien différencié ? » Demanda-t-il avec une pointe d’amusement dans la voix. Ce soir, l’italien n’avait pas vraiment envie de s’asseoir et de la regarder dans le blanc des yeux pendant qu’ils échangeaient sur les profondeurs de leur vie. C’était pas trop son truc, à Elmo. Son truc c’était plutôt l’échange qui suivit, plein de sous-entendus d’abord, qui se concrétisèrent ensuite. Le jeune homme avait fait le tour du comptoir et rapidement leurs lèvres s’étaient trouvées. Mieux que ça, leurs corps se découvraient déjà, Joy étant même la cheffe d’orchestre de ce rythme vibrant. Elmo s’aventura contre la peau de la rouquine, abaissant les bretelles de sa robe pour découvrir peu à peu les sous-vêtements écarlates qu’elle portait. Il la dévorait du regard et chercha à la dévorer avec plus que juste ses yeux. « T’es fucking bandante. » Elle l’attrapa de nouveau par le t-shirt et retira ce dernier. Il contracta ses muscles pendant qu’elle s’exécutait, souriant à voir sa réaction à elle aussi. Ils s’approchèrent de nouveau et leurs bouches continuèrent leur exploration. Elmo finit de retirer la robe de Joy, qui était restée à ses chevilles, et la laissa sur le tabouret à côté de lui. Il retira ensuite le soutien-gorge de la belle rousse, laissant ce dernier tomber sur le comptoir, et reprit ses baisers contre ses seins, cette fois en y ajoutant sa langue.

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Les baisers, les coups de langue, la bouche de l’italien se refermait complètement contre le bout de plus en plus dur des seins de Joy. Il alla de l’un à l’autre, l’une de ses mains se refermant contre celui qui n’était pas déjà prisonnier des lèvres de l’homme. Il aimait entendre les gémissements que ce geste décrochait à la belle rousse. De temps en temps leurs regards se captaient et ils échangeaient des sourires de satisfaction, avant qu’Elmo ne retourne vers l’objet de ses désirs. Tous ses sens étaient en éveil et il était de plus en plus excité, son membre gorgé de sang en témoignait bien. Joy ne tarda pas à en prendre connaissance par elle-même, alors qu’elle attrapait sa ceinture. Elmo se redressa et la laissa le délivrer de son jeans, duquel il s’échappa en relevant un pied après l’autre afin de laisser le pantalon choir à côté de ses pieds. Ce fut au tour de Joy de découvrir son torse alors qu’elle embrassait chaque parcelle de sa peau, de ses pectoraux à ses abdominaux, avant de terminer leur course vers son boxer étiré. « C’est toi qui m’fais ça. » Déclara Elmo avec un sourire, avant que ses doigts ne se porte à l’élastique de son caleçon, qu’il retira afin de laisser son sexe bandé libéré de toute barrière. La bouche de Joy étant à la hauteur de ce dernier, l’italien ne désirait qu’une chose : qu’elle l’enveloppe de ses lèvres et de sa chaleur.

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Les yeux de l’italien se fermèrent alors qu’il sentait la bouche chaude de Joy s’emparer de son sexe. Un gémissement de soulagement et de plaisir s’échappa d’entre ses lèvres. Il rouvrit finalement les yeux, afin de baisser son regard sur le dessus de la tête rousse qui s’affairait à lui procurer ce plaisir intense. Elle releva les yeux vers Elmo, la vue était plus qu’excitante. Il passa une main dans la chevelure de feu de la jeune femme, laissant sa paume reposer là un moment, pendant qu’elle faisait des vas-et-viens avec son membre. Sa respiration se faisait davantage entendre. Il releva la tête pour regarder la scène dans le miroir qui trônait derrière le comptoir du café. Il esquissa un sourire, avant de redescendre les yeux vers Joy qui enlevait son string. Elle le lui jeta au visage et il le rattrapa de justesse, dans un rire. S’il avait encore eu ses pantalons, il l’aurait très certainement enfoui dans sa poche, en souvenir d’elle. À la place, il referma sa main sur le tissu, et de cette même main, il invita Joy à se redresser, d’une pression légère sur son menton. Il retrouva ses lèvres. « Donne-moi deux secondes. » Il fouilla dans la poche arrière de son pantalon et sortit son portefeuille, duquel il s’empara d’un condom. Il le déballa et l’enfila sur son membre, avant de revenir se positionner entre les jambes de Joy. Il l’embrassa de nouveau torridement, même si cet intermède n’avait pas été assez long pour que le thermomètre baisse d’un seul degré.