you can put some joy up on my face (léo)

Cruel, oui, c'est le mot. Être famille d'accueil peut être à la fois merveilleux comme cruel. Mais ce dernier est réservé à l'accueillant, pas à l'enfant qui cherche refuge dans un foyer doux et chaleureux. Tu espères que l'avenir ne sera pas trop cruel avec Léo et qu'il trouvera du bon dans ce nouveau projet de vie, peu importe l'issue. Néanmoins, il y a un point sur lequel tu tiques, c'est Alba. Pour pouvoir accueillir cette petite fille, il va falloir qu'ils soient soudés, unis. Le photographe risque d'affronter quelques obstacles et épreuves et il aura besoin de sa moitié pour les dépasser. C'est là que ça coince, malheureusement. « Pas encore, non. » Rétorques-tu lorsque Léo affirme qu'ils n'en sont pas encore là. « Mais ça peut arriver très vite. Je me demande quand même ce qui coince réellement du côté d'Alba. Pourquoi ne peut-elle pas t'accompagner dans ce changement de vie ? N'a-t-elle pas envie de concrétiser de nouveaux projets avec toi ? De te laisser t'épanouir dans ce nouveau rôle ? » Demandes-tu en fronçant les sourcils. « Je ne remets pas en cause vos sentiments mais ça m'interpelle quand même. Je pense que tu devrais te poser les bonnes questions malgré tout. Et les lui poser à elle aussi. » Tu vois bien que Léo tente d'éviter le sujet mais faire l'autruche ne résoudra rien du tout. Ton but n'est pas de semer la zizanie dans son couple - même si tu le fais sans réellement le vouloir. Ton but est de lui ouvrir toutes les portes pour qu'il se pose les bonnes questions et ne soit pas surpris au moment venu. « On est en plein achat d'une maison avec mes colocataires, là. A force d'avoir chacun un ou plusieurs enfants, on manque de place et on n'a pas envie de se quitter. Alors, on a trouvé une grande maison divisible en plusieurs maisons pour avoir chacun son espace mais garder le côté colocataires malgré tout. Si tout va bien, on devrait déménager dans quelques mois. » Expliques-tu, tout sourire.

C’était un soulagement de se confier à Freja, vraiment, ce soir Léo se sentait libéré d’un poids qui lui pesait sur l’estomac depuis un moment. Mais c’était sans compter sur un autre type d’angoisse, plus profonde, que la brune faisait ressortir au fur et à mesure qu’elle poussait Léo à lui raconter cette histoire de famille d’accueil. Elle avait appuyé sur le fait qu’il ne devrait pas trop s’attacher à Kai, ça Léo était d’accord. Par contre, elle insistait encore lourdement sur l’implication qu’Alba devrait avoir dans cette démarche si elle était en couple avec Léo. Elle ne mâchait pas ses mots et un certain malaise s’empara du photographe. Il avala une bonne gorgée de son verre et se leva pour aller chercher une bouteille un peu plus loin. Pour s’éloigner d’elle aussi, comme pour se protéger de ses mots qui le piquaient plus qu’il ne l’aurait voulu. Elle m’accompagne, c’est elle qui m’a poussé à faire la démarche en premier lieu. Il revenait avec sa bouteille et remplit son verre d’une dose déraisonnable. Il avait envie de défendre la femme qu’il aimait et il avait du mal à comprendre pourquoi Freja la prenait ainsi en grippe. Les deux femmes avaient été amies, elles avaient été même plus que ça, aujourd’hui Léo peinait à savoir ce qu’il restait de cette relation, si elles étaient toujours en contact ou en froid. Il se demandait si Freja aurait été aussi piquante s’il avait été question d’une autre, Blanche par exemple. Il hocha la tête à sa dernière phrase. Poser les bonnes questions. Il ne répondit rien, avala son verre sans broncher, tandis qu’une sorte de colère montait en lui comme un venin qu’il avait soudainement envie de lui cracher au visage. Léo et Freja étaient toujours francs l’un envers l’autre, généralement ça matchait bien, mais parfois ça finissait mal. Ce soir, il n’avait pas envie de ça, il voulait garder cette bonne humeur et le plaisir de la retrouver. Alors il tenta de changer de sujet, de s’intéresser à elle et ses projets. Il écouta d’une oreille distraite, trop occupé par ses pensées qu’il ressassait contre elle. Il essaya un sourire, qui se termina plutôt en rictus. C’est un sacré projet… Vous ne comptez pas vous séparer, un jour ? Avec les enfants qui grandissent ? C’est pas un peu puéril de chercher à rester ensemble coûte que coûte ? Vous avez peur de quoi ? De la vie d’adulte ? Léo était très classique dans ses choix de vie, il y avait beaucoup de choses qu’il ne concevait pas, comme la vie en communauté par exemple. D’ordinaire il était toujours curieux d’en apprendre plus et normalement c’aurait dû être le cas ce soir. En vérité, ses questions étaient simplement adressées pour piquer Freja parce qu’elle l’avait piqué juste avant. Et c’était totalement stupide, il s’en rendit compte immédiatement, mais le mal était fait. Pardon Frej, j’aurais pas dû. J’suis … merde… C’est quoi ton problème avec Alba ? On n’a pas de mode d’emploi, tu sais, on fait comme on peut avec les bagages qu’on a ! On n’est pas parfaits, non. La preuve, on est là, toi et moi, à s’amuser et à se bouffer du regard comme si on allait se sauter dessus. Même si on ne le fera pas. J’suis pas exemplaire et elle ne l’est pas non plus. On compose avec ce qu’on est. Et ça lui allait très bien ainsi, à Léo, avant qu’Ivanova vienne mettre son grain de sel.

Si tu cherches à faire ressortir tous les aspects de ce nouveau projet pour Léo, c'est surtout pour qu'il soit prêt à faire face à tout ce qui pourrait se présenter à lui. Pour qu'il n'ait pas de surprise et envisage toutes les possibilités. Ainsi, il sera parer et remonté à bloc pour tout. Cela part d'un fond sincère et amical, tout simplement. Malheureusement tes mots ne parviennent pas jusqu'au photographe comme tu le voudrais et tu t'en rends vite compte en voyant son attitude et son regard changer. Tu hoches la tête à sa réponse, préférant éviter d'en dire plus en voyant bien que tes mots ne plaisent pas à Léo. A la place, celui-ci change de sujet, s'intéressant à tes propres projets. Tu lui parles de cette maison que vous allez acheter à quatre avec Perry, Tahlia et Conchobáhr. Tu es hyper enthousiaste face à ce nouveau projet d'autant plus qu'il allie tout ce que vous recherchiez tous les quatre. Et il y a évidemment une partie décoration qui te passionne et pour laquelle tu donneras toute ton énergie. Malheureusement, les mots de Léo te font redescendre de ton petit nuage. En entendant ses mots piquants, voire même tranchants, tu détournes le regard, blessée. Personne ne peut comprendre ce que vous vivez tous ensemble dans la colocation. Ce que vous avez construit, c'est bien plus qu'une amitié. A tes yeux, ils sont la famille unie que tu n'as jamais eue. Alors oui, ça te blesse, qu'on puisse remettre en cause vos choix. Surtout venant d'un ami comme Léo car son avis compte à tes yeux. Tu n'as pas le temps de répondre que Léo se confond en excuse. Tu secoues la tête lorsqu'il te demande quel est ton problème avec Alba. Comme tu t'en doutais, tes mots ont été totalement mal compris. « Je suis désolée, je n'aurais pas dû m'immiscer dans votre relation et votre manière de fonctionner. » Dis-tu dans un premier temps, le regard toujours fuyant. Tu prends un peu plus de temps à répondre, rassemblant tes idées afin d'être comprise cette fois-ci. « Si je te pose toutes ces questions ce n'est pas pour te faire chier Léo. Je n'ai rien contre Alba mais contrairement à toi, je n'ai pas eu l'occasion d'élever Zoé avec quelqu'un. Et encore moins une personne que j'aime et avec qui j'ai envie de faire ma vie. Toi, tu as cela, je trouve simplement ça dommage que vous ne puissiez pas le faire ensemble. C'est un projet si beau qu'il mérite de se partager à deux. C'est tout. » Cette fois-ci, tu espères que c'est plus clair. Néanmoins, tu as compris, à l'avenir, tu prendras tes distances vis-à-vis de leur relation.

Freja venait de semer une graine, sans le vouloir, elle avait semé le doute dans l'esprit de Léo. Lui qui se pensait inébranlable dans la tempête, insensible aux opinions des autres, sur de lui, de ses choix, de son couple, à présent il se sentait fébrile. Il avait voulu croire qu'il avait le temps de persuader Alba et que, quand bien même elle ne voudrait pas prendre part à cette aventure avec Kai, ça ne changerait rien à leur amour. Mais la brune avait raison, tout au fond de lui Léo le savait, il l’avait toujours su. S’il avait à faire un choix, il se tournerait probablement vers cet enfant, vers cet amour si pur qui ne demandait rien en retour. S’il choisissait Alba au détriment de Kai, il la perdrait pour toujours et son cœur se briserait petit à petit, gangrénant leur relation au fur et à mesure. Mais tout ça, il n'était pas prêt à l'entendre ce soir. Alors, comme il savait faire quand il était blessé, il blessa en retour, crachant son venin acide à la figure de Freja qui ne l’avait pas mérité. Il critiqua son mode de vie avec ses colocataires, bien qu’en vérité il n'était pas contre. L’australien remarqua tout de suite qu'il était allé trop loin et qu'il venait de faire du mal à son amie. De quel droit la jugeait il ? Elle ne faisait de mal à personne. Il se confondit en excuses, essayant de rattraper le coup, avant de la questionner au sujet d’Alba. Il se demandait d’où venait cette animosité soudaine envers la blonde. Y aurait-il un fond de jalousie à laquelle il n’avait jamais pensé ? Finalement Freja s’expliqua et Léo hocha la tête, il ne voulait plus s'emporter. Il comprenait qu'elle veuille le meilleur pour eux et pour la viabilité de ce projet. Je sais. Excuse-moi. Mais ... il lâcha un soupir. J’ai envie de nous faire confiance pour une fois, de me dire qu'on sera forts cette fois.  Il s’approcha de Freja et la prit dans ses bras. C’est un beau projet que vous avez tous ensemble. Mais ça veut dire que tu vas vivre avec Concho ? Il haussa les sourcils, un sourire en coin, avec un petit air de conspiration. Même si le danseur n'était pas son ami, loin de là, ils savaient tous les deux qu’une cohabitation entre Freja et lui, ça allait être chaud.

Ce n'était pas ta volonté, de semer une petite graine dans l'esprit de Léo, d'y semer le doute. Tu voulais simplement lui faire part de ton expérience. Tu aurais probablement dû t'abstenir même si c'est le photographe qui est venu chercher des réponses à ses questions auprès de toi finalement. Force est de constater que vous n'avez pas la même vie, pas la même relation amoureuse et que vos situations ne sont peut-être pas comparables. Tu pensais bien faire mais en entendant les mots tranchants et blessants de Léo, tu as compris tout de suite qu'il était lui-même blessé par tes dires. La différence c'est que, de ton côté, tu ne cherchais pas à lui faire du mal. « Et c'est tout à ton honneur. Je vous le souhaite vraiment. » Réponds-tu, sincère, avant que Léo ne s'approche et te prenne dans ses bras. Tu réponds à son étreinte, l'enlaçant doucement. Tu ne vas pas le repousser alors que tu peux lire dans ses yeux qu'il s'en veut et que tout ça n'est qu'un terrible malentendu entre vous. Après quelques secondes, tu t'écartes puis ris à sa question, l'atmosphère s'allégeant à nouveau. « Oui et non. Son implication est encore floue dans ce projet. Il est en couple avec Pippa avec qui il a eu une petite fille alors tu peux tout de suite retirer cet air de ton visage. » Dis-tu en secouant la tête, sourire aux lèvres. Conchobáhr est avec Pippa depuis quelques temps maintenant, votre histoire fait sûrement partie d'un passé lointain pour lui. Peut-être pas pour toi, par contre. « N'essaie pas de me caser à tout prix. » Ajoutes-tu en riant.

Plus tard, cette conversation reviendrait hantée Léo plusieurs fois, quand Alba refusera de s'investir dans les démarches d’adoption de cette petite fille. Quand elle lui donnera l’impression de reculer et de ne pas vouloir prendre le même chemin que lui, il y pensera évidemment. Freja avait planté la graine du doute. Ce n'était pas de sa faute ce n'était pas son attention, le photographe le comprenait, mais le poids des mots, la fragilité de cette histoire et leur passé tumultueux, tout ça pèserait un jour dans la balance. Ce soir, néanmoins, Emerson restait plein d'espoir et de confiance en l’avenir, Kai n'était pas encore dans sa vie il n'avait pas de choix à faire entre l'amour pour une femme et celui pour un enfant. Il espérait que la façon dont il s’était emporté n'aurait pas d'impact sur sa relation avec Freja, il ne voulait pas qu’elle se retienne de lui dire ce qu'elle pensait, c'était ce qui les rendait si forts, si proches, cette honnêteté. Elle se laissa faire lorsqu'il la prit dans ses bras, c'était déjà bon signe. Et puis il revint à cette annonce d’emménagement avec ses colocataires, lui montrant ainsi qu'il s'était emporté bêtement mais qu’il n'avait rien contre cette idée. Il fit même allusion à Concho, ce qui la fit rire. Il a encore eu un gosse ? Léo roula des yeux en se disant que son ennemie ferait bien d'apprendre à utiliser le préservatif à un moment. Ça lui faisait combien, trois ? Quatre gamins ? Oui, il jugeait cet homme et pour le coup il ne le cachait pas, il ne s’en excusait pas non plus. Tu es bien trop libre pour que quiconque te case. Et puis ça me va bien que tu ne retournes pas avec lui, moi on m'en parle, mieux je me porte. Qu’il répondit alors qu’il avait été le premier à évoquer le danseur. Il est tard, la journée a été longue, je vais aller me coucher. Conclut-il en ponctuant sa décision d'un bâillement.

Vu ton passif avec Alba et cette amitié si particulière que tu partages avec Léo, ce serait sans doute mieux pour toi, qu'à l'avenir, tu ne te mêles plus de leur relation. Tu ferais sans doute mieux d'éviter de donner ton avis si tu veux préserver ce que vous partagez, le photographe et toi. Néanmoins, ça ne fait pas partie de ton tempérament et de ton caractère d'être sur la retenue. Toi, tu préfères toujours faire preuve de franchise et encore plus avec tes amis. Si on ne peut plus se dire les choses entre amis, alors, qui peut le faire, finalement ? Pour ce soir, en tout cas, il est plus sage de laisser cette discussion d'adoption sur le côté et de se concentrer sur ta propre histoire, tes propres relations. Ce fameux emménagement vient sur le tapis, évidemment, c'est un grand chamboulement pour toi et pour toute la colocation. C'est aussi un gros projet de rénovation qui t'attend mais tu adores ça. C'est ce qui te fait le plus vibrer dans ton travail. Tu lèves les yeux au ciel à sa question. « Tout le monde n'a pas trouvé l'amour de sa vie. » Dis-tu, avec un petit sourire au coin des lèvres. Si Conchobáhr a encore eu un autre enfant d'une autre femme, c'est parce que ses relations amoureuses sont instables. Comme les tiennes d'ailleurs. « Ouais, les cases, ce n'est pas mon truc. » Réponds-tu en évitant le sujet Conchobáhr. Tu sais que Léo ne le porte pas dans son coeur et que c'est réciproque, d'ailleurs. Tu sais qu'il y a un passif entre eux, un lourd passif. Mais étant donné qu'ils sont tous les deux tes amis, tu évites de mal parler de l'un ou l'autre. « Bonne nuit. J'essaierai de ne pas me glisser dans ton lit, promis. » Le taquines-tu avant de le serrer une dernière fois dans tes bras. Tu rassembles tes affaires et prends la direction de ta chambre. Sur le chemin, tu croises Matteo avec qui tu "discutes" jusqu'aux petites heures.

Les disputes entre Freja et Léo étaient rares. Ils avaient voyagé plusieurs fois ensemble, sans aucune prise de tête, au contraire. Finalement leur seul sujet de conflit avait toujours été Alba. La seule tension entre eux, une première fois quand Léo avait appris que les deux femmes couchaient ensemble, il s'était montré jaloux, possessif, comme il savait l'être au sujet des femmes de sa vie, puis ce soir, alors qu'il sentait sa relation avec la blonde menacée par les réflexions de la brune. En vérité Freja ne faisait rien de mal, il le savait, mais elle était capable d'appuyer là où ça faisait mal, de gratter le vernis et lui n’avait pas envie de ça, pas ce soir, pas de cette manière. Alors ils revinrent à un sujet plus léger en apparence, parce qu'on sentait la tension de Léo au sujet de son pire ennemie, il tentait de faire passer ça sur le ton de l’humour, mais on pouvait voir qu'il était plus tendu. C'était stupide parce qu'il avait lui-même amené le sujet. Il roula des yeux quand Freja lui envoya cette réflexion sur l'amour de sa vie. Lui, il avait sa petite idée sur le sujet, même si ça ne lui plaisait pas de l'admettre, qu'il le veuille ou non, le danseur avait un truc avec elle. Il sourit, ils étaient bien d'accord, les cases ce n'était pas pour elle. C'était la fin de cette soirée, Léo sonna l'heure d'aller se coucher, il tombait de sommeil. Il pouffa rire. Il y a une prévision d’orage pour cette nuit, si tu as trop peur, tu peux toujours venir. Léger sourire, en toute amitié, il ne refuserait jamais que Freja se glisse contre lui. D’ailleurs il accueillit son étreinte dans un soupire de bien-être et piqua un bisou dans ses cheveux. Bonne nuit beauté. Ils s’éloignèrent l’un de l'autre. Léo tomba rapidement de sommeil, pensant à son volcan en éruption, chassant au fond de lui la réflexion si juste mais trop piquante de la brune au sujet de son couple. Il fût réveillé en sursaut au milieu de la nuit, non pas par un coup de tonnerre, mais ce fut presque tout comme, son téléphone qui sonnait, Alba au bout de la ligne et une nouvelle qui allait changer sa vie. Le père de Kai venait de mourir, il fallait qu’il rentre de toute urgence pour aller la récupérer dans les prochains jours, il devenait son parent d’accueil. Le ton de la voix de Jensen ne laissait aucun doute, elle était tout autant excitée et paniquée que lui, elle aussi, à sa façon, prenait part à cette nouvelle aventure. Léo se leva pour se diriger vers la cuisine. En passant devant la porte de chambre de Matteo, il entendit les soupirs caractéristiques de deux personnes qui s’aimaient. Ça le fit sourire mais il n'avait pas le temps d’y penser. Il passa une bonne partie de la nuit à réserver des avions pour rentrer en Australie dès le lendemain et il ne trouva plus le sommeil pour le reste. Il regarda le soleil se lever, accueillit Freja et Matt qui eux aussi avaient de petits yeux de ceux qui avaient peu dormi, il eût le temps de leur annoncer la nouvelle avant que les enfants ne se lèvent. Puis Léo quitta l’Italie pour retrouver sa famille.

Fin